Jake Gyllenhaal et Carey Mulligan seront les vedettes du premier film de l'acteur Paul Dano, qui l'a écrit avec Zoe Kazan (qui avait scénarisé Elle s'appelle Ruby, dont Paul Dano était la tête d'affiche). Wildlife est l'adaptation d'un roman de Richard Ford (Prix Pulitzer, Prix Femina), traduit en France sous le titre Une saison ardente (paru en France il y a 25 ans). Le tournage débutera en novembre.
L'histoire se déroule durant l'été 1960. Le Montana est ravagé par des incendies. Un garçon a du mal à dormir: ses parents sont au bord de la séparation depuis que sa mère est tombée amoureuse d'un autre homme.
Jake Gyllenhaal coproduira le film à travers sa structure Nine Stories, tout comme Paul Dano. Ce dernier a expliqué que le livre de Richard Ford avait toujours été comme un miroir où il se voyait ocomme il pouvait y voir d'autres personnes. "J'ai toujours voulu faire des films et j'ai j'ai toujours su que je voulais faire des films sur la famille" ajoute-t-il.
C'est la première fois que Jake Gyllenhaal et Carey Mulligan, amis dans la vraie vie, se donneront la réplique. C'est aussi la première fois qu'un roman de Richard Ford est porté à l'écran.
Paul Dano a récemment été vu dans Youth, Love & Mercy et Swiss Army Man ainsi que dans la série Guerre et Paix. Il vient de termine le tournage d'Okja, de Bong Joon-ho, qui sera diffusé sur Netflix.
Jake Gyllenhaal est attendu dans Nocturnal Animals, Grand prix du jury à Venise. Il est aussi du casting d'Okja, et a tourné Stronger de David Gordon Green, et le thriller SF Life de Daniel Espinosa.
Carey Mulligan, pas vue au cinéma depuis Les Suffragettes, sera de retour dans les salles l'année prochaine avec Mudbound, de Dee Rees.
Poète, écrivain (une vingtaine de livres), chanteur (une douzaine d'albums), F.J. Ossang avait reçu le Prix Jean Vigo du meilleur court métrage en 2007 pour Silencio. Il a réalisé quatre longs: L'Affaire des Divisions Morituri, Le Trésor des îles Chiennes (grand prix du jury, festival de Belfort, Docteur Chance, en compétition à Locarno, Dharma Guns, en sélection dans la section Orizzonti à Venise.
Gaspard Ulliel a expliqué hier sur France Inter que que son cinéma "ressemble à un cinéma d'avant garde des années 20", une sorte de "poésie pure".
9 doigts, qui a obtenu l'Avance sur recettes, a été tourné entre le Sud-Ouest de la France et le Portugal. Outre Ulliel, on retrouve Paul Hamy (qu'on verra bientôt dans L'ornithologue de João Pedro Rodrigues), Damien Bonnard (Rester vertical d'Alain Guiraudie), Pascal Greggory, Lisa Hartmann (P'tit Quinquin de Bruno Dumont), Lionel Tua (la voix d'Owen Wilson en France) et Alexis Manenti (actuellement à l'affiche de Voir du pays des sœurs Coulin) au générique.
9 doigts suit un homme, Magloire, fuit un contrôle de police lors 'un arrêt dans une ville méditerranéenne surprise par la neige. Il est sans bagages et sans avenir...
Gaspard Ulliel tournera prochainement le remake d'Eva de Joseph Losey par Benoît Jacquot, avec Charlotte Gainsbourg, et Les confins du monde de Guillaume Nicloux avec Gérard Depardieu, une histoire d'amour sur fond de guerre d'Indochine adaptée du récit d'Erwan Bergot, Commandant Vandenberghe: le pirate du Delta.
Les fans présents à la prochaine Comic con de Paris (21-23 octobre) vont avoir l'immense honneur d'être parmi les premiers à découvrir le prochain Marvel, Doctor Strange.
