La campagne anti-Trump de Joss Whedon

Posté par cynthia, le 22 septembre 2016

Joss Whedon, le papa de Buffy et plus récemment celui des Avengers, a réuni son équipe Marvel et une pléiade d'acteurs de la TV et du septième art dans une vidéo anti-Trump pleine d'humour.

Homophobe, misogyne, islamophobe, raciste, fanatique des armes et mal coiffé, Donald Trump est le cauchemar de l'Amérique. Plus les mois avancent, plus sa côte de popularité augmente...oui cela fait peur! Il n'est pas étonnant que les stars Hollywoodiennes se mobilisent afin d'influencer les votes. Alors que Jennifer Lawrence parle de fin du monde si Trump devient président, que Miley Cyrus menace de quitter le pays ou encore que Leonardo Dicaprio s'en prend à lui indirectement lors d'une conférence de presse à Tokyo pour son film The Revenant, Joss Whedon, lui, a décidé de mettre les bouchées doubles.

Le réalisateur américain a réuni certains membres des Avengers et d'autres acteurs connus du petit et grand écran afin de pousser les américains à voter intelligemment. Toute les personnalités confient les raisons de contrer Donald (shit) Trump avant de miser sur l'humour pour capter davantage l'attention. Robert Downey Jr joue de son charme, Nathan Filion (Castle) révèle qu'il est immigré tandis que le reste de l'équipe promette un film avec Mark Ruffalo entièrement nu en guise de récompense (l'acteur ne semblait pas d'accord).

D'autres acteurs tels que Julianne Moore ou encore James Franco ont répondu présents.

Espérons que les USA auront les mirettes attentives à cet appel. Réponse au mois de novembre prochain.

Paramount trouve un accord financier avec Tom Cruise pour le 6e épisode de Mission:Impossible

Posté par vincy, le 21 septembre 2016


Tout était calé. Dès la sortie de Mission Impossible : Rogue Nation, Tom Cruise et son réalisateur Christopher McQuarrie avaient confirmé le tournage dès l'été 2016 pour une sortie en 2017) du sixième film de la franchise M:I, lancée il y a 20 ans. Paramount sautait de joie à travers un communiqué qui rassurait les investisseurs. Le studio compte peu de franchises: Star Trek, Lara Croft (qu'il reboote), les Jack Ryan (dont le reboot n'a pas fait fonctionné), Indiana Jones et Transformers. Mission:Impossible est l'une de ses plus performantes avec 927M$ de recettes en Amérique du nord et 1,78 milliard de $ de recettes dans le reste du monde. Le cinquième film a assuré à lui seul 613M$ de recettes dans le monde. En France, Ethan Hunt a attiré 15 millions de spectateurs dans les salles.

Autant dire qu'une telle pépite est profitable.

Mais voilà, la production a d'abord été retardée par des divergences sur le scénario, qui a été réécrit. On parlait désormais d'un tournage en novembre (pour une sortie inscrite au deuxième semestre 2017). Puis, pour cause de planning, le tournage a été décalé à janvier 2017 (Cruise, entre temps, a décidé de tourner The Mummy).

Gourmand

Mais surtout, la pré-production du film a été brutalement interrompue au début de l'été pour une autre raison. En cause, Tom Cruise et les producteurs qui ne s'entendaient pas sur le chèque à verser à l'acteur. A priori, selon la presse professionnelle américaine, le cachet n'était pas en jeu. La star reste l'un des acteurs les mieux payés du système avec environ 20M$ par film. Là où il s'enrichit insolemment, c'est avec son pourcentage sur les profits de chacun de ses blockbusters. Il peut ainsi gagner de 50 à 80M$ par an.

Et c'est là que ça a bloqué. Cruise a été très gourmand, réclamant un pourcentage supérieur à celui qu'il a demandé pour The Mummy (Universal). Après tout, il est Ethan Hunt et s'il en a besoin pour conserver son statut de superstar, le studio n'a pas encore décidé de le remplacer.

Dorénavant, on parle d'un tournage au printemps 2017. La date de sortie a disparu des radars. On peut imaginer que ce sera pour l'été 2018.

