Quatuors choc et chic pour Soderbergh

Posté par vincy, le 10 février 2010

C'est peut-être contagieux : les stars attirent les stars. Elles se répandent au fil des jours. Pour le prochain film de Steven Soderbergh, Contagion, le cinéaste avait déjà réussi à réunir Matt Damon (un habitué) et Jude Law. Les pourparlers sont désormais engagés pour que Marion Cotillard et Kate Winslet les rejoignent.  Le tournage du film commencera dans le courant de l'année 2010, à partir d'un script de Scott Z. Burns (The Informant, The Bourne Ultimatum). Soderbergh a discrètement glissé que le film était dans la veine de Traffic et reposait sur de multiples intrigues autour d'un même sujet, une pandémie mortelle.

Actuellement, il finit de tourner Knockout (voir actualité du 6 septembre 2009), avec Antonio Banderas, Michael Fassbender, Ewan McGregor et Gina Carano.

Deauville : Andy Garcia et Steven Soderbergh jouent avec les mensonges

Posté par kristofy, le 13 septembre 2009

Andy GarciaAndy Garcia est acteur, producteur, réalisateur, musicien, père de famille... et d'autres choses encore. Que pourrait-on bien lui reprocher ? Peut-être de très mal imiter Marlon Brando... mais c’est pour nous faire rire dans son nouveau film, City Island. Alors voila, ce comédien aux multiples talents méritait bien un hommage du Festival américain de Deauville. Quand on lui demande de se souvenir de ses débuts, l'acteur se rappelle immédiatement qu’il a été d’abord un enfant émigré de Cuba vers la Floride. Cet exil l’a toujours marqué, et il a trouvé une consolation dans l’art, la musique et le cinéma. Il a eu l’aspiration de participer à ce monde merveilleux qui était une sorte d’échappatoire. C'est ainsi qu'il a commencé par jouer gratuitement au théâtre, et après pas mal de temps et d’embûches, à force d’entêtement et d’acharnement, il a fini par en faire son métier. Il était devenu acteur…

On l'a particulièrement remarqué dans Huit millions de façons de mourir de Hal Ashby, Les incorruptibles de Brian De Palma, Black Rain de Ridley Scott, Le Parrain 3 de Francis Ford Coppola, Héros malgré lui de Stephen Frears, Dernières heures à Denver de Gary Felder, L’enjeu de Barbet Schroeder, Modigliani de Mick Davis… Dans ce dernier film, il partageait d'ailleurs l’écran avec Elsa Zylberstein, et c’est la comédienne qui était sur scène avec Jean-Loup Dabadie (membre du jury) pour lui rendre cet hommage. Inès Sastre était également présente, elle qui a joué dans Adieu Cuba, la grande œuvre d'Andy Garcia puisque qu’il en est le producteur, le co-scénariste, le réalisateur, le compositeur de la bande-originale, et bien entendu aussi l’acteur.

On a découvert un nouveau visage du comédien lors de la première de City Island : il veut nous faire rire de la même manière que le personnage principal d’une pièce de boulevard. Dans ce film, toute la famille fait des mensonges et des cachotteries : le fils est attiré par les femmes obèses sur internet, la fille qui a une bourse pour ses études fait du strip-tease dans un club, le père dit qu’il va jouer au poker pour ne pas avouer qu’il suit des cours de théâtre, la mère est en manque d’étreintes fougueuses et s'intéresse à l’ex-prisonnier ramené à la maison par son mari pour une obscure raison… Cet étranger va attiser les soupçons et les dérapages en tout genre, et ça va être difficile pour toute la famille, chacun ayant honte d’assumer ce qu'il a été. Au générique de cette comédie, on retrouve Julianna Marguiles, Emily Mortimer, Alan Arkin, et une jolie actrice présente à Deauville qui est Dominik Garcia-Lorido (la fille aînée de Andy Garcia !).

