L’instant Court : Un homme à la mer réalisé par Antoine Collomb, avec Diane Dassigny

Posté par kristofy, le 26 novembre 2010

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Pivot, voici l’instant Court n° 8.

Le changement dans la continuité : voici comment faire un remaniement de sa vie amoureuse (ça peut fonctionner aussi pour un remaniement des ministres). Voila donc le court-métrage Un homme à la mer réalisé par Antoine Collomb, avec Diane Dassigny.

L’actrice Diane Dassigny nous raconte cette expérience :

Ecran Noir : Quel est votre parcours de comédienne ?

Diane Dassigny : J'ai toujours voulu jouer au théâtre; déjà toute petite je rêvais de monter sur les planches. Après mon bac, à 16 ans, je suis entrée à l'Ecole Perimony et j'ai joué dans ma première pièce On ne badine pas avec l'amour mise en scène par Jean-Claude Brialy. Côté images, j'ai débuté à 14 ans dans un court métrage C'est où la vie? de Serge Pescetelli. La directrice de casting était venue chercher une jeune lycéenne en casting sauvage. J'ai été choisie puis elle m'a rappelé pour un téléfilm La colline aux mille enfants de Jean-Louis Lorenzi, c’était aussi le premier téléfilm de Guillaume Canet ! J'ai ainsi rencontré Françoise Lax, mon premier agent artistique. Et j'ai enchaîné téléfilms, long métrages, court métrages, théâtre et comédies musicales car le chant est mon autre passion. D'ailleurs actuellement je suis sur la scène du Palais des Sports car je joue la femme de Mozart dans Mozart l'Opéra Rock mis en scène par Olivier Dahan.

EN : Pour ce court Un homme à la mer c’est comment de jouer avec un partenaire qui ne donne pas la réplique ?

DD : C'est... intéressant... Je n'ose pas répondre à la question de peur de divulguer la "chute" du film !  Mais en fait, on se crée les dialogues de l'"autre". C'est un peu comme un monologue au théâtre, où les silences sont nourris de non-dits... Avec Xavier Valoteau, le comédien, le travail a été très intéressant, le fait que tout passe par les regards, qu'il y ait une ambiguïté permanente, etc.

EN : Comment s’est passé ce tournage ?

DD : Idylliquement malgré une météo capricieuse : nous tournions en Normandie d'où alternance bourrasques de vent, soleil et pluie ! Le soir on jouait au foot et on buvait des mojitos ! Nous étions une toute petite équipe. Nous avions répété avant à Paris avec le réalisateur Antoine Colomb : nous avions essayé plusieurs directions de jeu (plus garce, plus souriante...). Le but était que la comédie soit "calée" avant d'arriver pour la journée de tournage car le très long plan séquence nécessitait une concentration totale sur la technique en arrivant sur le plateau. Mais Antoine a su être très présent avec nous, les comédiens, sur place, autant qu'avec son équipe technique. Il est extrêmement précis dans ce qu'il veut tout en étant très à l'écoute des propositions des uns et les autres, c'est très agréable de travailler avec lui. Bref, un excellent souvenir que ce tournage!

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Un homme à la mer.

L’Apprenti Père Noël : un conte doux comme un flocon

Posté par Morgane, le 26 novembre 2010

«?- si l’enfant n’a pas été choisi d’ici là, il est écrit que la magie de noël fondra à jamais?»

L’Histoire?: Nicolas est un jeune orphelin vivant à Sidney. Dans l’orphelinat où il attend de trouver de nouveaux parents, Nicolas fait une rencontre plus que surprenante par une nuit enneigée. Le Père Noël en personne vient le chercher pour qu’il devienne son apprenti et donc le futur Père Noël...

Notre avis?: L’Apprenti Père Noël fait fi de la 3D et des nombreux effets spéciaux qui font aujourd’hui la gloire des studios d’animation. Ce petit conte de noël s’appuie sur une animation très traditionnelle, pleine de poésie et haute en couleurs, rappelant parfois les films de Jacques-Rémy Girerd.

Les plus petits s’émerveilleront devant ce film dans lequel chaque petit détail compte et écarquilleront de grands yeux remplis d’envie à la découverte de l’atelier magique de celui qui fait rêver tous les enfants. Plein de bons sentiments, parfois trop, cette fable se déguste comme une bûche de noël s’accompagnant d’un gros chocolat chaud devant un bon feu de cheminée... On sait que c’est un peu cliché mais finalement, mais ne refoulons pas ce genre de plaisir régressif ! Les plus grands qui accompagneront les plus petits trouveront donc un certain plaisir à se lover dans ces images parfois un peu mielleuses mais qui réchauffent et qui nous font retrouver notre âme d’enfant.

