Et Nagisa Oshima s’éclipsa… (1932-2013)

Posté par vincy, le 15 janvier 2013

Le réalisateur japonais Nagisa Oshima est décédé d'une infection pulmonaire cet après-midi à Tokyo à l'âge de 80 ans. Né le 3 mars 1932 à Kyoto, on lui doit l'un des films les plus cultes de l'histoire du cinéma, L'Empire des sens.

Débuts

Juste après avoir obtenu son diplôme en droit et politique en 1954, il se lance dans le cinéma en tant qu'assistant réalisateur auprès de Kobayashi et Nomura. Fasciné par la nouvelle vague française, par ailleurs critique de cinéma, il devient réalisateur en 1959 avec Une ville d'amour et d'espoir. Mais c'est avec Contes cruels de la jeunesse l'année suivante qu'il se fera connaître. Ce portrait d'une jeunesse désoeuvrée, en marge, loin des représentations traditionnelles du Japon, entre délinquance et romantisme, coïncide avec l'émergence d'un nouveau cinéma japonais, porté par Shohei Imamura, entre autres. A l'inverse, il s'opposait aux styles et aux sujets des grands Maîtres comme Ozu, Mizogushi et Kurosawa.

Premières polémiques

La même année, Oshima sort Nuit et brouillard du Japon, où son regard sur la jeunesse nippone croise les événements politiques et les opinions dissidentes qui s'ancrent dans l'Archipel. Le film sera retiré des salles quatre jours après sa sortie, sous prétexte que le film pouvait provoquer des troubles. Le cinéaste se dit alors victime de complot politique et rompt ses liens avec le studio Shoshiku qui l'avant engagé 6 ans plus tôt.

Il faut dire que le réalisateur ne choisit pas des sujets faciles. En 1961, Le Piège raconte l'histoire d'un pilote afro-américain dont l'avion s'est écrasé dans un village montagneux japonais. Captif, il devient gibier d'élevage et ainsi traité comme une bête par les Villageois. On devine que l'emprise, la domination, l'humiliation, les rapports humains aux limites du sado-masochisme commencent à être des thèmes qu'il affectionne.

La face cachée du Japon

Mais ce serait réduire son oeuvre à son film le plus connu. Oshima dénonçait également la corruption, la dépression des individus, la violence d'une société en décomposition, la folie, la guerre... Dans La pendaison (1969), il critique ouvertement la peine de mort et la barbarie du système judiciaire. Ce n'est pas innocent si le réalisateur aimait tant les histoires de voleurs et de criminels... Tout comme il aime les anti-héros, les classes défavorisées. La discrimination versus le modèle hiérarchique japonais, le vivre ensemble impossible face à une société obéissant à des règles niant l'individualité : il éclaire la face cachée d'un Japon glorifiant ses richesses et sa réindustrialisation.

La chair et les scandales

Durant les années 60, il tourna pas moins de 14 films! Et au cours des 30 années suivantes, il n'en filmera que 10... En 1976, il fait scandale avec L'Empire des sens, l'oeuvre érotique par excellence, où la passion charnelle mène à la démence, jusqu'à la scène choc : la mutilation d'un pénis. Pornographique ou pas, le film fut censuré, coupé, démonté au Japon. Il a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes. Véritable succès, Oshima ne s'arrêtera pas là puisqu'il montera d'un cran dans L'Empire de la passion (Fantôme amour) deux ans plus tard. Le sexe devient synonyme de meurtre, de punition et de torture. Eprouvant sans aucun doute, le film reçoit le prix de la mise en scène à Cannes.

Il ne revient que cinq ans plus tard, avec un film qui marquera le summum de son oeuvre : Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence). David Bowie y croise Takeshi Kitano et Ryuichi Sakamoto. Là encore, Oshima filme un décor qu'il affectionne, la prison, pour mieux y voir s'ébattre des protagonistes entre domination, soumission et humiliation. La charge homo-érotique (une sorte de fantasme homosexuel sublimé par l'aspect uniquement suggestif) renvoie à certains grands films hollywoodiens frustrés par le code de censure, mais aussi à Pasolini et Fassbinder. Le masochisme a rarement été aussi magnifié. La musique de Sakamoto accentuera avec grâce l'ambivalence de l'histoire.