Le Paris Comic-con terminera ses trois jours de folie avec le nouvel héros Marvel incarné par Benedict Cumberbatch. Né en 1963 sous la plume du super Stan Lee et de Steve Ditko, ce personnage a le pouvoir d'utiliser les dimensions parallèles (avec des effets à la Inception) après avoir subi un tragique accident de la route. Rappelons que Doctor Strange est un film qui fait partie de la troisième phase de l'univers cinématographique Marvel, dont l'objectif est de faire découvrir de nouveaux héros et que ce personnage rejoindra Captain America et sa bande dans le fameux Infinity of War.
Nul doute que le 23 octobre prochain, la Grande Halle de la Villette sera aussi pleine que la ligne 13 du métro en heure de pointe avec une telle surprise.
Autre événement de la Comic Con parisienne, la venue de l'actrice Rebecca Romijn alias Mystique dans les premiers X-Men (oui il y avait une Mystique avant Jennifer Lawrence). L'ancienne mannequin américaine fera escale dans notre capitale pour le plus grand plaisir des fans qui peuvent, d'ailleurs, se délecter de son joli minois avec la série Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers, diffusé sur Syfy.
Enfin, notons que les oscarisés Michel Hazanavicius, réalisateur de OSS 117 et The Artist, et Lorne Peterson, maquilleur pour Star Wars, Indiana Jones et E.T., seront conviés à parler avec le public lors de leur conférence respective.
Une étude parue lundi montrait que le cinéma était indiscutablement lié à la culture. Comme la musique (mais loin derrière la littérature). 21% des Français pense au "cinéma" quand on leur évoque le mot "culture". Pour 92% des Français, "aller au cinéma" est une action culturelle dans tous les cas ou dans certains cas.
C'est assez frappant car dans de nombreux pays, le cinéma est avant tout un divertissement ou un loisir. En France, c'est culturel. Qu'on aille voir Camping 3 ou Toni Erdmann, qu'on regarde Mardi Cinéma sur France 2 ou qu'on écoute Le masque et la plume sur France Inter.
C'est aussi un acte fédérateur. Familial devrait-on dire. La dernière fournée de Médiamétrie (l'enquête cinéma des 75000), un spectateur sur 2 est allé au cinéma avec un enfant de moins de 15 ans au premier semestre 2016. Ce qui explique la très bonne forme des films d'animation, des comédies ou des Marvel. Ainsi pour des films comme Zootopie ou Le Livre de la jungle, un spectateur sur cinq avait moins de 14 ans.
Que les enfants aiment aller au cinéma, c'est une bonne chose pour l'avenir. Et d'ailleurs, puisqu'on a envie d'être optimistes, le plus intéressant est du côté des jeunes. On peut consommer la télévision en replay, être abonné à Netflix (plus que la moyenne): les jeunes urbains aiment aussi aller au cinéma. La consommation d'images à domicile ou en mode nomade ne vampirise pas le 7e art.
Il est réjouissant de constater que le grand écran reste toujours aussi attractif.Et de Kubo à Juste la fin du monde, de Cézanne et moi à Brooklyn Village, la force d'un pays comme la France est de proposer chaque semaine une diversité enrichissante de films, pour tous les publics.
Joss Whedon, le papa de Buffy et plus récemment celui des Avengers, a réuni son équipe Marvel et une pléiade d'acteurs de la TV et du septième art dans une vidéo anti-Trump pleine d'humour.
Homophobe, misogyne, islamophobe, raciste, fanatique des armes et mal coiffé, Donald Trump est le cauchemar de l'Amérique. Plus les mois avancent, plus sa côte de popularité augmente...oui cela fait peur! Il n'est pas étonnant que les stars Hollywoodiennes se mobilisent afin d'influencer les votes. Alors que Jennifer Lawrence parle de fin du monde si Trump devient président, que Miley Cyrus menace de quitter le pays ou encore que Leonardo Dicaprio s'en prend à lui indirectement lors d'une conférence de presse à Tokyo pour son film The Revenant, Joss Whedon, lui, a décidé de mettre les bouchées doubles.