Poésie et tendresse ne sont d’ailleurs pas les seuls au rendez-vous. À eux se mêle une petite pointe d’humour à travers ce père noël quelque peu bougon refusant de prendre sa retraite. Et derrière tout cela, quelques thématiques plus sérieuses telles que la peur de ne plus servir à rien, la peur de ne pas être à la hauteur etc. pointent le bout de leur nez en arrière-plan de ce conte de noël prêt à faire rêver les petits et parfois même les grands.

Gael Garcia Bernal dans les gants d’un boxeur

Posté par vincy, le 26 novembre 2010

Gael Garcia Bernal va enfiler des gants de boxe. Étape obligée pour un acteur de haut standing, comme la prostituée pour une actrice.

Il incarnera celui qui était surnommé Mains de pierre, Roberto Duran, grand rival de Sugar Ray Leonard. Il a été victorieux 103 fois sur 119 combats, et a été sacré huit fois champion du monde dans quatre catégories différentes. Né en 1951, il n'a jeté l'éponge qu'à l'âge de 50 ans.

Bernal pourrait être "coaché" par Al Pacino dans le rôle de Ray Arcel.

Ce biopic au budget plutôt léger (15 millions de $) sera réalisé par Jonathan Jakubowicz, qui a aussi écrit le scénario.

Tournage prévu au printemps entre le Panama et New York.

16 gars, 16 filles pour le César du meilleur espoir

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Les professionnels de la profession vont devoir choisir cinq acteurs et cinq actrices parmi les 32 comédiens proposés.
Comme d'habitude, de réels jeunes talents et des comédiens plus confirmés (Salim Kechiouche a commencé en 1996 par exemple), forment ce patchwork, certes, un brin cosmopolite (venus d'Argentine, Cuba, Vénézuéla...).
Un film, Belle Épine réussit même à placer deux acteurs dans chaque catégorie.

Notons que certains ont déjà été nommés parmi les meilleurs espoirs les années précédentes : Léa Seydoux (2009), Anaïs Demoustier (2009), Pio Marmaï (2009) et Grégoire Leprince-Ringuet (2004, 2008 et 2009).

Côté espoir féminin :

Raphaëlle Agogué (La rafle)
Clara Augarde (Un poison violent)
Leila Bekhti (Tout ce qui brille)
Judith Chemla (De vrais mensonges)
Vanessa David (Sweet Valentine)
Anaïs Demoustier (D’amour et d’eau fraîche)
Adèle Exarchopoulos (Tête de Turc)
Ana Girardot (Simon Werner a disparu…)
Annabelle Hettmann (Le sentiment de la chair)
Audrey Lamy (Tout ce qui brille)
Elise Lhomeau (Des filles en noir)
Nina Meurisse (Complices)
Veronika Novak (Les invités de mon père)
Agathe Schlencker (Belle épine)
Léa Seydoux (Belle épine)
Yahima Torres (Vénus Noire)

Côté espoir masculin :

Olivier Barthelemy (Notre jour viendra)
Cyril Descours (Complices)
Arthur Dupont (Bus Palladium)
Cyril Guei (Lignes de front)
Salim Kechouiche (Le fil)
Grégoire Leprince-Ringuet (La princesse de Montpensier)
Johan Libereau (Belle épine)
Pio Marmaï (D’amour et d’eau fraîche)
Guillaume Marquet (Crime d’amour)
Nicolas Maury (Belle épine)
Arthur Mazet (Simon Werner a disparu…)
Jules Pelissier (Simon Werner a disparu…)
Nahuel Perez Biscayart (Au fond des bois)
Raphaël Personnaz (La princesse de Montpensier)
Edgar Ramirez (Carlos)
Thibault Vinçon (Le sentiment de la chair)

La guerre des boutons revient par la bande

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Près de 40 ans plus tard, La Guerre des boutons, film culte (mais daté, certes) d'Yves Robert, va faire l'objet non pas d'une nouvelle adaptation, mais de deux.

Les hostilités ont été lancées mardi par One World Films. Initié il y a déjà un an et demi par les producteurs de Gainsbourg (vie héroïque), ce premier projet restera ancré dans les années 60 (une version actuelle n'aurait-elle pas été plus pertinente pour souligner l'universalité du roman de Louis Pergaud?). Le triomphe du Petit Nicolas donne des idées à ceux qui n'en ont pas.

Yann Samuell (Jeux d'enfants et le récent L'âge de raison) sera aux commandes; tant au niveau du scénario (qu'on annonce très fidèle) que derrière la caméra. Un personnage féminin devrait être introduit dans cette histoire de chenapans.

Le budget est évalué entre 10 et 15 millions d'euros et le tournage devrait débuter au printemps prochain. La sortie est déjà planifiée pour Noël 2011.

