Ghost in the shell vs La Belle et la bête: « girl power » dans les trailers

Posté par cynthia, le 15 novembre 2016

Les fêtes approchent et les studios sortent les bande annonces des grosses sorties à venir ce printemps. Il faut bien allécher le spectateur. Deux bandes annonces ont captivé notre cerveau noyé par la polituqe, la super lune et les prix littéraires: Ghost in th shell et La Belle et la bête, deux films prévus pour le mois de mars. Scarlett vs Emma, la Veuve noire contre Hermione Granger. Un manga culte face à un conte européen hors du temps.

Scarlett Johansson sexy et violente

Non il ne s'agit pas de la suite du tristement Lucy, mais bel et bien de l'adaptation du manga, devenu un jeu vidéo, Ghost in the shell. Il s'agit d'une Scarlett Johansson forte et sexy (comme dans le manga original de Masamune Shirow) qui apparaît dans une carapace de cyborg (imberbe), laissant entrevoir ses magnifiques formes. toujours plus désincarnée et robotique, l'actrice d'Under the Kin, aux côtés de Juliette Binoche, interprète le major Kusanagi, un agent spécial et hybride. Se passant dans un Japon angoissant, post-apocalyptique et entièrement dominé par des réseaux informatiques, Ghost in the Shell promet avec son trailer explosif, d'être le film coup de poing/blockbuster/fantasme de geek de 2017.

Princesse Emma Watson

Côté tremblement d'excitation, le film annonce de La Belle et la bête nous en a donné tout autant. Emma Watson étincelle avec fougue cette version en prises de vues réelles du célèbre dessin animé de Disney (donc rien à voir avec le film de Jean Cocteau), face à un Dan Stevens couvert de poils mais toujours aussi sexy.  La bande-annonce nous replongeons dans les années 90 avec cette adaptation littéralement copiée du dessin animé, de quoi raviver les fans tout en séduisant les novices.

Tout comme le Disney initial, Belle se livre à la Bête afin de sauver son père et se retrouve ainsi prisonnière d'un somptueux château. Et nous y retrouvons aussi le chandelier, la tasse à thé et sa maman, l'horloge ainsi que Gaston qui est interprété par le bandant Luke Evans.

Nous ne savons pas pour vous mais, on a hâte d'être en mars 2017! Pas vous?

La bande annonce de « La La Land » nous envoie dans les nuages

Posté par cynthia, le 13 novembre 2016

Il est très attendu. Damien Chazelle, 21 ans seulement, qui a déjà fait beaucoup parler de lui avec son Whiplash (trois nominations aux Oscars), est une fois de plus parmi les favoris pour les prochains Oscars avec La La Land . Il revient dans un autre registre, celui de la comédie romantique et musicale. A l'ancienne. Il faudra attendre le 25 janvier 2017 pour le voir en France. Autrement dit, le distributeur espère que le nombre de nominations aux Oscars, révélées le 24 janvier, sera un argument marketing pour la sortie du film.

Réunissant Ryan Gosling et Emma Stone et s'inspirant de son réalisateur favori, Jacques Tati, Damien Chazelle promet de créer une nouvelle fois l'euphorie. Euphorie qui a déjà commencé sur la toile depuis que la bande annonce, énergique, est disponible. La douce Stone (Prix d'interprétation à Venise tout de même), le charme de Gosling entouré par une ambiance jazzy et des décors dignes d'un songe d'adolescente, La La Land nous emmène dans les nuages (de L.A.).

Lors de son entrevue avec Ecran Noir, Damien Chazelle avait évoqué son projet La La Land à l'époque où Miles Teller et Emma Watson devaient tenir les rôles principaux. On a hâte.

Scarlett Johansson vendeuse de maïs soufflé dans le Marais

Posté par vincy, le 23 octobre 2016

scarlett johansson vendeuse de pop corn à yummy pop

Aujourd'hui est un grand jour pour les Parisiens. Une boutique spécialisée dans le Popcorn va ouvrir. Indispensable au régime alimentaire des spectateurs de cinéma, ce merveilleux produit sucré ou salé, en trois tailles, est enfin honoré comme il se doit. Bruce Willis, Sylvester Stallone & co avaient les Hard Rock Cafés. Robert de Niro préférait investir dans des restaurants hype de Tribeca. Pour le Popcorn, on a Scarlett Johansson.

