Anthony Hopkins s’attaque à deux mythes : Odin et Hemingway

Posté par vincy, le 6 novembre 2009

Sir Anthony Hopkins a rejoint le casting de Thor, nouveau superhéros hollywoodien. Le tournage commence cet hiver et il incarnera Odin, le père de Thor et de Loki, alias Chris Hemsworth et Tom Hiddleston. Natalie Portman jouera les amoureuses de Thor. Et Kenneth Branagh réalise le film de Paramount, dont la sortie est prévue le 20 mai 2011.

Son agent n'a pas démérité puisque le comédie a aussi signé pour interpréter l'écrivain Ernest Hemingway dans Hemingway and Fuentes. le film retrace la vie cubaine de l'auteur, avec son ami Gregorio Fuentes et notamment leurs parties de pêche.. Le scénario est écrit par la petite-fille d'Hemingway, Hillary. L'acteur Andy Garcia réalisera et sera Fuentes. La troisième femme d'Hemingway aura les traits d'Annette Bening.

D'ici là on verra Hopkins aux côtés de Benicio del Toro dans The Wolfman.

Johnny Depp remplace Sam Worthington qui remplaçait Tom Cruise…

Posté par vincy, le 5 novembre 2009

Divergences artistiques. A peine nommé nouveau maître à bord, le cinéaste Florian Henckel von Donnersmarck n'a pas pu s'entendre avec Sam Worthington (qui l'on verra dans Avatar). Engagé pour remplacer Tom Cruise dans le projet de remake d'Anthony Zimmer, The Tourist, il devait reprendre le rôle que tenait Yvan Attal. Désormais éjecté, la production, qui a signé un accord avec Sony pour distribuer le film en Amérique du Nord, a finalement opté de nouveau pour un acteur de catégorie A. Il faut en effet pouvoir être convaincant pour faire face à Angelina Jolie.

Johnny Depp est dorénavant l'acteur pressenti. le producteur, Graham King, a en effet produit deux de ses récents films - The Rum Diary et Rango. Les négociations ont déjà débuté, mais le timing serait très serré. The Tourist doit être trouné entre février et avril, alors que Depp est déjà engagé fin mars sur Pirates des Caraïbes IV.

This is it joue les prolongations

Posté par vincy, le 4 novembre 2009

Sony a confirmé que l'exploitation du documentaire posthume sur Michael Jacksonet ses répétitions allait dépasser les deux semaines prévues. Premier du box office mondial cette semaine, mais aussi du box office français, battant à plate couture le champion de l’automne, Le petit Nicolas, et les nouveautés concurrentes, comme Micmacs à tire-larigot et Cinéman, le film parie désormais sur deux semaines de plus dans les salles nord-américaines et trois semaines de plus en France. This is it sera donc à l'affiche jusqu'au 2 décembre en France.

De même Sony a annoncé que le DVD ne sortirai pas durant les fêtes aux Etats-Unis. Il devrait être en vente simultanément dans une grande partie des pays occidentaux début mars.

Jeu concours : Les vies privées de Pippa Lee

Posté par Morgane, le 4 novembre 2009

Les vies privées de Pippa LeePippa semble une femme comblée par la vie. Mais elle réalise brusquement que cette vie a priori si stable commence à s'effriter. Lassée par les sempiternels réveils banlieusards et par le persistant vrombissement des tondeuses à gazon, Pippa en vient à se demander comment elle en est arrivée là. Jeunesse bouillonnante, rencontres inattendues, liaisons et trahisons : Pippa tente de trouver des réponses à ses questions, et d'échapper à cette menaçante "sécurité du mariage".

Trois ans après son dernier long métrage, Rebecca Miller reprend la caméra et filme Robin Wright Penn, au présent comme au passé, dans Les vies privées de Pippa Lee. Cette dernière tient le rôle d’une femme qui pour reprendre sa vie en main revient sur différents épisodes de son passé afin de pouvoir remodeler son présent.

À l’occasion de la sortie en salles du film le 11 novembre, Ecran Noir vous propose de gagner 10 places, chacune valable pour 2 personnes, en répondant à la question suivante :

Robin Wright Penn sera sur les écrans français à l’affiche des Vies privées de Pippa Lee le 11 novembre. Dans quel autre film pourra-t-on également la retrouver d’ici la fin de l’année ?

Vous avez jusqu'au 12 novembre pour nous faire parvenir votre réponse avec vos prénom, nom, âge et adresse postale afin que nous puissions vous envoyer les places.