Lettre à Xavier Dolan

Posté par wyzman, le 21 septembre 2016

Cher Xavier,

Avec toi, c'est toujours la même chose. A chaque passage à Cannes, tu fais un malheur. Certains t'adorent, d'autres te détestent. Mais rares sont ceux qui, après avoir vu l'un de tes films, se disent "Mouais… Bof… Ça passe !" Il y a deux ans, Mommy faisait le job comme personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais partout, tout le monde te citait, tu allais gagner. Jusqu'à la dernière minute, tout le monde te voyait remporter la Palme d'or… Et puis finalement non. Ce n'est pas grave. Ton nouveau bébé, Juste la fin du monde, est la preuve que ton meilleur film (à ce jour !) allait sortir deux ans plus tard.

Alors oui, nombreux sont ceux qui t'ont reproché et vont continuer à te reprocher la mise-en-scène de cette adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Mais on s'en fiche. Comme tout metteur en scène, tu t'es approprié l'oeuvre de J.-L. L., quitte à la modifier légèrement. C'est tant mieux. En modernisant un peu le tout, tu m'as donné envie de découvrir le travail de ce dramaturge. Et ce n'était pas gagné d'avance. Comme avec Tom à la ferme à l'époque, il est évident que ton nouveau film va diviser et déranger. N'est-ce pas ce que les grands artistes sont censés faire ? En n'allant là où tu n'étais pas franchement attendu, tu nous as prouvé (si c'était nécessaire) que tu étais seul maître de ta carrière. Et je ne te remercierai jamais assez pour cela.

Dramatique au possible et sincèrement prenant, Juste la fin du monde m'a réconcilié avec ma famille (j'y reviendrai plus tard) et avec cette belle et grande famille du cinéma français. Parce que cela mérite d'être dit : ton casting cinq étoiles est une merveille. Oui, l'interprétation de Léa Seydoux risque d'en agacer certains. Oui, Nathalie Baye aurait dû forcer encore un petit peu le trait. Mais en face, impossible de résister au jeu de Gaspard Ulliel (un bonheur qui mérite une nomination aux César), de Marion Cotillard (plus juste que la justesse elle-même) et de Vincent Cassel (parfait au possible).

Parce que tous tes acteurs sont incroyables, je suis d'autant plus content que tu n'aies pas lésiné sur les gros plans. Si pour certains spectateurs et internautes, ce n'est que du cadrage, pour moi, cela a fait toute la différence. Et ne me lance même pas sur ces regards qu'Ulliel et Cotillard s'échangent ou sur tes ralentis ! En mettant en scène et de manière brillante mais osée une pièce de théâtre essentiellement basée sur les non-dits, tu as réussi un véritable exploit. Et au cas où tu ne le saurais pas, tu es officiellement l'un des meilleurs réalisateurs de cette décennie et de notre génération.

Mais assez parlé de ton excellent travail (tu méritais plus qu'un Grand Prix, ça reste entre nous), parlons maintenant de moi et de toutes les personnes qui vont aller voir ou revoir ton film dès aujourd'hui. Évoquons brièvement tous ceux qui vont être pris par les tripes, songer à leur famille pendant de longues minutes et se baisser sur leur siège de cinéma pour pleurer discrètement. Car oui, Juste la fin du monde est d'une telle beauté que j'en ai pleuré. Bon d'accord, j'ai pleuré devant chacun de tes films, mais celui-ci m'a vraiment laissé en PLS pendant plusieurs heures. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. D'où cette lettre.

Après avoir vu Juste la fin du monde, j'ai presque changé d'avis sur les repas de famille. Presque. Je les déteste toujours autant parce que tout le monde semble y être en pleine représentation, mais je les tolère davantage. J'y communique et y partage également plus. Avec la puissance d'un électrochoc, ton nouveau film m'a fait comprendre que ce sont ces petits moments passés autour d'une table qui font les familles et pas juste les liens du sang.

Alors merci. Merci pour ces 95 minutes absolument flamboyantes. Merci d'être toujours toi-même (talentueux, franc, sensible et parfois mal compris). Merci de partager ton regard sur le monde et ta maturité avec le public (même les purs haters). Mais plus encore, merci de ne jamais avoir cédé sous la pression des critiques.