Déclin

A partir de là, Oshima ne livrera plus que trois films : l'audacieux Max mon amour, avec Charlotte Rampling et un chimpanzé ; Kyoto, My Mother's Place ; et Tabou qui évoquait l'homosexualité chez les Samouraïs. Furyo, Max et Tabou ont tous été sélectionnés à Cannes (au total il a présenté 10 de ses films sur la Croisette)

Documentariste prolifique, il tourna également pour la télévision et même quelques films étranges comme Carnets secrets des ninjas, adaptation expérimentale d'un manga à partir de dessins ou encore le satirique La Cérémonie. Il restera comme un grand auteur subversif en Occident, même si sa filmographie est davantage sociale et sombre. Commandeur des Arts et des Lettres, la plus haute distinction française pour un artiste, Oshima, qui aimait Genet et Godard, laissera une oeuvre radicale qui cherchait à réveiller les consciences, sans être consensuel.

Robopocalypse en panne

Posté par vincy, le 15 janvier 2013

La production a été lancée en septembre dernier par la Fox et Dreamworks : Steven Spielberg devait réaliser Robopocalypse, dont il avait annoncé le développement il deux ans et demi. Finalement le projet est reporté sine die. L'adaptation du roman de Daniel H. Wilson, scénarisée par Drew Goddard (Cloverfield), n'a pas convaincu le cinéaste. Un scénario pas prêt mais aussi un budget beaucoup trop élevé pour le réalisateur qui aime contrôler ses devis. Spielberg pourrait aussi, tout simplement, ne plus vouloir réaliser Robopocalypse tant "les films d'action ne l'intéressent plus", comme il l'a confié à l'émission 60 minutes en octobre.

A la recherche de nouvelles solutions pour relancer le film, Spielberg a donc remis le projet à plus tard. Sans date précise. Cela libère du coup les acteurs prévus dans le casting : Chris Hemsworth, Anne Hathaway et Ben Whishaw.

Spielberg a 4 films en production actuellement. Mais en tant que réalisateur, il n'a plus aucun film en projet.

Jodie Foster fait sensation aux Golden Globes en sortant du placard

Posté par vincy, le 14 janvier 2013


________
A lire aussi :
Palmarès des 70e Golden Globes
Commentaire sur le palmarès des 70e Golden Globes
________

De l'avis général, c'était l'un des moments les plus forts non seulement de la soirée, mais de l'histoire des contestables Golden Globes (un collège étroit d'électeurs : les journalistes étrangers installés à Hollywood). Jodie Foster a reçu du fantasque Robert Downey Jr le prestigieux Cecil B. De Mille Award pour l'ensemble de sa carrière. Sept fois nommée, deux fois récompensée, l'actrice, 50 ans depuis deux mois, célèbrait ainsi ses 47 ans de carrière...

Jodie fait le bilan

Son discours (à lire intégralement sur le site du Los Angeles Times) a commencé avec un terrible aveu : l'actrice en a parfois ras le bol d'être actrice. On le comprend après tant d'années sur les plateaux... "Croyez-moi, 47 ans dans cette industrie c'est très long".

Reine de la soirée, elle en a profité pour se moquer d'elle-même en revoyant les "coiffures" et les "chaussures à talons compensés" qu'elle portait dans ses films, quand elle était jeune. Rendant hommage à sa "famille", "des pères essentiellement" (cadres des studios, producteurs, réalisateurs, acteurs), des "frères et des soeurs", des "amis pactisés par le sang", elle a confessé qu'il n'y avait pas plus intime que de partager des scènes de cinéma.

Confessions intimes

Et c'est justement sur le terrain de la confession que Jodie Foster, habituellement discrète, voire ambiguë, a décidé de sortir du placard lors d'une des soirées les plus regardées à la télévision américaine. "J'ai un besoin soudain de dire quelque chose que je n'ai jamais été capable de dire en public. Une déclaration qui me rend un peu nerveuse mais peut être pas aussi nerveuse que ma chargée des relations presse". "Fortement et fièrement", réclamant le "soutien" des invités de la soirée, elle décide de faire son coming-out. Difficilement, sans doute elle-même émue, ayant conscience de la portée de ses mots...

"Je suis célibataire", a-t-elle déclaré. Les rires fusent chez certains tant cette phrase sous-entend autre chose depuis qu'Hollywood a créé le star-système. L'incrédulité envahit les autres. "Je rigole - enfin, je ne rigole pas vraiment, mais presque. (...) Ca aurait pu être un grand discours de coming-out ce soir. Mais j'ai fait mon coming-out il y a mille ans, à l'Age de Pierre, cette époque d'un autre âge où une jeune femme se confiait à ses amis, sa famille, ses collègues et ensuite, petit à petit, fièrement, à tous les gens qu'elle connaissait et qu'elle rencontrait".