La star hollywoodienne a ouvert hier, samedi 22 octobre, sa boutique Yummy Pop, en plein Marais, et plus précisément au 35 bis rue du Roi-de-Sicile. Du Pop corn? Mais diantre, pourquoi pas du maïs chaud comme à Barbès pendant qu'on y est!.Mais ici on y met de la truffe, du parmesan, du sirop d'érable, de la sauge, du chocolat!

Yummy Pop est donc le nouveau bébé de Scarlett Johansson et de son époux, Romain Dauriac. Les recettes sont été concoctées par le chef Will Horowitz. Ce dimanche matin, il y avait foule lors de l'ouverture de cette boutique éphémère (appelée à ne pas l'être). Et pour cause, Scarlett servait elle-même le pop-corn. Même l'AFP avait fait le déplacement: preuve indiscutable que c'était l'actu chaude et bien soufflée du jour.

Studio Ghibli: une série sur Amazon et une boutique éphémère à Paris

Posté par vincy, le 20 octobre 2016

Pour les 5 ans de M Le Monde, le magazine constatait que le studio Ghibli était en mode pause. C'est allé un peu vite. Ghibli a réduit la voilure mais reste actif: une collaboration active sur La Tortue rouge, l'extension du Musée Ghibli, quelques publicités et même la réalisation d'un court-métrage par Hayao Miyazaki (Kemushi no Boro /Boro la chenille), projet datant de 1997 qui sera diffusé à partir de 2018 au musée du studio.

Le studio Ghibli a aussi réalisé une série en 2014, Ronya, fille de brigand (Sanzoku no musume Ronja), jusque là diffusée uniquement au Japon. Bonne nouvelle pour les autres, Amazon diffusera cette série, adaptée d'un roman de 1981 de la suédoise Astrid Lindgren (paru en France en 1984), dans tous les pays où sa plateforme en ligne est présente (le service devrait arriver en France dans les prochains mois). La série comporte 26 épisodes.

En attendant, du 22 octobre au 3 novembre, une boutique éphémère entièrement dédié aux univers oniriques de Miyazaki, avec des produits directement importés du Japon qui feront le bonheur des collectionneurs, s'installe à Paris. Ce pop-up store s'installe au Château éphémère, 26, rue Charles Beaudelaire, métro Ledru-Rollin, dans le 12e arrondissement.

Premiers visuels des Gardiens de la galaxie vol.2

Posté par cynthia, le 19 octobre 2016

poster les gardiens de la galaxie vol. 2Tandis que Doctor Strange (nouveau héros badass) arrive sur nos écrans la semaine prochaine, Les Gardiens de la Galaxie vol. 2 vient d'offrir une première affiche ainsi que ses premières images à travers un trailer. Ah, qu'il est bon d'être fan de Marvel ce mois-ci!

Dans le premier opus de la franchise, nous faisions connaissance avec une bande d'antihéros et un brin cinglée. Plus novateur que Les Avengers et plus séduisant que Suicide Squad, le film avait récolté plus de 770 millions de recettes au box-office mondial et s'était vu récompensé par un disque de platine pour la bande originale.

La bande annonce de ce deuxième opus nous donne l'eau à la bouche tant il laisse place à l'imagination. C'est bien simple, on n'y voit pas grand chose. Pourtant, nous arrivons tout de même à ricaner devant le câlin entre Chris Pratt (Star Lord) et David Bautista (Drax) et à être tout émoustillé par le baby Groot (l'arbre qui dans le premier opus avait été pulvériser avant de renaître dans un pot de fleurs). Quelque chose nous dit que Groot sera le capital humour et chou du film. Affaire à suivre en avril 2017...

Les Visiteurs peuvent-ils retrouver leurs spectateurs?

Posté par vincy, le 6 avril 2016

Ça commence mal. Une polémique sur l'affiche, une projection en avant-première annulée, quelques journalistes privilégiés limitant l'impact critique (préjugé)... Les Visiteurs veulent contourner toutes les voix discordantes avec ses moyens marketing. Mais cela suffira-t-il à en faire un succès?