Décès de Curtis Hanson (1945-2016)

Posté par vincy, le 21 septembre 2016

Producteur, réalisateur et scénariste, Curtis Hanson, né le 24 mars 1945 à Reno, est mort le 20 septembre 2016 à Los Angeles à l'âge de 71 ans. Il souffrait d'Alzheimer et avait pris sa retraite il y a quelques années.

Curtis Hanson a débuté sa carrière en 1970 en adaptant pour le cinéma L'abomination de Dunwich de H.P. Lovecraft. Il passe derrière la caméra en 1973 avec le film d'horreur indépendant Sweet Kill.

Ses cinq premiers films (de 1973 à 1990) en font plutôt un faiseur, entre thriller et films de genre, ne marquent pas les cinéphiles : Sweet Kill (1973), The Little Dragons (1980), American Teenagers (Losin' It, 1983, avec Tom Cruise), Faux témoin (The Bedroom Window, 1987, avec Isabelle Huppert) et Bad Influence (1990) sont des succès honnêtes.

En 1992, il connaît un premier gros succès au box-office grâce au film à suspens assez hitchcockien La main sur le berceau (The Hand That Rocks the Cradle) révélant une Rebecca De Lornay inquiétante et en second-rôle une certaine Julianne Moore. Deux ans plus tard, il filme La Rivière sauvage (The River Wild) avec Meryl Streep et Kevin Bacon, thriller d'aventure au milieu de paysages grandioses.

Mais c'est en 1998 que le cinéaste trouve la consécration avec L.A. Confidential, d'après le roman de James Ellroy. Avec un casting splendide (Russell Crowe, Guy Pearce, Kim Basinger, Kevin Spacey, Danny de Vito...), le film noir, polar dans un L.A. des années 50 entre glamour hollywoodien et corruption policière, est en compétition au Festival de Cannes. Il est nommé neuf fois aux Oscars (et en gagne deux : l'un pour Basinger, l'autre pour Hanson dans la catégorie scénario). Il y a un an, le film a été sélectionné par Le National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son "importance culturelle, historique ou esthétique".

A la suite de ce coup de maître, il varie les styles. En 2000, il opte pour la comédie dramatique classique mais efficace Wonder Boys, avec Michael Douglas, Tobey Maguire, Frances McDormand, Robert Downey Jr et Katie Holmes. En 2002, il réalise le biopic sur le rappeur Eminem, avec Eminem et Kim Basinger, 8 Mile. La bande originale est un carton. Mais surtout, ce divertissement efficace devient son plus gros succès en salles (245M$ dans le monde).

Il revient en 2005 avec une comédie, In her Shoes, où Cameron Diaz ne sauve pas grand chose de ce scénario trop attendu. Lucky You en 2007, avec Eric Bana, entre romance et poker à Vegas, est un flop. On lui doit aussi le téléfilm Too Big to Fail : Débâcle à Wall Street (2011) avec Topher Grace. Son dernier film, Chasing Mavericks, coréalisé avec Michael Apted en 2012, biopic sur un surfeur, est un fiasco.

Il n'y a pas vraiment de ligne directrice ni de style spécifique à travers sa filmographie. On peut juste lui trouver un goût pour les personnages déréglés et surtout le pouvoir des mots et du langage. Hanson a aussi été acteur dans Adaptation (2002) de Spike Jonze, où il incarnait le mari de Meryl Streep.

12 courts animés dans la course des César 2017

Posté par vincy, le 20 septembre 2016

Après les 24 courts métrages voici la sélection des 12 courts métrages qui vont concourir au César 2017 dans leur catégorie du Meilleur court métrage d'Animation.

Notons qu'Une tête disparaît a reçu le Cristal du meilleur court métrage à Annecy cette année et Peripheria le prix du public.

