Carlo Lizzani (1922-2013), mort amère

Posté par vincy, le 5 octobre 2013

carlo lizzani

Carlo Lizzani s'est suicidé samedi 5 octobre en se jetant par la fenêtre du troisième étage d'un bâtiment romain, selon la police. Le scénariste et réalisateur italien avait 91 ans.

Comme scénariste, Lizzani est connu pour ses collaborations avec Roberto Rossellini (Allemagne année zéro, prix du meilleur scénario à Locarno), Giuseppe De Santis (Riz amer, nominé à l'Oscar du meilleur scénario) ou Alberto Lattuada (Le Moulin du Pô).

Dès la fin de la seconde guerre mondiale, Lizzani réalisera des documentaires avant de filmer des fictions: polars, drames historiques, mais aussi  comédie érotique ou oeuvres romanesques. Il a dirigé Gina Lollobrigida, Marcello Mastroianni, Pier Paolo Pasolini, Gérard Blain, Silvana Mangano, Ugo Tognazzi, Gian Maria Volonté, Michele Placido, Giancarlo Giannini...

Parmi sa foisonnante filmographie, notons Achtung! Banditi! (1951, prix du meilleur réalisateur à Karlovy Vary), La chronique des pauvres amants (1954, prix international du Festival de Cannes), Le bossu de Rome (1960), Traqués par la Gestapo (1961), Le procès de Vérone (1963), La vita agra (1964), Bandits à Milan (1968, meilleur réalisateur aux Donatello italiens), Fontamara (1980, Grand prix des Amériques au Festival de Montréal) et Remake Rome Ville ouverte (1996). Depuis une quinzaine d'années, il était revenu au documentaire (notamment un sur Luchino Visconti) avant de signer un film requiem, Hotel Meina en 2007.

Lizzani a aussi dirigé la Mostra de Venise entre 1979 et 1982. Il a reçu un prix David di Donatello pour l'ensemble de sa carrière en 2007

L’instant Court : A Corps Perdu, avec Marie Payen

Posté par kristofy, le 5 octobre 2013

Marie PayenComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, voici l’instant Court n° 116.

Avec les feuilles qui tombent et le début de l'automne est arrivé le film Mon âme par toi guérie, grand retour du réalisateur François Dupeyron qui met en lumière la fine fleur des comédiens français comme Grégory Gadebois et Céline Sallette, sans oubier la lumineuse Marie Payen.

Elle était en sélection officielle au Festival de Cannes en 1999 avec le film Nos vies heureuses de Jacques Maillot, et l'année suivante à la Quinzaine des Réalisateurs avec le court-métrage A Corps Perdu réalisé par Isabelle Broué, qui elle-même avait été scripte de Jacques Maillot (et également de Gaël Morel et François Ozon) avant de réaliser plus tard la comédie romantique Tout le plaisir est pour moi.

Voici donc le court-métrage A Corps Perdu avec Marie Payen : l'histoire d'une jeune femme en quête d'elle-même...

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marie payenEcran Noir : Quel souvenir gardez-vous du Festival de Cannes 1999 où le film Nos Vies Heureuses était en compétition, mais sans avoir été récompensé ni à Cannes ni aux Césars?
Marie Payen : C’était très joyeux, c’était le premier long-métrage dans lequel j’avais un rôle principal et j’avais été hyper-heureuse sur le tournage. Je trouve que le réalisateur Jacques Maillot était génial et j’avais des partenaires sublimes comme Sami Bouajila. J’ai découvert un univers de cinéma que je connaissais très peu alors et la grâce du tournage a été totale : je trouvais très normal que le film soit en compétition à Cannes ;-) Notre vécu de Cannes était beau parce qu'il y a eu une projection magique avec une énorme standing ovation d’un quart d’heure, des gens pleuraient, c’était fabuleux.