"Mais aujourd'hui, apparemment, on me dit que toutes les célébrités doivent étaler leur vie privée avec une conférence de presse, un parfum ou une émission de télé-réalité". Elle rappelle qu'elle n'est pas une gamine sortie d'un film de chez Disney. Voyant l'assistance médusée, elle demande de "ne pas pleurer parce que" son "reality-show n'est pas si ennuyeux : j'aurai pu sortir avec Marion Cotillard ou fesser Daniel Craig juste pour rester à l'antenne." Foster a besoin de faire rire, parce que l'instant est crucial, dramatique, comme dans un film... Après tout, sa vie est un reality-show depuis l'âge de 3 ans... "Si vous devez vous battre comme personne publique, depuis votre enfance, si vous devez vous battre pour vivre une vie réelle, honnête, normale, contre tous, alors peut-être vous comprenez mieux la valeur de la vie privée par dessus tout".

"Un jour, les gens regarderont en arrière et se rendront compte à quel point c'était beau".

Nouvelle vie

A 50 ans, la voilà vétéran, livrant ses secrets pour garder sa psychologie intacte, faisant du name-dropping en citant ses proches, dont une célébrité, Mel Gibson. Elle a ensuite rendu hommage à son ex-compagne, présente à la cérémonie avec leurs deux enfants. "Je ne pourrais en aucune façon être ici sans remercier l'un des plus grands amours de ma vie: mon héroïque co-parent, ex-compagne amoureuse et âme soeur, confesseur, partenaire de ski, conseillère, ma chère compagne pendant 20 ans, Cydney Bernard". "Merci à toi Cyd. je suis si fière que nous soyons une famille moderne. Nos garçons, Charlie et Kit, qui sont ma raison de vivre, mon sang et mon âme." Elle dédie alors sa "chanson", cette déclaration, à ses enfants.

Elle n'oublie pas sa mère. Mais on sent dans le discours, qu'elle se veut avant tout mère. La fin d'un cycle, le début d'un autre, faisant face au grand changement qui s'impose à elle. "Effrayant et excitant et maintenant?" "Je ne reviendrai peut-être jamais sur cette scène, ou sur une autre pour ce genre de prix." Elle invoque alors le besoin d'évoluer. "Je continuerai de raconter des histoires, de faire bouger les gens en les émouvant". "Peut-être que ça ne sera pas sur 3000 écrans le jour de la sortie, mais ce sera mon écriture sur le mur". Touchante - crise de la cinquantaine? - la star veut être "comprise" et ne pas "être si seule".

Voilà son programme pour "les 50 prochaines années."

16 bons films à voir (ou revoir) au Festival Télérama

Posté par vincy, le 13 janvier 2013

Le 16e Festival Télérama a de la "gueule". La sélection des "meilleurs" films de l'année permettra de rattraper en salles les oeuvres manquées lors de leurs sorties, même si certaines ont déjà connu un gros succès ou si d'autres sont disponibles en vidéo ou en VàD.

228 salles art et essai participent à l’évènement (dont 51 à Paris et périphérie).

Du 16 au 22 janvier, pour 3 euros, sur présentation du pass du festival valable pour deux personnes, les spectateurs pourront ainsi revoir une rétrospective de 16 films (par ordre de préférence pour la rédaction d'Ecran Noir):

  • Les enfants loups d’Hosoda Mamoru
  • Take Shelter de Jeff Nichols
  • Amour de Michael Haneke
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Elena d’Andreï Zviaguintsev
  • Tabou de Miguel Gomes
  • Killer Joe de William Friedkin
  • Oslo, 31 août de Joachim Trier
  • Dans la maison de François Ozon
  • De rouille et d’os de Jacques Audiard
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Adieu Berthe de Bruno Podalydès
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Camille redouble de Noémie Lvovsky
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • L’instant Court : La souris coiffeur, réalisé par Michel Gondry

    Posté par kristofy, le 12 janvier 2013

    Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le best-of 2012, voici l’instant Court n° 97.

    En ce début d’année honneur à un réalisateur qui s’amuse autant avec ses projets de long-métrage que de courts-métrages : Michel Gondry. On attend avec impatience sa version de L’écume des jours prévue pour ce printemps. Il était l'un des parrains du Jour le plus court et il a même élaboré un guide pour réaliser des courts-métrages (You'll Like This Film Because You're in It: The Be Kind Rewind Protocol) mis en pratique avec son Usine de films amateurs, comme celui-ci.