Le réalisateur américain a réuni certains membres des Avengers et d'autres acteurs connus du petit et grand écran afin de pousser les américains à voter intelligemment. Toute les personnalités confient les raisons de contrer Donald (shit) Trump avant de miser sur l'humour pour capter davantage l'attention. Robert Downey Jr joue de son charme, Nathan Filion (Castle) révèle qu'il est immigré tandis que le reste de l'équipe promette un film avec Mark Ruffalo entièrement nu en guise de récompense (l'acteur ne semblait pas d'accord).
D'autres acteurs tels que Julianne Moore ou encore James Franco ont répondu présents.
Espérons que les USA auront les mirettes attentives à cet appel. Réponse au mois de novembre prochain.
Tout était calé. Dès la sortie de Mission Impossible : Rogue Nation, Tom Cruise et son réalisateur Christopher McQuarrie avaient confirmé le tournage dès l'été 2016 pour une sortie en 2017) du sixième film de la franchise M:I, lancée il y a 20 ans. Paramount sautait de joie à travers un communiqué qui rassurait les investisseurs. Le studio compte peu de franchises: Star Trek, Lara Croft (qu'il reboote), les Jack Ryan (dont le reboot n'a pas fait fonctionné), Indiana Jones et Transformers. Mission:Impossible est l'une de ses plus performantes avec 927M$ de recettes en Amérique du nord et 1,78 milliard de $ de recettes dans le reste du monde. Le cinquième film a assuré à lui seul 613M$ de recettes dans le monde. En France, Ethan Hunt a attiré 15 millions de spectateurs dans les salles.
Autant dire qu'une telle pépite est profitable.
Mais voilà, la production a d'abord été retardée par des divergences sur le scénario, qui a été réécrit. On parlait désormais d'un tournage en novembre (pour une sortie inscrite au deuxième semestre 2017). Puis, pour cause de planning, le tournage a été décalé à janvier 2017 (Cruise, entre temps, a décidé de tourner The Mummy).
Gourmand
Mais surtout, la pré-production du film a été brutalement interrompue au début de l'été pour une autre raison. En cause, Tom Cruise et les producteurs qui ne s'entendaient pas sur le chèque à verser à l'acteur. A priori, selon la presse professionnelle américaine, le cachet n'était pas en jeu. La star reste l'un des acteurs les mieux payés du système avec environ 20M$ par film. Là où il s'enrichit insolemment, c'est avec son pourcentage sur les profits de chacun de ses blockbusters. Il peut ainsi gagner de 50 à 80M$ par an.
Et c'est là que ça a bloqué. Cruise a été très gourmand, réclamant un pourcentage supérieur à celui qu'il a demandé pour The Mummy (Universal). Après tout, il est Ethan Hunt et s'il en a besoin pour conserver son statut de superstar, le studio n'a pas encore décidé de le remplacer.
Dorénavant, on parle d'un tournage au printemps 2017. La date de sortie a disparu des radars. On peut imaginer que ce sera pour l'été 2018.
Avec toi, c'est toujours la même chose. A chaque passage à Cannes, tu fais un malheur. Certains t'adorent, d'autres te détestent. Mais rares sont ceux qui, après avoir vu l'un de tes films, se disent "Mouais… Bof… Ça passe !" Il y a deux ans, Mommyfaisait le job comme personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais partout, tout le monde te citait, tu allais gagner. Jusqu'à la dernière minute, tout le monde te voyait remporter la Palme d'or… Et puis finalement non. Ce n'est pas grave. Ton nouveau bébé, Juste la fin du monde, est la preuve que ton meilleur film (à ce jour !) allait sortir deux ans plus tard.
