Posté par kristofy, le 2 septembre 2010

Danny Trejo dans Machete
Souvenez-vous du projet Grindhouse : un double programme rendant hommage aux films d'exploitations comme on pouvait en voir au drive-in. Le Boulevard de la mort de Quentin Tarantino suivait La Planète Terreur de Robert Rodriguez, et entre les deux films il y avaient des bandes-annonces imaginaires réalisées par Eli Roth, Rob Zombie, Edgar Wright... Si ces trailers n'ont pas été vus au cinema en France, Planète Terreur était bien précédé de la bande-annonce de Machete du même Rodriguez. On avait envie de voir à quoi pouvait ressembler ce film, et maintenant... il existe pour de vrai. Machete inaugurait les séances de minuit sur le Lido, et Robert Rodriguez est venu à Venise avec la plus que sexy de Sin City, Jessica Alba et son héros à la "sale gueule" Danny Tréjo.
Le verdict ne se fait pas attendre : Machete va devenir une légende, le personnage est tellement iconique et hors-norme qu'il ne peut que remporter une adhésion immédiate. La séquence d'introduction donne le ton avec une violence visuelle et sonore tellement extrême que c'est 'cool' comme du Tarantino qui oserait le mauvais gout, puis ensuite le récit bascule vers un autre genre de brutalité avec des vigilantes extrémistes du Texas qui font la chasse aux immigrés clandestins mexicains (un cow-boy tue une femme enceinte). La frontière mexicaine est un enjeu politique et économique, et ce sujet très sérieux va servir de prétexte à une succession de scènes d'action explosives.
Tout l'univers de Rodriguez se retrouve à l'image : l'humour est d'un gout douteux et les rebondissements sont des plus improbables, ça mitraille partout y compris en conduisant une moto, on y retrouve aussi une de ses recettes de cuisine et ses deux nièces. Il réunit ici pour le pire et le meilleur une distribution de haut niveau : Jessica Alba et Josh Brolin reprennent du service devant sa caméra, Michelle Rodriguez et Danny Tréjo deviennent les héros du Mexique, Steven Seagal joue de son image de ringard, Lindsay Lohan hérite d'un personnage qui reflète sa vie privée exposée dans les médias, et surtout Robert De Niro joue un sénateur du Texas en campagne pour une élection qui caricature presque un certain George W...
Tout ce que vous n'osiez pas rever voir dans un film, Machete le fait : ainsi, sauter par la fenêtre d'un immeuble en s'accrochant aux longs intestins d'un mec qu'il vient de poignarder c'est possible ! "Don't fuck with me - I don't fuck with you attitude." Danny Tréjo a un physique de cinéma incroyable, désormais ce rôle va le consacrer comme le héros mexicain dans toute sa démesure. Robert Rodriguez réussit donc à la fois le meilleur film Grindhouse, la référence du genre 'mexploitation' inventée pour l'occasion, voire peut-être son meilleur film à ce jour.
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Posté par MpM, le 2 septembre 2010

Natalie Portman dans Black Swan
Ouverture en forme de feu d'artifice pour cette 67e mostra, qui avec Black swan de Darren Aronofsky (déjà Lion d'or avec The Wrestler), met la barre relativement haut, tant en terme d' esthétisme que de scénario, et tout simplement de plaisir de cinéma.
Sur une intrigue relativement linéaire, une jeune danseuse confrontée à d'étranges phénomènes, Darren Aronofsky brode un thriller psychologique sombre et anxiogène où tout est en permanence exactement dans le ton. A commencer par Natalie Portman, surprenante en femme-enfant terrorisée, jouant sur toute la gamme des émotions allant de la rigidité à l'exubérance. Rarement on l'aura vue aussi habitée par un role, et aussi incroyablement juste.
Coté mise en scène, c'est aussi une réussite, tant le réalisateur parvient à installer une ambiance inquiétante, aussi crédible lorsqu'elle confine à la folie que dans une tonalité plus fantastique. Tantôt ce sont de gros plans sensuels sur le visage et le corps des acteurs, tantôt des plans plus larges dans lesquels on peut facilement lire la solitude affective de Nina.