    Voici donc La souris coiffeur, le court-métrage réalisé par Michel Gondry spécialement pour vous souhaiter une bonne année 2013 :

    Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film La souris coiffeur.

    Asia Argento joue du violoncelle pour Fanny Ardant

    Posté par vincy, le 12 janvier 2013

    3 ans après Cendres et Sang (un bide au box office avec moins de 15 000 entrées), la réalisatrice Fanny Ardant prépare son deuxième long métrage, Cadences Obstinées.

    Après Cendres et sang, histoire de vendetta en Roumanie, la comédienne a opté pour l'histoire d'une violoncelliste qui revient à la musique après avoir abandonné son métier par amour pour un homme qui finalement la délaisse.

    La musicienne sera interprétée par Asia Argento, qui sera entourée de Nuno Lopes, Gérard Depardieu et Tudor Istodor. Le film, comme son premier, sera produit par Paulo Branco. Le tournage débute ce dimanche à Lisbonne.

    Juliette Binoche, Catherine Deneuve et Isabelle Huppert en compétition à Berlin

    Posté par vincy, le 11 janvier 2013

    Berlin a ajouté 9 films à sa compétition. Les Français Dumont, Bercot et Nicloux vont faire venir Binoche, Deneuve et Huppert dans la capitale allemande. On note aussi les présences de cinéastes reconnus comme Danis Tanovic, Steven Soderbergh et surtout le dernier film de Jafar Panahi, toujours condamné à résidence en Iran.

    Ils s'ajoutent aux 5 films déjà annoncés parmi lesquels les derniers Gus Van Sant, Hong Sansoo et Ulrich Seidl.

    La 63e édition du festival du film de Berlin se déroulera du 7 au 17 février 2013.

    Camille Claudel 1915, de Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent

    Elle s'en va, d'Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve

    Epizoda u životu bera?a željeza (An Episode in the Life of an Iron Picker), de Danis Tanovic, avec Senada Alimanovic, Nazif Mujic

    Gold, de Thomas Arslan, avec Nina Hoss, Marko Mandic

    La Religieuse, de Guillaume Nicloux, avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin

    Layla Fourie, de Pia Marais, avec Rayna Campbell, August Diehl,

    The Necessary Death of Charlie Countryman, de Fredrik Bond (premier film), avec Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen

    Parde (Closed Curtain), de Jafar Panahi, avec Kambozia Partovi, Maryam Moghadam

    Effets secondaires (Side Effects), de Steven Soderbergh , avec Jude Law, Rooney Mara, Catherine Zeta-Jones, Channing Tatum

    Les Magritte belges : Lafosse, Belvaux, Pirot et Ridremont en tête

    Posté par kristofy, le 11 janvier 2013

    La 3ème cérémonie des Magritte du cinéma aura lieu le 2 février prochain (sur BeTV mais aussi sur TV5 Monde), il s’agit de l’équivalent des Césars français ; ces prix récompensent le meilleur du cinéma belge (dont les producteurs sont francophones uniquement) de l’année passée (même si quelques films sont de 2011). Costa-Gavras sera honoré par un Magritte d’Honneur pour l’ensemble de son œuvre.

    La plupart des nominations vont à des films déjà connus aussi en France : A Perdre la Raison de Joachim Lafosse, 38 Témoins de Lucas Belvaux, Mobile Home de François Pirot reçoivent chacun 7 nominations ; le favori, de justesse, semble Dead Man Talking de Patrick Ridremont, qui récolte 8 citations.

    La catégorie meilleur acteur regroupe d’ailleurs certains noms qui seront peut-être nominés lors de nos prochains Césars : Matthias Schoenaerts pour De Rouille et d’Os, Jérémie Renier pour Cloclo, Benoît Poelvoorde pour Le Grand Soir et Olivier Gourmet pour L’Exercice de l’État. Pour la catégorie meilleure actrice figurent Marie Gillain dans Toutes nos Envies et Déborah François dans Les Tribulations d’une Caissière, mais le prix ira probablement soit à Émilie Dequenne dans A Perdre la Raison, soit à Christelle Cornil dans Au Cul du Loup, où son naturel pourrait créer la surprise (elle avait déjà eu le Magritte du meilleur second rôle pour Illégal).

    La soirée sera sous la présidence de Yolande Moreau, par ailleurs nominée comme meilleur second-rôle féminin dans Camille redouble.