Sur le moment je n’ai pas été triste que le film n’ai pas été primé, mais je l’ai été à contre-temps plus tard. En fait beaucoup de critique ont été négatives, je n’avais pas vraiment d’expérience de ce qui entoure une sortie de film et je croyais que ça allait marcher quand-même. Le film n’a pas vraiment marché dans la sens où il n’a pas eu le succès qu’il aurait mérité, mais pour les gens qui l’ont aimé, c’est un film culte. Je croise beaucoup de gens qui m’en parlent encore, les gens qui l’ont vu adorent ce film, il y a quand même quelque chose qui a été impactant et qui pour moi était suffisant à l’époque.

Maintenant, je me dis que c’est dommage parce que Nos Vies Heureuses est un film particulier, gracieux, avec une originalité et une force. Peut-être que Nos Vies Heureuses était trop ample, peut-être qu’il y avait un peu trop de choses à "manger" dans ce film et que les gens ont pu se sentir un peu gavés. Il y a 6 personnages principaux ! Les sujets étaient abordés avec beaucoup de générosité, beaucoup d’élan et beaucoup d’humanité. Le film n’a pas été assez reconnu mais ça nous échappe.

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Fantômas souffle ses 100 bougies au théâtre, sur le web, à la TV et en vidéo

Posté par vincy, le 5 octobre 2013

fantomasEn attendant l'éventuelle nouvelle version de Christophe Gans, annoncée depuis 3 ans, Fantômas va revenir le 31 octobre avec ciné-concert pour célébrer son 100e anniversaire (cinématographique).

Le personnage de Pierre Souvestre et Marcel Allain est apparu pour la première fois en 1911 sous forme de roman. Blaise Cendrars a alors écrit dans la revue d'Apollinaire Les Soirées de Paris : "Fantômas, c'est l’Énéide des temps modernes". 32 romans très populaires furent publiés dans les années qui suivirent.

Deux ans plus tard, Louis Feuillade réalisait pour la première fois un film autour du héros. 14 adaptations ont été produites jusqu'en 1967 dont la trilogie d'André Hunebelle avec Louis de Funès, Jean Marais et Mylène Demongeot.

Pour cet anniversaire, la Gaumont a restauré le premier film, celui de Feuillade, en 4k. Le générique est met en vedette René Navarre (Fantômas), Edmond Bréon (Commissaire Juve) et Georges Melchior (Fandor, le journaliste).

Yann Tiersen (Amélie Poulain, Good Bye Lenin!) a composé une musique inédite pour l'illustrer. Le procédé avait déjà été utilisé par MK2 pour Le Voyage dans la lune de Méliès (avec le groupe Air).

La nouvelle bande originale sera enregistrée en direct dans le cadre de la première, le 31 octobre à 19h  au Théâtre du Châtelet et sur arteliveweb.com. La captation de ce ciné-concert fera l’objet d’une diffusion spéciale sur Arte en janvier 2014 ainsi que d’une sortie en Blu-Ray au premier semestre 2014.

Dinard 2013 : Eric Cantona, Alfred Hitchcock et Toby Jones lancent la 24e édition du festival du film britannique

Posté par kristofy, le 4 octobre 2013

dinard 2013Le Festival du Film Britannique de Dinard célèbre sa 24e édition, du 2 au 6 octobre, en proposant une nouvelle fois le meilleur du cinéma made in UK avec une sélection de films très riche et inédite.

Une bonne moitié de la programmation se compose de premiers longs-métrages (dont certains n’ont pas encore de distributeurs en France) et beaucoup sont des films à découvrir en avant-première (la plupart ne sont pas sortis encore au Royaume-Uni).

Ainsi c’est à Dinard que l’on découvrira le nouveau Richard Curtis About Time avec Rachel McAdams (sortie le 6 novembre), How I live now de Kevin Macdonald avec Saoirse Ronan (sortie le 19 février 2014), et en film de clôture Un Week End à Paris de Roger Michell, avec Jim Broadbent et Lindsay Duncan (sortie le 12 mars 2014).