"Il s’agit surtout de résoudre le problème de la forme à choisir pour raconter telle histoire"

Andy Garcia a aussi joué dans les Ocean’s 11, 12 et 13 de Steven Soderbergh. Celui-ci était déjà venu à plusieurs reprises à Deauville, et il y est revenu une nouvelle fois pour Steven Soderberghnous présenter The Informant, avec en vedette un Matt Damon méconnaissable qui a pris quinze kilos de plus. Il s’agit d’un cadre d’une multinationale de l’agroalimentaire qui après un possible sabotage va livrer aux FBI les pratiques illégales de son entreprise. Il se prend pour un espion à enregistrer des réunions pour donner des preuves aux autorités d’une entente sur les prix entre concurrents qui fausse le marché. Mais à toujours raconter une nouvelle chose à une nouvelle personne, on va se poser bien des questions sur cet informateur. La plus grande réussite du film est de nous montrer cette histoire actuelle avec un look vintage seventies du plus bel effet. Ce personnage de menteur qui dit des vérités avait en fait déjà été proposé à Matt Damon dès 2001, il est inspiré d’une histoire vraie ou presque. Steven Soderbergh s’est confié en donnant sa version des faits, vraie avec quelques mensonges ?

"Je ne raisonne pas vraiment en terme de film sérieux ou de comédies, de l’extérieur vous pouvez avoir l’avis que vous voulez, mais en fait pour moi il s’agit surtout de résoudre le problème de la forme à choisir pour raconter telle histoire. Le livre et le scénario me suffisaient, je n’ai pas rencontré la personne qui a vécu ces évènements, il ne fallait que les faits, je voulais être précis mais pas réel. Je vais vous avouer une lubie : j’adore la décennie 1966-1976, ce qui explique l’époque où j’ai placé le film. On a transformé de manière radicale Matt Damon avec 15 kilos en plus et une modification du visage, il est devenu monsieur tout le monde. On ne le reconnaît pas, donc de manière homogène il y a dans ce film que des acteurs peu ou pas connus, pour pas que le spectateur soit distrait en reconnaissant une personnalité."
Steven Soderbergh filme un homme qui se perd dans ses vérités au milieu de menteurs tandis qu'Andy Garcia interprète un homme qui se perd dans ses mensonges parmi les membres de sa familles qui cachent leurs secrets : City Island et The Informant, deux films très différents qui montrent bien que le cinéma est l'art de l'illusion.

Crédits photo : Christophe Maulavé

Soderbergh accepte de filmer Knockout

Posté par vincy, le 6 septembre 2009

Steven Soderbergh a connu un été difficile. Il a subit un désavoeu cinglant de la part de la Columbia qui l'a renvoyé du prochain film avec Brad Pitt (le scénario de Moneyball n'était pas convaincant) et The Girlfriend Experience a été un énorme fiasco public et critique. Il mise désormais tout sur la sortie de The Informant (avec Matt Damon) - le 18 septembre aux USA, deux semaines après en France.

Surtout, il reprend la main, en acceptant de réaliser Knockout, un thriller d'espionnage, avec Gina Carano. Cette star des arts martiaux fera ainsi ses débuts au cinéma. Le studio, Relativity Media, annonce que le scénario, écrit par Lem Dobbs (Kafka, Le limier) est proche de films comme Nikita et Kill Bill. La production devrait commencer en janvier et sera éparpillée autour du monde.

Soderbergh présentera The Informant cette semaine à Venise.

Venise 2009 : les autres films marquants

Posté par vincy, le 30 juillet 2009

Outre la compétition, Venise offre des morceaux de choix dans les autres sélections. Le film de clôture, Chengdu I Love You de Fruit Chan et Cui jan, couronnera naturellement une compétition asiatophile avec un président du jury d'origine chinoise.

Le dernier Joe Dante (membre du jury), the Hole, sera présenté hors compétition, aux côtés de REC 2, des nouveaux films d'Abel Ferrara (Napoli Napoli Napoli), de Steven Soderbergh (The Informant) et d'Oliver Stone (South of the Border). Mais point de Coen.

Les séances de minuit auron les saveurs de l'Inde avec trois films, dont deux du membre du jury Anurag Kashyap. Brooklyn's Finest d'Antoine Fuqua, sera aussi proposé tard dans la nuit.