Mais au delà de ces qualités, impossible de ne pas être frappé par les similitudes scénaristiques et thématiques entre Black Swan et le précédent film de Darren Aronofsky, The Wrestler. Il s'approprie en effet les rouages de la danse avec la même acuité que ceux du catch. A savoir discipline de fer, souffrances physiques, esprit de compétition et sens inné du sacrifice. Et c'est justement dans ces éléments que s'ancre la psychologie du personnage. C'est parce qu'on lui demande d'allier tout à la fois contrôle et lâcher prise, technique et émotion, perfection et spontanéité, que sa vie commence à se décomposer.
Et si cela fonctionne mieux que dans The Wrestler, c'est que l'intrigue se concentre uniquement sur Nina et son obsession de perfection, donnant à l'ensemble une densité supérieure. Le film utilise habilement le ballet qui est au cœur de l'histoire, le Lac des cygnes, comme parallèle au parcours de son héroïne. La danse et la musique ne sont plus prétextes mais au contraire matière brute qui a besoin de l'intrigue pour prendre sa véritable ampleur. Le cygne, sa symbolique et son histoire, ne sont évidemment pas là par hasard. On y lira me$ême les métaphores que l'on veut sur l'adolescence et l'age adulte, ou le moi et le surmoi. On y trouvera surtout une véritable allégorie du film, majestueux et aérien.
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Posté par kristofy, le 2 septembre 2010
La 67ème édition de la Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica démarre avec certains des films les plus attendus de l'année. Pour la soirée d'ouverture du 1er septembre, ce sont en effet pas moins de 3 films différents qui se sont succédés, et qui ont chacun à leur manière électrisé les spectateurs dans la salle et aussi le public venu apercevoir les premières stars arrivées.
Dès 19h, c'est le nouveau film de Darren Aronofsky Black Swan qui lance les festivités : la foule scande "Natalie, Natalie" qui semble encore plus adulée en Italie qu'ailleurs, mais Vincent Cassel n'est pas en reste.
À 22h : ce sont surtout les Asiatiques qui se regroupent pour Legend of the fist : the return of Chen Zhen réalisé par Andrew Lau et avec la star Donnie Yen, tout sourire avec ses fans.
Minuit : Robert Rodriguez présente Machete avec la "sale gueule" de Danny Trejo et le joli minois de Jessica Alba : tous les billets avaient été réservés en quelques heures.
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Posté par Benjamin, le 2 septembre 2010
Ils sont très nombreux à s’affairer dans une petite ferme d’Angleterre au nord-ouest de Londres. Ils portent des blouses et gants blancs, leurs gestes sont précis, minutieux et calculés car ces hommes du British Film Institute ont la tâche de restaurer les films muets réalisés par Alfred Hitchcock.
Pour beaucoup, Hitch est un réalisateur qui a commencé à briller avec sa carrière américaine au tout début des années 40 avec Rebecca et pourtant, Alfred Hitchcock a non seulement fait ses premiers tours de manivelle en Angleterre mais il les a fait à l’époque du cinéma muet. Bien qu’on connaisse de lui davantage les Psychose, Vertigo et autres La mort aux trousses, le maître du suspense à développer ses premières armes dans les années 20, démontrant déjà un attrait particulier pour les affaires policières, pour le suspense et pour des effets de caméra recherchés.
Aujourd’hui donc, le projet du British Film Institute est de « sauver » ces vieilles pellicules dans un état pitoyable pour les livrer au grand public, les sortir en dvd et faire alors entrer Hitchcock dans « l’ère numérique » comme le déclare un porte-parole de l’institut. Hitchcock qui a connu le muet, le parlant et l’arrivée de la couleur et va désormais « connaître » le numérique. D’ailleurs, la volonté est bien de faire en sorte que le réalisateur traverse les âges : « Nous voulons faire des copies qui perdurent pour des générations ».
