Un beau duo pour Vita & Virginia

Posté par vincy, le 12 février 2017

Eva Green et Gemma Arterton vont former le duo de Vita & Virginia. Réalisé par Chanya Button, le film retrace l'histoire d'amitié et d'amour entre Virginia Woolf, incarnée par Eva Green (rappelons que Nicole Kidman avait eu son Oscar avec ce personnage dans The Hours), et Vita Sackville-West, interprétée par Gemma Arterton. De cette liaison (1927-1928) inspirante, brillante, charnelle, intellectuelle et profonde, Viriginia Woolf en a tiré un de ses plus beaux livres, Orlando.

Chanya Button, dont ce sera le deuxième film après Burn Burn Burn, a co-écrit le scénario avec la grande Eileen Atkins, qui avait écrit une pièce de théâtre sur cette histoire à partir de la correspondance entre ces deux femmes flamboyantes et joueuses (lire aussi l'article consacré à cette liaison particulière sur le site des Inrocks).

Gemma Arterton sera à l'affiche cette année de L'orpheline d'Arnaud des Pallières, Their Finest de Lone Scherfig et de The Escape de Dominic Savage.

Eva Green, récemment vue dans Miss Peregrine et les enfants particuliers de Tim Burton, tourne D'après une histoire vraie de Roman Polanski, et sera dans les salles cet automne avec Euphoria, de Lisa Langseth, aux côtés d'Alicia Vikander.

Berlin 2017 : portrait de femme en demi-teinte avec Félicité d’Alain Gomis

Posté par MpM, le 11 février 2017


Deuxième film français en compétition de la 67e Berlinale, Félicité d'Alain Gomis est un étonnant portrait de femme situé dans le Kinshasa contemporain. Félicité, le personnage principal, travaille comme chanteuse dans un bar. Cette femme fière et indépendante est décrite par ceux qui la connaissent comme quelqu'un de dur, voire d'autoritaire. Lorsque son fils adolescent a un grave accident en moto, elle se lance logiquement dans un combat âpre pour réunir la somme destinée à payer l’opération.

Pour sa deuxième sélection dans la compétition berlinoise, après Aujourd'hui en 2012, Alain Gomis revient avec un film radicalement différent, où l'aspect rituel et la tonalité fantastique laissent la place à un hyper-réalisme couplé (maladroitement)  à des interludes musicaux et d'autres quasi oniriques en communion avec la nature. On est clairement face à un film hybride qui hésite à la fois sur ce qu'il veut raconter (une ville ? un parcours initiatique ? une drôle de comédie romantique ?) et sur le ton qu'il souhaite adopter, entre mode documentaire, tragédie lacrymale et comédie douce-amère.

Résultat, on a l'impression qu'il cherche à tout faire et tout dire en même temps, ce qui donne un film inégal et interminable. Même le portrait de femme ne fonctionne pas complètement, tant il semble ambivalent. On a en effet l'impression que la force et la fierté de Félicité sont des défauts aux yeux des autres (sous-entendu : pour une femme). Aussi, lorsqu'elle s'effondre, cela sonne presque comme une punition divine pour avoir fait preuve d'une ténacité proche de l'hybris : s'assumer financièrement, avoir rejeté son mari, prétendre auprès du médecin que l'argent n'est pas un problème... Son cheminement (de l'ombre à la lumière, de la mort à la vie) n'est alors pas tant un parcours initiatique qu'un chemin de croix appelant une nécessaire rédemption. Or de qui vient en partie cette rédemption ? D'un homme. Plutôt maladroit.

Dommage, car on se laisse a contrario séduire par les aspects les plus documentaires du film, notamment lorsqu'Alain Gomis filme la ville de Kinshasa avec sa foule compacte, ses quartiers ultra-urbains et ses rues non goudronnées, ses embouteillages et sa justice populaire expéditive. Il se dégage de ces longues séquences naturalistes une énergie et une atmosphère particulières, quelque chose d'indicible qui dynamise le récit. Malheureusement, le cinéaste ne va pas jusqu'au bout, et revient bien vite à son intrigue principale. Même chose avec les interludes qui ne sont pas assez aboutis, pas assez intégrés à la narration pour y trouver leur place. Même si l'on comprend la démarche, elle semble trop artificielle pour fonctionner, et s'enlise même carrément dans sa dernière partie, lorsque le réalisateur, comme incapable de conclure, rallonge inutilement la démonstration.