Un sérieux avantage qui handicape Thomas Langmann (Astérix, Mesrine) qui a répliqué dès hier pour annoncer son propre film. Problème : le scénario de Christophe Barratier (Les choristes) n'est pas achevé et le tournage n'était prévu que pour l'été prochain. Or, dans ce genre de doublon, on sait que le premier qui dégaine récolte le gros lot.

Le film de 1961 avait attiré près de 10 millions de spectateurs dans les salles.

Locarno 2011 : portes ouvertes à l’Inde

Posté par Claire Fayau, le 25 novembre 2010

Le prochain Festival de Locarno (3-13 aout 2011) s'ouvrira à la cinéphilie indienne.

La patrie de Gandhi sera à l'honneur et pas seulement Bollywood. L'Inde est le plus gros pays producteur de films au monde, mais une infime partie arrive en Europe (sauf chez les vendeurs DVD des quartiers communautaires).

Qu'en est-il des petits films en dehors de Bollywood ? Le laboratoire de co-production Open Doors du Festival del film Locarno se penchera sur la question. Olivier Père, Directeur artistique du Festival, et Nadia Dresti, Responsable de l'Industry Office de Locarno, ont annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la 41ème édition de l'International Film Festival of India (à Goa).

Open Doors travaille avec le Film Bazaar India / Screenwriters' Lab du Festival de Goa. En deux ans, 12 scénaristes indiens ont ainsi participé aux deux dernières éditions du Festival de Locarno. Une belle façon de promouvoir  le Cinéma  indien  et ses multiples facettes ... Un appel est donc lancé aux projets en provenance d'Inde (inscription sur le site internet du Festival).

Les candidats retenus (une douzaine au total) seront invités à participer au laboratoire de co-production qui aura lieu pendant la 64ème édition du Festival.

Notons que Chakra, de Rabinda Dharmaraj en 1981, est le seul film indien à avoir reçu le Léopard d'or depuis la création du festival en 1946.

Le Sénat ne prend finalement que 20 millions d’euros au CNC…

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

L'amendement proposé par le Sénat devait permettre de ponctionner 130 millions d'euros dans la "ganotte" du CNC, qui devrait recevoir un surplus de 174 millions à la fin de son exercice grâce à la croissance des ventes de DVD/Blue-Ray et l'augmentation des entrées en salles (voir notre actualité du 18 novembre dernier) .

Finalement, lors de l'examen du projet de la Loi de finances 2011, les Sénateurs ont adopté l'amendement mais celui-ci ne prévoit qu'un prélèvement exceptionnel de 20 millions d'euros, ce qui laisserait 154 millions d'euros au CNC. Mais, comme Canal + se voit aussi contraint de lâcher 20 millions d'euros pour contribuer au compte de soutien, les aides au cinéma ne seront pas affectées.

Surtout, le CNC va voir son budget sérieusement augmenter grâce à la contribution des Fournisseurs d'Accès à Internet.

La décision finale reviendra à la commission mixte paritaire (Assemblée Nationale + Sénat) qui devra statuer définitivement sur ce prélèvement.

Les 20 millions d'euros grattés sur l'aide au cinéma serviront, notamment, à financer l'Hadopi (12 millions d'euros de budget).

The swimmer : la course d’une vie ressort en salles

Posté par Sarah, le 25 novembre 2010

« Je dois rentrer à la maison à la nage. »

On nous avait prévenus avant le début du film, The Swimmer est un ovni magnifique. On s'attend donc à un film compliqué, métaphysique ou tout simplement incompréhensible. En fait, c'est le contraire. Certes, le film est original. Ned Merrill, interprété par l'imposant Burt Lancaster, un homme d'une quarantaine d'année habitant une banlieue huppée du nord de New York, apparaît dans le jardin de ses voisins. Il ne les a pas vus depuis longtemps, et tous ses amis lui font la fête. Soudain, il lui prend l'envie de rentrer chez lui à la nage, allant ainsi de piscine en piscine à travers la région. Il est athlétique, radieux et son idée l'enthousiasme dès le début. Mais, petit à petit, Ned va déchanter. Les voisins et la nature vont devenir de plus en plus hostiles, il va se fatiguer plus qu'il ne le pensait et les dernier kilomètres se feront dans la douleur.

