Le jour le plus court 2012 : Manivelle de Daniel Cattan

Posté par MpM, le 21 décembre 2012

Le 21 décembre, c'est le Jour le plus court ! Ecran Noir s'associe à cet événement national et vous propose un court métrage chaque heure.

C'est bien connu, le cinéma est un mirage, qui fait rêver tous ceux qui se sentent une âme d'acteur, de réalisateur, ou tout simplement de groupie. Mais qu'arrive-t-il lorsque le fantasme se confronte à la dure réalité ?

Manivelle de Daniel Cattan rappelle que lorsqu'ils tombent de leur piédestal, les acteurs sont des hommes comme les autres. Avec François Berland et, dans un petit rôle, Gad Elmaleh à contre-emploi.

Arras 2012 : trois questions à Costa Gavras

Posté par MpM, le 10 novembre 2012

L'un des invités d'honneur de ce 13e Arras Film Festival est le cinéaste Costa Gavras à qui est consacré une rétrospective. Avant de participer dimanche à une leçon de cinéma animée par Serge Toubiana, il a présenté en avant-première son nouveau film, Le capital, qui sort sur les écrans le 14 novembre prochain.

L'occasion d'évoquer sa vie de réalisateur engagé et son nouveau challenge, faire entrer le spectateur dans la tête d'un banquier confronté aux réalités d'un système financier cynique et avide.

Ecran Noir : Depuis quelques films, et notamment avec Le capital, vos thèmes semblent être passés de clairement politiques, comme la dictature ou le fascisme, à des thèmes plus sociaux, voire sociétaux, et même économiques...

Costa-Gavras : Jusqu'à une certaine période de notre histoire et même de l'histoire du monde, nous avions des choix de société assez clairs : il y avait l'Est, il y avait l'Ouest. Il était simple de prendre position. Mais depuis quelques temps, le monde a changé complétement et on s'aperçoit de plus en plus que le politique a quitté la politique et appartient désormais de plus en plus à la finance, ce qui est presque une malédiction. En plus, il est compliqué de prendre position car on a besoin de la finance, les gouvernements ont besoin des banques, et dans la plupart des cas elles travaillent dans la légalité. Mais il y a une partie opaque que le film essaye d'explorer.

EN : Comment avez-vous préparé le film et notamment comment s'est faite l'adaptation du roman de Stéphane Osmont ?

CG : J'ai commencé d'abord avec une envie de faire un film sur l'argent et sur la manière dont il change la nature humaine et je dirais même la nature masculine. Les hommes plus que les femmes semblent attirés par l'argent et le pouvoir qu'il procure. J'ai donc commencé comme ça et en cherchant une histoire, je suis tombé sur le livre de Stéphane Osmont. Il y avait là le personnage qui m'intéressait. J'ai donc adapté le livre avec mes coscénaristes. On a pas mal changé de choses et on a fini par faire le film mais avec pas mal de difficultés car personne ne voulait donner d'argent pour le film. Il faut préciser que Stéphane Osmont a fait une belle carrière dans la finance et au bout d'un moment je crois qu' il était dégoûté et très fatigué par ce qu'il faisait, et il a abandonné. Donc dans le livre il y a beaucoup d'événements qui sont basés sur le réel. Pour adapter le livre, j'ai aussi cherché de vraies histoires et de vrais dialogues sur lesquels me baser pour compléter. Pour dire la vérité, c'est très difficile d'inventer ce monde car on le connaît mal et il est toujours inattendu. Par exemple, quand on a eu fini le scénario, je l'ai fait lire à l'un des banquiers que j'avais rencontrés et il m'a dit qu'il fallait augmenter tous les chiffres (salaires, bonus...). Je ne l'ai pas fait car ça me paraissait extravagant.

EN : On a l'habitude de voir Gad Elmaleh dans des rôles plus légers. Comment votre choix s'est porté sur lui ?

CG : Il me fallait quelqu'un avec lequel le spectateur sympathise. C'est d'ailleurs pour cela que dès le début du film, je le fais parler au spectateur. Il établit une sorte d'intimité avec lui. Et alors, au fur et à mesure qu'il fait des choses négatives, le spectateur va se poser la question : "je l'aime bien mais pourquoi il fait ça ?". Jusqu'à la fin où vraiment le personnage va à l'extrême, et je voudrais que le spectateur soit gêné et qu'éventuellement il se pose des questions.