Félicité est ainsi de ces œuvres ambitieuses et singulières que l'on aurait adoré aimer, mais qui ne se laissent pas faire si facilement. C'est toujours mieux qu'un film trop facile, si aimable qu'il en devient écœurant. Mais il faut malgré tout savoir admettre quand une tentative, aussi louable soit-elle, n'atteint pas son but.

Split: une suite ou un crossover?

Posté par cynthia, le 11 février 2017

Après avoir dominé le box office pendant trois semaines (103M$ au total à date), Split pourrait connaître une suite.

Lors de sa venue sur Paris le mois dernier, M. Night Shyamalan a évoqué une possibilité de faire une suite à son film Split tout en faisant un crossover avec une autre de ses œuvres (nous évitons de vous dire laquelle car vous découvrirez l'indice dans la scène finale).

Puis finalement, constatant le carton de son dernier né, le réalisateur de Sixième sens a confirmé son envie de faire une suite sur le psychopathe le plus inquiétant et sexy du moment sur son compte Twitter: "I have an 11 pages outline for my next film in my bag. I can't tell you what it is, but if you've seen #Split..." ("J'ai 11 pages écrites sur mon prochain film dans mon sac. Je ne peux pas vous dire, mais si vous avez vu #Split...").

Si le réalisateur laisse planer le suspens sur cette suite, ceux qui ont eu la chance de voir ce fantastique thriller savent [ALERTE SPOILER] qu'une certain guest-star et héros de l'un de ses précédents films a fait une jolie apparition à la fin de Split. Apparition qui laisse imaginer une course poursuite endiablée pour la suite entre deux personnages hors du commun...

On ne vous en dit pas plus!

Le film est dans les salles le 22 février.

Berlin 2017 : Danny Boyle crée l’événement avec T2, la suite de Trainspotting

Posté par MpM, le 10 février 2017

En cette première journée à Berlin, ce n'est pas vraiment la compétition qui a fait vibrer le festival, mais bien le grand retour, 20 ans après, et toujours devant la caméra de Danny Boyle, des Ecossais junkies de Trainspotting. Des retrouvailles à la hauteur de l'attente, qui parviennent à la fois à renouer avec le ton (sous amphétamine) du premier film et à en renouveler le propos.

L'argument de départ est simple, mais solide : vingt ans après sa trahison, Mark Renton revient dans sa ville natale et retrouve deux de ses anciens amis, Spud et Simon. En parallèle, Begbie continue à nourrir des projets de vengeance sanglante envers lui.

Partant de là, Danny Boyle tisse un film incroyablement nostalgique où les enjeux présents ne cessent de s'entremêler (visuellement et symboliquement) avec les souvenirs du passé. Cela passe par l'incrustation  de scènes symboliques de Trainspotting dans des scènes de T2 ou encore par des flashs-backs très brefs, presque oniriques, montrant notamment les personnages enfants.

Mais c'est surtout dans les dialogues et le cœur de l'intrigue que fourmillent les références à ce passé qu'aucun d'entre eux ne veut abandonner. On a ainsi l'impression que le récit d'origine hante à la fois les personnages et le film, empêchant les premiers d'avancer, mais offrant au contraire une immense force dramatique au second. Car au lieu de rester dans l'état d'esprit d'une simple suite, Danny Boyle se place dans la posture de l'artiste revisitant son oeuvre pour la révéler sous un autre jour et lui offrir rétrospectivement un niveau de lecture supplémentaire.

Le passé, une nouvelle forme de drogue dure

Là où Trainspotting débordait d'une énergie positive et s'achevait sur un message d'espoir, T2 se perçoit alors comme un bilan, terriblement désenchanté, où s'additionnent les rêves partis en fumée, les trahisons honteuses, les échecs cuisants, et le sentiment d'être passé à côté de sa vie. Il ne reste alors à Renton et aux autres que les souvenirs du passé, auxquels ils se raccrochent tous avec l'énergie du désespoir, comme à une nouvelle forme de drogue dure. L'époque a changé (de nouvelles combines ont remplacé les anciennes, et les fils de gangsters se mettent à vouloir faire des études), mais eux-aussi, même s'ils refusent de l'admettre. A moins que cela ne soit justement le contraire : tout a changé, pour qu'au final rien ne change vraiment.

Pour autant, Danny Boyle et son scénariste John Hodge n'ont rien perdu ni de leur mordant, ni de leur humour. Malgré sa tonalité pessimiste, T2 multiplie en effet les dialogues fleuris et hilarants, les situations absurdes, les clins d’œil décalés. Cet humour décapant vient sans cesse rappeler au spectateur qu'il ne faut pas prendre le récit trop au sérieux, que ce soit dans ses outrances scénaristiques ou dans sa noirceur désabusée.