Les Oscars changent de maître de cérémonie

Posté par vincy, le 4 novembre 2009

Hugh Jackman avait dit non. Il ne reprendrait pas son rôle, pourtant délicieux, de Maître de Cérémonie des Oscars. Problème d'agenda de toute façon : actuellement au théâtre à Broadway ("A Steady Rain", avec Daniel Craig), il doit enchaîner Unbound Captives, avec Robert Pattinson, et Drive. Dommage car Jackman, incontestablement, avait été bon. Les Oscars de la télévision, les Emmy Awards, avaient donné 4 prix (sur dix nominations) : meilleure chorégraphie (les comédies musicales), meilleure musique (le numéro d'ouverture), meilleure montage d'un programme court, meilleur son.

Aussi les producteurs ont cherché la bonne martingale pour cette 82e cérémonie. Ils ont mis peu de temps puisque cette nuit Bill Mechanic et Adam Shankman ont annoncé que le Maître de Cérémonie serait... deux. Les comédiens Steve Martin (64 ans) et Alec Baldwin (51 ans, une fois nommé pour l'Oscar du meilleur second-rôle), aussi connu sur le petit écran que sur le grand, coanimeront la soirée. Les deux font la paire. Martin est un habitué puisqu'il a déjà présenté les Oscars en 2001 et 2003.

La 82e cérémonie des Oscars se déroulera le 7 mars 2010.

Qui veut le retour de Roger Rabbit?

Posté par vincy, le 4 novembre 2009

qui veut la peau de roger rabbitC'est la petite surprise du chef. Robert Zemeckis est interviewé par MTV pour la sortie de son nouveau jouet technologique, Le drôle de Noël de Scrooge (en salles le 25 novembre), et lâche qu'il y a une suite de Qui veut la peau de Roger Rabbit? en cours d'écriture.

Il avait réalisé le film en 1988. Enorme hit mondial (l'année de Rainman et de L'Ours) avec ses 330 millions de $ (de l'époque) au box office, il avait relancé la vogue du film d'animation. Disney avait pu rebondir après, avec La petite Sirène. Par la suite, Roger Rabbit a déjà été décliné en court-métrages. Spielberg et Walt Disney, les deux co-producteurs, avaient pensé faire un "prequel", dont plusieurs versions avaient été écrites.

Zemeckis confirme donc que Jeffrey Price et Peter Seaman, les deux scénaristes du film d'origine, écrivent actuellement le scénario d'une suite. Pour Zemeckis, il s'agit surtout de travailler sur son lapin préféré avec les nouvelles technologies dont il est devenu friand avec Le Polar Express et Beowulf.
Avec Roger Rabbit, il avait maîtrisé come personne le mélange d'animation et de scènes normales, les personnages de cartoons et les acteurs réels. Bien sûr on en retient cette grande parade de personnages mythiques venus de tous les dessins animés, de Bugs Bunny à Mickey Mouse, la voix de Jessica Rabbit (Kathleen Turner) et ce scénario de film noir, exquis.

Pour la suite, le cinéaste souhaiterait utiliser le motion capture (la même technologie que Spielberg utilise pour Tintin) et le dessin animé 3D. Mais pas totalement. Car il est hors de question que Jessica, qui n'a pas de nez, soit tri-dimensionnée. De même Roger ne doit pas être transformé.

Hybride, vous avez dit hybride? Tout reposera sur le script. Price et Seaman ont écrit par la suite Le Grinch, Les Mystères de l'Ouest et Shrek le Troisième. pour Roger Rabbit, chose exceptionnelle pour un film d'animation, ils avaient été cités à l'Oscar du meilleur scénario.


Saw VI : la sauce ne prend plus…

Posté par kristofy, le 3 novembre 2009

saw 6L'histoire : Cette fois le film est plus orienté sur une nouvelle victime qui doit subir quatre épreuves mortelles. Il s’agit d’un manager d’une compagnie d’assurance (joué par Peter Outerbridge, le scientifique de la très recommandable série ReGenesis) dont le métier est de trouver une faille dans les contrats de ses assurés pour ne pas rembourser leurs frais médicaux (une pratique américaine déjà dénoncée par Michael Moore dans Sicko). C’est donc un profiteur de la misère humaine qui va devoir traverser un labyrinthe de pièges où pour survivre il va devoir choisir parmi d’autres victimes qui doit vivre ou mourir...  

Avant-propos : Cette fois on y est : après Saw 5 voila Saw 6, le titre de film d’horreur le plus involontairement drôle. Alors évidement on va en entendre de bien bonnes à la caisse des salles de cinéma, comme par exemple "je voudrais une Saw 6 avec beaucoup de ketchup"… en attendant Saw 7. Dur pour les zozoteurs. Si le titre est aussi peu original c’est bien que la formule est toujours la même: il y a encore un mystérieux tueur qui oblige ses victimes prisonnières à se mutiler dans l’espérance de pouvoir s’échapper (et de ne pas finir en chair à saucisse).