Alors oui, nombreux sont ceux qui t'ont reproché et vont continuer à te reprocher la mise-en-scène de cette adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Mais on s'en fiche. Comme tout metteur en scène, tu t'es approprié l'oeuvre de J.-L. L., quitte à la modifier légèrement. C'est tant mieux. En modernisant un peu le tout, tu m'as donné envie de découvrir le travail de ce dramaturge. Et ce n'était pas gagné d'avance. Comme avecTom à la ferme à l'époque, il est évident que ton nouveau film va diviser et déranger. N'est-ce pas ce que les grands artistes sont censés faire ? En n'allant là où tu n'étais pas franchement attendu, tu nous as prouvé (si c'était nécessaire) que tu étais seul maître de ta carrière. Et je ne te remercierai jamais assez pour cela.
Dramatique au possible et sincèrement prenant, Juste la fin du monde m'a réconcilié avec ma famille (j'y reviendrai plus tard) et avec cette belle et grande famille du cinéma français. Parce que cela mérite d'être dit : ton casting cinq étoiles est une merveille. Oui, l'interprétation de Léa Seydoux risque d'en agacer certains. Oui, Nathalie Baye aurait dû forcer encore un petit peu le trait. Mais en face, impossible de résister au jeu de Gaspard Ulliel (un bonheur qui mérite une nomination aux César), de Marion Cotillard (plus juste que la justesse elle-même) et de Vincent Cassel (parfait au possible).
Parce que tous tes acteurs sont incroyables, je suis d'autant plus content que tu n'aies pas lésiné sur les gros plans. Si pour certains spectateurs et internautes, ce n'est que du cadrage, pour moi, cela a fait toute la différence. Et ne me lance même pas sur ces regards qu'Ulliel et Cotillard s'échangent ou sur tes ralentis ! En mettant en scène et de manière brillante mais osée une pièce de théâtre essentiellement basée sur les non-dits, tu as réussi un véritable exploit. Et au cas où tu ne le saurais pas, tu es officiellement l'un des meilleurs réalisateurs de cette décennie et de notre génération.
Mais assez parlé de ton excellent travail (tu méritais plus qu'un Grand Prix, ça reste entre nous), parlons maintenant de moi et de toutes les personnes qui vont aller voir ou revoir ton film dès aujourd'hui. Évoquons brièvement tous ceux qui vont être pris par les tripes, songer à leur famille pendant de longues minutes et se baisser sur leur siège de cinéma pour pleurer discrètement. Car oui, Juste la fin du monde est d'une telle beauté que j'en ai pleuré. Bon d'accord, j'ai pleuré devant chacun de tes films, mais celui-ci m'a vraiment laissé en PLS pendant plusieurs heures. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. D'où cette lettre.
Après avoir vu Juste la fin du monde, j'ai presque changé d'avis sur les repas de famille. Presque. Je les déteste toujours autant parce que tout le monde semble y être en pleine représentation, mais je les tolère davantage. J'y communique et y partage également plus. Avec la puissance d'un électrochoc, ton nouveau film m'a fait comprendre que ce sont ces petits moments passés autour d'une table qui font les familles et pas juste les liens du sang.
Alors merci. Merci pour ces 95 minutes absolument flamboyantes. Merci d'être toujours toi-même (talentueux, franc, sensible et parfois mal compris). Merci de partager ton regard sur le monde et ta maturité avec le public (même les purs haters). Mais plus encore, merci de ne jamais avoir cédé sous la pression des critiques.
Producteur, réalisateur et scénariste, Curtis Hanson, né le 24 mars 1945 à Reno, est mort le 20 septembre 2016 à Los Angeles à l'âge de 71 ans. Il souffrait d'Alzheimer et avait pris sa retraite il y a quelques années.
Curtis Hanson a débuté sa carrière en 1970 en adaptant pour le cinéma L'abomination de Dunwich de H.P. Lovecraft. Il passe derrière la caméra en 1973 avec le film d'horreur indépendant Sweet Kill.