Cependant, ces neuf films qui sont en cours de restauration (dont Les cheveux d’or qui est considéré comme le film qui marque le début du « style Hitchcock ») seraient vraiment dans un état déplorable. Il faut faire en sorte de rassembler les diverses versions du film pour en livrer un exemplaire qui soit le plus complet possible et surtout, le BFI désire retrouver des copies proches des films originaux. Donc restaurer oui, mais garder cet aspect ancien propre aux films de cette époque.
On le sait, de très nombreux films muets sont perdus et doivent être retrouvés puis restaurés. La restauration des films contribue à augmenter notre connaissance de ce qui constitue les fondements du 7ème art. Malheureusement, il faut beaucoup de dons pour permettre à des projets comme celui-ci de voir le jour car la restauration des films d’Hitchcock devrait couter pas moins d’un million d’euro.
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Posté par vincy, le 1 septembre 2010

On s'en réjouissait à l'avance : après sa libération en mai et l'annonce de sa sélection au Festival de Venise, qui ouvre aujourd'hui, en août, la venue en Europe du réalisateur iranien Jafar Panahi devait être l'un des événements de cette rentrée cinématographique.
Mais le régime iranien l'a privé de passeport et il n'a pas pu se rendre à la présentation de son film mercredi au festival de Venise. Il s'est dit "emprisonné mentalement" dans un message lu au public avant la projection.
"On m'interdit de faire des films depuis cinq ans. Quand un réalisateur n'est pas autorisé à faire des films, il est emprisonné mentalement. Il n'est peut-être pas confiné dans une petite cellule, mais il erre cependant dans une prison plus grande", a écrit le cinéaste.
"Pourquoi faire un film devrait-il être un crime?" s'interroge le réalisateur iranien Jafar Panahi
"Je crois que tous les soutiens que j'ai reçus venaient d'individus et d'organisations qui croient fermement au cinéma et au droit des cinéastes à la liberté d'expression. Espérons qu'un jour les gouvernements du monde partageront cette croyance", conclut-il.
Son passeport a été révoqué il y a neuf mois et il attend son procès qui doit débuter fin septembre.
Quand on porte atteinte à la liberté de parole d'un cinéaste, le monde du cinéma se doit de faire quelque chose", a déclaré le directeur de Venice Days, Giorgio Gozzetti, qui a annoncé le lancement jeudi 2 septembre d'une pétition en faveur de Panahi.
Il devait présenter son court-métrage de 9 minutes, intitulé L'accordéon, dans le cadre de la section Venice Days, produit avec le soutien d'Arte (qui fêtait ses 20 ans pour l'occasion) par "Art of the world" et Dorje Film dans le cadre d'un projet de 18 courts sur la thématique des droits de l'Homme.
"L'absence de Panahi nous cause une grande tristesse, ils veulent l'affaiblir psychologiquement", a déclaré à l'AFP Flaminio Zadra, directeur de Dorje Film.
Le film raconte avec tendresse l'aventure d'un garçon et de sa petite soeur privés de leur accordéon parce qu'ils ont joué près d'une mosquée. "Le film est inspiré d'une histoire que j'ai lue quand j'étais adolescent sur un jeune musicien qui voulait jouer devant une mosquée. Un homme qui travaillait à côté n'aimait pas son "instrument hérétique" et l'avait brisé. Je n'aimais pas cette fin violente et je voulais raconter cette histoire dans une version où la violence n'était plus nécessaire. Alors on peut dire que le thème de mon film est la non-violence et le rejet de la violence, qui devraient être de rigueur à notre époque. Il a été tourné à Shiraz (sud de l'Iran) un mois avant mon arrestation cet hiver. Le tournage s'est bien passé."
Rappelons qu'il a été emprisonné en mars parce qu'il tournait un film sur une famille et les événements post-électoraux de juin 2009. "Nous tournions chez moi, et 30% des scènes étaient tournées, mais ils ont saisis tous mes rushes."
