Le MK2 Bibliothèque va s’agrandir de deux salles

Posté par vincy, le 29 janvier 2011

Le MK2 Bibliothèque (1,3 millions de spectateurs en 2010, leader du réseau MK2) va pouvoir s'agrandir puisque la Commission Départementale d'Aménagement Commercial d'Ile-de-France a autorisé la chaîne à y ajouter deux salles.

8 ans après son inauguration le complexe s'équipera de 240 nouveaux sièges dès cet automne.

MK2 vient d'ouvrir une salle privée à Saint-Germain-des-Prés et prévoit une ouverture à Marseille (voir actualité du 21 décembre).

Au Royaume Uni, le nouveau Ken Loach sortira simultanément en salles, en VOD et à la télé

Posté par vincy, le 28 janvier 2011

Sortie multiplateformes le 18 mars au Royaume Uni pour Route Irish, le nouveau film de Ken Loach, ajouté au dernier moment en compétition officielle au dernier festival de Cannes.

Les Britanniques pourront voir le film dans une salle de cinéma, sur une chaîne de télévision payante (Sky Anytime, Sky Movies Box Office), durant deux semaines, et sur deux canaux de Vidéo à la demande, Curzon on Demand et FilmFlex.

L'objectif est de toucher le public le plus large possible durant les premières semaines d'exploitation. Cela aura certainement un impact sur le box office cinéma du film. Mais face à des blockbusters américains, le film, sans palmarès ni stars, avait peu de chance de rivaliser. La semaine du 18 mars, en Grande Bretagne, sont prévus en salles : le Woody Allen (Vous allez rencontrer...), Benda Bilili, The Eagle (un péplum à gros effets de Kevin Macdonald), Limitless (avec Bradley Cooper et Robert de Niro) et The Lincoln Lawyer (avec Matthew McConaughey et Marisa Tomei).

Pour les chaînes de télévision et les canaux de VOD, c'est un beau coup marketing : leurs abonnés et clients ont ainsi l'impression d'être privilégiés.

Mais, on insiste, découvrir un film sur grand écran ou sur petit écran, ce n'est pas la même chose...

Ridley Scott promet Prometheus pour mars 2012

Posté par vincy, le 27 janvier 2011

Prometheus, le premier film de science-fiction de Ridley Scott depuis Blade Runner, devrait sortir en mars 2012.

L'intrigue est inconnue mais "les fans reconnaîtront l'ADN d'Alien" dans la trame scénaristique (écrite par Jon Spaihts - la série Lost - et revue par Damon Lindelof - The Darkest Hour). Cependant la 20th Century Fox refuse d'associer le film au prequel tant attendue de la saga Alien.

Le film est en préparation depuis plus d'un an et demi, et seule Noomi Rapace (Millénium) a été confirmée au casting. Michael Fassbender est proche de signer le rôle masculin principal. Il reste à trouver la star féminine : Angelina Jolie et Charlize Theron font partie des noms qui circulent.

Pedro Almodovar retrouvera Marisa Paredes, en chanteuse italienne

Posté par vincy, le 27 janvier 2011

Elle s'appelle Mina Anna Mazzini. Cette chanteuse populaire italienne a briller sur les différentes scènes du pays durant 20 ans et continue, à 70 ans, d'enregistrer des disques. "Mina" a été l'une des figures de proue du pop-rock italien dans les années 60, avant de devenir animatrice de la chaîne de télévision publique. Mina a aussi joué dans quelques films, et s'est offert le luxe de refuser une proposition de Fellini. Son contrat sera interrompu brutalement quand elle avoue attendre un enfant de l'acteur (marié) Corrado Pani (Rocco et ses frères). Elle est exclue des programmes télévisés et radiophoniques durant deux ans. Elle créera sa propre maison de disques en 1967. Et quittera la scène en 1978, au sommet de sa gloire, devenant une sorte de Garbo mystérieuse pourchassée par les paparazzi. Cette "diva" est aussi une icône gay en Italie. Son album Mina Cenletano s'est vendu à 1,6 millions d'exemplaires. Elle a été reprise par Catherine Ringer, Françoise Hardy, Shirley Bassey, Dionne Warwick, Dalida, Sarah Vaughan et même Céline Dion (en duo avec Pavarotti). Une trentaine de livres lui sont consacrés.

