Incendies et Les Amours Imaginaires primés par le public de Rotterdam

Posté par vincy, le 9 février 2011

Le Festival du film de Rotterdam a plébiscité les deux films québécois de l'année : Incendies, de Denis Villeneuve, a remporté le prix du public, tandis que Les amours imaginaires de Xavier Dolan a obtenu le prix du jeune public (15-18 ans), qu'il avait déjà reçu pour son précédent film l'an dernier, J'ai tué ma mère.

Incendies a devancé This is England et Biutiful.

Le trophée du meilleur film des Tiger Awards a été décerné à trois films :  The Journals of Musan, du Sud-Coréen Park Jung-bum, Finisterrae, de l’Espagnol Sergio Caballero, et Eternity, du Thaïlandais Sivaroj Kongsakul, qui a, en plus,  reçu l’appui du Fonds Hubert Bals.

Le Festival, essentiellement dédiés aux premiers et deuxièmes films ainsi qu'au cinéma d'auteur, a attiré 340 000 spectateurs cette année, soit une baisse 3,6% par rapport à l'an dernier. 2 472 professionnels et artistes ont été accrédité, là encore le chiffre est en baisse (2 717 en 2010).  Seul le nombre de journalistes étrangers (179 contre 163) a progressé, parmi toutes les catégories.

Vesoul 2011 : liaison sans escale avec Pusan, Corée du sud

Posté par kristofy, le 9 février 2011

Kim Dong-hoOuverture aux couleurs de la Corée du Sud pour cette 17e édition du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul qui a débuté mardi soir avec la remise d'un Cyclo d'or d'honneur à Kim Dong-ho (notre photo), créateur et directeur honoraire du Festival de Pusan.

Créé en 1996 suite à une volonté politique, le Festival de Pusan s'est imposé au fil des ans comme le plus important festival international du film en Asie, grâce notamment à la qualité du cinéma coréen et l'appui des studios hollywoodiens. En plus de promouvoir un cinéma novateur et clairement "d'auteur", il propose un marché du film extrêmement important. Tous les grands noms du continent asiatique contemporain ont fait leurs débuts à Pusan, qu'il s'agisse de Jia Zhangke, Hong Sang-soo, Kim Ki-duk ou encore Im Sang-soo. C'est donc assez logiquement que Vesoul rendait hommage à son créateur Kim Dong-ho, celui que Jean-Marc Thérouanne, délégué général du festival,  appelle "le Gilles Jacob de Corée".

Les deux autres temps forts de cette ouverture ont été l'ovation faite Aktan Arym Kubatà Jafar Panahi lors de son apparition dans le diaporama présenté en début de soirée (rappelant que le cinéaste iranien, président du jury en 2004, demeure dans les esprits vézuliens) ainsi que la projection du Voleur de lumière du Kirgiz Aktan Arym Kubat (photo de droite). Le film raconte l'histoire d'un homme simple et gentil qui rend des services à tout le monde, souvent à son propre détriment. Cet "être pur" est joué par le réalisateur lui-même, qui a parsemé son film de références politiques et d'une certaine dose de satire sociale.

Un joli coup d'envoi pour ce 17e FICA, à découvrir en salles le 2 mars prochain. En attendant, c'est parti pour sept jours de cinéphilie asiatique durant lesquels plus de 26 000 spectateurs venus de toute la France sont attendus.

Coécrit par MpM
Crédits photos : Michel Mollaret

Vesoul 2011 : l’Asie n’a plus de frontières…

Posté par kristofy, le 8 février 2011

Le plus ancien festival de cinéma asiatique d'Europe se trouve à Vesoul (Haute-Saône, Franche-Comté, autant dire un coin perdu de la France moderne) et il ouvre ses portes aujourd'hui. On y  découvrira les films de toute l'Asie (c'est-à-dire du Proche à l'Extrême-Orient), même si cette 17ème édition du FICA, Festival International des Cinémas d’Asie, mettra particulièrement à l’honneur le Cambodge et la Corée.

Vesoul présentera environ 90 films partagés entre plusieurs sections thématiques, dont une vingtaine de films inédits en France qui seront appréciés par 6 Jurys (le jury International, le jury NETPAC, le jury Musée National des Arts Asiatiques Guimet de Paris, le Jury Langues O'-INALCO, un Jury Lycéen et un Jury Jeunes).