Le film Saw, celui de James Wan et Leigh Whannell en 2004, était un vrai petit bijou de film d’horreur avec un scénario machiavélique et une réalisation sadique. Au sortir de la salle c’est rien de dire qu’on avait l’estomac noué, le succès est mondial et très lucratif. Alors très vite une suite arrive, puis une autre chaque année. La saga des Saw promet son lot d’hémoglobine et on en sort avec l’estomac plein de pop-corn. Les producteurs encaissent 700 millions de $ dans le monde (avec mention TB pour les épisodes II et III). Malheureusement aucun des épisodes suivant n’arrive à la hauteur du premier film. Pour les suites de Saw on prend de nouveaux acteurs (pour remplacer ceux qui sont morts trucidés) avec un ou deux survivants et on recommence un autre jeu de massacre. Qu’importe si l’effrayant Jigsaw (le tueur au puzzle) est mort, il est toujours là en flash-back pour inspirer son successeur…

Notre avis : Saw 6 va sans nul doute faire plaisir à ceux qui ont déjà suivi les films précédents car on y trouve des nouvelles pièces du puzzle sur les relations qu’entretiennent les différents tueurs de la série. Avec la même continuité visuelle, le nouveau réalisateur Kevin Greutert (ancien chef-monteur de la série) s'est entouré de la plupart des techniciens habituels (image, décors, costumes).

Saw 6 provoque une réaction un peu curieuse : le spectateur n’a plus peur avec ni pour les victimes (comme dans Saw à l’origine) mais on attend juste qu’elles trépassent de la façon la plus atroce. La torture psychologique du dilemme moral (tuer pour ne pas mourir ?) a laissé place à une succession de tortures physiques brutales (il faut tuer presque tout le monde). Saw 6 souffre également d’une baisse d’inspiration pour les différentes mises à mort, les techniques les plus basiques (asphyxie, pendaison, tir à la carabine) peuvent ici décevoir en comparaison des douleurs les plus sophistiquées déjà éprouvées (Saw 3 avait même été interdit aux moins de 18 ans). Ici on joue la continuité sans le changement, mais pour les amateurs de sensations fortes la recette reste efficace.

Une grève timide pour les cinémas français

Posté par vincy, le 2 novembre 2009

On a du mal à comprendre pourquoi ils n'y vont pas plus violemment...

Le problème est réel et grave : les petites et moyennes salles de cinéma voient leur fréquentation baisser année après année. Les récentes lois gouvernementales ont raccourci les écarts entre la diffusion en salles et la sortie en DVD/VOD, ce qui met en péril les cinémas qui fidélisent leurs cinéphiles avec des films privilégiant le bouche-à-oreilles et la durée d'exploitation. Mais il y a aussi la révolution numérique qui s'annonce, inéluctable mais très coûteuse pour des petits cinémas. Le prix des équipements à presque doublé en dix ans. La situation économique se dégrade pour une grande partie des cinémas de proximité au profit des multiplexes, qui sont souvent plus accessibles en voiture qu'en transports en commun. Pas très "écologiquement correct".

La FNCF - Fédération nationale des cinémas français - a donc appelé 2 100 cinémas du territoire à éteindre leurs enseignes ce mercredi de 18h à 19h. Un cri d'alarme à l'intention des pouvoirs publics. Mais reconnaissons que le cri est timide : bien sûr les spectateurs ne sont pas pris en otages, et les exploitants ne perdront pas d'argent avec ce type d'actes. Cependant qui s'en souciera de ces néons éteints? Au mieux on peut considérer que cela diminuera infmement la consommation électrique nationale durant une heure.

Pourtant l'enjeu n'est pas à mépriser. Sans cinémas dans les centre-ville, sans salles art-et-essai, c'est toute la diversité des films proposés qui est en danger. Pour la FNCF, il est anormal que les salles soient plus taxées que les chaînes de télé ou les DVD, ou pire qu'elles reversent la moitié des recettes aux ayant droits quand les éditeurs vidéos n'en reversent que 20 % ou TF1 3%.

Les exploitations ont l'impression d'avoir beaucoup sacrifié, avec peu de consessions en leur faveur.

Ce cri d'alarme, espérons-le, ne sera pas un chant du cygne. Quand les salles ferment, c'est déjà trop tard.

DVD : Hyper Tension 2 ou l’hyper saturation

Posté par geoffroy, le 1 novembre 2009

jason stahamHyper Tension 2, suite officielle brouillonne et complètement barrée du premier opus des scénaristes réalisateurs Mark Neveldine et Brian Taylor, n’aura pas le droit à sa sortie ciné. Sony Pictures Home Entertainement en a décidé autrement par un "direct to" dvd et blu-ray.

