Cannes 2010 : un Tigre qui a de l’essence avec Aronofsky, Arriaga et Brad Pitt

Posté par vincy, le 14 mai 2010

livre the tiger john vaillantLe réalisateur de Requiem for a Dream, le scénariste de Babel et la star planétaire de Fight Club. Trio de choc pour le thriller The Tiger.

Trois absents marquants du Festival de Cannes 2010 pour un même film, annoncé en marge de l'événement. Brad Pitt  aurait du être là si le film de Terrence Malick avait été prêt, tout comme Darren Aronofsky était pressenti avec son  Black Swan, s'éternisant en post-production. Quant à Guillermo Arriaga, co-scénariste fidèle d'Alejandro Gonzalez Inarritu, il n'a pas participé, pour la première fois depuis Amours chiennes en 2000, à l'écriture du film du réalisateur mexicain en compétition cette année, Biutiful.

Pitt connaît l'écriture d'Arriaga puisque Babel les avait réunit. Quant à Aronofksy, ils avaient faillit faire ensemble The Fighter, projet avorté et The Fountain, que la star abandonna finalement.

The Tiger mélange suspense et aventures. L'adaptation de l'essai (qui sera publié cet été aux USA) de John Vaillant a lieu dans un village des plaines sibériennes, à proximité de tigres. Menacés par la colonisation humaine, l'un des félins va traquer et chasser les habitants. Un homme va devoir l'abattre, ou lui même sera tué.

Cannes 2010 : Canet et Gray vont refaire ensemble Les liens du sang

Posté par vincy, le 14 mai 2010

les petits mouchoirs cannes guillaume canetLes liens du sang, polar français de Jacques Maillot (2008), va être transposé à Philadelphie avec Guillaume Canet (qui en était déjà l'un des acteurs principaux) et James Gray. Un lien inusité. Pour Canet, il s'agira de son premier film en anglais à titre de réalisateur. Le scénario, pas tout à fait terminé, a été écrit par les deux cinéastes et s'intitule provisoirement Rivals. Comme l'original, il se déroulera dans les années 70. Guillaume Canet aurait accepté de jouer un petit rôle. Le casting n'est de toute façon pas achevé. Même si Hollywood parie sur la présence de la compagne de Canet, Marion Cotillard.

Cependant, selon les producteurs, ce n'est pas vraiment un remake. L'histoire différerait, ainsi que le contexte. Le film de Maillot n'aurait servi que de matériau de base.

Photo (c) Vincy Thomas : à Cannes, l'affiche internationale du prochain film de Canet, Les petits mouchoirs

Cannes 2010 : Rachid Bouchareb veut éteindre la polémique

Posté par Sabrina, le 14 mai 2010

Quelques mots du cinéaste en réponse à la polémique que suscite d'ores et déjà Hors la loi...

"Depuis trois semaines, une polémique précède la présentation à Cannes de mon film Hors La Loi, alors que ceux qui participent à cette polémique n'ont pas vu le film... Devant de telles passions et dans un souci d'apaisement, il m’apparaît important de rappeler deux choses :

* Hors la loi est un film de fiction, une saga qui raconte l’histoire de trois frères algériens et de leur mère sur une période de plus de trente-cinq ans, du milieu des années trente à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

* Il faut qu’il soit possible que le cinéma aborde tous les sujets. Je le fais en cinéaste, avec ma sensibilité, sans obliger quiconque à la partager. Après les projections, il sera temps que le débat public se déroule. Attaché comme je le suis à la liberté d’expression, il me paraît normal que certains puissent être en désaccord avec mon film, mais je souhaite que ce désaccord s’exprime dans un cadre pacifique et dans la sérénité du débat d’idées.
Pour le monde entier, la France est une terre de liberté et je suis particulièrement fier d’y montrer mon film, dans le plus prestigieux des festivals. Je souhaite que cette projection se fasse dans le respect mutuel et dans un climat serein.
" - Rachid BOUCHAREB

Vous n'avait pas pu y échapper : dès Cannes 2006, Bouchareb défrayait la chronique avec son passionnant Indigènes, film récompensé d'un quintuple Prix d'interprétation masculine. Hors-la loi sera présenté en compétition le 21 mai prochain.

A juste titre, la liberté d'expression commence toujours dès lors que l'encre vient entacher l'ordre établi. En la matière, il y a fort à parier : ce n'est ici qu'un début ! Bienvenue à ce nouveau long et manifeste signé d'un "indigène" qui revendique fièrement son identité... de cinéaste !

Cannes 2010 – la phrase du jour : Michael Douglas

Posté par vincy, le 14 mai 2010

Prononcée lors de la conférence de presse cannoise du film Wall Street 2 - l'argent ne dort jamais : "La cupidité est éternelle."