- CAFÉ FROID de Stéphanie Lansaque et François Leroy.
- CELUI QUI A DEUX ÂMES de Fabrice Luang Vija
- IÂHMÈS ET LA GRANDE DÉVOREUSE de Claire Sichez et Marine Rivoal
- JOURNAL ANIMÉ de Donato Sansone
- JUKAI de Gabrielle Lissot
- MARZEVAN de Vergine Keaton
- NŒVUS de Samuel Yal
- PERIPHERIA de David Coquard-Dassault
- THE EMPTY de Jeong Dahee
- UNCANNY VALLEY de Paul Wenninger
- UNE TÊTE DISPARAÎT de Franck Dion
- YÙL ET LE SERPENT de Gabriel Harel

Ces douze films seront intégrés au "Coffret DVD César 2017". Les membres votants de l’Académie pourront également les visionner en salles et en vidéo à la demande.

Le premier tour de vote, qui se déroulera du 2 au 24 janvier 2017, désignera les cinq films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage. Ils seront révélés lors de la Conférence de Presse d'Annonce des Nominations qui aura lieu le mercredi 25 janvier 2017.

Emmy Awards 2016 : Consécrations et mauvaises surprises

Posté par wyzman, le 20 septembre 2016

C'est dimanche soir qu'avait lieu la 68ème cérémonie des Primetime Emmy Awards. Récompensant les professionnels du secteur audiovisuel pour leur travail fourni entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016, il va sans dire que cette nouvelle édition était on ne peut plus attendue. Notamment parce que dans notre article sur les 15 séries qui ont fait 2015, nous mentionnons certaines de celles nommées aux Emmys cette année. A savoir Bloodline, Empire, Game of Thrones, How to Get Away with Murder, UnREAL, Black-ish, Mr. Robot ou encore Unbreakable Kimmy Schmidt. Et une chose est sûre, le palmarès est assez affolant ! Explications.

Des grandes gagnantes prévisibles

Comme prévu, la mini-série The People v O. J. Simpson: American Crime Story s'en est sortie haut la main. Le dernier bébé de Ryan Murphy a en effet reçu 5 Emmy Awards dont celui de la meilleure mini-série et de la meilleure actrice pour Sarah Paulson. De son côté, Game of Thrones a raflé 12 prix au total. Ce nombre comprend les 3 Emmy reçus hier soir (meilleur drama, meilleure réalisation, meilleur scénario) et les 9 Creative Arts Emmy Awards reçus la semaine dernière. A l'instar de Transparent, Veep a reçu 2 prix dont celui de la meilleure série comique.

Néanmoins, personne n'est passé à côté du discours légèrement culotté de Jeffrey Tambor, à nouveau sacré meilleur acteur de série comique pour Transparent et qui a appelé les producteurs à caster des acteurs trans pour des rôles de personnages trans. Et comme si cela ne suffisait pas, Sherlock est reparti avec le trophée du meilleur film de télévision alors même que A Very Murray Christmas et Confirmation étaient dans les starting-blocks. Et bien meilleurs ! Quant à Maggie Smith, aidée par l'effet "fin de série" de Downton Abbey, elle a reçu son troisième trophée pour son rôle de grand-mère cynique dans la série britannique.

Le triomphe des artistes méritants

Mais entre deux non-surprises, il y a quand même eu de très beaux moments lors de cette cérémonie. A commencer par Ben Mendelsohn, couronné meilleur second rôle dans une série dramatique (Bloodline) et Rami Malek, le héros de Mr. Robot, qui a reçu l'Emmy Award du meilleur acteur dans un drama. Au coude-à-coude avec Kevin Spacey de House of Cards, l'acteur de 35 ans s'est plus que bien battu.

De son côté, la nouveauté de Netflix Master of None, a reçu l'Emmy du meilleur scénario pour un épisode de série comique ("Parents"). Alors que la géniale The Leftovers a complètement été oubliée (encore une fois) lors des nominations, l'actrice Regina King a brillé dans American Crime cette saison. Elle remporte ce prix pour la deuxième année consécutive, et on ne va pas s'en plaindre.

Mais finalement, la meilleure de toutes les surprises de ces 68ème Emmy Awards, c'est ce prix de la meilleure actrice de drama remis à Tatiana Maslany, la star aux multiples sosies d'Orphan Black. Snobée pendant 5 longues années, l'actrice canadienne prend ici sa revanche puisqu'elle a déjà cassé Internet ! Largement mérité, cet Emmy nous ferait presque oublier l'absence de récompenses pour Constance Zimmer (UnREAL) et Tituss Burgess (Unbreakeable Kimmy Schmidt) et le Lemonade de Beyoncé. Presque.