A l'occasion du Lion d'or d'honneur pour John Lasseter et les productions Pixar, les deux premiers Toy Story, version 3D, seront projetés.

Dans la sélection Horizon on remarquera un film de Daniela Thomas, la collaboratrice de Walter Salles, Insolacao.

Un studio pour des films low-costs ?

Posté par vincy, le 12 juillet 2009

Les gros studios licencient et n'hésitent plus à rayer un projet de leur agenda. Dernier en date, la Columbia a éjecté Steven Soderbergh de son nouveau film avec Brad Pitt, jugeant le scénario du cinéaste peu convaincant.

Des structures indépendantes comme The Weinstein Company sont menacées par des trésoreries mal en point. D'autres ont déjà été absorbées ou fermées. Antonio Banderas s'alarmait il y a deux jours au festival de Karlovy-Vary du manque de financement possible pour des films d'auteurs : "La crise nous a pris par surprise et nous poignarde dans le dos, il est très difficile d'obtenir le moindre penny d'une banque, nous sommes dans une situation très difficile maintenant."

Mais il y aussi ceux qui osent se lancer dans l'aventure. DF Indie Studio veut se distinguer par ses prix et projette de financer et de distribuer une dizaine de films par an pour un coût de production égal ou inférieur à 10 millions de dollars. Typiquement le genre de films très difficiles à monter sans une star ou un auteur reconnu internationalement. Les studios préférent se concentrer sur un modèle économique plus rassurant, mais aussi plus cher (films à gros budgets, frais de marketing gigantesques, star système...), en s'associant entre eux pour produire des blockbusters qui ne sont rentabilisés qu'en inondant les multiplexes du monde entier.

La nouvelle société, basée à New York, combinera "le meilleur des grands studios avec l'efficacité de coûts des productions indépendantes", et proposera "un modèle financier très attractif pour des investisseurs", ont affirmé dans un communiqué ses deux fondatrices, Mary Dickinson et Charlene Fisher, consultantes dans le marketing et la finance.

DF Indie Studio (DFIS) veut restreindre ses prix et superviser la totalité du processus, de la création à la distribution. Bien que "low cost", les films de DFIS n'en seront pas moins "commercialement viables" et produits par "une équipe de producteurs ayant une solide expérience en termes de succès au box-office", soulignent les fondatrices. Plusieurs producteurs cotés se sont associés à l'entreprise, dont la société That Is That, les frères Ridley et Tony Scott ou encore Jennifer Fox. L'actrice Tilda Swinton est membre du conseil de surveillance.

2008 : le Top 5 de Karine

Posté par Karine, le 22 décembre 2008

Ecran Noir revient, auteur par auteur, à ses coups de coeur de l'année passée...

karine marcuzziCinq films marquants de l’année 2008, deux-trois lignes pour justifier chaque choix. Telle était la consigne du cinéphile en chef. Sadique…

Dur dur de faire un top 5 quand on aime le cinéma. L’envie de le transformer en top 10 se révèle vite impérieuse. Car même si l’on doit constater que la majorité des films produits s’inscrivent aujourd’hui dans une frileuse médiocrité, il reste un certain nombre de perles capables de faire oublier la morosité créative ambiante.

En cette fin d’année, rendons grâce à Nolan d’avoir sauvé le soldat Batman et de montrer aux autres super-blockbusters le chemin du renouvellement. Au chevalier noir Burton aussi, qui m’a fait aimer une “comédie” musicale (à l’exception notable des “I feel you Johaaaannaaa” dont mes oreilles ne se remettent pas). D’ailleurs, puisque j’ai entamé mon année cinéma avec le sanglant Sweeney Todd, je l’achèverai, c’est décidé, en beauté et en bonne compagnie avec Le bon, la brute et le cinglé. Mon prochain film en salle attendra donc l’an neuf, ce sera le Che de Soderbergh. Mais l’heure est au bilan. Et il ne devait en rester que cinq.

1. Vicky Cristina Barcelona. Quand Woody Allen badine avec l’amour il dissèque le cœur humain avec tendresse et acuité. Cette subtile méditation sur le désir et la plénitude amoureuse n’a de légère que l’apparence et bat au rythme d’une musique envoutante.