    Il y a 21 catégories (dont image, son, décors, costumes, musique, montage, documentaire…), pour ce qui est des principales catégories les nominés sont :

    Meilleur film : 38 témoins, A perdre la raison, Dead man talking, Mobile home

    Meilleure réalisation : Lucas Belvaux, Joachim Lafosse, Patrick Ridremont, François Pirot

    Meilleur scénario : 38 témoins, A perdre la raison, Dead man talking, Mobile home

    Meilleure actrice : Émilie Dequenne, Christelle Cornil, Déborah François, Marie Gillain

    Meilleur acteur : Jérémie Renier, Matthias Schoenaerts, Olivier Gourmet, Benoît Poelvoorde

    Meilleure actrice dans un second rôle : Natacha Régnier, Stéphane Bissot, Yolande Moreau, Catherine Salée

    Meilleur acteur dans un second rôle : Bouli Lanners, Jean-Luc Couchard, Denis M’Punga, Dieudonné Kabongo

    Meilleur court métrage : A new old story, Fable domestique, U.H.T., Le cri du homard (celui-là est aussi en course pour les Césars)

    Emmanuelle Béart en maîtresse SM dans un film australien

    Posté par vincy, le 11 janvier 2013

    The Hollywood Reporter a annoncé que l'actrice française Emmanuelle Béart incarnera une maîtresse (frenchy) tendance SM face au jeune acteur australien Harrison Gilbertson (prix du meilleur espoir en Australie pour Commandos de l'ombre) dans le premier film de Stephen Lance, My Mistress.

    Le scénario, sur une idée du cinéaste, a été écrit par Gerard Lee (Sweetie), co-auteur avec Jane Campion de la série TV Top of the Lake. Il suit l'histoire d'une liaison "étrange et belle" entre un adolescent romantique et vulnérable et une femme dangereuse aux pratiques sadomasochistes.

    La production a enrôlé des pointures locales : le chef opérateur Geoffrey Simpson (Shine), le monteur Jill Bilcock (nominé à l'Oscar pour Moulin Rouge) et la costumière Angus Strathie (oscarisé pour Moulin Rouge).

    Le tournage débutera à la fin du mois sur la Gold Coast du Queensland.

    Béart, qui fête ses 50 ans cette année, n'a qu'un film en projet, l'adaptation du best-seller Les yeux jaunes du crocodile. Elle a toujours apprécié les rôles un peu sulfureux : J'embrasse pas, Nathalie..., L'enfer, Bye Bye Blondie. Elle a relativement peu tourné à l'étranger, même si elle était la vedette féminine du premier Mission : Impossible.

    Lance a jusque là réalisé des court-métrages (Eustice Solves a Problem, sélectionné à Toronto, Yolk, en compétition à Berlin), des vidéoclips (Aria a reçu le prix du meilleur clip en Australie en 2010) et des publicités.

    Oscars 2013 : Lincoln récolte les suffrages…

    Posté par redaction, le 10 janvier 2013

    Avec la jolie Emma Stone, les Oscars ont révélé leurs nominations pour la prochaine cérémonie en février.

    12 nominations pour le film Lincoln de Steven Spielberg (9e nomination pour le réalisateur). Il part comme le grand favori de cette cérémonie.

    Par films, la hiérarchie est la suivante :
    Lincoln (12)
    L'Odyssée de Pi (11)
    Les Misérables (8)
    Happiness Therapy (8)
    Argo (7)
    Amour (5)
    Zero Dark Thirty (5)
    Django Unchained (5)
    Skyfall (5)
    Les bêtes du sud sauvage (4)
    Anna Karenine (4)
    The Master (3)
    Le Hobbit : un voyage inattendu (3)
    Flight (2)
    Blanche Neige et le Chasseur (2)

    De la plus jeune à la plus âgée : la catégorie meilleure actrice entre dans l'histoire des Oscars

    De la plus jeune nominée dans la catégorie meilleure actrice, Quvenzhané Wallis (Les bêtes du sud sauvage), à la doyenne Emmanuelle Riva, qui bat le record de la comédienne la plus âgée dans cette catégorie, les Oscars ont été à la fois audacieux (Les bêtes du sud sauvage consacré dans les catégories reines, y compris celle de réalisateur) et conservateurs (les seconds rôles masculins ont tous déjà reçu une statuette).

    Amour fait coup double avec la nomination dans la catégorie film en langue étrangère et film. Michael Haneke est aussi nommé pour la réalisation et le scénario. Intouchables n'a pas été retenu.