Résumé ainsi, on comprend que l'histoire en elle-même est originale. Le film, réalisé par Frank Perry, est tiré d'une nouvelle écrite par John Cheever, et date de 1968. La mise en scène  est époustouflante. Tout est filmé dans le but de décrire l'état intérieur de Ned Merrill : la lumière, la nature et la musique rythment ses mouvements, illustrent ses pensées. La caméra suit le corps athlétique et le sourire charmeur de Burt Lancaster, alternant les champs, les piscines, la forêt et les fêtes mondaines. On comprend rapidement que Ned est un homme complexe. Il a une femme et deux filles, beaucoup de charme et d'argent. Même si personne ne le dit ouvertement, il a eu récemment de sérieux ennuis. Tout le monde le sait, sauf lui apparemment. A mesure qu'il se rapproche de chez lui, les gens se font hostiles, inamicaux. Il tombe sur sa maîtresse, qui le rejette violemment. Ned Merrill a beaucoup occulté la vérité sur sa propre vie.

La joyeuseté, la candeur, la vitalité et l'émerveillement du personnage au début du film donnent un étonnant contraste avec la fatigue, l'amertume, la peur et la tristesse de la fin. Ned Merrill a toujours voulu croire à son bonheur, mais peut-être que ce n'était qu'une vérité arrangée. Beaucoup de critiques de l'époque insistaient sur la suffisance et l'arrogance d'un personnage qui finit par payer les dettes de sa vie. Il n'a que ce qu'il mérite, penseront certains. On peut aussi voir ce retour à la nage comme le retour d'un homme sur sa vie. Quand on est jeune, les rêves et l'espoir font vivre en quelque sorte. Au fur et à mesure, la vie prend certaines routes, certaines impasses que l'on ne veut pas voir. Ned Merrill traverse sa vie à la nage, et le réveil se fait glacial. Oui, le temps passe vite, et l'être humain peut être cruel. On comprend mieux son cheminement lorsqu'il dit à un petit garçon laissé seul par ses parents dans une maison vide (est-ce son reflet?) : « si tu crois très fort que quelque chose est vrai, alors cela devient vrai pour toi ». Ned a certainement trompé son monde, mais il s'est surtout trompé lui-même. La scène finale en atteste, et c'est certainement une des plus tragiques qui soit.

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The swimmer de Frank Perry
Avec Burt Lancaster, Janet Landgard, Janice Rule...
Reprise en salles à partir du 24 novembre

Huit films en lice pour le Prix Louis-Delluc

Posté par vincy, le 24 novembre 2010

Huit films ont été sélectionnés par le jury du prix Louis-Delluc pour succéder à Un prophète, de Jacques Audiard. Le Beauvois apparaît comme grand favori, mais Polanski et Amalric peuvent jouer les troubles-fête. Notons que cinq films de la liste étaient sélectionnés à Cannes.

Le prix sera décerné le 17 décembre à Paris, ouvrant ainsi la saison des prix cinématographiques en France.

- Carlos d'Olivier Assayas dans sa version longue. Hors-compétition à Cannes

- Des filles en noir de Jean-Paul Civeyrac. Quinzaine des réalisateurs.

- Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois. Grand prix du jury à Cannes.

- Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz. Festival de Toronto.

- La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Compétition à Cannes.

- The Ghost Writer de Roman Polanski. Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin.

- Tournée de Mathieu Amalric. Prix de la mise en scène à Cannes.

- White Material de Claire Denis. Compétition à Venise (en 2009).

Par ailleurs, six films ont été retenus pour le prix Louis-Delluc du premier film:

- Belle Epine de Rebecca Zlotowski.

- Domaine de Patrick Chiha.

- Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar.

- Une exécution ordinaire de Marc Dugain.

- Un poison violent de Katell Quillévéré.

- La vie au ranch de Sophie Letourneur.

Roberto Saviano envahit le petit écran italien

Posté par vincy, le 24 novembre 2010

Roberto Saviano, l'auteur de Gomorra, Grand prix au Festival de Cannes en 2008, devient omniprésent sur le petit écran italien. Le film de Matteo Garonne va être décliné en une série de douze épisodes pour la télévision italienne. Saviano est directement impliqué dans l'écriture de cette adaptation, qui devrait voir le jour en 2012 sur la petite lucarne.

Par ailleurs, Saviano a investit les plateaux télés avec une nouvelle émission, "Viena via con me" (Pars avec moi). Deux heures trente de talk show sans paillettes mais avec beaucoup de paroles. Dopée par des polémiques lancées par des proches de Berlusconi, l'émission cartonne (dix millions de téléspectateurs au deuxième numéro, le 15 novembre dernier). Pour l'instant la RAI 3 n'a prévu que quatre numéros. Chaque invité est appelé à lire une liste : les raisons de quitter l'Italie, les raisons d'y rester,  ce qu'on aimerait ne plus voir, les valeurs de la droite, et celles de la gauche. Ou encore 27 mots qui désignent en italien un homosexuel. L'idée est empruntée à Umberto Eco et à son livre Vertige de la liste.

Roberto Benigni a même accepté de participer gratuitement.