Chéreau abandonne son Napoléon en rase campagne

Posté par vincy, le 6 juillet 2009

Invité d'honneur du Festival du film de Karlovy Vary (Rép. Tchèque), le cinéaste Patrice Chéreau a confirmé qu'il "laissait tomber" son projet autour de Napoléon. Le monstre de Longwood était en gestation depuis sept ans, et devait se tourner l'an dernier. Mais, avec un budget de 22 millions d'euros, malgré la présence d'Al Pacino dans le rôle de l'Empereur et la langue anglaise pour faciliter l'exportation, le réalisateur n'a jamais trouvé le financement.

Au printemps, Pacino avait accepté une offre, assez similaire (voir actualité du 11 avril), où Napoléon devient complice d'une jeune fille chez qui il est hébergé à son arrivée à Sainte-Hélène. Une manière d'enterrer définitivement le projet de Chéreau.

Après quatre ans d'absence derrière la caméra, le cinéaste est actuellement en post-production de son prochain film, Persécution, avec Charlotte Gainsbourg et Romain Duris. Il devrait sortir le 2 décembre prochain et pourrait être en sélection au prochain festival de Venise.

[REC]2 fera l’ouverture du 42e festival de Sitges

Posté par vincy, le 6 juillet 2009

Le festival international du film fantastique de Sitges (Espagne), sans doute la manifestation la plus prestigieuse dans le cinéma de genre, ouvrira sa 42e édition  le 2 octobre avec la suite de [REC], qui fera ainsi son lancement mondial.

Le premier épisode avait séduit 1,4 millions de spectateurs en Espagne. Sorti en avril 2008 en France, il avait réussi à captiver 554 000 spectateurs français. Réalisée, comme le premier opus, par Jaume Balaguero et Paco Plaza, la suite sera dans les salles ibériques dès le 9 octobre. Les Français devront attendre le 23 décembre pour découvrir la nouvelle histoire, qui prendra place quinze minutes après la fin du film originel. [REC] a déjà été revisité par Hollywood (En quarantaine).

Mélopées islandaises et mix monstrueux pour des films cultes

Posté par Claire Fayau, le 6 juillet 2009

En tant que partenaire, Ecran Noir vous convie aux événements festifs de Sinny & Ooko (tout l'agenda), pour faire le  plein  de cinéma et de musique.

Cela commencera dès le 11 juillet avec le ciné-concert de Laurent Levesque et Jonas Hellborg autour de la musique du film de Johnnie To, Vengeance. Le Forum des Images (Paris) à partir de 20h. Dans le cadre dy cycle "Vengeance" programmé par le Forum cet été, la Ciné Party rendra hommage aux Arts martiaux.

Le 2 octobre, pour la nuit blanche de Metz, l'islandais Bardi Johannsson fera un cinemix unique en son genre autour du film  muet Haxan, réalisé par Benjamin Christensen en 1922 .

Toujours dans la ville de Lorraine, le 8 novembre, au Festival de Musiques volantes, Montgomery continuera la tournée de son ciné-concert Mad Max, premier épisode de la franchisee post-apocalyptique. Le groupe breton vient de sortir un album, Stromboli.

Et le 21 novembre, il ne faudra pas manquer "Le cinéma de Sigur Ros" à l'Elysées Biarritz (Paris). Les islandais ont souvent contribué à des bande originales de films comme Vanilla Sky, Les fils de l'Homme, La vie aquatique, Immortel (de Bilal) ou la scène final de Mysterious Skin, et même Slumdog Millionaire (pour la bande annonce).

Pierre Etaix récupère (enfin) cinq de ses films

Posté par vincy, le 30 juin 2009

etaix1.jpgPremière victoire après de nombreuses défaites Le cinéaste Pierre Etaix est devenu ces derniers mois un symbole de la défense du droit d'auteur. Etaix a remporté un Oscar en 1963 avec son court métrage Heureux anniversaire co-signé avec Jean-Claude Carrière et a réalisé cinq longs métrages. Homme de cirque et dessinateur, amateur de burlesque à l'instar de son ami Jerry Lewis, il fut aussi l'assistant-réalisateur de Jacques Tati sur Mon oncle

Vendredi 26 juin , le Tribunal de Grande instance de Paris l'a autorisé à recouvrer les droits sur cinq de ses films que lui contestaient depuis 2007 la société Gavroche Productions, qui n'a jamais exploité ses longs-métrages. La décision du tribunal étant exécutoire, les négatifs sont déjà partis aux Archives françaises du film (AFF) pour des vérifications techniques, notamment les éléments sonores.