Pour le Cambodge le réalisateur Rithy Panh, artisan de la réappropriation de la mémoire détruite par les Khmers rouges, est attendu à Vesoul avec en même temps 23 oeuvres couvrant 1950-2010.

Le regard sur le cinéma coréen déroulera 65 ans de cinéma (1945-2010) en 27 films clés, avec la présence de Kim Dong-ho, directeur honoraire du Festival de Pusan, le plus important festival de cinéma asiatique.

Certains films sur le thème des "Familles d'Asie" composeront un tableau des familles d'hier et d'aujourd'hui vues par les cinéastes asiatiques. On rendra aussi hommage avec Paprika à Satoshi Kon, le génial cinéaste d'animation récemment disparu.

Enfin, le FICA de Vesoul affirmera son soutien au réalisateur et ami du festival Jafar Panahi, condamné en Iran à 6 ans de prison et 20 ans d'interdiction d'exercer son métier de cinéaste, en projetant son film Le Cercle (lion d'or à Venise) lors de la clôture du Festival.

Festival Ciné Junior : rencontre avec Julie Bertuccelli

Posté par MpM, le 8 février 2011

Le festival Ciné Junior du Val de Marne ferme ses portes ce soir, après presque quinze jours de projections, débats et rencontres destinés au jeune public. 100 films, 300 séances et une compétition principale dont le palmarès a été annoncé dimanche (voir notre actualité). C'est la réalisatrice Julie Bertuccelli (Depuis qu'Otar est parti, L'arbre) qui présidait le jury professionnel. Une expérience de jurée qu'elle affectionne tout particulièrement, puisque c'est l'occasion de voir plein de films !

Ecran Noir : Comment voyez-vous votre rôle de jurée et plus particulièrement de présidente du jury ?
Julie Bertuccelli
: Présidente, pas présidente, c'est un peu la même chose, si ce n'est que j'ai la chance d'avoir deux voix. Mais j'ai déjà été une fois présidente d'un jury et c'est vrai qu'il y a un truc légérement différent dans le sens où on "manage" un peu le débat. J'ai toujours envie de défendre mon avis jusqu'au bout. Sinon, être jurée, c'est un grand plaisir. C'est un cadeau qu'on nous fait à nous "obliger" à voir plein de films dans une durée courte. C'est un peu une épreuve aussi... Ce sont souvent des films que l'on n'aurait pas l'occasion de voir par ailleurs. Bien sûr, c'est un plaisir et un honneur. Pourtant, chaque film passant, il y a une angoisse d'imposture qui monte. On se dit : "mais qui je suis pour décider de donner un prix à un de ces films ?" C'est tellement sujectif... Donc c'est bien d'être plusieurs. Les discussions avec les autres sont passionnantes et passionnées. C'est l'occasion de parler de cinéma d'une manière intéressante. Mais c'est une douleur de ne devoir donner qu'un prix. Il n'y a pas de "meilleur". C'est une question de critères très différents, il y a l'humeur du moment... Pour moi, le choix se fera toujours en fonction du film qui m'a le plus touchée.

EN : Quels sont ces critères, justement ?
JB
: Je ne veux pas choisir que sur des critères formels, ou au contraire uniquement sur le fond. Il faut vraiment qu'il yait une adéquation générale. Il peut y avoir des films très fragiles, et tout à coup il y a quelques scènes qui sont de vrais petits bijoux, et ça peut l'emporter sur des films bien faits... J'ai envie aussi d'aider la diversité et la fragilité de certains films. C'est compliqué en fait ! Si on veut les distinguer, c'est qu'ils méritent d'être vus, on a envie de les partager.

EN : Le fait que le festival soit à destination du jeune public, est-ce que ça change quelque chose dans votre manière de juger ?