Et justement, tout ça pour vous informer que Pedro Almodovar, qui vient d'adapter le polar français Mygale (La piel que habito devrait être à Cannes cette année) a choisi de transposer le livre sur Mina rédigé par Paolo Limiti (inédit en France), parolier, animateur et producteur de TV. Le film ne se concentrerait que sur les années 60, les plus tumultueuses de la chanteuse. Intitulé Mina, il aura pour vedette, dans le rôle de l'artiste, Marisa Paredes. Celle-ci, chez Almodovar, avait déjà incarné une chanteuse dans Talons Aiguilles, une comédienne de théâtre dans Tout sur ma mère. Ils ont tourné cinq films ensemble.

Plus étrange : Paredes est née en 1946 (Mina en 1940). Comment jouer une chanteuse de 20 ans quand on en a 65? Une adaptation librement inspirée, façon Pedro? En tout cas son premier biopic.

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Site officiel de la chanteuse Mina

Berlin 2011 : la section Panorama

Posté par MpM, le 26 janvier 2011

Dans la profusion de sélections et de films présentés à Berlin, la section "panorama" est le lieu où découvrir des films "art et essai" novateurs et originaux, qui témoignent d'une véritable inspiration créatrice. Cette année, les organisateurs sont allés aux quatre coins du monde pour prendre la température de la cinématographique de ce que certains appellent la période "post-crise". Logiquement, on retrouve un nombre important de documentaires ou de fictions qui cherchent à rendre compte du monde dans lequel nous vivons.  Les migrations et la corruption seront notamment au centre de plusieurs films.

Les célébrités ne seront pas pour autant absentes, puisque l'on croisera Juno Temple et  Milla Jovovich chez Abe Sylvia, Dominic Cooper et Ludivine Sagnier chez Lee Tamahori, Gael Garcia Bernal chez Icíar Bollaín (Même la pluie) ou encore Brendan Gleeson et Don Cheadle chez John Michael McDonagh. Le lauréat de l'Ours d'or 2008 (Jose Padilha) sera là lui aussi avec la suite de Troupes d'élite. La Française Angélique Bosio fait appel à Gus Van Sant et John Waters pour dresser le portrait de Bruce LaBruce (The Advocate For Fagdom) tandis qu' Elfi Mikesch réunit Isabelle Huppert, Ingrid Caven ou encore Wim Wenders pour Mondo Lux.

Enfin, on note la présence de la jeune réalisatrice française Céline Sciamma (Naissance des pieuvres) avec Tomboy, son deuxième long métrage, et du premier film d'Angelo Cianci, Dernier étage gauche gauche, qu'Ecran Noir a défendu lors de sa sortie en novembre dernier.

Panorama

Ouverture Tomboy de Céline Sciamma (France)

Into the White Night de Yoshihiro Fukagawa (Japon)
Dernier étage gauche gauche d'Angelo Cianci (France)
Asshole de Kaushik Mukherjee (Inde)
Here de Braden King (USA)Invisible de Michal Aviad (Israël)
OFF BEAT de Jan Gassmann (Suisse)
Qualunquemente de Giulio Manfredonia (Italie)
Romeos de Sabine Bernardi (Allemagne)
Même la pluie de Icíar Bollaín (Espagne)
The Mortician de Gareth Maxwell Roberts (Grande Bretagne)
Vampire d'Iwai Shunji (USA)
The Unjust de Ryoo Seung-wan (Corée du Sud)
Ashamed de Kim Soo-hyun (Corée du Sud)
Dance Town de Jeon Kyu-hwan (Corée du Sud)
Dirty Girl d'Abe Sylvia (USA)
The Mountain de Ole Giæver (Norvège)
The Guard de John Michael McDonagh (Irlande)

Panorama special

Ouvertures : Tropa de Elite 2 (Elite Squad 2 - The Enemy within) de José Padilha (Brésil) & The Devil's Double de Lee Tamahori (Belgique)

7 Sins Forgiven de Vishal Bhardwaj (Inde)
Amador de Fernando León De Aranoa (Espagne)
Life In A Day de Kevin MacDonald (Grande Bretagne)
Man At Sea de Constantine Giannaris (Grèce)
Medianeras de Gustavo Taretto (Argentine)
Suicide Room de Jan Komasa (Pologne)
Mothers de Milcho Manchevski (Macédoine)
Target d'Alexander Zeldovich (Russie)
Bullhead de Michaël R. Roskam (Belgique)
Über uns das All de Jan Schomburg (Allemagne)
The Fatherless de Marie Kreutzer (Autriche)