Sans surprise, nous retrouvons la même ambiance trash décérébrée aux enjeux "vidéoludesques" de pure adrénaline. Le temps mort n’étant pas la qualité principale des co-réalisateurs, le film s’énonce selon un continuum scénique linéaire où les scènes s’enchainent façon shoot’m up version live. Pour ce faire, nous retrouvons Chev Chelios bien vivant (Jason Statham plus en forme que jamais comme l'atteste la photo) – malgré sa chute mortelle d’un hélicoptère clôturant le premier opus – son cœur étant remplacé par une batterie. Peu importe l’élément censé expliquer le pourquoi du comment (il vaut mieux, d’ailleurs !), le film se jugeant par la frénésie des situations qui, second volet oblige, se retrouvent plus trash (coude coupé au ras, écrasement de couilles par un vélo, pétage de fion via un fusil à pompe…), plus invraisemblables (coït en plein hippodrome, dégommage de top models, grand-mère presque violée par un Statham en manque de jus…) mais surtout conditionnées par une surenchère visuelle n’apportant, en définitive, rien de plus que son prédécesseur.

Cette course contre la montre fonce à mille à l’heure vers le grand n’importe quoi avec ses références geek plus ou moins amusantes (intro via une simulation type console Nes 8 bits ; Statham se changeant le temps d’un combat en un godzilla du pauvre ; univers référentiel au jeu GTA). C’est souvent con, narrativement pauvre, plutôt vide car offrant du remplissage, rien que du remplissage, que du remplissage. Pourtant et contrairement à leur dernier long-métrage Ultimate Game, Hyper Tension 2 ne dévie pas de sa trajectoire d’origine et ne se risque pas non plus dans un mélange des genres souvent fatal. Au final, si le film ne révolutionne rien, il s’avère, d’un certain point de vue, suffisamment jouissif et borderline pour se savourer devant un écran plasma.

Nouveaux talents au Festival franco-coréen du film de Paris

Posté par MpM, le 1 novembre 2009

Festival franco-coréen du filmIl n’y a pas que Park Chan-wook et Lee Chang-Dong dans la vie ! Sans renier le talent de ces grands réalisateurs à la carrière internationale, l’association 1886 a eu envie d’élargir notre horizon cinématographique en organisant chaque année depuis 2006 un festival de cinéma coréen à Paris. Pour sa 4e édition, la manifestation propose un programme riche en nouveautés et inédits qui devrait offrir aux festivaliers un vrai tour d’horizon du cinéma coréen contemporain.

Section-clef du festival, la sélection 2009 propose ainsi une vingtaine de films récents (dix courts et dix long) mêlant documentaires, fiction, animation et cinéma expérimental. On découvrira notamment Rough cut, premier film de Jang Hoon, collaborateur de Kim Ki-Duk, écrit et produit par le cinéaste lui-même, ainsi que Dust kid de Jung Yumi, présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2009. Par ailleurs, la section "regards croisés" (justifiant l’appellation de festival "franco-coréen") invite les spectateurs à réfléchir sur un thème de société (cette année, l’homosexualité) au travers de dix courts métrages coréens et français.

Le patrimoine cinématographique n’est pour autant pas oublié puisqu’il sera à l’honneur au travers de deux sections. D’une part une mini-rétrospective consacrée au réalisateur Lee Myung-se (Dualist) que l’on découvrira ici sous un jour romantique et d’autre part un choix de quatre films de caractère propagandiste réalisés entre 1965 et 1975 et présentant un véritable témoignage sur le contexte socio-politique de l’époque. Parmi eux, deux œuvres d’Im Kwon-Taek (Parade of wives et Testimony) qui ont obtenu l’autorisation exceptionnelle d’être diffusées dans un pays étranger.

Si la diversité est le maître mot de cette grande fête du cinéma coréen, les spectateurs les plus assidus verront peut-être deux thèmes se dégager : le ressenti douloureux face à toute forme de violence (particulièrement perceptible dans Breathless, le film d’ouverture signé Yang Ik-June) et le cours sinueux des relations amoureuses (homosexuelles dans les "Regards croisés", transsexuelles dans 3xFTM de Kim Il-Rhan, "scandaleuses" dans Viva ! Love de Oh Jeoum-Kyun, etc.). L'occasion rêvée pour s'extraire d'une partie de nos clichés concernant cette cinématographie qui ne se résume ni aux thrillers violents à la Park Chan-wook, ni aux films d'auteur ultra-référencés d'un Hong Sang-soo.

_____________________
4e édition du Festival franco-coréen du Film
Du 4 au 17 novembre 2009
Action Christine, Forum des Images, Cinéma le Bijou
Plus de renseignements sur www.ffcf-cinema.com/