Et puis, bien sûr, il y a la forme. Stylistiquement, T2 est un travail d'orfèvre qui élève le montage cut au rang d'art, et propose la bande originale la plus décapante depuis... Trainspotting ? Là encore, les deux films se répondent avec finesse, certains titres se faisant brillamment écho à vingt ans d'intervalle, et finissant par boucler la boucle. Danny Boyle imagine également des cadres insensés, des angles de prises de vue détonants, des juxtapositions audacieuses. On adore la scène hallucinée de soirée sur fond de Queen, la course poursuite dans le parking souterrain, la tirade phénoménale de Renton inspirée du "Choose life" du premier film, la séquence "nostalgie" entre Spud (qui prend ici une réelle épaisseur) et Begbie... En gros on aime presque tout, à une facilité de scénario-près vers la fin, et encore.

De nombreuses suites sont purement gratuites, déclinaisons mercantiles d'anciennes bonnes recettes, mais il faut savoir reconnaître quand une suite peut au contraire redistribuer les cartes et offrir un regard neuf sur le premier volet, sur le monde, et sur le temps qui a passé. Seul, Trainspotting se suffisait complètement à lui-même, mais on ne pourra désormais plus jamais l'imaginer sans T2.

Vesoul 2017 : Un vent sombre sur les ravages de la guerre en Irak

Posté par kristofy, le 10 février 2017

reseba the dark wind

Le Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul se déroule jusqu'au 14 février, et les multiples salles de projections sont remplies de festivaliers fidèles et nouveaux : c'est le plus ancien (et le seul) festival à programmer des films de l'ensemble du continent asiatique (certes très vaste).

Pour une rétrospective inédite «Les Maîtres du cinéma sri lankais», les organisateurs sont partis sur place pour aller dénicher des copies de films qui, pour la plupart, n'avaient jamais été montrées en Europe comme par exemple The Hunt de 1983 par Vasanta Obeysekere. Idem pour des perles rares du «Regard sur le cinéma géorgien» avec La Belle-mère de Samanichvili de 1978 de Edgar Shengelaia...

Le thème de la famille avec ses douleurs intimes, comme le deuil, ou ses questions de société, comme l'avortement, imprègne beaucoup les longs-métrages de fictions en compétition officielle en provenance de Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Taiwan, Inde, Iran, et Irak.

Et c'est d'ailleurs un film d'Irak, plus précisément du Kurdistan irakien, qui vient de faire forte impression en compétition car il met en images une actualité brulante : les attaques au nom de l'Etat Islamique avec des enlèvements de jeunes femmes Yazidies qui sont revendues comme esclaves sexuelles... Reseba - The Dark Wind de Hussein Hassan, après une première partie pas totalement convaincante, se focalise ensuite sur le retour de l'une de ses femmes, finalement ramenée vers sa famille dans un camps de réfugiés : ce retour étant davantage le véritable sujet du film, l'émotion devient palpable. Celle que l'on avait découvert rayonnante et promise à un mariage avec un homme qu'elle aime est devenue moins que l'ombre d'elle-même, mutique et spectrale. Le traumatisme de cette femme que l'on devine, le regard des autres sur elle, le désarroi de ses parents et de celui qui souhaitait se marier avec elle : en se concentrant sur une femme victime et ses relations douloureuses autour d'elle The Dark Wind réussit à aborder les conséquences d'une guerre toujours actuelle...

C'est Mehmet Aktas le co-scénariste et aussi producteur du film qui est venu à Vesoul en parler : « On travaillait sur un nouveau projet avec Hussein Hassan qui était en pré-production mais des attaques de DAESH ont tout changé. Il y avait environ 500 000 réfugiés Yazidis dans la région où on était, et comme on avait aussi une expérience de documentariste l'idée d'un documentaire a fait son chemin, mais quasiment aucune femme ne voulait apparaître devant la caméra. On s'est inspiré plus de l'histoire de l'une d'entre elle pour faire ce film de fiction The Dark Wind. On a en particulier trois acteurs professionnels, le fiancé, l'héroïne, et sa mère. Les autres personnages sont joués par des vrais réfugiés, on a tourné dans le lieu réel d'un camps de réfugiés. »

La La Land: un carton au box office mais aussi dans les ventes de disques

Posté par vincy, le 9 février 2017

Déjà 1 314 086 entrées en France pour La La Land. Forcément, après avoir vu le film, une grande partie des spectateurs veut réécouter la musique et les chansons.