    On reste surpris de l'absence de Kathryn Bigelow (déjà oscarisée) et de Quentin Tarantino parmi les meilleurs réalisateurs. De même Moonrise Kingdom ne reçoit qu'une nomination.Et Marion Cotillard, parmi les favorites, a été snobée.

    Toutes les nominations

    - Film :  Amour ; Argo ; Django Unchained ; Happiness Therapy ; Les bêtes du sud sauvage ; Les Misérables ; Lincoln ; L'Odyssée de Pi ; Zero Dark Thirty

    - Réalisateur : David O' Russell (Happiness Therapy) ; Ang Lee (L'Odyssée de Pi) ; Steven Spielberg (Lincoln) ; Michael Haneke (Amour) ; Benh Zeitlin (Les bêtes du sud sauvage)

    - Actrice :  Jessica Chastain (Zero Dark Thirty) ; Jennifer Lawrence (Happiness Therapy) ; Emmanuelle Riva (Amour) ; Quvenzhané Wallis (Les bêtes du sud sauvage) ; Naomi Watts (The Impossible)

    - Acteur : Daniel Day Lewis (Lincoln) ; Hugh Jackman (Les Misérables) ; Bradley Cooper (Happiness Therapy) ; Joaquin Phoenix (The Master) ; Denzel Washington (Flight)

    - Scénario original : Flight ; Zero Dark Thirty ; Django Unchained ; Amour ; Moonrise Kingdom

    - Scénario adaptation : Les bêtes du sud sauvage ; Argo ; Lincoln ; Happiness Therapy ; L'Odyssée de Pi

    - Film étranger : Amour (Autriche) ; No (Chili) ; Rebelle (Canada) ; Royal Affair (Danemark) ; Kontiki (Norvège)

    - Animation : Frankenweenie ; Les Pirates  ! Bons à rien ; Les mondes de Ralph ; Rebelle ; Paranorman

    - Second rôle féminin : Sally Field (Lincoln) ; Anne Hathaway (Les Misérables) ; Jacky Weaver (Happiness Therapy) ; Helen Hunt (The Sessions) ; Amy Adams (The Master)

    - Second rôle masculin : Christoph Waltz (Django Unchained) ; Philip Seymour Hoffman (The Master) ; Robert De Niro (Happiness Therapy) ; Alan Arkin (Argo) ; Tommy Lee Jones (Lincoln)

    - Musique : Dario Marianelli (Anna Karenine) ; Alexandre Desplat (Argo) ; Mychael Dana (L'Odyssée de Pi) ; John Williams (Lincoln) ; Thomas Newman (Skyfall)

    - Chanson : "Before My Time" (Chasing ice) ; "Everybody Needs a Best Friend" (Ted) ; "Pi's Lullaby" (L'Odyssée de Pi) ; "Skyfall" (Skyfall) ; "Suddenly" (Les Misérables)

    - Images : Anna Karenine ; Django unchained ; L'Odyssée de Pi ; Lincoln ; Skyfall

    - Montage : Argo ; L'Odyssée de Pi ; Lincoln ; Happiness Therapy ; Zero Dark Thirty

    - Montage sonore : Argo ; Django Unchained ; L'Odyssée de Pi ; Skyfall ; Zero Dark Thirty

    - Mixage sonore : Argo ; Les Misérables ; L'Odyssée de Pi ; Lincoln ; Skyfall

    - Décors : Anna Karenine ; Le hobbit : un voyage inattendu ; Les Misérables ; L'Odyssée de Pi ; Lincoln

    - Costumes : Anna Karenine ; Les Misérables ; Lincoln ; Mirror Mirror ; Blanche Neige et le chasseur

    - Maquillages et coiffures : Hitchcock ; Le Hobbit : un voyage inattendu ; Les Misérables

    - Effets visuels : Le Hobbit : un voyage inattendu ; L'Odyssée de Pi ; The Avengers ; Prometheus ; Blanche Neige et le chasseur

    - Documentaires : Broken Cameras ; The Gatekeepers ; How to survive a Plague ; The Invisible War ; Searching for Sugar Man

    - Court métrage documentaire : Inocente ; Kings Point ; Mondaus at Racine ; Open Heart ; Redemtion

    - Court métrage animé : Adam and Dog ; French Guacamile ; Head over Heels ; Maggie Simpson in The Longest Daycare ; Paperman

    - Court métrage : Asad ; Buzkashi Boys ; Curfew ; Death of a Shadow ; Henry