JB : Je me demandais justement... Ce qui est difficile, c'est que les films pour enfants, c'est très varié. Ca part des "plus de trois ans" jusqu'à "13-15 ans". Je ne sais pas à quel point nous, en tant qu'adultes, on a le même intêret, le même jugement sur les films pour les tout petits que sur les films pour adolescents, qui peuvent être vus par des adultes aussi. Mais c'est tellement important de faire des films pour les enfants ! Sinon on laisse la place à la télévision et aux films merdiques. Alors que l'enfance, c'est un moment de construction cinéphilique hyper important. Je montre beaucoup de films à mes enfants, mêmpe des films qui parfois ne sont pas faits pour eux. De vieux films, en noir et blanc, muets, des choses qui peuvent paraître ingrates et qu'eux adorent. L'éducation aux enfants, j'en fait beaucoup en organisant des projections de la cinémathèque scolaire. Il y a un vieux fonds de films formidables, plus ou moins éducatifs. J'aime beaucoup ça, ça me parait primordial. C'est aussi pour ça que j'ai accepté de venir dans ce festival car ça me fait très plaisir. C'est un boulot formidable et indispensable qu'ils font. C'est comme ça qu'on prépare les futurs spectateurs, aussi...

=>Lire l'intégralité de l'interview

Les prix Magritte lancent un mauvais sort du cinéma belge…

Posté par vincy, le 8 février 2011

La Belgique n'a jamais aussi été divisée, pour ne pas dire au bord d'une implosion balkanaise ou soudanaise (selon). Les Flamands et les Wallons sont au bord du divorce mais réclament la garde de Bruxelles (comme les Palestiniens et les Israéliens se disputent Jérusalem). Et les professionnels du cinéma francophone belge ont l'idée de copier les Césars (qui eux même ont copié les Oscars) en créant la cérémonie de Magritte. Depuis 2006, les Belges n'avaient plus de prix du cinéma. Les prix Joseph Plateau, créés en 1986, qui récompensaient indifféremment francophones, germanophones et néerlandophones ont laissé un grand vide.

Les prix Magritte ont donc été créé cette année. Problème : ils ne concernent que le cinéma francophone belge (symboliquement remis à Bruxelles quand les Plateau étaient créés dans la ville plus neutre de Gand). La partition de la Belgique continue, même à ce niveau.

Boycott de Cécile de France

Par conséquent, elle est déjà au centre d'une polémique. Ignorer le cinéma flamand alors que les tensions communautaires augmentent s'apparente à une faute politique, surtout quand de nombreux films se font en parfaite harmonie avec des Belges issus de tout le pays (et même d'ailleurs). Ainsi, Cécile de France, originaire de Namur, a refusé de participer à la cérémonie. Le directeur du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française Frédéric Delcor a reconnu que "si l'on voulait être précis, il faudrait parler de la cérémonie des Magritte du Cinéma belge dans la communauté française". Oops.

Il serait souhaitable que les Magritte s'ouvrent au cinéma flamand. Au lieu de cela, ils ont récompensé la production internationale anglophone de Jaco Van Dormael, Mr Nobody. Au delà des mérites du film, là encore, les Magritte se révèlent hypocrites et provocateurs en primant un film qui n'a de belge qu'une partie minoritaire de son ADN. Cumulant les fautes, ils ont ainsi snobé de nombreux films belges (mais flamands) qui avaient été reconnus dans des festivals internationaux.

On ajoute un problème d'éthique à cette pathétique histoire. C'est l'Académie André Delvaux qui a créé ce prix. Delvaux reçoit comme par hasard un Magritte d'honneur. Et qui retrouve-t-on dans le conseil d'administration de cette académie? Jaco Van Dormael, principal gagnant de la soirée.

À peine 30 films par an

La Belgique se ridiculise une fois de plus. La grosse douzaine de festivals internationaux qui prend place dans la Belgique francophone (notamment le Festival du film francophone de Namur) suffirait à mettre en avant la production nationale. Le pays est doté d'infrastructures solides et de formations reconnues, mais souffre d'un manque de salles qui bloque la croissance de la fréquentation (22 millions de spectateurs en 2009, mais c'est sensiblement le même chiffre depuis plusieurs années). Les films belges, à peine une trentaine de productions par an, ne représentent que 8 à 10% de part de marché du box office annuel (chiffre OEA).

Dans ces conditions, les Prix Magritte n'ont aucun avenir s'ils se ferment à une communauté et jouent le jeu du "partitionnisme". À moins de suivre l'exemple canadien : un prix pour les films québécois (les Jutra) et un autre pour l'ensemble du Canada, y compris le Québec (les Génie).