Dans un entretien téléphonique daté du 22 août, il avoue être désemparé face aux gouvernants de son pays. "Il y a toujours eu des restrictions mais l'année passée a été la pire. Il y a des pressions sur tout le monde (...) Un film terminé peut être interdit, mais pas le réalisateur. Je n'ai pas vraiment travaillé pendant cinq ans. Je voulais faire un film sur la guerre (Iran-Irak) il y a deux ans. Ils ne m'y ont pas autorisé. Ils ont eu un problème personnel avec moi (...) Toutefois je n'arrive pas être pessimiste. Des entraves ont toujours existé et cette période finira un jour elle aussi. Il est important d'être patient et de résister. Quand un cinéaste ne fait pas de films, c'est comme s'il était en prison. Même quand il est libéré d'une petite prison, il se retrouve à errer dans une prison plus grande. Je suis amoureux de mon pays et malgré ses limites je ne voudrais jamais vivre ailleurs".
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Posté par MpM, le 1 septembre 2010
Andrew Lau (Infernal affairs, Confession of pain), est extremement surpris d'être à Venise avec Legend of the fist, the return of Chen Zhen, un film d'action en forme d'hommage à Bruce Lee. D'autant qu'il est le 2e film officiel d'ouverture, juste après le très attendu Black Swan de Darren Aronosfky. Pression, vous avez dit pression ?
EN : Bien sur, il plane sur Legend of the fist l'ombre de Bruce Lee, qui a été l'un des inoubliables interprètes de Chen Zhen, le héros. Quelles différences y a-t-il entre votre film et celui de Bruce Lee ?
Andrew Lau : L'histoire est différente, nous avons fait pas mal d'actualisations. Mais on retrouve bien sur des scènes d'action trèes classiques, comme celle avec le nunchaku.
EN : Comment avez-vous appréhendé cette situation : prendre la suite de Bruce Lee ?
Andrew Lau :Vous savez, Bruce Lee était très bon et absolument tout le monde le connaissait. Pas seulement à Hong Kong ou en Chine. C'était donc un énorme challenge. Mes épaules sont lourdes d'avoir du supporter un tel poids... Je l'ai dit dès le départ, et il était important que nous restions soudés pour que cela fonctionne et que le film soit quelque chose de nouveau. Meme Donnie Yen [NDLR : qui a déjà interprété Chen Zhen dans une série télé des 90's] avait une grosse pression. C'est aussi pourquoi nous avons complétement changé l'histoire.
EN : Votre film est officiellement le 2e film d'ouverture de cette Mostra, ce qui confirme l'intéret croissant des festivals prestigieux pour les films d'action...
Andrew Lau : Pour moi, cela a été une véritable surprise. Tant de festivals se mettent à apprécier nos films ! Peut-etre que ce qui a plu dans celui-ci, c'est le sujet et l'époque [impérialisme japonais et séquelles de la première guerre mondiale]... Pour moi, c'est un cauchemar car je suis très paresseux... je veux juste faire des films (il rit). Mais ici c'est différent, d'autant qu'après je pars à Toronto !
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Posté par vincy, le 31 août 2010
Alain Chabat est à quelques jours du début du tournage du Marsupilami, qui devrait commencer le 20 septembre (en Belgique et au Mexique). Projet en gestation depuis six ans, le cinéaste, qui n'a rien tourné depuis RRRrrrr !, a trouvé son animal, et aussi ses acteurs.
On devrait ainsi croiser Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Chabat lui-même, et, dans un petit rôle, Gérard Depardieu.
Rappelons que le Marsupilami est un animal (imaginaire) découvert dans les jungles de Palombie par Spirou et Fantasio, sous le trait dessiné de Franquin. Chabat clame depuis quelques mois qu'il a trouvé LE bon Marsupilami, qui ne serait donc pas une créature animée (l'ex-Nul refuse les images de synthèse).
Chabat utilisera une caméra stéréoscopique et le film sortira en 3D, fin 2011 ou début 2012.
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Posté par vincy, le 30 août 2010

Le 61e Festival international du film de Berlin (10/21 février 2011) aura comme présidente du jury, la mannequin, actrice, réalisatrice et productrice Isabella Rossellini. Fille de Roberto Rossellini et d'Ingrid Bergman, ancienne compagne (et muse) de David Lynch mais aussi de Martin Scorsese et Gary Oldman, Isabella baigne dans le cinéma depuis sa naissance en 1952.