Flash-back en 2004. Pierre Etaix et le scénariste Jean-Claude Carrière entrent en négociation avec la société Gavroche Productions, en vue de restaurer et d'exploiter quatre films qu'ils avaient co-écrits : Le Soupirant, Yoyo, Tant qu'on a la santé et Le grand amour, en plus d'un autre écrit par Pierre Etaix seul, Le pays de Cocagne. Ils signent un contrat de cession de droits d'auteur, donnant ainsi l'intégralité des droits sur les cinq oeuvres réalisées entre 1963 et 1970. Ce contrat, proposé par l'ancienne avocate du réalisateur, Me Francine Wagner-Edelman, cédait à la société Gavroche Productions, gérée par le producteur Alain Wagner, frère de l'avocate, les droits exclusifs de restauration, de représentation et d'exploitation des cinq longs métrages pour le monde entier. Mais la société de production ne leur avait adressé en retour aucun document d'acceptation. Deux ans et demi plus tard, les auteurs avaient donc fini par considérer que, faute d'engagement ferme de la part du producteur, le contrat était caduc.

etaix21.jpgUn contrat annulé et 10 000 euros de dommages 

Cependant Gavroche Productions s'est dépêché de contester cette interprétation, et, dès janvier 2007,  elle fait publier le contrat au Registre public de la cinématographie et de l'audiovisuel (RPCA). En réplique messieurs Etaix et Carrière engagent une action en justice en décembre 2007, soutenus par la SACD. Le TGI vient de leur donner raison, "en l'absence de consentements valablement échangés" et a prononcé la "nullité du contrat de cession de droits d'auteur publié au RPCA".

Le tribunal a aussi débouté la société de productions des poursuites de contrefaçon qu'il avait engagées contre la Fondation Groupama GAN pour le cinéma à qui elle reprochait d'avoir fait restaurer les négatifs de Yoyo et présenté le film lors de projections publiques en 2007 (Festival de Cannes, du Festival du cinéma de Paris). Gavroche productions devra d'ailleurs verser 10 000 euros de dommages et intérêts à la Fondation pour procédure abusive.

Pourtant ce même TGI de Paris avait créé la polémique. Le 28 novembre dernier, il avait rejeté vendredi la demande formée par Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, de "restaurer et d'exploiter non commercialement" ceux-ci. Tout en reconnaissant "l'importance pour le patrimoine cinématographique français des oeuvres en cause", le Tribunal avait estimé qu'un tel argument est "sans portée" sur le contentieux qui oppose les demandeurs à la société Gavroche Productions. En revoyant l'affaire, afin que le dossier soit jugé sur le fonds, il a laissé les milieux culturels s'emparer rapidement du sujet, devenu depuis une affaire politique. "Je me battrai jusqu'à la mort pour qu'aucun autre auteur ne subisse ce que je vis", avait alors affirmé Pierre Etaix, dont le ton inhabituellement tragique contraste avec les oeuvres burlesques.

etaix3.jpg 56 000 signatures pour la pétition 

Car depuis, aucun de  ces cinq films puissent ne peut-être exploité ou restauré. La ministre de la Culture et de la Communication de l'époque, Christine Albanel, a souhaité une "issue rapide" du conflit juridique qui empêche la nouvelle sortie en salles des films de Pierre Etaix et a réaffirmé son "soutien moral" au cinéaste. Elle avait reçu une délégation, conduite par le comédien Jacques Weber et composée de Tom Novembre, Christophe Malavoy, Cabu et Jean-Paul Rappeneau qui lui avait remis une pétition de 56 000 signatures appelant à favoriser la diffusion des films de Pierre Etaix.