Cette année le jury est présidé par celui que les anglais considèrent comme un des plus grands footballeurs et que les français connaissent aussi comme grand acteur : Eric Cantona. Il sera entouré de différentes personnalités françaises et britanniques : le réalisateur Fred Cavayé, Amanda Sthers, l’acteur Hippolyte Girardot, la scénariste Natalie Carter et le producteur David Parfitt, l’actrice Alice Eve, les acteurs Michael Smiley et Toby Jones.

Ils auront la mission de départager les six films cantonaen compétition, dont Hello Carter avec Jodie Whittaker (rencontrée l’année dernière à Dinard pour Good Vibrations toujours inédit), The sea avec Charlotte Rampling, The Selfish Giant déjà remarqué à Cannes, ou encore Spike Island qui nous renvoie aux années 90 avec des fans du rock du groupe The Stone Roses. Le réalisateur Shane Meadows fidèle au festival depuis de nombreuses années présentera d’ailleurs son documentaire sur ce groupe The Stone Roses : Made of Stone.

Le Festival va également rendre hommage au directeur de la photographie français Philippe Rousselot : c’est lui qui a éclairé certains des plus prestigieux films britanniques de Stephen Frears (Mary Reilly), Neil Jordan (Entretien avec un vampire), John Boorman (Hope and Glory), Guy Ritchie (Sherlock Holmes)… Il donnera une masterclass pour parler de ces différentes collaborations et de son métier chef-opérateur.

Chaque année, c’est la silhouette de Alfred Hitchcock qui symbolise le festival de Dinard, et pour les films en compétition le prix suprême est d’ailleurs le Hitchcock d’or. Cette année plus que jamais le réalisateur sera en haut de l’affiche puisqu'il était le personnage principal du film d'ouverture !

line renaudDinard a en effet rendu hommage à l’acteur Toby Jones (également membre du jury) en lui remettant un Hitchcock d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture, en présence de la marraine Line Renaud, et avant la projection de The Girl où il interprète le réalisateur Alfred Hitchcock.

Il s’agit en fait d’un téléfilm de la chaîne HBO (Deauville avait aussi fait son ouverture avec un film HBO : Ma vie avec Liberace), comme un signe de l’ouverture de Dinard aux productions télévisuelles britannique dont une sélection UK TV avec les premiers épisodes de plusieurs nouvelles séries.

Dans The Girl, on découvre donc Toby Jones grimé en Hitchcock au moment où il va développer une relation obsessionnelle avec la mannequin Tippi Hedren jouée par Sienna Miller (qui avait été membre du jury à Dinard en 2010) qui deviendra ‘son’ actrice dans Les Oiseaux et Pas de printemps pour Marnie. Il va vouloir s’imposer dans le cœur de la blonde à force de diverses persécutions sur les plateaux de tournage, prêt à quitter sa femme et collaboratrice, mais Tippi Hedren se refusera toujours à lui, et on découvre un Hitchcock en amoureux éconduit à la fois maladroit et machiavélique...

Cinespana 2013 : retour sur la compétition

Posté par redaction, le 4 octobre 2013

cinespana 2013Le Festival du Cinéma espagnol Cinespaña, dont la 18e édition se déroule à Toulouse jusqu'au 6 octobre, est nécessaire pour se rendre compte qu’il n’existe pas qu’un seul réalisateur en Espagne, l'incontournable Pedro Almodovar, connu de tous !

Au contraire, nous pouvons découvrir et apprécier toute une diversité de propositions artistiques, de long-métrages, premiers films, documentaires, courts-métrages, tous inscrits dans le cadre de la programmation du festival.

Patrick Bernabé, le vice-président et programmateur de Cinespaña, expliquait récemment que la sélection pour la compétition officielle est centrée sur le cinéma d’auteur et se fait selon plusieurs critères parmi lesquels prime avant tout la qualité du film dans son ensemble : qualité du scénario, critère d’originalité du film,  de sa proposition artistique, jeu des acteurs, etc.