Certes, avec 7,2 millions de téléspectateurs dimanche soir sur TF1 pour revoir les premières aventures de Jacquouille, les héros médiévaux restent incontestablement populaires dans l'esprit des français. Rappelons que ce film sorti en 1993 avait fait rire 13,8 millions de spectateurs dans les salles, soit le 11e plus gros succès du cinéma en France depuis la seconde guerre mondiale. 5 ans plus tard, Les Visiteurs II: Les couloirs du temps, avec une légère variante de casting dans les rôles secondaires, parvient à rassembler 8 millions de fans (pas assez pour rentabiliser le budget ceci dit). Toujours dans le Top 50 des films les plus populaires. En 2001, Les Visiteurs tentent l'aventure américaine avec Les Visiteurs in America. Honnête succès mondial (et aux Etats Unis, quand même 4 millions de $ de recettes) mais fiasco dans l'Hexagone avec 1,2 million d'entrées. Et surtout le goût amer d'un tournage pas très joyeux après un travail tendu avec l'un des coscénaristes, John Hughes, paranoïaque.

Comme Les Bronzés 3?

Alors quel score pour ce numéro 3 ou 4 selon si on assume la variante US, Les Visiteurs: la Révolution? En dessous de 4 millions d'entrées, ce sera un échec. C'est désormais le seuil minimal pour une comédie populaire française qui veut triompher au box office. L'objectif est plus modeste en fait (2,5 millions) et personne dans cette aventure n'est vraiment sûr du (bon) coup. Mais les ambitions sont certainement plus grandes. Le pari reste risqué. Certes, Les Bronzés 3, 27 ans après le deuxième épisode, et malgré de mauvaises critiques (car le film avait quand même été montré à la presse) avait su rassembler 10 millions de curieux dans les salles. Aujourd'hui personne ne se souvient vraiment du film (contrairement aux deux premiers épisodes) alors qu'il a été le plus vu au cinéma des trois opus. Dans un contexte où le vintage fonctionne à plein (Jurassic Park, Star Wars, ...), la comédie a ses chances.

18 ans après Les Visiteurs 2, l'humour de la franchise parviendra-t-il à traverser le temps? Gaumont peut miser sur la popularité intacte de Christian Clavier, sur l'apport d'actrices populaires comme Karin Viard et Sylvie Testud, sur des émissions spéciales pour montrer qu'on s'amuse bien dans le monde du cinéma. Quoique. Les enfants de la télé spéciale Les Visiteurs, diffusée hier en première partie de soirée sur TF1, n'a rassemblé que 2,9 millions de téléspectateurs, soit 13,7% de part d'audience. Un échec. Reste le sujet de la Révolution qui peut être un bon sujet de divertissement.

A l'inverse, Jean-Marie Poiré n'a rien réalisé depuis le désastreux Ma femme s'appelle Maurice, qui date de 2002. Jean Reno a cumulé les flops depuis 10 ans. Et puis à l'heure des réseaux sociaux, comment ne pas vouloir faire monter le désir ? Or, il n'y a nul buzz sur twitter autour des Visiteurs 3. Hormis les polémiques. A la première séance du matin à l'UGC des Halles, Les Visiteurs : La Révolution domine les nouveautés avec 60 tickets vendus, ce qui n'a rien d'exceptionnel (ce n'est que 17 de plus que L'avenir et 19 de plus que Gods of Egypt) puisque Médecin de campagne avait conquis 77 spectateurs, Five 78 et Batman v Superman 250 à cette même séance lors de leur sortie.

L'affaire N'zonzi

Déjà l'affiche qui présente neuf acteurs sur le visuel ne comporte que huit noms. Pascal N'zonzi a été zappé. Parce qu'il est noir? N'abusons pas, mais il est regrettable que ça tombe sur lui. En tout cas ce n'est pas son absence de notoriété. L'acteur a été vu récemment dans Paulette, Le Crocodile du Botswanga et Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?. Interrogé par le magazine Challenges, Gaumont plaide d'un argument contractuel: “Lorsqu'un comédien signe pour tourner un film, sont décidés également la présence de son nom sur l'affiche mais aussi le lettrage ou la typographie, et que le contrat de Pascal N'Zonzi ne devait donc pas mentionner l'impression de son nom en haut de l'affiche”. La faute à l'agent donc... On peut mal accuser le producteur et distributeur de Chocolat de racisme. Mais le mal est fait. Merci donc au photographe Paps Touré d'avoir rectifié au marqueur l'affiche dans le métro.