Crédit photo : Marie-Pauline Mollaret

Omar Sy et Jean Dujardin sur le podium des personnalités préférées des Français

Posté par vincy, le 4 août 2012

Deux fois par an, le Journal du Dimanche révèle le Top 50 des personnalités préférées des Français. La livraison estivale (réalisée dans la seconde quinzaine de juillet) vient de tomber. Plus de 1009 personnes ont été interrogées sur une liste de noms proposés.

Si Yannick Noah conserve la première place du classement habituellement très consensuel, on voit bien que la réussite est privilégiée. Omar Sy (Césarisé, en partance pour Hollywood, préféré des femmes et des jeunes) et Jean Dujardin (Oscarisé, déjà à Hollywood, préféré des électeurs de droite) complètent le podium. Les phénomènes mondiaux d'Intouchables et de The Artist n'expliquent pas tout. Les deux acteurs ont des années de carrière derrière eux, notamment sur le petit écran où ils ont déjà consolidé une relation avec les Français à travers des séries humoristiques populaires. Mais Hollywood fait rêver : Marion Cotillard est également l'actrice la plus populaire après Florence Foresti, battant ainsi l'indétrônable Sophie Marceau.

Mais les hommes restent toujours plus populaires que les femmes. Tous en progression (le cinéma est sans aucun doute le divertissement le plus populaire de ces derniers mois), Omar Sy (2e), Jean Dujardin (3e), Gad Elmaleh (4e) dominent ainsi largement Florence Foresti (6e), Marion Cotillard (11e) et Sophie Marceau (13e). La comédie est aussi un facteur empathique : peu de comédiens dramatiques sont cités (Huppert, Deneuve, Adjani ne sont même pas dans la liste).

Logiquement, on retrouve Jamel Debbouze (7e) et Dany Boon (12e) devant Jean Reno (21e), Richard Bohringer (23e), Muriel Robin (31e), Alain Delon (32e), Franck Dubosc (33e), Jean-Paul Belmondo (34e), Gérard Jugnot (35e), Thierry Lhermitte (36e). Charlotte Gainsbourg (37e) et Vanessa Paradis (38e) profitent aussi de leurs casquettes de chanteuse et de stars "people". Les deux femmes ont commencé leur carrière en même temps il y a moins de 30 ans.

Car il y a aussi une prime aux "vieux routards". Hormis une poignée ayant débuté dans les années 2000, tous ont plus de 20 ans de carrière et donc d'habitudes auprès des Français. Ainsi, Daniel Auteuil (44e), Gérard Depardieu (47e) et Line Renaud (49e) continuent d'être appréciés sans que leur actualité ait été particulièrement brillante ces derniers mois, subissant même quelques fours aux box office ou à l'audimat.

A noter que depuis la création du classement en 1988, aucun(e) acteur/actrice n'a été choisi(e) comme personnalité préférée des Français.

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classement du JDD

L’instant Court : cui-cui, avec Gad Elmaleh

Posté par kristofy, le 29 juin 2012

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le clip Adieu avec l’acteur Niels Schneider, voici l’instant Court n° 83.

La comédie romantique de ce début d’été est à l’affiche depuis mercredi dernier. Dans Un bonheur n’arrive jamais seul, le réalisateur James Huth réussit à faire de Sophie Marceau et Gad Elmaleh un duo qui pétille . Si on connaissait déjà les gesticulations de Gad Elmaleh pour séduire, le plus grand bonheur est de découvrir une Sophie Marceau qui joue de son corps aussi pour faire rire.

En attendant de retrouver ce couple cocasse sur écran,voici un court métrage réalisé par David Fauche, avec Gad Elmaleh dans un rôle un peu moins sympathique qu’à l’habitude, mais tout aussi drôle. Ce court a déjà été diffusé au festival "Juste pour rire" de Montréal et au festival des "très court", puisque sa durée est seulement d’environ une minute.

Un homme est assis sur un banc et lit un journal, il commence à s’agacer à cause des pigeons qui traînent autour de lui… Quand une vieille femme arrive, s’assoit sur le même banc et commence à donner à manger aux pigeons, les choses dérapent…

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film cui-cui.