Ses cinq premiers films (de 1973 à 1990) en font plutôt un faiseur, entre thriller et films de genre, ne marquent pas les cinéphiles : Sweet Kill (1973), The Little Dragons (1980), American Teenagers (Losin' It, 1983, avec Tom Cruise), Faux témoin (The Bedroom Window, 1987, avec Isabelle Huppert) et Bad Influence (1990) sont des succès honnêtes.
En 1992, il connaît un premier gros succès au box-office grâce au film à suspens assez hitchcockien La main sur le berceau (The Hand That Rocks the Cradle) révélant une Rebecca De Lornay inquiétante et en second-rôle une certaine Julianne Moore. Deux ans plus tard, il filme La Rivière sauvage (The River Wild) avec Meryl Streep et Kevin Bacon, thriller d'aventure au milieu de paysages grandioses.
Mais c'est en 1998 que le cinéaste trouve la consécration avec L.A. Confidential, d'après le roman de James Ellroy. Avec un casting splendide (Russell Crowe, Guy Pearce, Kim Basinger, Kevin Spacey, Danny de Vito...), le film noir, polar dans un L.A. des années 50 entre glamour hollywoodien et corruption policière, est en compétition au Festival de Cannes. Il est nommé neuf fois aux Oscars (et en gagne deux : l'un pour Basinger, l'autre pour Hanson dans la catégorie scénario). Il y a un an, le film a été sélectionné par Le National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son "importance culturelle, historique ou esthétique".
A la suite de ce coup de maître, il varie les styles. En 2000, il opte pour la comédie dramatique classique mais efficace Wonder Boys, avec Michael Douglas, Tobey Maguire, Frances McDormand, Robert Downey Jr et Katie Holmes. En 2002, il réalise le biopic sur le rappeur Eminem, avec Eminem et Kim Basinger, 8 Mile. La bande originale est un carton. Mais surtout, ce divertissement efficace devient son plus gros succès en salles (245M$ dans le monde).
Il revient en 2005 avec une comédie, In her Shoes, où Cameron Diaz ne sauve pas grand chose de ce scénario trop attendu. Lucky You en 2007, avec Eric Bana, entre romance et poker à Vegas, est un flop. On lui doit aussi le téléfilm Too Big to Fail : Débâcle à Wall Street (2011) avec Topher Grace. Son dernier film, Chasing Mavericks, coréalisé avec Michael Apted en 2012, biopic sur un surfeur, est un fiasco.
Il n'y a pas vraiment de ligne directrice ni de style spécifique à travers sa filmographie. On peut juste lui trouver un goût pour les personnages déréglés et surtout le pouvoir des mots et du langage. Hanson a aussi été acteur dans Adaptation (2002) de Spike Jonze, où il incarnait le mari de Meryl Streep.
Après les 24 courts métrages voici la sélection des 12 courts métrages qui vont concourir au César 2017 dans leur catégorie du Meilleur court métrage d'Animation.
Notons qu'Une tête disparaît a reçu le Cristal du meilleur court métrage à Annecy cette année et Peripheria le prix du public.
- CAFÉ FROID de Stéphanie Lansaque et François Leroy.
- CELUI QUI A DEUX ÂMES de Fabrice Luang Vija
- IÂHMÈS ET LA GRANDE DÉVOREUSE de Claire Sichez et Marine Rivoal
- JOURNAL ANIMÉ de Donato Sansone
- JUKAI de Gabrielle Lissot
- MARZEVAN de Vergine Keaton
- NŒVUS de Samuel Yal
- PERIPHERIA de David Coquard-Dassault
- THE EMPTY de Jeong Dahee
- UNCANNY VALLEY de Paul Wenninger
- UNE TÊTE DISPARAÎT de Franck Dion
- YÙL ET LE SERPENT de Gabriel Harel
Ces douze films seront intégrés au "Coffret DVD César 2017". Les membres votants de l’Académie pourront également les visionner en salles et en vidéo à la demande.