Ensuite, le BIFFF devait présenter le film en avant première à Bruxelles vendredi dernier. Le distributeur belge Paradiso avait demandé à Gaumont de pouvoir le projeter mais Gaumont a décidé "à la dernière minute de ne pas permettre la diffusion dans les festivals avant la date de sortie en France et en Belgique", explique Paradiso dans un communiqué. Seulement cinquante billets avaient été pré-vendus. Les deux autres avant-premières prévues mardi 5 avril au Kinépolis de Liège et celle à l'UGC de Brouckère ont aussi été supprimées.

Sans papiers

Enfin, si le public n'a pas le droit aux avant premières, les journalistes non plus. C'est de plus en plus courant pour des films à gros budget. Il ne faut pas mettre en péril le sacro-saint premier jour avec une avalanche de critiques négatives ou dubitatives. Le fantôme de Canterville, concurrent UGC avec Michael Youn qui sort en face des Visiteurs et se partagent les plateaux télé, n'a pas été projeté aux journalistes non plus . Il faut remplir les fauteuil des 650 salles qui vont le diffuser (400 pour le Fantôme de Canterville). Le JDD a quand même recueilli les avis de quelques privilégiés (pas ceux comme Paris Match qui servent la soupe avec un grand dossier flagorneur). Ce ne serait pas si mauvais mais un peu désuet, c'est bien joué mais on ne rit pas, il n'y a pas de mise en scène et le scénario est laborieux, c'est spectaculaire et vulgaire, ... Bref pas de quoi couper des têtes.

Au-delà de ces polémiques, ambitions, peurs et autres plaisirs coupables, on a surtout l'impression que la saga de Jacquouille la Fripouille et des Montmirail (qui ont quand même pris deux décennies dans la gueule, un peu comme Harrison Ford dans Star Wars et Indiana Jones) n'a pas su/voulu/pu se renouveler complètement. Il y a 23 ans, entre le binz et le okay, toute la France parlait Visiteurs. Aujourd'hui la Révolution est ailleurs. Connasse, Kev Adams, TucheBabysitting sont les farces du moment.

Mais comme le dit l'un des journalistes anonymement: "Néanmoins, je pense que c'est une grosse connerie de ne pas montrer le film car ça installe un doute alors que ces Visiteurs, même décevants et à l'ancienne, sont regardables." Si déjà, il n'y a pas le désir, et en plus que le doute s'installe, alors en effet, la stratégie de l'obstruction n'est peut-être pas la bonne. Pire, cela ouvre un espace à tous les concurrents: l'espace que Les Visiteurs auraient pu occuper dans les journaux (web et imprimés) est rempli par les autres films en face, leur donnant une visibilité accrue, et diminuant, par conséquent, celle de la comédie française du mois.

Mais il est certain que Pathé, la cousine de Gaumont, va être très attentive à la sortie des Visiteurs. En juin, le distributeur sort Camping 3, six ans après le deuxième film.

Comment Batman v Superman est devenu un vulgaire « film de fans »

Posté par wyzman, le 29 mars 2016

A moins de vivre dans une grotte depuis une semaine, vous n'avez pas pu échapper à tout ce ramdam entourant la sortie de Batman v Superman : L'Aube de la justice. (Oui, je me rends compte que ce titre est horrible. Surtout maintenant que j'ai vu le film... mais peu importe !) La nouvelle œuvre de Zack Snyder, quoiqu'un peu farfelue, était très intéressante sur le papier. Réunir deux héros majeurs de la pop culture dans une superproduction, nous en avions tous rêvé. Et d'entrée de jeu, le réalisateur de 300 avait tout pour lui : un talent certain, deux gros studios prêts à financer, des teasers et autres bandes annonces excellents et un casting impressionnant (Henry Cavill, Ben Affleck, Amy Adams, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Laurence Fishburne, Jeremy Irons, Holly Hunter, Kevin Costner pour une séquence et Gal Gadot en cerise sur le gâteau).