Omar Sy remplace Jamel Debbouze dans L’Ecume des jours

Posté par vincy, le 3 mars 2012

Intouchable, a priori. Le roman culte de Boris Vian, L'écume des jours, est réputé inadaptable autant que sacré. Cette description d'une relation amoureuse absolue qui rétrécit jusqu'à l'étouffement n'a été transposée au cinéma qu'une seule fois : en 1968, par Charles Belmont, avec Marie-France Pisier, Jacques Perrin, Sami Frey, Alexandre Stewart et Bernard Fresson.

Michel Gondry a décidé de s'y attaquer. Le projet a été annoncé fin 2011. On imagine le film aussi visuel que romantique. Il a déjà fait ses preuves dans ce style de bricolage. L'un des cinéastes français les plus côtés à Hollywood a réuni la fine fleur du cinéma français. Romain Duris retrouvera Audrey Tautou (ils ont tourné ensemble L'auberge espagnole, Les poupées russes) dans les rôles de tourtereaux (Colin et Chloë), accompagnés de Gad Elmaleh et Léa Seydoux.

A l'origine Jamel Debbouze devait être de la partie. Son rôle - celui de Nicolas - sera finalement interprété par Omar Sy, césarisé la semaine dernière comme meilleur acteur. Autant dire, sollicité, plus cher, et poids lourd du box office.

Le tournage débutera le 10 avril, pour 15 semaines.

Boris Vian a publié L'écume des jours en 1947.

James Huth et Olivier Dahan enrôlent Gad Elmaleh pour leurs nouveaux films

Posté par vincy, le 20 mars 2011

Il ne sera pas de l'aventure de La Vérité si je mens 3, mais il sera bien dans le Tintin de Steven Spielberg. Gad Elmaleh vient de s'engager sur deux films français, réalisés par James Huth (Brice de Nice, Lucky Luke) et Olivier Dahan (La môme).

Huth tournera Un bonheur n'arrive jamais seul à partir de mai. Gad Elmaleh, l'un des acteurs préférés des français, jouera pour la première fois avec l'actrice préférée des français, Sophie Marceau.

Avant cela, dès avril, Elmaleh intégrera l'équipe du nouveau film de Dahan, Les seigneurs : José Garcia, Jean-Pierre Marielle, Franck Dubosc, Ramzy Bedia, Omar Sy et JoeyStarr donneront le ton de cette comédie sociale autour du football.

La vérité si je mens 3 : Atika fait le buzz sur Twitter

Posté par Claire Fayau, le 29 août 2010

la verite si je mens 3 scenarioQuand les acteurs font le buzz sur le web... Il y a exactement une semaine , Aure Atika faisait paraître sur son compte Twitter un sibyllin "J'ai dit oui" assorti d'un lien menant à une photo d'un scénario.

On découvre que non, l'actrice ne passe pas chez Monsieur le Maire, mais qu'elle va rejoindre l'équipe de La Vérité si je mens 3 de Thomas Gilou.

Un tweet accrocheur, et la couverture du scénario, voilà de l'excellent marketing viral pour l'annonce d'un tournage qu'on n'attendait plus pour cause d'imbroglios juridiques autour du scénario dont il a fallut récupérer les droits. Selon Le Film Français, le script de Jean-Loup Dabadie avait été mis en suspens "quand les auteurs des deux premiers opus, Michel Munz et Gérard Bitton, avaient fait valoir leur droit de suite."

Et Atika n'a pas été la seule à dire oui. Ils ont tous accepté. La comédienne retrouvera Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Vincent Elbaz (qui reprend son rôle de Dov, qu'il avait laissé dans le second opus à Gad Elmaleh), et du côté des filles, Amira Casar et Elisa Tovati reprennent aussi du service. Le tournage débute le 19 septembre

La vérité si je mens ! avait séduit 4,9 millions de spectateurs en 1997 et le deuxième opus avait attiré 7,5 millions de fans en 2001. De l'or pour les producteurs. Mais dix ans après, le film devrait sortir en 2011, le désir sera-t-il toujours là? Question de scénario sans doute...

La rentabilité des stars selon Capital : une méthode trompeuse

Posté par vincy, le 30 mars 2010

capital magazine avril 2010Le magazine Capital a passé au peigne 20 acteurs et actrices françaises pour juger leur rentabilité. Valérie Lemercier et Kad Merad prennent la tête de ce classement, où Jean Réno et Christian Clavier sont bons derniers. On y retrouve Belmondo, qui ne tourne plus, et Huppert dans le bas du classement, tandis que Dujardin et Deneuve seraient des valeurs sûres. L'estimation s'est basée sur les recettes de leurs films, comparé à leurs cachets.