Panorama documentaire

Ouverture : Barzakh de Mantas Kvedaravicius (Finlande)

The Advocate For Fagdom d'Angélique Bosio (France)
The Black Power Mixtape 1967-1975 de Göran Hugo Olsson (Suède)
BRASCH - Das Wünschen und das Fürchten de Christoph Rüter (Allemagne)
homo@lv de Kaspars Goba (Lettonie)
House Of Shame / Chantal All Night Long de Johanna Jackie Baier (Allemagne)
Rent Boys de Rosa von Praunheim (Allemagne)
Khodorkovsky de Cyril Tuschi (Allemagne)
Mondo Lux de Elfi Mikesch (Allemagne)
The Queen Has No Crown de Tomer Heymann, Israel, world premiere
!Women Art Revolution - A Secret History de Lynn Hershman Leeson (USA)
We Were Here de David Weissman (USA)
Bombay Beach d'Alma Har’el (USA)
How Are You de Jannik Splidsboel (Danemark)
Im Himmel, Unter der Erde. Der Jüdische Friedhof Weißensee de Britta Wauer (Allemagne)
Leicht muss man sein, Fliegen muss man können d'Annette Frick (Allemagne)
Mama Africa de Mika Kaurismäki (Finlande)
The Bengali Detective de Philip Cox (Grande Bretagne)
The Big Eden de Peter Dörfler (Allemagne)
Together de Zhao Liang (Chine)

Berlin 2011 : un jury féminin présidé par Isabella Rossellini

Posté par MpM, le 26 janvier 2011

C'est un jury majoritairement féminin qui décernera cette année le 61e Ours d'Or.

Sous la houlette de l'actrice Isabella Rossellini, la productrice australienne Jan Chapman, l'actrice allemande Nina Hoss et la costumière britannique Sandy Powell seront en effet aux premières loges pour distinguer le meilleur film de la compétition. A leurs côtés, la superstar bollywoodienne Aamir Khan et le cinéaste canadien Guy Maddin ne seront pas en reste.

Seul le réalisateur Jafar Panahi, membre de droit de ce jury, risque de lui faire faux bond, en raison de sa condamnation à une peine de six ans de prison et vingt années d'interdiction de travailler ou quitter le territoire pour avoir voulu réaliser un film sur l'opposition au régime iranien. Le festival de Berlin a tenu à lui garder une place libre dans son plus prestigieux jury (comme l'avait fait Cannes en mai 2010) afin de "manifester son soutien au cinéaste dans son combat pour la liberté".

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Le jury

Isabella Rossellini (Italie)
Présidente

Jafar Panahi (Iran)
Jan Chapman (Australie)
Nina Hoss (Allemagne)
Aamir Khan (Inde)
Guy Maddin (Canada)
Sandy Powell (Grande Bretagne)

La comédie du travail au programme des 11è Journées Cinématographiques Dionysiennes

Posté par Claire Fayau, le 25 janvier 2011

Les Journées cinématographiques dionysiennes , "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?"  se tiendront au cinéma l'Écran de Saint-Denis du 2 au 8 février 2011.

Le thème et le titre officiel de cette année sera "La comédie du travail" avec Luc Moullet en (saint) patron. Logique, le cinéaste avait réalisé un film en 1987 qui portait ce nom : à l'époque il en parlait ainsi (et rien n'a changé depuis) : "Parfois, pour mieux vivre, les gens s'accrochent à leur "métier" de façon névrotique, donnant une aura exceptionnelle à l'insignifiant. C'est peut-être la forme suprême de l'aliénation. Cette situation, et cette contradiction, tragiques en soi, révèlent aussi, surtout si l'on confronte les modes très variés de réactions face à ce dilemme, une part considérable de comique." Voilà pour la note de service.

Ces 11èmes journées vous embauchent pour (re)découvrir le monde du travail, à  travers  une programmation de films et de rencontres autour d'Aki Kaurismäki, Jean-Claude Brisseau, Benoît Delépine, Yolande Moreau, Rabah Ameur-Zaïmeche, Gérard Mordillat, Nicolas Philibert, Marcel Hanoun, Cécile Decugis, Marcel Trillat, Jean-Pierre Léaud, HPG ( les travailleurs du sexe ne sont pas tous des glandeurs) … N'oubliez pas de pointer !