2. WALL-E. C’est à se demander ce que serait Disney sans Pixar… Des héros adorables, une histoire d’amour touchante et bien plus. Inventive, osée, cette fable post apocalyptique épingle le consumérisme humain avec une rare intelligence. Comme quoi, on peut ne pas prendre les enfants (et les adultes) pour des cons.

3. Bons Baisers de Bruges. Burlesque, torturé, poignant, réfléchi, porté par des personnages complexes et attachants, avec juste ce qu’il faut de décalé et d’impertinent. Un crossover de tons divers étonnamment homogène.

4. The Visitor. L’immigration clandestine à hauteur d’êtres ou, plus exactement, l’histoire d’un homme usé qui s’ouvre au contact d’une culture différente et prend des distances avec la politique de repli de son pays. Déchirant parce que Thomas McCarthy évite les pièges du sentimentalisme outrancier et du coup de gueule artificiel.

5. Soyez sympas, rembobinez. Un peu comme Bienvenue chez les Ch’tis, Gondry nous parle de fra-ter-ni-té ! Mais à la différence du précité, le Gondry est follement drôle, original, émouvant, bourré de trouvailles. En un mot, magnétique.

Ainsi que le disait Meryl Streep dans Le diable s’habille en Prada, “that’s all”.

Joyeuses fêtes et bonne année 2009 !

Karine

Affiches : La passion Mesrine

Posté par vincy, le 19 novembre 2008

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Le marketing peut servir de test. Il est certain que Warner regardera de près les scores du second Mesrine, quatre semaines après le premier (1,9 millions de sepctateurs). En janvier, le studio américain tentera la même opération avec le diptyque autour du Che, réalisé par Steven Soderbergh.

Cependant, le Che, martyr sacrificiel et icône des révoltes modernes, est précédé d'une critique cannoise qui sait à quel point le personnage n'est pas magnifié, ni idolâtré.

Le contraire de Mesrine. Même si le film de Richet n'héroïse pas ce gangster, l'ampleur du projet a fait croire à sa mythification. Deux films pour un tel personnage, n'est-ce pas trop? Si le résultat, et spécifiquement l'interprétation de Cassel, permet de justifier cette proposition duale, le malaise persiste avec l'affiche de la deuxième partie.

Cela saute aux yeux : Mesrine y est christique. Saignant, tête baissée, barbu, chevelu. Comparons avec le poster du film de Mel Gibson, La passion du Christ, et l'on voit bien le sous-entendu de l'image qui illustre le film de Richet. Le problème n'est pas tant dans cette manipulation visuelle. Elle est juste hors sujet. Mesrine est tout sauf un martyr ou un idéal torturé. Quel rapport entre cette image de victime et le titre de cette partie, L'ennemi public n°1? Aucun, on est même dans le contre-sens. Cette partie misant davantage sur le spectaculaire, on se retrouve avec une affiche infidèle à l'esprit du film et du personnage.

Pourtant, reconnaissons aux "marketeurs" une campagne réussie et plutôt esthétique. Mais encore une fois, pourquoi la nimber d'un certain cynisme?

Soderbergh fait chanter Cléopâtre

Posté par MpM, le 27 octobre 2008

Steven Soderbergh n’est pas près de partir en vacances. Alors que son "Che Guevara" en deux volets est attendu en France début 2009, il semble en effet multiplier les projets. En plus de The girlfriend experience qu’il tourne actuellement avec l’actrice porno Sasha Grey dans le rôle d’une call-girl de luxe, il est attendu avec l’adaptation de la vie du pianiste Liberace et désormais avec celle de… Cléopâtre ! Cette énième version de l’existence de la belle Egyptienne (immortalisée autrefois par Claudette Colbert et surtout Elizabeth Taylor) se présenterait sous la forme d’une comédie musicale rock avec Catherine Zeta-Jones en Cléopâtre et Hugh Kackman en Marc-Antoine. La première a déjà collaboré avec le cinéaste, dans Ocean's 12. Le second a fait ses preuves dans la comédies musciales avec Happy Feet, La belle et la bête et Oklahoma!.
La partie musicale a d’ores et déjà été écrite par le groupe de rock indépendant Guided by voices tandis que James Greer, l’ancien bassiste du groupe, s’est chargé du scénario.