La méthode pose malgré tout de nombreux problèmes et nous permettent d'affirmer que ce classement n'est pas juste. D'une part, le choix des comédiens est très subjectifs. Certes on y retrouve Frot, Marceau, Adjani, Cornillac... Mais Mélanie Laurent, Marion Cotillard, Guillaume Canet, Juliette Binoche, Sandrine Bonnaire, Michèle Laroque, Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Michel Blanc, Jacques Gamblin, Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Yolande Moreau, Romain Duris, André Dussollier, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Karin Viard, Fabrice Luchini n'y sont pas. Ces énormes oublis sont gênants pour se faire une idée précise de la rentabilité des têtes d'affiches françaises.

Ensuite, une donnée essentielle que ne prend pas en compte cette "Cote des stars" ce sont les recettes à l'étranger des films pris en compte. Audrey Tautou est par exemple jugée peu rentable sous prétexte que son énorme cachet de Coco avant Chanel (1,5 millions d'euros) n'a pas rapporté gros avec un million de spectateurs au box office français. Mais Audrey Tautou a été engagée dans ce rôle grâce à sa notoriété internationale. Le film d'Anne Fontaine a d'ailleurs été la plus grosse recette dans le monde pour un film français en 2009, cumulant ainsi plus de 40 millions d'euros de recettes au total. Ca change le ratio de la rentabilité. A l'inverse, Coco, de Gad Elmaleh, s'est peu exporté, et cela diminuerait sensiblement son très bon score.

Enfin, il faut prendre en compte l'influence des télévisions, principaux financiers du cinéma français, qui réclament des stars du rire pour faire de l'audimat. Ne nous étonnons pas si Clavier, Lanvin ou Réno continuent de demander de gros cachets : ils cartonnent régulièrement à l'audimat, même avec des médiocres films. Ce qui aide à boucler les budgets avant la mise en production.

Un travail plus rigoureux n'aurait pas été inutile.  La rentabilité d'un film est complexe : elle s'étale sur des années, entre la sortie du film, en France et à l'étranger, sa diffusion en DVD, et maintenant en VOD, ses passages télévisés... Une Deneuve ou une Binoche feront le bonheur d'un producteur pour vendre un film sur des territoires lointains. Tout comme un Boon est une valeur sûre pour le petit écran. Et un François Cluzet, qui permet de récolter quelques prix...

Une cérémonie des César à oublier

Posté par geoffroy, le 4 mars 2010

cesar 2010La soirée des César 2010 n’a pas conquis les foules. L’audience, en chute libre, incite l’académie à revoir sa copie au plus vite.  

Soutenir que la 35e cérémonie des César fut sage et sans surprise relève du doux euphémisme tant elle aura été soporifique comme laborieuse. Ce triste constat, n’en déplaise aux lauréats, démontre la difficulté des César à célébrer comme il se doit – c'est-à-dire au-delà de la simple récompense – l’ensemble des professionnels du cinéma français. Sans remettre en cause le cru 2010, dominé par Un Prophète de Jacques Audiard, la cérémonie tourna court en égrenant sans âme les prix les uns à la suite des autres.

Vous me rétorquerez qu’un prix se décerne, s’acclame, se siffle à l’occasion – rarement aux César je vous l’accorde – et se remercie. Difficile, en effet, de changer un modus operandi balisé depuis 35 ans. Cela veut-il dire que la manière de s’y prendre n’aurait plus aucune importance ? A entendre les « pitch » d’avant récompense, oui. Au fil des années ils deviennent de plus en plus sirupeux et « télévisuellement » très plats, à l’instar du traditionnel discours d’ouverture prononcé cette année par une Marion Cotillard sans conviction ni originalité.

Quelques mots mous et pompeux prononcés avec hésitation pour rappeler que nous avons la chance de "partager ici ce soir le même rêve de cinéma, la chance d'être dans un pays qui rend ce rêve possible, un cinéma d'une grande richesse". Une chance en effet de pouvoir "aimer, vivre, rire" puis "de nous battre, nous mettre en colère... de hurler même si ça nous chante..."