En France le disque a gagné 23 places en deuxième semaine grâce à 6700 ventes. Classé troisième meilleure vente, la BOF a déjà trouvé 8400 acheteurs en France. Notons que le single "City of Stars" est entré dans le Top 50 la semaine dernière.

Il n'y a pas qu'en France que la bande originale cartonne puisqu'aux Etats-Unis, huit semaines après sa sortie, la musique est toujours dans le Top 10 après avoir atteint un sommet à la deuxième place au moment de la révélation des nominations aux Oscars. Le cap des 200 000 albums vendus est en passe d'être franchi.

Au Royaume Uni, le disque est carrément la meilleure vente cette semaine après des semaines dans le Top 10. La BOF est dans les meilleures ventes également en Allemagne et en Espagne.

Edito : Prendre de la distance

Posté par MpM, le 9 février 2017

Alors que l'actualité française ressemble de plus en plus à une série laissée en roues libres, multipliant les rebondissements jusqu'à l'absurde, on tourne cette semaine nos regards vers l'Est, histoire de se souvenir que le reste du monde continue à tourner (plus ou moins rond).

Première étape de notre périple, l'Asie, ou plutôt la ville de Vesoul qui est, durant une semaine, la capitale des cinémas d'Asie grâce à son formidable Festival dont c'est déjà la 23e édition. Au programme, les meilleurs films contemporains du continent et plusieurs rétrospectives permettant de percevoir le monde par un autre prisme, qu'il s'agisse des goûts et des saveurs du Japon ou des enjeux plus globaux de la ruralité.

Comme toujours, Vesoul fait aussi la part belle aux réalisatrices et aux femmes en général. Ce sont ainsi la cinéaste iranienne Rakhshan Bani-Etemad (également présidente du jury) et la star sri lankaise Swarna Mallavarachchi qui ont cette année été distinguées par un Cyclo d'or d'honneur. Parmi les thèmes abordés par les films sélectionnés, on retrouvera par ailleurs la question cruciale de l'avortement en Iran, de la polygamie en Indonésie, des esclaves sexuelles de Daesh en Irak ou encore de la peine de mort au Japon. Une fenêtre ouverte sur l'Asie qui, par ricochets, nous rappelle qu'il reste partout bien des combats à mener.

En parallèle, la rédaction d'Ecran Noir se décentralise à Berlin où le monde entier sera là aussi au rendez-vous. Après avoir récompensé en 2016 le documentaire de Gianfranco Rosi Fuocoammare qui traitait du drame des migrants échouant sur l'île de Lampedusa, la Berlinale devrait logiquement réaffirmer sa position de festival politique et engagé. Dès l'annonce de la sélection, son directeur Dieter Kosslick a en effet déclaré que "rarement le programme de la Berlinale n'aura autant résumé en images la situation politique actuelle", plaçant cette 67e édition sous le signe du "courage" et de la "confiance". On s'attend notamment à entendre parler (en mal) de l'administration Trump, et à voir des films qui explorent le passé pour mieux décortiquer le présent.

Même Django d'Étienne Comar, le film d'ouverture, peut être vu dans cette optique. Car derrière ce biopic plutôt classique qui raconte la fuite de Django Reinhardt hors de Paris occupé par les nazis, il est évidemment question de persécution, d'intolérance et de survie face à l'horreur. Des thèmes qui, malheureusement, ne semblent pas vouloir se démoder.

Nicolas Bedos et Doria Tillier reçoivent le Prix Lucien Barrière 2017

Posté par vincy, le 9 février 2017

Le Prix Cinéma 2017 de la Fondation Barrière «De l'écrit... à l'écran et à la scène» a été décerné à Nicolas Bedos pour la réalisation de son premier long métrage Mr & Mme Adelman, co-écrit avec Doria Tillier. Les deux scénaristes jouent les rôles principaux au côtés de Denis Podalydès, Christiane Millet, Antoine Gouy, Pierre Arditi, Zabou Breitman et Julien Boisselier. Le film sort le 8 mars, distribué par Le Pacte. Il raconte l'histoire de Sarah, qui rencontre Victor en 1971. Elle ne sait pas encore qu’ils vont traverser ensemble 45 ans d’une vie pleine de passion et de secrets, de chagrins et de surprises...