Etaix, 80 ans, a très mal vécu cet épisode. Accablé, il spérait que ses oeuvres très estimées soient diffusées de nouveau au plus grand nombre de son vivant. La décision de novembre dernier était pour beaucoup incompréhensible. Le cinéaste avait en plus trouvé un partenaie, la Fondation Thomson, qui s'engageait à restaurer les quatre négatifs à ses frais, et ne demandait ue le droit de sauvegarder son oeuvre. Des distributeurs réputés pour leur travail pour les films de patrimoine, Wild Side et Carlotta, avaient fait des offres fermes pour exploiter ces films et Arte souhaitait les diffuser lors d'une rétrospective. Cette demande pouvait aussi se ressentirsur les marchés internationaux.

Aussi les amis du cinéastes ont-il décidé de jouer l'opinion conte le système. Mise en ligne sur le site internet d'Etaix, une pétition avait recueilli près de 19 000 signatures, dont celles de Woody Allen et David Lynch, en quelques jours, avant de tripler son nombre grâce aux réseaux sociaux et à Internet. Le monde du cinéma belge s'est mobilisé le 18 novembre 2008 lors d'une soirée de soutien organisée au théâtre de la Toison d'or à Bruxelles.

C'est donc la fin d'un imbroglio juridique. Même si Gravroche peut faire appel d'ici un mois, on peut espérer (re)voir les films de Pierre Etaix en version restaurée prochainement. "Ce n'est que justice ! J'espérais ce dénouement heureux, j'ai attendu bien longtemps", a déclaré de son côté à l'AFP Pierre Etaix, vendredi dans la soirée. "Mon souhait est avant tout que mes films ressortent en salles et pour cela qu'ils soient restaurés au plus vite" a-t-il dit, ajoutant : "ce cinéma-là franchit très bien les frontières, car il n'a pas besoin de sous-titres".

Futurs talents romantiques à Cabourg

Posté par kristofy, le 22 juin 2009

C’est court mais c'est bon, et même parfois très bon. Le Festival de Cabourg fait une place importante aux courts-métrages avec plusieurs séances et une sélection de courts de haute volée en compétition. Robin Renucci présidait le jury, entouré de Cécile Cassel, François Vincentelli, Nick Rollinger, Bouraouïa Marzouk, Jeanne Cherhal (la chanteuse était ici l’année dernière en faisant l'actrice dans La copie de Coralie) et de cinéphiles.

Phone Story de Binevsa Berivan raconte une envie d’histoire d’amour d’un immigré kurde dans un Bruxelles en noir et blanc.

Clément Michel qui découvre la paternité dans Bébé (avec Marie Denarnaud) est certainement le plus drôle de tous.

C’est gratuit pour les filles déjà découvert à Cannes dans lequel on voit les dégâts que provoque une vidéo compromettante mise sur internet est une bouffée de fraîcheur. Vingt minutes après, on voudrait voir le long métrage...

Le réalisateur Nicolas Miard avait déjà eu son premier court remarqué à Cabourg avec le prix d’interprétation pour Adrien De Van, l’acteur est encore le personnage principal de son nouveau court Le chant des sirènes (avec aussi Pauline Acquart). C’est d’ailleurs un peu le point de départ d’une histoire que Nicolas Miard compte bien réaliser en long-métrage.

Nous aurions bien élu meilleur acteur le belge Thomas Roland pour La balançoire où il joue un père divorcé qui voudrait rester le plus longtemps possibles avec son fils avant que sa femme ne le récupère. La meilleure actrice aurait été Camille Claris pour En douce où elle est une adolescente qui fantasme sur son voisin.

Et j'aurai décerné le prix du meilleur court pour Les moineaux de Runar Runarsson où deux jeunes à peine ados vont basculer de manière dramatique dans le monde des adultes.

Autant de courts-métrages où l’originalité est une bonne surprise. Le Festival de Cabourg veut soutenir les jeunes talents du cinéma avec le Prix du Premier Rendez-vous qui récompense la première apparition à l’écran d’un acteur et d’une actrice.  Ce prix a été remis à Firat Ayverdi. Il a crevé l’écran en jeune clandestin dans Welcome de Philippe Lioret. C’est d'ailleurs son partenaire Vincent Lindon qui lui a donné son trophée : "ce prix est un encouragement à continuer mais pas n’importe comment."