Plus encore, après l'avant-première mondiale, les spectateurs semblaient plus que ravis. Comme on dit outre-Atlantique, les premiers avis étaient in. Bref, tout allait bien. Puis l'embargo a été levé et là, le massacre a commencé. Genre, vraiment. "Inachevé" pour Indie Wire. Juste "visuellement spectaculaire" pour Variety. Sauvé de sa "monotonie vaseuse" par Gal Gadot d'après The Wrap"Pas fun" et "absurde" pour le New York Times. Bref, vous avez compris l'idée. Et en France, même son de cloche. "Anti-spectaculaire" et "décevant" pour Première. De son côté, Le Figaro pointe "la lourdeur de l'intrigue, la lenteur des plans, l'omniprésence écrasante des effets pyrotechniques". C'est "une pâté réflexive" pour Le Plus. Et même Le Journal du Geek l'a perçu comme "supermou" et sans "aucun frisson". Ecran Noir y a vu "une valse de pantins" dans "un script peu subtil".

De manière simpliste, on pourrait mettre le décalage d'avis fans/critiques sur le dos du marketing : 250 millions de dollars de budget, 150 millions (minimum) pour la promotion, des teasers bandants, un "combat du siècle" promis, tout était là. En allant mater Batman v Superman, ce que l'on voulait voir c'est du grand spectacle, des trucs qui pètent, avoir le souffle coupé et se dire que c'était l'idée du siècle que de réunir les deux hommes dans un film. Sauf que cela n'arrive pas. On pourrait blâmer le scénario qui se veut politisé mais ennuie souvent. Nous pourrions évoquer la noirceur que Zack Snyder a voulu insuffler grâce à la présence de Batman. Mais cela ne prend pas car Christopher Nolan a déjà fait tout cela. Ce que le Hollywood Reporter a noté au moment de conseiller à Zack Snyder de "laisser les films de Christopher Nolan à Christopher Nolan".

Le fan, rempart bulletproof ?

Et une fois n'est pas coutume, au moment de vendre un film et d'esquiver des critiques unanimes, le fan est parfait. Le fan permet de se dédouaner de tout. Le fan est une excuse imparable. Pour le fan, studios, distributeurs et acteurs seraient prêts à faire ou dire n'importe quoi. Et cela notamment parce que le fan est souvent un bon client. Oui, le fan est loyal - jusqu'à ce que le résultat soit vraiment trop mauvais. Le fan vous soutiendra du mieux qu'il peut. Le fan ira voir le film. Une fois, deux fois, peut-être même plus. Le fan parlera du film sur les réseaux sociaux, à ses amis, au boulot, aux repas de famille. Le fan fera le travail pour vous, à partir du moment où vous le contentez. En d'autres termes, faire "un film de fans" ou "un film pour les fans" expliquerait la qualité moindre de certaines adaptations. Voilà qui est sympa pour les fans ! Mais de là à dire que les fans présents à l'avant-première mondiale ont été éblouis par les acteurs présents, il n'y a qu'un pas…

Le fan n'est pas nécessairement aveugle car fan ou pas fan, il faut bien reconnaître que la communication autour du film était géniale, que notre attente à tous était élevée et qu'au fond de nous, nous voulions y croire. En cela, nous pourrions faire le parallèle avec Le Réveil de la Force. Son réalisateur, J. J. Abrams, est un homme de génie et sur le plan technique, on ne peut rien reprocher à son film. Mais le scénario ne casse pas trois pattes à un canard ! C'est un fait, une vérité générale presque. Fans et/ou critiques, nous avons fait avec et sommes passés à autre chose. Malheureusement, et comme c'est souvent le cas, c'est plus simple à dire qu'à faire.

Une industrie pourrie ?

Tandis que certains fans ont déjà commencé à signer une pétition pour évincer  Zack Snyder des prochains projets de DC Comics, Rolling Stone a mis le doigt sur ce qui est peut-être la véritable raison d'un tel bad buzz autour de Batman v Superman : "les films de super-héros ne sont pas en train de tuer l'industrie du film. L'industrie du film est en train de tuer les films de super-héros" écrit le magazine. Eh oui, à force d'enchaîner les adaptations, de multiplier séries dérivées, remakes et autres reboots, il faut bien que quelqu'un se casse la figure. Daredevil et Green Lantern étaient de bons exemples de ratage complet, mais ça n'a pas arrêté Hollywood. A l'inverse, le carton de Deadpool prouve qu'on peut encore divertir avec une certaine singularité et un super-héros qui ne se prend pas au sérieux.