Palmarès :

Mr. Nobody : meilleur film, réalisateur, scénario original, image, montage, musique originale

Illégal : meilleure actrice (Anne Coesens), second rôle féminin (Christelle Cornill)

Elève libre : meilleur acteur (Jonathan Zaccaï), espoir féminin (Pauline Etienne)

Panique au village : meilleur son, décor

Looking for Eric : meilleure coproduction

Les barons : meilleur second rôle masculin (Jan Decleir)

La régate : meilleur espoir masculin (Joffrey Verbruggen)

Soeur Sourire : meilleurs costumes

Nuit blanche : meilleur court métrage

Les chemins de la mémoire : meilleur documentaire

Magritte d'honneur : André Delvaux

Prix du public : Benoit Poelvoorde

Rachid Bouchareb ne manque ni de projets ni de stars pour les faire

Posté par vincy, le 8 février 2011

Hors-la-Loi a été snobé par les César, par le public aussi, d'une certaine manière (430 000 entrées), mais il a donné à Rachid Bouchareb une troisième nomination aux Oscars (après Poussières de vue et Indigènes). Fait assez rare pour être souligné. Le cinéaste franco-algérien ne se décourage pas : il réalisera sans aucun doute le dernier épisode de sa trilogie sur les relations franco-algériennes.

Mais, d'ici là, son agenda est chargé. Au printemps, il tournera Just like a Woman, avec Sienna Miller, road-movie qui s'étire du Michigan au Nouveau-Mexique. Il s'agit d'un voyage où une américaine coexiste avec une jeune maghrébine.

Début 2012, il retrouvera Jamel Debbouze, face à Queen Latifah, dans Belleville Cop, une comédie bilingue de type "buddy movie". Duo (d)étonnant pour ce scénario coécrit avec Larry Gross, habitué au genre (48 heures mais aussi Prozac Nation et le remake de Master Class).

Enfin, il travaille sur French Connection, qui contrairement à ce qu'indique son titre, est un film en français, qui se déroulera dans les années 70, et traitera des relations complexes entre le Vietnam et la France, en remontant à la Guerre d'Indochine et l'histoire de l'opium. Le scénario devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

Yogi l’ours (3D) : plus nounours que dangereux

Posté par Claire Fayau, le 7 février 2011

"- Je suis comme une espèce sans qualification !"

L’histoire : Rien à voir avec un maître de yoga ou une légende asiatique. Pensez plutôt dessin animé. Un ours portant cravate et chapeau, et qui parle. un ranger qui lui court après. Des paniers de pique-nique qui disparaissent. Voilà, vous y êtes ! Dans cette adaptation du cartoon américain de Hanna- Barbera, Yogi ( voix de Dan Aykroyd) est un ours glouton, voleur de pique -nique. Il vit heureux avec son ami l'ourson Booboo (Justin Timberlake !)  dans le parc de Yellowstone (pardon: "JellyStone" , qu'on pourrait traduire par la "pierre à bonbon"), jusqu’à ce que l'horrible maire de la ville décide de détruire le  parc.

Notre avis : Certes ce n'est qu'un bon moment qui nous permet de retomber en enfance. Le réalisateur, Eric Brevig, a déjà fait de la 3D (l'édulcoré Voyage au centre de la Terre 3D). Ici, les deux ours et la tortue sont dans une 3D plutôt réaliste  et s’intègrent assez bien avec les acteurs (dont la merveilleuse  Anna Faris), à l'instar d'un Roger Rabbit, d'un Space Jam ou d'un Garfield. Mais le relief apporte peu, et la 2D nous semble une fois de plus suffisant.

Le film plaira aux enfants, les parents apprécieront les messages positifs et éculés - il faut rester soi-même ; rien de sert de courir,  il faut partir à point ; les méchants seront punis... - les paysages néozélandais sans Hobbits, et l'humour, avec un regard nostalgique (passéiste?) sur la série originale de Hanna Barbera.

L'histoire d'amour  entre deux écolos un peu "dans leur monde" -  un  Ranger et une documentariste - ne casse pas deux pattes à un Ours mais n'a rien de déplaisant. C'est gentil, distrayant avec un happy end de rigueur. Mais, adultes, prenez garde, n'attendez pas de second degré. Bref Yogi n'a pas dépasser la classe biberon (au miel).

À noter que nous avons droit, une fois de plus, en bonus à un épisode de Bip bip et le coyote : c'est toujours le meilleur moment de la projection.