Sandrine Bonnaire a même insisté : "pour continuer ce métier ce qui est important c’est aussi avec qui on commence." Elle a transmios le prix féminin à l’actrice Astrid Berges-Frisbey découverte dans Un barrage contre le Pacifique de Rithy Pan.

Djamel Bensalah se moque de Neuilly

Posté par kristofy, le 17 juin 2009

neuillysamere1.jpgDjamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère, présenté au festival du film romantique de Cabourg, qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. 

Evidemment certains clichés ne manqueront pas d’être égratignés… Sami vivait dans une cité de Chalons-Sur-Saône dans le 7-1 là où "dans mon quartier les blondes c’est aussi rares que le pétrole", et il doit habiter chez la famille de sa tante à Neuilly-Sur-Seine dans le 9-2 où dans sa nouvelle école huppée il "ressemble à l’autre baltringue des choristes".
Une rencontre a eu lieu à l’issue d’une projection avec les producteurs Isaac Shary et Djamel Bensalah, le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière, les actrices Rachida Brakni et la jeune Joséphine Japy et avec le jeune héros Samy Seghir (Michou d’Auber c’était déjà lui).

Question : Djamel Bensalah, pourquoi n’avoir pas réaliser ce film vous-même ?

DB : " Je suis très fier de "Big City" mais il n’a pas assez rencontrer son public et comme c’était un gros budget c’est un peu un échec. Durant le tournage j’avais commencé à écrire une histoire avec deux des enfants, qui sont donc les deux héros de "Neuilly Sa Mère". Je venais déjà de réaliser un film avec des enfants alors j’ai demandé à mon talentueux assistant (avant il a même été assistant de Léos Carax) de le réaliser lui-même. Je suis devenu producteur sur "Neuilly Sa Mère", c’est travailler plus pour gagner plus… ou perdre beaucoup plus."

Question : La ville de Neuilly-Sur-Seine vous a aidé ?

DB :  "Au début la ville ne voulait pas vraiment qu’on tourne chez eux, mais on a filmé quand même. On leur a présenté le projet avec comme titre ‘Les Petits Princes’ en fait."

Question : Il y a beaucoup d’acteurs connus qui ont un petits rôles (Valérie Lemercier, Josiane Balasko, Ramzy, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun…, ndlr) en plus de Rachida Brakni et Denis Podalydès, comment vous les avez tous réunis ?

DB : "En fait que j’allais les voir je disais que j’avais l’accord de untel et de untel même si c’était pas encore vrai. Et puis le fait d’avoir Denis Podalydès et Rachida Brakni ça fait sérieux vu qu’ils viennent de la Comédie française, évidement  certains sont venus par amitié. On voulait aussi avoir Will Smith, mais bon on a Zinedine Zidane en photo aussi."

Annecy a remis ses prix et bouge à Paris

Posté par Morgane, le 16 juin 2009

annecy09.jpgChaque mois de juin, la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou à Paris s’associe au Festival International de Films d’Animation d’Annecy et présente les meilleures œuvres issues du palmarès Annecy 2009. Ce sera donc l’occasion de (re)découvrir les nombreux courts et longs métrages primés lors du Festival à Annecy.

Le Cristal du long métrage a, cette année, été remis à deux films, ex-æquo : Mary et Max de l’Australien Adam Elliot et Coraline de l’Américain tandis que  celui du court métrage a été attribué à Slavar des Suédois Hanna Heilborn et David Aronowitsch.