Cette programmation très réussie pour sa 18e édition se caractérise effectivement par la qualité et la diversité.

los ilusosLos Ilusos de Jonas Trueba est un film expérimental, film dans et pour le film, métacinema ou cinéma qui se regarde et s’observe pour mieux trouver sa place. En même temps, il s’agit d’un film simple, qui s’écarte d’une narration cinématographique classique ; telle une recompilation de fragments de tâtonnements et possibilités.

Filmé en noir et blanc, avec une esthétique proche de la nouvelle vague, c'est un film poétique qui rend hommage au cinéma. Jonas Trueba, fils du grand réalisateur Fernando Trueba, a baigné dans le cinéma depuis son enfance et connaît son sujet. Il déclarait lors de l’interview qu’il nous a accordée que le film est construit sur trois axes fondamentaux : les amis, le besoin de continuer à travailler dans sa propre ville, Madrid, et l’appétit, le besoin ou la nécessité vitale de filmer. D’une grande originalité et d’une poésie rare, il s’agit d’une belle proposition de ce réalisateur talentueux.

Toujours axé sur le processus de création, ilusion l’expression de liberté en quête de reconnaissance de la place de l’artiste dans la société actuelle, Ilusión de Daniel Castro est une comédie à la fois drôle et intelligente. Daniel, le personnage principal du film, interprété par le réalisateur, est un scénariste qui cherche désespérément à vendre à un producteur son projet de comédie musicale ayant pour toile de fond la période de transition en Espagne [Nom donné à la période politique initiée en 1977, chargée d’assurer un rétablissement démocratique après la dictature de Franco].

Avec cette proposition loufoque et innocente à la fois de vouloir vendre une comédie musicale politique, le personnage principal nous livre toute une série de moments intimistes allant de simulation de remise de prix, possible préparation d’interview pour le Figaro et coups de gueule teintés d’humour à l’encontre de Haneke, réalisateur jugé trop « pessimiste ». Un film qui vaut vraiment le détour !

la fronteraLa Frontera de Manuel Pérez, est un film à caractère social, qui se déroule en huis clos dans une prison. Le groupe de théâtre de la prison de Quatre Camins à Barcelone se trouvera être mis en quarantaine suite à l’alarme donnée d’une possible contagion par un virus. L’isolement dans l’isolement et le manque d’information accentuent la manipulation, l’agressivité et l’égoïsme des sujets enfermés qui représentent finalement la société actuelle.

Il existe une frontière ou plusieurs : la frontière dans l’espace entre l’isolement et l’extérieur, la frontière psychologique ou personnelle des individus, la frontière esthétique dans un film qui se trouve entre le documentaire et la fiction. Le défi du film étant l’intégration, il mêle vrais codétenus et acteurs professionnels, et a été coécrit avec le groupe de théâtre de la prison en gardant comme prémisse l’isolement, la justification de cet isolement et un travail de groupe. Une proposition intéressante avec beaucoup de personnalité.

La Herida de Fernando Franco est un film intimiste, la heridatrès réaliste dans sa réalisation, centré sur le personnage d’Ana, interprété magistralement par Marian Alvarez, récemment consacrée meilleure actrice au Festival du Film de San Sébastian. Ana est une ambulancière épanouie dans sa profession mais isolée dans sa vie privée. Sa maladie, elle est borderline, fait qu’elle est toujours à fleur de peau, fragile, irritable, ce qui l’empêche de s’épanouir. Ce film qui a mis 5 ans avant de voir le jour est un film « dur » et « non commercial » selon les propos du réalisateur, Fernando Franco. L'idée de départ était de faire un documentaire sur cette maladie mais, observant que cela amenait à accentuer les symptômes des personnes borderline, le réalisateur a fait le choix de la fiction.