On l'a notamment vu et adoré dans Blue Velvet, Sailor & Lula, Fearless, Big Night, ou récemment Two Lovers. Elle sera aussi du casting de Poulet aux prunes, le nouveau film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, actuellement en tournage à Berlin. Elle joue aussi dans La solitude des nombres premiers, qui sera présenté la semaine prochaine au Festival de Venise. Isabella Rossellini a aussi été dirigée par les frères Taviani, Abel Ferrara, Peter Greenaway, Robert Zemeckis, Norman Mailer.
A Berlin, elle avait reçu une mention spéciale pour son interprétation dans Left Luggage, de Jeroen Krabbé, en 1998. Elle a aussi réalisé un court métrage, Oh La La en 2006, et surtout une série de court hilarants mélangeant pornographie et animaux, dans Green Porno, en 2007, qui fit sensation à la Berlinale en 2008. Elle y avait déjà présenté Dad is 100 Years Old, hommage à son père réalisé par Guy Maddin, qui présenta aussi l'année suivante Upon the Brain! où elle était la narratrice.
Les derniers présidents du jury étaient Werner Herzog, Tilda Swinton, Costa-Gavras, Paul Shrader et Charlotte Rampling.
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Posté par vincy, le 30 août 2010

Alain Corneau
Alain Corneau est mort dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 67 ans, des suites d'un cancer. Cinéaste reconnu (Tous les matins du monde avait été césarisé), populaire (Fort Saganne, Police Python 357), respecté (Série noire, Le choix des armes, Nocturne indien restent des oeuvres marquantes), le compagnon de Nadine Trintignant était aussi un amoureux du jazz et un grand curieux. Il souriait, son enthousiasme était contagieux, sa passion du cinéma et sa gentillesse faisaient le reste.
Cet "artisan" tel qu'il se définissait avait tourné régulièrement avec les plus grandes stars Depardieu, Montand, Dewaere, Deneuve.
Son père l'emmenait voir des films de genre pour lesquels il avait une tendresse particulière. "Le virus est resté ! À Orléans, le grand choc de mon adolescence aura donc été à la fois la découverte du cinéma et des Américains. Les forces de l'Otan étaient implantées dans la région. Les Américains avaient leurs propres cinémas que je fréquentais assidûment ! J'avais 16 ans, j'étais batteur dans un groupe de jazz et on jouait dans les clubs des officiers et des soldats."
Portrait sur Ecran Noir : Tous les Alains du monde
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Posté par Claire Fayau, le 29 août 2010
Quand les acteurs font le buzz sur le web... Il y a exactement une semaine , Aure Atika faisait paraître sur son compte Twitter un sibyllin "J'ai dit oui" assorti d'un lien menant à une photo d'un scénario.
On découvre que non, l'actrice ne passe pas chez Monsieur le Maire, mais qu'elle va rejoindre l'équipe de La Vérité si je mens 3 de Thomas Gilou.
Un tweet accrocheur, et la couverture du scénario, voilà de l'excellent marketing viral pour l'annonce d'un tournage qu'on n'attendait plus pour cause d'imbroglios juridiques autour du scénario dont il a fallut récupérer les droits. Selon Le Film Français, le script de Jean-Loup Dabadie avait été mis en suspens "quand les auteurs des deux premiers opus, Michel Munz et Gérard Bitton, avaient fait valoir leur droit de suite."
Et Atika n'a pas été la seule à dire oui. Ils ont tous accepté. La comédienne retrouvera Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Vincent Elbaz (qui reprend son rôle de Dov, qu'il avait laissé dans le second opus à Gad Elmaleh), et du côté des filles, Amira Casar et Elisa Tovati reprennent aussi du service. Le tournage débute le 19 septembre
La vérité si je mens ! avait séduit 4,9 millions de spectateurs en 1997 et le deuxième opus avait attiré 7,5 millions de fans en 2001. De l'or pour les producteurs. Mais dix ans après, le film devrait sortir en 2011, le désir sera-t-il toujours là? Question de scénario sans doute...
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