Du 24 au 28 juin 2009,  le Centre Pompidou fera donc la part belle à l’animation, découpant ces quelques jours en plusieurs thèmes se succédant dans ses salles obscures. Les courts métrages se déclineront à l’infini, ou presque, rangés en différentes catégories. « La Danse s’anime » valsera avec « Le Cinéma d’animation allemand » puis « Rêver sous la lune » laissera peu à peu sa place à « L’Animation se met au Vert ».  Quant aux longs métrages, Brendan et le secret de Kells, qui a reçu le prix du public, sera projeté le mercredi 24 juin à 18h et la séance sera traduite en langue des signes. Le Cristal du long métrage (ayant été remis à deux films, lequel sera projeté ?) sera à l’honneur le dimanche 28 juin à 14h30. Les courts métrages primés seront, eux, divisés en deux sessions et projetés à deux reprises durant ces cinq jours.

Courrez à Pompidou, la crème d’Annecy vous y attend…

Week-end Romantique à Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2009

cabourg_affiche.jpgAprès l’effervescence méditerranéenne de Cannes, c’est presque la fête du cinéma français sur la côte fleurie de Normandie.

Du 10 au 14 juin le tapis rouge de la 23ème édition du Festival du film de Cabourg a été déroulé pour ses Journées Romantiques et ses Journées Européennes. Il s'agit d'une large sélection de films, proposée en plus d’une compétition de longs-métrages (Sam Karmann est président de ce jury) et une autre de courts (Robin Renucci préside cet autre jury), auxquelles s'ajoutent des projections et des concerts sur la plage.

"Ici, peu de paillettes mais beaucoup de sourires, en toute simplicité. Notre Festival est le seul de cette importance où le public peut rencontrer d’aussi près les actrices et les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Cette 23ème édition sera également le théâtre de bien des nouveautés : une journée en plus et le vote des spectateurs pour un Prix du Public", selon l'écho de quelques mots des officiels, lors de l'ouverture de la manifestataion. 

Durant cinq jours Cabourg et sa promenade romantique si chère à Marcel Proust s’animent au rythme du passage des personnalités qui sont nombreuses à venir. Le Festival de Cabourg est aussi le premier rendez-vous entre le public et les films français qui vont sortir cet été, en commençant par Les Beaux Gosses et Je Vais Te Manquer, sortis cette semaine. En avant-première il y a eu notamment Fais moi plaisir de Emmanuel Mouret avec Frédérique Bel et Judith Godrèche. Didier Bourdon  est venu avec sa chienne Bambou et avec Anne Consigny. Les actrices étaient à la fête : Je ne dis pas non avec Sylvie Testud, Tricheuse avec Hélène De Fougerolles, Une Semaine Sur Deux avec Mathilde Seigner, Jusqu’à Toi avec Mélanie LaurentJoueuse avec Sandrine Bonnaire ou encore Neuilly Sa Mère avec Rachida Brakni.  

Par ailleurs, les nouveaux romantiques viennent recevoir leur prix : 

Swan d’Or 2009:

- Révélation masculine : Jérémy Kapone pour LOL (remis par Mathilde Seigner et Bernard Campan).

- Révélation féminine : Anaïs Démoustier pour Les Grandes Personnes (remis par Didier Bourdon et Anne Consigny).

- Meilleur réalisateur : Stephen Frears pour Chéri (remis par Cécile Cassel et Malik Zidi).

- Meilleur acteur : Benoît Poelvoorde pour Coco avant Chanel (remis par Sandrine Bonnaire et Caroline Bottaro).

- Meilleure actrice : Emilie Dequenne pour La fille du RER (remis par Emmanuel Mouret et Judith Godrèche). 

Swan d’Or des courts-métrages :

- Meilleur réalisateur : Runar Runarsson pour Les Moineaux.

- Meilleure actrice : Camille Claris pour En douce

- Meilleur acteur : Nazmi Kirik pour Phone Story.