Le jury Cinéma du pri, présidé cette année par l'actrice Emmanuelle Bercot, était composé des comédiens Manu Payet, Emmanuelle Seigner, des réalisateurs Jalil Lespert et Igor Gotesman (Lauréat 2016 de la Fondation) des journalistes Mathieu Charrier, Fred Cavayé et Marie-Elisabeth Rouchy ainsi que de Blandine Harmelin (Directrice artistique du groupe Barrière).

La dotation globale annuelle est de 31 000 euros par discipline, soit 8 000 € remis à l'auteur et 23 000 € attribués à la promotion de l'œuvre primée.

Parmi les œuvres primées depuis la création du prix en 1999, notons Une affaire privée de Guillaume Nicloux, Le Cœur des hommes de Marc Esposito, Tête de turc de Pascal Elbé, Les héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar et l'an dernier Five d'Igor Gotesman.

Berlin 2017: tous les jurys au complet

Posté par vincy, le 9 février 2017

La Berlinale a plusieurs compétitions et donc plusieurs jury. Passage en revu à alors que le 67e Festival International du Film s'ouvre ce soir dans la capitale allemande.

Compétition
Autour de Paul Verhoeven, président du jury (ire notre actualité du 9 décembre dernier), on retrouve un panel varié et cosmopolite: la productrice tunisienne Dora Bouchoucha Fourati (Hedi fut deux fois primé l'an dernier), l'artiste islandais Olafur Eliasson (dont les installations ont envahi Versailles l'an dernier), l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal (The Dark Knight, la série "The Deuce"), l'actrice allemande Julia Jentsch (Ours d'argent pour Sophie Scholl: les derniers jours), l'acteur et réalisateur mexicain Diego Luna (Y Tu Mama tambien, Rogue One: A Star Wars Story), le scénariste et réalisateur chinois Wang Quan'an (Le mariage de Tuya).

Meilleur premier film
Trois personnes décerneront ce prix qui couvre l'ensemble des premières œuvres de toutes les sélections; le réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante (Ixcanul), l'actrice française Clotilde Courau (Le ciel attendra, La môme) et l'auteur et réalisateur saoudien Mahmoud Sabbagh (Barakah Meets Barakah, Prix du jury œcuménique à Berlin l'an dernier).

Meilleur documentaire
Là aussi, il s'agit d'un jury de trois personnalités: la critique mexicaine et fondatrice du Morelia International Film Festival Daniela Michel, la documentariste américaine Laura Poitras (Citizenfour), le réalisateur et chef opérateur suisse d'origine irakienne Samir (Snow White).

Meilleur courts métrages
Le jury des Berlinale Shorts est composé de l'artiste et professeur allemand Christian Jankowski, de la conservatrice américaine du New York Metropolitan Museum of Art et web-influenceuse Kimberly Drew, du directeur artistique du festival du film de Santiago du Chili Carlos Nunez.

Sélection Generation: le réalisateur germano-hongrois Benjamin Cantu, la réalisatrice américaine Jennifer Reeder, le cinéaste et producteur chilien Roberto Doveris.
Sélection Generation Kplus: la programmatrice et productrice polonaise Aneta Ozorek, le cinéaste sud-coréen Yoon Ga-eun et la productrice allemande Fabian Gasmia

Thomas Vinterberg, Matthias Schoenaerts, Colin Firth et Léa Seydoux à bord du Koursk

Posté par vincy, le 8 février 2017

Thomas Vinterberg, actuellement en salles avec son film La communauté, embarque Matthias Schoenaerts (qui avait déjà joué pour le cinéaste danois dans Loin de la foule déchaînée), Colin Firth et Léa Seydoux dans son prochain film, Kursk.

L'adaptation du roman de Robert Moore, A Time To Die: The Kursk Disaster, non traduit en France et publié en 2002, a été écrite par Robert Rodat (Il faut sauver le Soldat Ryan, The Patriot, Thor: Le monde des ténèbres). Le livre raconte la véritable histoire du naufrage du sous-marin nucléaire russe Kursk. "Tandis qu’à bord du navire endommagé les marins se débattent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages politiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver" explique le pitch de la production.

Le tournage de cette coproduction Via Est-Belga Productions-EuropaCorp débutera le 18 avril.

Le K-141 « Koursk » est un sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière russe mis en service en 1994. Il a sombré le 12 août 2000 avec ses 118 hommes d'équipage, à la suite d'une série d'explosions à son bord.