Michael Douglas est plus lucide et plus à gauche que son personnage du film, Gordon Gekko qui clame "Greed is good".

Cannes 2010 : Qui est Diego Luna ?

Posté par vincy, le 14 mai 2010

Bien sûr son copain d'enfance Gael Garcia Bernal est plus connu que lui. La belle gueule du cinéma mexicain n'est cependant pas resté dans l'ombre. A 31 ans, Diego Luna a un parcours déjà riche comme comédien, réalisateur et producteur. Il a participé au financement de films comme Sin Nombre. A Cannes, cette année, il présente Abel, sa première fiction, trois ans après le documentaire sur la vie du boxeur mexicain Julio César Chavez.

Lui qui a perdu sa mère, anglaise, à l'âge de deux ans, a été entraîné dans les passions de son père : le spectacle.  Il y est très vite immergé, tournant dès l'adolescence dans des productions locales. Il obtient son premier premier rôle dans Un gilito de sangre en 1995., d'Erwin Neumaier. En 1999, il est repéré par la profession mexicaine dans El Cometa, avec Carmen Maura. Le film qui a pour cadre la révolution mexicaine mélange les enjeux politiques du pays aux ambitions artistiques de son personnage.

L'année suivante,  Julian Schnabel lui permet de jouer avec l'un de ses modèles, Javier Bardem., dans Before Night Falls. Mais c'est Alfonso Cuaron qui va faire décoller sa carrière avec Y tu mama tambien. En compagnie de Gael Bernal, il forme un duo irrésistible dans ce road-movie épris de liberté où tout semble possible. Les deux jeunes hommes testent aussi bien leur pouvoir de séduction que leur réaction face à la pauvreté du pays. Luna se fait même poser une prothèse à la place de son sexe pour apparaître circoncis dans la scène crûe du film. Y tu mama tambien devient rapidement un succès historique au Mexique, et traverse les frontières. Le Festival de Venise les sacre tous les deux meilleurs espoirs avec le prix Marcello Mastroianni.

On le croise par la suite dans des productions internationales comme Frida, avec sa compatriote Salma Hayek, Open Range de et avec Kevin Costner, ou encore The Terminal, de Steven Spielberg. Amant, jeune cowboy sans expérience, ou même arnaqueurs charmeur dans Criminal, Luna s'impose dans des seconds rôles hollywoodiens. Sa prestation la plus marquante reste évidemment celle dans Harvey Milk, en amant possessif de Sean Penn. Il a aussi incarner un faux Michael Jackson dans Mister Lonely, délire d'Harmony Korine présenté à Un certain regard.

Luna s'amusera dans le thriller fantasque d'Agustin Diaz Yanes, avec Victoria Abril, Solo quiero caminar, avant de taper dans la balle avec Gael Garcia Bernal dans Rudo y curso, bientôt à l'affiche en France. Pour ce rôle il a enfin obtenu une citation aux Oscars mexicains. Adulé dans son pays, Luna suit sa propre voie entre Hollywood et Mexico. Et maintenant les festivals internationaux.

Cannes 2010 – La scène hot du jour : The Housemaid

Posté par vincy, le 14 mai 2010

the housemaid im sangsooDécidément les frustrés sexuels savent prendre leur orgasme en main. Après Mimi Le Meaux dans Tournée (voir article d'hier), c'est au tour du très bien foutu Lee Jung-Jae d'être insatisfait et de se laisser aller à ses fantasmes. Sa femme, enceinte, tente pourtant une position intéressante (à cheval, mais dos tourné) . Hélas, il ne peut pas aller jusqu'au fond, et donc jusqu'au bout. Elle le finit par la bouche (au passage on admire son corps magnifique), mais cela ne lui suffit pas.

Il a alors l'idée d'aller rendre visite à sa femme de chambre (la très jolie Jeon Do-Youn) qui remet sa brassière en catastrophe. Contre un verre de bon vin, elle accepte de retirer le drap qui la couvre. Il entreprendre alors une caresse tactile sur sa nuque, sous sa brassière, découvrant un sein, le touchant, puis descend vers la culotte, qui laisse deviner les lèvres.

Sa main s'enfouit dans ses cuisses, effleure le coton blanc du slip, fait cambrer légèrement la soubrette. Avec un regard de soumission, elle baisse son pantalon de pyjama. Se jette sur sa queue. "J'adore cette odeur" lance-t-elle avec fougue. Et il lui balance un ordre qui n'admet pas le refus : "Suce!".

Elle s'exécute avec délectation. Lui debout, écartant ses bras musclés, bombant ses tablettes de chocolat. On imagine que ça lui a plu, puisque, quelques jours plus tard, il viendra la pénétrer par derrière.