Comme de coutume, les invités discourent sans gêne à la recherche du plus bel aphorisme afin d’éviter l’errance du lieu commun. N’empêche qu’ils furent nombreux un peu à l’image d’une soirée lente, statique, verbeuse, déclarative à en perdre la tête et le fil. Pourquoi ne pas avoir lâché la bride sur la scène du Châtelet en proposant un spectacle fait de surprises et de rebondissements, de bonne humeur et de spontanéité ? Il semblerait, au grand dam des spectateurs, que cela ne soit pas le genre de la maison. Que voulez-vous, chez nous, on ne badine pas avec les César quitte à plomber sévèrement l’ambiance.

Conséquence : notre duo vedette Gad Elmaleh / Valérie Lemercier s’est laissé étouffer par le rythme de sénateur d’une cérémonie morne, sans vivacité ni liberté de ton. Trois heures à faire du surplace et à attendre que chaque lauréat termine son discours, faut quand même assumer. Dans ce registre ils ont été plutôt bons, comblant autant que faire se peut un vide artistique pour le moins troublant. La soirée, exceptés les grognements lyriques d’une Jeanne Balibar en transe n’ayant pas peur du ridicule, l’émotion vraie d’une Adjani en larmes, l’hommage « lucchinien » à l’immense Eric Rohmer et le César d’honneur rendu à la star hollywoodienne Harrison Ford fut, il faut le reconnaitre, d’une platitude rarement atteinte.

Sans forcément prendre en exemple la cérémonie des Oscars, rendons à César ce qui est aux Oscars : le souffle, le show, les paillettes, le rêve. Il suffit de voir ou revoir  la « perf » d’un Hugh Jackman survolté en président de cérémonie des Oscars 2009 pour s’en convaincre. A côté d’un tel savoir-faire scénique, notre édition 2010 fait pâle figure. Résultat des courses, le programme diffusé en clair sur Canal+ a réuni 1,7 millions de téléspectateurs (9,1% de part d'audience, divisée de moitié depuis 2005).

Si les César 2010 auront plébiscité Un Prophète, récompensé par deux fois Tahar Rahim (une première un peu étrange faisant du jeune acteur aussi bien le meilleur espoir masculin que le meilleur acteur), mis un zéro pointé au Welcome de Lioret et récompensé une comédie comme meilleur premier film (Les Beaux Gosses), un dernier point s’impose. Il est navrant de constater qu’il n’y a toujours pas de César du meilleur film d’animation. Un comble pour le pays inventeur du dessin animé (Emile Cohl a projeté sa Fantasmagorie le 17 août 1908 à Paris).

Il serait judicieux de réparer cette injustice dès la revue 2011 qui, on l’espère, sera bien plus palpitante. Le maintient de sa diffusion sur une chaîne nationale en dépend.

Le Tintin de Speilberg en avant-première à Angoulême… en octobre 2011

Posté par vincy, le 1 février 2010

tintin-lefilm.jpgSi les bédéphiles ont été déçus de ne pas voir les premières images du film de Steven Spielberg, Tintin - Le secret de la Licorne (réalisé en 3D motion capture), un an après avoir vu les premières images de tests de la production, ils auront au moins appris que l'avant-première mondiale devrait avoir lieu dans la capitale du 9e art, où la tête d'Hergé trône en plein coeur de la ville.
L'événement aura lieu hors festival, en octobre 2011, en présence de Peter Jackson, qui réalisera le deuxième opus cinématographique, et co-produit avec Spielberg les premiers pas de cette franchise. Ce sera aussi le premier film d'animation du cinéaste, qui, à l'origine voulait le faire en prises de vues réelles. Peter Jackson l'a convaincu de rester fidèle au dessin d'Hergé.

Au casting on retrouve Daniel Craig (Rackham le rouge), Simon Pegg et Nick Frost (Dupont et Dupond), Andy Serkis (Capitaine Haddock), Jamie Bell (Tintin), Cary Elwes (le pilote), Tony Curran (Lt Delcourt) , Sébastian Roché (Pedro) et Gad Elmaleh (Ben Salaad).

Selon les premières informations, le film reprendrait la trame de l'ambul du Secret de la Licorne mais avec des éléments du "Crabe aux Pinces d'or", de "L'étoile mystérieuse" et du "Trésor de Rackham le rouge".