Avec le prolixe auteur de Sexe, mensonges et vidéo, Traffic et la série des trois Ocean’s aux manettes, le projet met forcément l’eau à la bouche ! Mais il faudra prendre son mal en patience, car l'agenda bien rempli de Soderbergh ne devrait pas lui permettre de commencer le tournage avant de longs mois. En attendant, on peut se consoler en songeant qu’un autre de ses films est toujours inédit en France et pourrait donc sortir prochainement : The informant, avec Matt Damon et Scott Bakula. Inspiré une fois encore d’une histoire vraie, celle d’une "taupe" du FBI mêlée à un célèbre scandale industriel.

Steven Soderbergh passe de Che Guevarra à Liberace

Posté par MpM, le 15 septembre 2008

Après la fresque épique en deux parties sur Che Guevara (que l’on découvrira à l’écran début 2009), Steven Soderbergh prépare un nouveau film inspiré de la vie d’un personnage célèbre, le pianiste Liberace, connu pour son mode de vie flamboyant et ses tenues vestimentaires kitsch. Michael Douglas devrait interpréter le rôle principal face à Matt Damon, pressenti pour incarner Scott Thorson, qui avait vécu avec le pianiste pendant cinq années, et l’avait attaqué en justice en 1982 afin d’obtenir une pension. En plus de l’homosexualité (toujours démentie) du personnage, ce sera l’occasion pour Soderbergh d’aborder les années SIDA (dont Liberace est décédé en 1987). Ce nouveau biopic ne devrait toutefois pas voir le jour dans l’immédiat puisqu’un scénariste vient seulement d’être embauché pour travailler sur le script.

Berlin-Cannes-Venise : les trois étapes du festivalier

Posté par MpM, le 11 septembre 2008

Mostra de VeniseBerlin, Cannes et Venise sont généralement considérés comme les grands festivals de cinéma dans le monde, ceux qui permettent tout au long d’une année de prendre le pouls de la cinématographie internationale. Pour la première fois en 2008, Ecran Noir a réalisé le "Grand Chelem", et est ainsi en mesure de faire un comparatif (forcément un peu subjectif) de ce triumvirat des grandes fêtes du cinéma.

Ambiance : Indéniablement, Cannes reste la référence absolue, car nulle part ailleurs on n’a tant l’impression d’un gigantesque cirque dont il faut faire partie à tout prix. C’est aussi le seul festival que l’on connaisse où l’on ne s’arrête jamais, où un confrère pressé n’hésite pas à vous bousculer (voire vous insulter) si vous êtes un peu long à ranger vos affaires en salle de presse… A Berlin, seules les grandes stars hollywoodiennes déchaînent quelques passions (on en a eu l’exemple avec Scarlett Johannson et Natalie Portman ou encore Madonna), le reste du temps tout le monde reste très policé et tranquille. A Venise, on a même franchement l’impression que les festivaliers sont trop occupés à profiter de la ville et de la plage toute proche pour être obsédés par les films ou les célébrités…

Organisation : Berlin et Venise ont en commun d’être très ouverts au public, qui a même ses propres séances réservées. Le jeu des multiples diffusions de films empêche que cela soit un handicap pour quiconque et rares sont les journalistes à rester sur le carreau lors des projections… sans pour autant qu’il soit nécessaire de subir de longues files d’attente. A Cannes, c’est tout le contraire. Malgré une hiérarchie quasi militaire (une douzaine de niveaux d’accréditation différents), il est parfois difficile d’avoir accès aux films de la compétition. Le 4e volet d’Indiana Jones a déclenché une telle hystérie que deux heures avant la séance, certains membres de la presse attendaient déjà devant la salle, en plein cagnard. A noter qu’à Venise, il y a tout de même trois sortes d’accréditation presse, et qu’il est quasi impossible pour les deux niveaux inférieurs de voir certains films de la sélection avant les conférences de presse.

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