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :

- Prix du Public : Tengri, le bleu du ciel réalisé par Marie Jaoul de Poncheville

- Prix de la Jeunesse : Somers Town réalisé par Shane Meadows

- Grand Prix : Somers Town réalisé par Shane Meadows ex-aequo avec Sometime in august réalisé par Sebastian Schipper. Le réalisateur Shane Meadows était déjà le chouchou du Festival Britannique de Dinard, le voici également multi-primé à Cabourg pour Somers Town. Après son succès le plus important This Is England, il avait accepté comme une récréation une proposition d’un film de commande pour une compagnie ferroviaire. Mais Shane Meadows a alors filmé beaucoup plus que prévu et ce projet s’est transformé en un tout autre film qui est devenu ce long-métrage. Deux jeunes garçons de deux quartiers différents se rencontrent et deviennent ami pour égayer leur vie qui manquait de couleurs…

L’Espagne : un brin de soleil sur Paris

Posté par Morgane, le 15 juin 2009

different2.jpgLe festival Différent 2 ! ouvre ses portes ce soir et durera sept jours ; il se déroulera dans plusieurs salles parisiennes (Majestic Passy, Instituto Cervantes, Nouveau Latina, Reflet Médicis).

Différent 2 !, c’est un mélange de styles, différents genres, différents formats de films et différentes visions du monde. Mais cette année, tous se rejoignent sur le thème de la Mémoire.

Voyage au bout de la mémoire promet de nous emmener au cœur de l’Histoire des années 30-40. Distrito 14, lui, revient sur les traces d’un grand groupe de rock espagnol tandis que la soirée d’ouverture (ce soir au Majestic Passy) fera la part belle à Camino (Goyas du Meilleur réalisateur, Film, Actrice, Révélation féminine, Scénario original et Second rôle masculin) de Javier Fesser.

Différent 2 ! accueillera également les plus petits avec une séance spéciale jeune public (Mafalda et Pocoyo y el circo espacial). On pourra aussi y découvrir un court métrage réalisé en 2008 par Pedro Almodovar (La concejala antropofaga) et bien d’autres encore.

La clôture de Différent 2 ! coïncide avec la fête de la musique.  Pour l’occasion, le festival sortira dans la rue à la nuit tombée pour un petit concert, rue Champollion.

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Le site d'information Espagnolas en Paris

Cabourg : il n’y a pas d’âge pour être romantique

Posté par kristofy, le 14 juin 2009

Les adolescents ont le vent en poupe cette année, ils sont le sujet de certaines des meilleures comédies de l’année. Les 15-25 ans sont aussi le public à courtiser : autrefois clientèle principale des exploitants, il esta ujourd'hui en déclin, sollicité par d'autres écrans (jeux, vidéos, internet...).

Le Festival de Cabourg a été un reflet de l’importance des ados à l’écran. Les  C’est la jolie surprise qu’a connue Liza Azuelos avec trois millions de spectateurs qui ont vu LOL avec Sophie Marceau en maman de Christa Theret. Le film est projeté sur la plage, et le jeune acteur Jérémy Krapone vient ici avec son groupe de rock Kaponz&Spinoza pour jouer un concert avant le film (avec aussi le groupe Jolijo de l’acteur Adrien Jolivet, Kaziel et Maëlis). 

Riad Sattouf vient lui aussi de réussir à faire l’unanimité avec Les Beaux Gosses, leader du box office hebdomadaire en France. Le cinéaste a su dessiner les embarras de l’adolescence tout en réalisant une comédie détonante. Les Beaux Gosses avec ses gamins de 14 ans parvient même à être bien meilleur que certains teen-movies américains pourtant expert dans la recette.  

Encore plus jeunes et tout aussi étonnant, Une Semaine sur deux confirme l'envol d'Ivan Calbérac ; cela devrait être une des surprises de l’été. "Je m’appelle Léa, j’ai 12 ans, je ne suis pas née dans la bonne famille…"  Mathilde Seigner et Bernard Campan ont du mal à digérer leur rupture, il vont essayer de vivre une nouvelle histoire d’amour avec quelqu’un d’autre tout en essayant de préserver leurs deux enfants. Ce décalage entre les parents qui tentent de nouvelles relations et elle qui se découvre amoureuse d’un garçon plus âgé du collège en fait un film familial idéal.  

Djamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n'est pas un long fleuve tranquille. 

Les jeunes ont eux aussi toute leur place au Festival de Cabourg : six élèves de la région en classe de seconde en section audiovisuelle forment le Jury du Prix de la Jeunesse. Ils étaient accompagnés par le réalisateur Fred Cavayé, l’écrivain Martin Page et les actrices Bérangère Allaux et Sophie Quinton.