Persuadés que les fans de comics et le public en général seront toujours au rendez-vous, Marvel a réussi à incruster Spider-Man dans la dernière bande annonce de Captain America : Civil War (ou Avengers 3 si vous préférez), tandis que DC Comics a plus ou moins bien introduit ses prochains hits grâce à Batman v Superman. Nous attendrons avec impatience Wonder Woman, Aquaman sera un véritable plaisir coupable que James Wan annonce déjà comme plus "fun" que L'Aube de la justice, Flash devrait faire du bruit et Cyborg méritera le coup d'œil. Et il y aura bien évidemment cette Justice League qui devrait tout déchirer.

Une chose est sûre : au moment d'attirer les fans, Marvel et DC Comics savent y faire. A l'instar de Michael Bay ces dernières années, Batman v Superman vient de prouver que les studios pouvaient officiellement se passer de critiques positives dans la presse pour amasser du fric. Plus gros lancement de Pâques aux Etats-Unis avec 166 millions de dollars en 3 jours, quatrième meilleur démarrage dans le monde en dépassant les 400 millions de dollars en 5 jours… Batman v Superman va marquer l'histoire du cinéma côté recettes. Et ça sans l'adhésion de la presse ! Cela mérite qu'on lui lève notre chapeau. Du coup, bien malgré nous et ce que l'on en a pensé, on ne saurait que trop vous recommander de vous faire votre propre opinion sur l'œuvre en la voyant directement en salles. Ou pas. Dans un mois, Captain America affronte Iron Man dans un autre match de titans. Leur invincibilité garantit aux franchises d'être sans fin. Et hélas, c'est aussi ça qui tue le suspense. Car pour Hollywood, la seule incertitude n'est pas de savoir si un super-héros peut mourir (c'est impossible), mais de savoir combien les fans dépenseront et à quelle place il terminera au box office !

Cannes 2016: Une affiche qui rend hommage à Michel Piccoli dans Le Mépris

Posté par vincy, le 21 mars 2016

Changement de style et retour de la couleur pour l'affiche officielle du Festival de Cannes. Le poster du 69e Festival de Cannes (11-22 mai) a été conçue à partir de photogrammes du film Le Mépris de Jean-Luc Godard. Teintée de jaune doré, rappelant à la fois la couleur de la Palme et le soleil méditerranéen, on y voir les marches, la mer, l’horizon, soit "l’ascension d’un homme vers son rêve, dans la chaleur d’une lumière méditerranéenne qui se change en or. Une vision qui rappelle cette citation qui ouvre Le Mépris : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs.»"

C'est sous la silhouette de Michel Piccoli qui, depuis le toit de la légendaire villa-œuvre dessinée par l’écrivain Curzio Malaparte, que les stars et accrédités monteront les Marches de cette 69e édition. "Un choix symbolique, tant ce film sur le tournage d’un film, considéré par beaucoup comme l’un des plus beaux jamais réalisés en cinémascope (le tandem Piccoli / Bardot aux côtés de Fritz Lang, la photographie de Raoul Coutard, la musique de Georges Delerue…), a marqué l’histoire du cinéma et de la cinéphilie " explique le communiqué du Festival. On ajouterait bien l'un des films avec l'une des séquences les plus érotiques du 7e art, ce qui est assez logique pour un Festival sous le signe du 69.

Hervé Chigioni (LAGENCY) et son graphiste Gilles Frappier (Taste Design), déjà aux manettes pour les deux précédents posters, ont conçu cette affiche, en format paysage ou portrait, tandis que l’identité visuelle 2016 a été créée par Philippe Savoir (Filifox), soit trois différentes signatures - jaune doré, violette, rouge orangé - mentionnant juste de manière épurée "Cannes 69" et pouvant s'adapter aux photos de couvertures de facebook ou au format carré d'instagram.