24 courts dans la course des César 2017

Posté par vincy, le 19 septembre 2016

Le Comité Court Métrage de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a révélé sa liste des 24 films de court métrage qui pourront concourir au César 2017 du Meilleur Film de Court Métrage.

Une grande partie des films font entre 20 et 30 minutes. On notera la présence de l'acteur Félix Moati parmi les réalisateurs (il était en compétition à Cannes avec son court) tout comme celle de Davy Chou, remarqué à Cannes pour son premier long métrage Diamond Island. Chose étrange le court de Davy Chou comme celui de Yann Delatre datent de 2015...

Soulignons aussi que Ennemis intérieurs avait reçu le prix du public au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand (qui place quelques films de son palmarès par ailleurs), où Le gouffre a reçu le prix de la presse..

- APRÈS SUZANNE de Félix Moati
- AU BRUIT DES CLOCHETTES de Chabname Zariab
- AVE MARIA de Basil Khalil
- CAMBODIA 2099 de Davy Chou
- CHASSE ROYALE de Lise Akoka et Romane Gueret
- DES MILLIONS DE LARMES de Natalie Beder
- ENNEMIS INTÉRIEURS de Selim Azzazi
- F430 de Yassine Qnia
- LE GOUFFRE de Vincent Le Port
- L’ÎLE JAUNE de Léa Mysius et Paul Guilhaume
- JEUNESSE DES LOUPS GAROUS de Yann Delattre
- MAMAN(S) de Maïmouna Doucouré
- PÈRE de Lotfi Achour
- LA PLAGE de Keren Ben Rafael
- QUE VIVE L’EMPEREUR d'Aude Léa Rapin
- RÉPLIQUE d'Antoine Giorgini
- SABINE de Sylvain Robineau
- SALI de Ziya Demirel
- LE SKATE MODERNE d'Antoine Besse
- TOUT VA BIEN de Laurent Scheid
- UN GRAND SILENCE de Julie Gourdain
- UN MÉTIER BIEN de Farid Bentoumi
- VERS LA TENDRESSE d'Alice Diop
- VICTOR OU LA PIÉTÉ de Mathias Gokalp

Ces vingt-quatre films seront intégrés au "Coffret DVD César 2017". Les membres votants de l’Académie pourront également les visionner en salles et en vidéo à la demande.

Le premier tour de vote, qui se déroulera du 2 au 24 janvier 2017, désignera les cinq films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage. Ils seront révélés lors de la Conférence de Presse d'Annonce des Nominations qui aura lieu le mercredi 25 janvier 2017.

Le prequel de Mad Max en préparation ?

Posté par vincy, le 19 septembre 2016

Furiosa will be back. Mad Max: The Wasteland (titre provisoire) est entré en pré-production, un an et demi après le carton en salles de Mad Max: Fury Road, où elle voulait la vedette au héros. A la fois prequel et spin-of, Mad Max: The Wasteland se centrerait sur le personnage de Furiosa plutôt que celui de Mad Max. Selon le journal australien Herald Sun, George Miller devrait réaliser ce cinquième épisode de la franchise qu'il a initié il y a 37 ans.

Il faudra patienter. Le cinéaste australien a un autre projet en cours qu'il voudrait filmer avant. Charlize Theron serait d'accord pour reprendre son rôle (elle avait avoué en avril qu'elle adorerait retrouver son personnage d'impératrice déchue et combattante). On la comprend: Fury Road a reçu six Oscars techniques (sur 10 nominations), récolté 378 millions de $ de recettes dans le monde et a été flatté par une critique dithyrambique.

Le film est quand même calé pour 2018/2019. Le scénario n'est pas encore finalisé. Et on ignore si Tom Hardy / Mad Max sera de l'aventure.