Marian Alvarez, l’actrice principale du film, lors de l’interview qu’elle nous a accordée, déclarait  sur le processus de travail du personnage : « J’ai eu beaucoup de temps pour préparer le personnage, car heureusement ou malheureusement le projet a mis beaucoup de temps a aboutir, je me suis centrée sur des recherches dont la source d’information principale provenaient de blogs, un temps pour répéter qui a été essentiel et ma proposition était m’ouvrir de l’intérieur. Je savais que cela allait être douloureux mais je savais aussi que Fernando (Franco) était derrière moi pour me soutenir. Ce personnage m’a amené un vertige immense j’avais besoin de lâcher prise sur toute forme de contrôle car le personnage ne prend conscience à aucun moment qu’il est malade ». C’est un des films incontournable de ce festival et il nous livre une belle prestation d’actrice.

la plagaLa plaga de Neus Ballus présente une double particularité dans cette sélection. Il s’agit d’un documentaire et c’est une femme qui le réalise. Ce film, présélectionné au Festival du Film de Berlin, est un documentaire car il s’agit de la vraie vie des personnages, mais présente une construction, une narration très proches de la fiction.

La Plaga est un beau voyage. Il nous livre une succession d’images très poétiques, une série de portraits de plusieurs individus très différents qui sont parfois amenés à se rencontrer (une personne âgée en maison de retraite, un agriculteur catalan, un lutteur de catch moldave, une infirmière philippine, une prostituée). Tous humains, simples et atteints par ce « fléau » qu'est la crise sociale (signification de La plaga en espagnol).

Enfin, Fil de Cain de Jesus Monllaó el cuerpoet El cuerpo d’Oriol Paulo, deux films à suspens ou films policiers, très bien construits, qui comptent avec la présence de José Coronado, en tant qu’acteur et invité spécial du Festival, sont sans doute les propositions les plus « commerciales » ou plus ouvertes au public. La salle était d'ailleurs comble lors de la projection de El cuerpo, le très attendu film de Rodar y Rodar, producteurs de L’Orphelinat (El Orfanato de Juan Antonio Bayona).

L'édition 2013 de Cinespana proposait donc une compétition diversifiée où on peut observer trois des tendances qui sont par ailleurs le reflet de l’actualité du cinéma espagnol :

- La baisse considérable du budget accordé à la culture en Espagne et des aides à la création s’est dramatiquement répercutée sur la production et les moyens de financement des films. La plupart des films présents à Toulouse sont donc par la force des choses autofinancés, c’est-à-dire financés par les réalisateurs avec leurs propres moyens.
- Une grande présence d’un métacinema ou de films faits pour ou dans le cinéma,  un cinéma qui s’observe, se regarde et cherche sa place.
- La présence d’un hyperréalisme et des films souvent à la frontière entre le documentaire et la réalité.

De difficiles délibérations attendent sans aucun doute les membres du Jury à l’heure de décider qui seront les lauréats de cette 18e édition de Cinespaña...

Banafcheh Pérez

Coup d’envoi pour le tournage de Pelé

Posté par vincy, le 3 octobre 2013

Depuis mardi au Brésil, le tournage du biopic sur Pelé a été lancé, selon un communiqué de la société de production Seine Pictures, alors que deux vedettes sont encore en négociations pour participer au film : Vincent d'Onofrio (The Cell, "New York - Section criminelle") et le brésilien Rodrigo Santoro (Avril brisé, Love actually, 300, Che, "Lost").

Le générique comprend déjà Diego Boneta (Rock Forever, "Underemployed"), Colm Meaney (The Snapper, "Star Trek : Deep Space Nine") et le chanteur Seu Jorge (La cité de Dieu, La vie aquatique, Troupe d'élite). Le film, produit également par Brian Grazer (Rush) et distribué par Sony, est réalisé par les documentaristes (primés à Tribeca) Michael et Jeff Zimbalist

Le film, écrit avec Pelé lui même en superviseur, se concentre sur les débuts de la star, qui va devenir le Dieu du football et le roi en son pays. L'histoire débutera quand le joueur a 13 ans et se finira à ses 17 ans quand il va faire gagner la première coupe du monde de football au Brésil en 1958.