Plongez dans l’univers de Batman v Superman à Aéroville, La Defense et aux Halles

Posté par cynthia, le 25 février 2016

À l’occasion de la sortie mondiale du film Batman v Superman - L’Aube de la Justice, les centres commerciaux franciliens d'Aéroville, des 4 Temps et du Forum des Halles plongeront leurs visiteurs dans l’univers de ces super-héros de DC Comics.

Nommée Unexpected Heroes, cette animation sera mise en scène dans un tunnel avec des éléments issus des décors des films, plaçant ainsi les protagonistes dans l'univers de Batman et de Superman! Au milieu des costumes originaux et des photos de coulisse, Loïs Lane et Alfred (le célèbre majordome de Bruce Wayne aka Batman) accueilleront les plus courageux afin de les mettre à l'épreuve au cours d'un test de connaissances.  Une fois cette étape franchie, les gagnants pourront se mettre dans la peau d'un super-héros...

Équipés des accessoires de super-héros ou arrivés déguisés, les visiteurs pourront alors incarner leur justicier préféré en réalisant leur propre selfie vidéo à 360°: simulations de combat, poses héroïques ou sauts, les visiteurs auront carte blanche pour réaliser le rôle de leur (vie?) choix sous l’œil des 64 caméras avant de recevoir la vidéo souvenir par mail.

On ne sait pas pour vous mais en tout cas ça donne envie! Une excellente idée pour impressionner vos petiots ou vos amis geeks...

Unexpected Heroes: Aeroville du 25 au 28 février (30 Rue des Buissons 95700 Roissy-en-France), 4 Temps du 2 au 6 mars (15 Parvis de la Défense 92092 Paris La Défense) et Forum des Halles du 7 au 10 avril (101 Rue Berger 75001 Paris).

UGC lance une carte Illimité pour les jeunes

Posté par vincy, le 28 janvier 2016

UGC lance une nouvelle carte pour les moins de 26 ans. Après la carte Illimité 1 et la carte Illimité 2, le réseau propose aux jeunes de moins de 26 ans de bénéficier pour 17,90 € par mois de ses 700 écrans. La mauvaise nouvelle est que l'abonnement solo augmente de 9% (21,9€/mois) et l'abonnement duo de 4% (37,3€/mois), et ce à compter d'avril. Une manière de ne pas perdre les jeunes, très soucieux de leur pouvoir d'achat dans les loisirs, alors que globalement, la politique tarifaire est à la hausse.

L’abonnement UGC Illimité permet aussi de bénéficier de la gratuité de certains services (frais de réservation et supplément 3D offerts) et d’un accès facilité à de multiples événements comme les séances Viva l’Opéra ! à tarifs préférentiels, les invitations à des soirées projections surprises, ou des avant-premières ... Les abonnés peuvent également cumuler des points fidélité permettant de gagner de nombreux cadeaux (affiches de films, invitations, mensualités d’abonnement UGC Illimité, etc.).

Plus de 15 ans d'Illimité

La carte Illimitée 1 a été lancée en 2000 (et la Illimité 2 en 2007). A l'époque ce type de carte de fidélité à prix réduit avait provoqué une vaste polémique, notamment parce qu'elle bradait le prix de la place et par conséquent les recettes des distributeurs mais aussi parce qu'elle créait un effet de distorsion de concurrence avec les cinémas indépendants. Aujourd'hui, à peu près tous les réseaux en dispose. Elle assure plus d'un quart des entrées du réseau.

Les cinémas UGC totalisent 393 salles en France et 43 salles en Belgique, qui, en 2015, ont programmé plus de 700 films et accueilli 29 millions de spectateurs.

Un public avide de cinéma mais...

Dans sa dernière étude consacrée au public jeunes, parue en septembre dernier, le CNC rappelait que les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 16,6% des spectateurs (alors qu'ils ne sont que 12,3% de la population française, soit le plus fort indice par rapport à l'ensemble de la population. En 2014, plus de 91% des 15-19 ans et 88,3% des 20-24 ans ont été au moins une fois au cinéma dans l'année. En moyenne, ils vont 6 fois au cinéma par an. Mais chez les 20-24 ans, cette moyenne diminue fortement. Même s'ils restent les plus gros consommateurs de cinéma en France avec 6,2 films par an, c'est 1,1 film de moins par rapport à 1993. Le cinéma reste, de loin, leur sortie culturelle préférée devant les parcs d'attractions et les musées.