Cinq rendez-vous à noter sur votre agenda :

  • Hommage à  Aki Kaurismäki
  • Carte blanche  à Luc Moullet ( La comédie du travail, Toujours  moins) en sa présence et les rencontres avec des artistes cités ci- dessus.
  • Tables rondes : "L’écran gréviste" et "les images à la chaîne"
  • ciné-concert Métropolis de Fritz Lang (version longue et inédite) par Murcof
  • Nuit "Japon : quartiers des plaisirs"

Les films  à voir  (sélection) :

Ailleurs, Lixin Bao ; Ariel /Shadows in paradise/La Fille aux allumettes,  A.Kaurismäki ; La Classe ouvrière va au paradis, E.Petri ; Chemin d'humanité, M.Hanoun ; Dionysos, Jean Rouch ; Le Direktor, Lars Von Trier ; La Comédie du travail, Luc Moullet ; Toujours moins, Luc Moullet ; The Molly Maguires, ( VF : Traître sur commande),  Martin Ritt ; Pain et chocolat , Franco Brusati ; La Terre tremble, Luchino Visconti

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Pour en savoir plus, le site officiel : www.estceainsi.fr

Bilan 2010 – Polanski en tête des films exportés

Posté par vincy, le 24 janvier 2011

Malgré de très belles performances, le cinéma français (qui inclue les coproductions internationales entrées totales dans ce bilan) qui représentent 15% des ) est en recul sur les marchés internationaux. On pourrait se réjouir, malgré tout, que les films "made in France" aient attiré 57,2 millions d'entrées dans le monde (67, 2 millions l'an dernier) et rapporté plus de 330 millions d'euros (20 millions d'euros en moins par rapport à 2009). Cela signifie que près de 130 millions de spectateurs ont vu un film français cette année. Pas si mal, mais encore une fois, la baisse (-17,9% pour les entrées, -6% pour les recettes) est inquiétante. D'autant qu'il y avait quelques poids lourds (Polanski, Besson), des films cités dans différents palmarès locaux, des adaptations de best-sellers internationaux...

Seul rayon de lumière : les films en langue française représentent pour la première fois en dix ans plus de la moitié des entrées (soit 55,2%).

Des marchés dynamiques et des contre-performances

Les films français ont particulièrement été séduisant en Italie (+142%), aux USA pour les films en français (+36%) - même si dans ces deux pays on est loin des niveaux d'antan - en Russie (+42%), en Espagne (+30%), au Royaume Uni (+79%), aux Pays-Bas (+51%) et au Japon (+25%). Gros bémol en Allemagne (-30%) et en Chine (-43%). Aux USA, la chute des films français, toutes langues confondues, est de 45%, ce qui est imputé à l'énorme succès de Taken en 2009.

Géographiquement, l'Europe occidentale reste la locomotive de l'exportation des films français avec 38,9% des entrées, devant l'Amérique du Nord (27,5%), l'Asie (15%), l'Europe Centrale et Orientale (8,1%), l'Amérique Latine (6,3%), l'Océanie (2,2%) et l'Afrique (2%). Côté pays, les USA demeure toujours le marché leader avec 13,07 millions d'entrées, devant l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Japon, la Russie, le Royaume Uni, la Chine et la Belgique.

Polanski, Besson, Perrin affichent de bons chiffres partout dans le monde

3 leaders incontestables ont dominé les entrées en salles à l'international. The Ghost-Writer (6,57 millions d'entrées dans 27 pays), Luc Besson (6,56 millions d'entrées pour From Paris With Love et 3,19 millions d'entrées pour Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec) et le documentaire Océans (6,52 millions d'entrées dans seulement 14 territoires).

Loin derrière, on peut souligner les succès de certains films très différents : Le concert (1,8 million), Solomon Kane (1,7 million), Le Petit Nicolas (1,2 million et un total sur deux ans de 2 millions), le documentaire Bébés (1,1 million), Arthur et la vengeance de Malthazard, Un prophète (qui a fait autant en France que dans le monde avec 1,1 million de spectateurs internationaux sur deux ans), L'immortel, Le Hérisson, L'Arnacoeur (750 000 entrées dans le monde), Micmacs à tire-larigot, Des hommes et des Dieux (600 000 entrées dans le monde).