D'Onofrio incarnerait l'entraîneur de l'équipe nationale, Feola, tandis que Boneta endossera le rôle de José, le rival qui donnera le surnom Pelé à la star. Jorge sera le père du footballeur. Pelé sera interprété par Kevin de Paula (et Leonardo Lima quand il est enfant). Meaney aura la responsabilité d'être l'entraîneur de l'équipe suédoise.

Pelé, Edson Arantes do Nascimento de son vrai nom, est né en 1940. Considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, il est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970. Désormais, Pelé est ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO. Il aussi été ministre des sports du Brésil entre 1995 et 1998. Il était enfin l'une des personnalités les plus impliquées dans l'obtention de la coupe du monde par le Brésil en 2014 et des J.O. de Rio en 2016.

Tom Clancy (1947-2013) : Jack Ryan en deuil

Posté par vincy, le 2 octobre 2013

tom clancy ben affleckL'écrivain Tom Clancy est mort mardi dans sa ville de Baltimore (il est propriétaire de son équipe de Baseball, les Orioles) à l'âge de 66 ans, d'une brève maladie, a annoncé mercredi son éditeur Penguin Group.

Auteur de près de 20 romans (la plupart avec le personnage de Jack Ryan), il s'était mis à écrire après avoir échoué à intégrer l'armée. Il invente alors le techno-thriller, genre qui mélange l'espionnage, les technologies, la psychologie humaine (virile) et la vision d'une Amérique impérialiste menacée en permanence. Ses romans très documentés mettaient en scène un monde où le terrorisme et les armes nucléaires ou bactériologiques se propageaient jusqu'au coeur de son pays. Républicain affirmé, ses livres devenaient de plus en plus patriotiques. Son dernier livre sera publié à la fin de l'année aux Etats-Unis.

Depuis A la poursuite d'Octobre rouge en 1984, qui pressent la fin de la guerre froide, en passant par La Somme de toutes les peurs en 1991, qui anticipe un énorme attentat terroriste aux USA, Tom Clancy avait su vendre par millions ses ouvrages. Richissime, il avait créé des déclinaisons portant son nom comme label (Net Force, Op Center, toutes deux adaptées au cinéma) mais aussi des jeux vidéos en collaborant à des scénarios comme ceux de Splinter Cell (en cours d'adaptation avec Tom Hardy), Ghost Recon ou la série des Rainbow Six réalisé par son studio, Red Storm Entertainment, désormais filiale d'Ubisoft.

Le cinéma n'a pas longtemps hésité à transposer, dans le désordre, la série des Jack Ryan. De 1990 à 2002, l'espion a été incarné par Alec Baldwin (À la poursuite d'Octobre Rouge, de John McTiernan avec Sean Connery), Harrison Ford (Jeux de guerre, de Philip Noyce avec Sean Bean et Danger immédiat, toujours de Philip Noyce avec Willem Dafoe) et Ben Affleck (La Somme de toutes les peurs, de Phil Alden Robinson avec Morgan Freeman). Il faudra ajouter Chris Pine dans The Ryan Initiative (Jack Ryan: Shadow Recruit), de Kenneth Branagh, qui sort pour les fêtes.

Au total les quatre premiers films ont récolté près de 800 millions de recettes dans le monde, lors de leurs sorties respectives dans les salles.

Cinespana 2013 : Les sorcières de Zugarramurdi, nouveau délire grinçant d’Alex de la Iglesia

Posté par redaction, le 2 octobre 2013

Les Sorcières de ZugarramurdiLes sorcières de Zugarramurdi, le nouveau et très attendu film d’Alex de la Iglesia, comédie noire et extravagante sur fond de sorcellerie, était présenté mardi en grande avant-première dans le cadre du 18e Festival du cinéma espagnol Cinespaña, où il a reçu un très bon accueil du public. Prochainement sur les écrans en France (Sortie Rezo Films), le film est déjà devenu numéro un des entrées en Espagne depuis sa sortie en salles le 27 septembre dernier, rapportant plus d’1,2 million d’euros.