Le premier tour de vote, qui se déroulera du 2 au 24 janvier 2017, désignera les cinq films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage. Ils seront révélés lors de la Conférence de Presse d'Annonce des Nominations qui aura lieu le mercredi 25 janvier 2017.
C'est dimanche soir qu'avait lieu la 68ème cérémonie des Primetime Emmy Awards. Récompensant les professionnels du secteur audiovisuel pour leur travail fourni entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016, il va sans dire que cette nouvelle édition était on ne peut plus attendue. Notamment parce que dans notre article sur les 15 séries qui ont fait 2015, nous mentionnons certaines de celles nommées aux Emmys cette année. A savoir Bloodline, Empire, Game of Thrones, How to Get Away with Murder, UnREAL, Black-ish, Mr. Robot ou encore Unbreakable Kimmy Schmidt. Et une chose est sûre, le palmarès est assez affolant ! Explications.
Des grandes gagnantes prévisibles
Comme prévu, la mini-série The People v O. J. Simpson: American Crime Story s'en est sortie haut la main. Le dernier bébé de Ryan Murphy a en effet reçu 5 Emmy Awards dont celui de la meilleure mini-série et de la meilleure actrice pour Sarah Paulson. De son côté, Game of Thrones a raflé 12 prix au total. Ce nombre comprend les 3 Emmy reçus hier soir (meilleur drama, meilleure réalisation, meilleur scénario) et les 9 Creative Arts Emmy Awards reçus la semaine dernière. A l'instar de Transparent, Veep a reçu 2 prix dont celui de la meilleure série comique.
Néanmoins, personne n'est passé à côté du discours légèrement culotté de Jeffrey Tambor, à nouveau sacré meilleur acteur de série comique pour Transparent et qui a appelé les producteurs à caster des acteurs trans pour des rôles de personnages trans. Et comme si cela ne suffisait pas, Sherlockest reparti avec le trophée du meilleur film de télévision alors même que A Very Murray Christmas et Confirmation étaient dans les starting-blocks. Et bien meilleurs ! Quant à Maggie Smith, aidée par l'effet "fin de série" de Downton Abbey, elle a reçu son troisième trophée pour son rôle de grand-mère cynique dans la série britannique.
Le triomphe des artistes méritants
Mais entre deux non-surprises, il y a quand même eu de très beaux moments lors de cette cérémonie. A commencer par Ben Mendelsohn, couronné meilleur second rôle dans une série dramatique (Bloodline) et Rami Malek, le héros de Mr. Robot, qui a reçu l'Emmy Award du meilleur acteur dans un drama. Au coude-à-coude avec Kevin Spacey de House of Cards, l'acteur de 35 ans s'est plus que bien battu.
De son côté, la nouveauté de Netflix Master of None, a reçu l'Emmy du meilleur scénario pour un épisode de série comique ("Parents"). Alors que la géniale The Leftovers a complètement été oubliée (encore une fois) lors des nominations, l'actrice Regina King a brillé dans American Crime cette saison. Elle remporte ce prix pour la deuxième année consécutive, et on ne va pas s'en plaindre.
Mais finalement, la meilleure de toutes les surprises de ces 68ème Emmy Awards, c'est ce prix de la meilleure actrice de drama remis à Tatiana Maslany, la star aux multiples sosies d'Orphan Black. Snobée pendant 5 longues années, l'actrice canadienne prend ici sa revanche puisqu'elle a déjà cassé Internet ! Largement mérité, cet Emmy nous ferait presque oublier l'absence de récompenses pour Constance Zimmer (UnREAL) et Tituss Burgess (Unbreakeable Kimmy Schmidt) et le Lemonade de Beyoncé. Presque.