Ciné Junior prime le film suédois Sebbe du cinéaste iranien Babak Najafi

Posté par Claire Fayau, le 7 février 2011

Le festival Ciné Junior du Val de Marne s'est terminé avec une classique remise de prix, dans une ambiance bon enfant, au Kosmos de Fontenay- sous-Bois.

Palmarès

  • Grand Prix Ciné Junior

Julie Bertucceli, réalisatrice de Depuis qu’Otar est parti et L'arbre, Jean-Luc Fromental, Valentin Rebondy et Denis Walgenwitz ont remis le Grand Prix du Jury Ciné Junior à Sebbe, film suédois de l’iranien Babak Najafi,  qui avait déjà gagné le Prix du meilleur premier film à la Berlinale 2010.

  • Le Prix CICAE fut décerné à Los colores de la  Montana.
  • Prix du Jeune Public

Les classes de collèges du Jury  ont choisi de récompenser , à la quasi unanimité, le très moderne Fleurs du Mal de David Dusa. Une histoire d'amour franco iranienne via les réseaux sociaux. A noter que le jeune acteur des Fleurs du Mal est venu en fin de cérémonie rencontrer les jeunes du jury. Ce film a aussi gagné le prix "Passeurs d'images".

La classe de CM1 de Vitry sur Seine et  une classe de  4e  ont  carrément préféré élire Soul boy, un film  aux thématiques tout aussi adultes (SIDA, pauvreté)  avec une touche de poésie et de mythologie . L'histoire d'une jeune garçon partant à  la recherche de l'âme de son père , à travers le  bidonville de Kibera, au Kenya.Le jury de Passeurs d'images a attribué une mention coup de  coeur à ce film.

  • Le prix du festival "Du grain  à démoudre", jury de jeunes de 12  à 25 ans, venus spécialement de Normandie, revient  à Pudana
  • Prix du public  3/6  ans, 7/10 ans et 11 ans et  plus. 3/6 ans : Sous un coin de ciel bleu ; 7/10 ans :  The Cow Who Wanted  To Be A Hamburger de Bill Plympton ; 11 ans  et plus: Dounouia, la vie.

Carte blanche à Jean Luc Fromenthal, écrivain et membre du jury Cinéjunior, avait sélectionné deux courts très drôles, auxquels il a participé en tant que scénariste :

  • Loulou et autres loups, de Serge Elissalde (U) . L'histoire d'un louveteau qui se sent plus lapin que loup... Avec la voix de Lorant Deutsch
  • Un  amour de télés de Denis Walgenwitz :  Un homme-télé (la tête de Christophe Salengro) qui s'ennuie chez sa propriétaire tombe amoureux de  la  télévision (la tête d'Aurélia Petit) du voisin  d'en face...

Colin Firth et Cameron Diaz dans un remake écrit par les Frères Coen

Posté par vincy, le 7 février 2011

Le remake d'Un Hold-Up extraordinaire (Gambit) créera un duo inédit : l'Oscarisable Colin Firth (Le discours d'un roi) et l'hollywoodienne Cameron Diaz, reprendront les rôles de Michael Caine et Shirley McLaine . Le tournage démarrera au printemps à Londres sous la direction de Michael Hoffman. Ce scénario écrit par les frères Coen raconte l'histoire d'un vendeur de tableaux, qui, allié à une championne de rodéo, va essayer d'arnaquer un collectionneur en lui faisant acheter un faux Monet.

Dans le film de 1966, signé Ronald Neame, Shirley McLaine était enrôlée pour le casse car elle était le sosie parfait de la défunte femme du collectionneur, dont il ne reste qu'un précieux buste, objet de convoitise du voleur. Le trouble de la ressemblance perturbe le veuf, milliardaire reclus, inconsolable mais pas dupe.

Joachim Lafosse enrôle Tahar Rahim et Émilie Dequenne

Posté par vincy, le 7 février 2011

L'un des cinéastes belges les plus prometteurs, Joachim Lafosse (Élève libre, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Nue propriété, en compétition à Venise), commencera le tournage en Belgique et au Luxembourg de son cinquième long métrage en novembre. Nos enfants (anciennement Aimer à perdre la raison) réunira Tahar Rahim (Un prophète) et Émilie Dequenne (La fille du RER, Rosetta).

Le projet avait été annoncé lors du dernier festival de Cannes.