Elle s'appelait Sarah bat un record aux Pays-Bas

On remarque aussi la belle continuité du Ruban Blanc (917 000 entrées, soit 1,46 million de spectateurs en dehors de la France depuis sa Palme d'or). Et surtout la belle performance d'Elle s'appelait Sarah avec 487 000 entrées sur 3 territoires, dont 425 000 fans rien qu'aux Pays-Bas, soit un record historique puisque le film a battu le premier Astérix et Amélie Poulain. Au pays des tulipes, Tatiana de Rosnay, auteure du livre homonyme, est l'écrivain étrangère la plus vendue en librairie.

On peut aussi se féliciter des 420 000 entrées pour Gainsbourg (vie héroïque), des 282 000 entrées pour Copie conforme et du bon débit de la carrière internationale de Potiche avec déjà 320 000 entrées dans 6 pays.

Créer un star-système pérenne et persévérer dans la diversification de l'offre

Le cinéma français est le cinéma européen qui s'exporte le mieux, devant le cinéma espagnol, si l'on excepte le cinéma britannique, souvent aidé par les studios américains. Mais pour conserver sa place, il doit persévérer dans cet équilibre entre productions internationales en langue anglaise et films d'auteurs destinés aux grands festivals. Il est intéressant de voir que la littérature est devenue un vecteur de succès : un best-seller (L'élégance du Hérisson, Elle s'appelait Sarah, Le petit Nicolas) transforme souvent l'essai au cinéma.

Alors qu'Unifrance, l'organisme chargé de la promotion du cinéma français dans le monde, va changer de Président, les enjeux et défis ne manquent pas dans un monde cinéphile en mutation : le cinéma français doit moins dépendre des gros marchés occidentaux et continuer d'offrir un panel varié alliant du thriller à l'animation en passant par la comédie romantique, tout en continuant à miser sur ses vedettes internationales ou son patrimoine universel.

Bilan 2010 – Avatar domine le marché vidéo

Posté par vincy, le 23 janvier 2011

Avatar domine les meilleures ventes de DVD et de Blu-Ray en 2010. Logique. Le film aux 14,6 millions d'entrées a vendu 2,4 millions de "disques".

Derrière, Twilight classe deux de ses chapitres, et la meilleure vente de film français (la seule du Top 10) est Le petit Nicolas.

Le film d'Eastwood, Gran Torino, est une jolie surprise : un film d'auteur, certes grand succès public, qui dépasse un Disney... Quant à Inception, il est en début de carrière, et arrive déjà dans les meilleures ventes.

Au total, le marché est resté stable avec une hausse de 0,1% par rapport à l'an dernier en recettes et une hausse de 1% en volume. Soit 95 millions d'unités vendues 1,38 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le Blu-Ray représente 13% de parts de marché.

Par ailleurs la vidéo à la demande connaît une croissance de 40% (135 millions d'euros).

9 films se sont classés parmi les 10 meilleures ventes de "galettes" cette année. Seule l'humoriste Florence Foresti est parvenue à rivaliser avec les productions cinématographiques.

1 - Avatar
2 - Twilight chapitre 2 : Tentation
3 - 2012
4 -Le Petit Nicolas
5 - Twilight chapitre 3 : Hésitation
6 - Michael Jackson's This is it
7 - Gran Torino
8 - La Princesse et la grenouille
9 - Inception

L’instant Court : Adrift réalisé par Peter Naylor et Paul Joy

Posté par kristofy, le 22 janvier 2011

ADriftComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après the Green Hornet réalisé par Aurélien Poitrimoult, voici l’instant Court n° 16.

Cette semaine le grand Clint Eastwood nous sort Au-delà, un petit film au regard de son impressionnante filmographie. Quand Matt Damon et Cécile De France expérimentent des ‘communications’ avec l’au-delà dans un drame ésotérique, on peut rester dubitatif.

Pour que la raison s’efface devant l’irrationnel, rien de tel pour troubler l’esprit qu’une petite touche d’onirisme. Par exemple une femme rêve d’une petite fille qui pourrait être un souvenir d’elle-même et de son enfance…

Voila donc le court-métrage Adrift réalisé par Peter Naylor et Paul Joy. Les images qui jouent avec un léger flou avec différentes profondeur de champs ont été filmées avec deux appareils photo Canon (5D Mk11, 7D) et différents objectifs (50mm 1.2, 24mm 1.4, 35mm 1.4 & 70-200mm 2.8), c’est ainsi que le rêve s’embrouille avec la réalité.