Un groupe d’hommes décide de braquer un magasin, malheureusement Jose amène son fils Sergio de 8 ans pour le réaliser (les mardis et un week-end sur deux il en a la garde), la femme d’Antonio prend le véhicule destiné à la fuite pour faire des courses, et ils se retrouvent obligés de continuer la course poursuite en taxi, avec un otage et leur butin composé de 25000 bagues d’or, jusqu’à Zugarramurdi, un village de sorcières.

Ce petit village du pays basque, sorte de Salem espagnol, est tristement célèbre puisqu’en 1610 s’y est tenu le plus grand procès en sorcellerie : arrestations, condamnations, torture et mise à mort sur le bûcher.

Zugarranmurdi sert donc à Alex de la Iglesia de prétexte et de toile de fond pour faire un film actuel qui mélange fantastique et comédie, pour déployer un humour noir doublé d’un arrière fond social et pour renouer avec la folie de ses premiers films en se dotant des moyens d’une production spectaculaire. Ces moyens lui permettent d’avoir recours à toute une série d’effets spéciaux, gags, dialogues qui fonctionnent à la perfection. De plus, il réunit de très bons acteurs, têtes d’affiche en Espagne comme Hugo Silva, Mario Casas ou Carmen Maura (qui vient de recevoir un prix honorifique pour l’ensemble de sa carrière au festival de Saint-Sébastien).

Seul regret : des excès dans une mise en scène trop chargée, une cérémonie de sorcières noyée par l’opulence, et du coup une certaine perte de vitesse vers la fin.  Ce qui ne l’empêche pas d’être un très bon film dans son ensemble, et une comédie exceptionnellement réussie.

Banafcheh Pérez

Steven Spielberg va produire le remake de Tel père, tel fils, primé par son jury à Cannes

Posté par vincy, le 2 octobre 2013

Tel père Tel fils Kore-edaEn mai, Steven Spielberg président du jury du dernier Festival de Cannes remet le prix du jury à Hirokazu Kore-eda pour son film Tel père, Tel fils.
En octobre, DreamWorks, cofondé par Steven Spielberg, acquiert les droits de remake du film de Kore-eda.

Spielberg ne réalisera pas cette version américaine. Le cinéaste américain avoue avoir "été impressionné" par la capacité du cinéaste japonais à "amener une telle histoire humaine à l'écran". Sans se cacher, avec une arrogance typiquement américaine, Spielberg souhaite faire ce remake "pour apporter au public international" cette histoire. Avec courtoisie, Kore-eda se dit "très honoré qu'une société comme DreamWorks développe son film pour le public américain."

Le film japonais vient de sortir dans les salles de son pays, avec succès. En récoltant 3,2 millions de $ pour son premier week-end, Tel père, Tel fils a dominé le box office. Par ailleurs, il n'a pas été choisi pour représenter le Japon dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

En France, le film sortira le 25 décembre.

Les réalisateurs d’Intouchables prêts à réunir Omar Sy et Charlotte Gainsbourg

Posté par vincy, le 1 octobre 2013

Le Film Français a annoncé le tournage imminent du cinquième long métrage d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano, le premier depuis le succès phénoménal d'Intouchables.

Le tournage de Samba devrait commencer d'ici un mois, avec Omar Sy, leur acteur fidèle, et Charlotte Gainsbourg. Le générique comprendra aussi Tahar Rahim et Izia Higelin. Le film, dont ignore le synopsis, devrait sortir dans un an.

Gainsbourg enchaîne les films. Alors que The Nymphomaniac de Lars von Trier et Jacky au royaume des films de Riad Sattouf sortiront début 2014, elle est attendue dans Son épouse, de Michel Spinosa, avec Yvan Attal, Everything Will Be Fine, de Wim Wenders, avec James Franco, et Trois coeurs, de Benoît Jacquot, avec Catherine Deneuve.

Omar Sy n'est pas en reste puisqu'il sera à l'affiche de Good People, d'Henrik Ruben Genz, avec James Franco, et X-Men : Days of Future Past. Il a prévu de tourner Candy Store, avec Robert De Niro et Christoph Waltz.