Cartoon Forum 2016: 6 pitchs à suivre, un Cartoon d’or et pas mal de kilos et goodies en plus

Posté par cynthia, le 19 septembre 2016

Comme tous les ans depuis cinq ans, la belle ville culturelle de Toulouse accueille toute l'Europe pour son Cartoon forum (avant de s'installer à Toulouse la manifestation était itinérante, chaque année dans une ville d'Europe différente). Ici, il n'y a pas de Brexit et les Anglais ont et "seront toujours accueillis à bras ouverts", parole de Marc Vandeweyer, organisateur du forum. Et pour bien montrer que nous sommes tous unis malgré les frontières, cette année l'Irlande était à l'honneur...

Piqûre de rappel

Le Cartoon forum est le rendez-vous européen de la coproduction de séries animées où, venant de 38 pays, 950 professionnels répondent présents dans une ambiance bon enfant. Parmi ce nombre conséquent d'invités, 250 acheteurs potentiels dont Canal +, France Télévisions mais aussi le Irish Film Board, ouvrent leurs mirettes pendant trois jours devant des projets d'animation allant du pré-scolaire aux 12-14 ans, en passant par les jeunes adultes. Cette année le cartoon forum a ravivé notre âme d'enfant, notre émotion et aussi notre estomac du 13 au 16 septembre.

Des cartoons et de la convivialité

Un emploi du temps bien rempli et conviviale nous attend de bon matin. Nous débutons, tout d'abord, avec le "Croissant show" avant plusieurs sessions de pitchs, débat où les professionnels de l'animation dévoilent leurs projets devant des distributeurs, producteurs et autres journalistes. Il y en a pour tous les goûts: de la thématique mignonne pour les enfants à la thématique sexuelle pour les plus grands.

C'est ainsi que nous avons rêvé devant un dessin animé Coréen intitulé Slow Slow Sloth Neul (l'histoire d'un paresseux vraiment trop paresseux) et que l'on s'est bien fendu la poire devant The Wind Ups un projet sponsorisé par la maison de production Autour de Minuit (les aventures peu orthodoxes d'objets sexuels). Pourquoi Coréen alors que c'est un rendez-vous européen me direz-vous? Il faut savoir que les coréens sont invités au Cartoon Forum depuis 2 ans dans le cadre des Cartoon Connection Awards afin d'élargir la collaboration mise en place lors des Cartoon Connection avec le Canada et l'Asie. C'est ainsi que cette année un projet canadien (Snowsnaps) et trois projets coréens (dont le fameux Slow Slow Sloth Neul) ont été retenus.

L'Irlande à l'honneur

Pour la première fois, un pays a été sous les projecteurs au Cartoon Forum. Pays très actif et très créatif dans l’animation, l'Irlande a été choisie pour inaugurer ce nouveau concept. Autant vous dire que les Irlandais sont aussi conviviales que talentueux (parfaits ces Irlandais). Il faut savoir que l’Irlande compte 23 studios d’animation et 65 coproductions internationales et que l’activité de production ne cesse d'augmenter d’année en année.

Les studios d'animation irlandais travaillent avec les plus grandes télévisions du monde, dont Disney, Nickelodeon, Cartoon Network et la BBC. Durant ces dernières années, l'animation irlandaise a été nominée pour tous les grands prix internationaux, y compris les Oscars, les BAFTAs, les Emmy et les Annie Awards. L'animation irlandaise a été le fil conducteur tout au long des 3 journées: présentations de studios lors des Croissant Shows, diner de clôture haut en couleurs avec un concert endiablé. À savoir que sur ses huit projets sélectionnés, cinq ont remporté un franc succès: Snoozeville (JAM Media), Creepers (Giant Animation), Alva & the Trolls (Kavaleer Productions), Peek Zoo (Igloo Films) et Zombabies (Keg Kartoonz).

Une véritable industrie

Le Cartoon Forum 2016 a enregistré un record de participation (+5%) avec 950 producteurs, investisseurs, diffuseurs, acheteurs, plateformes telles que Netflix, Hopster TV, Toon Goggles, …

Le nombre de participants ne cesse d’augmenter depuis que le Cartoon Forum s’est installé à Toulouse: 10% en 2 ans et 45% en 5 ans. Il faut savoir également que 600 personnes étaient présentes en même temps dans les 3 salles de pitch et que c'est la première fois que le Cartoon Forum enregistre un tel record de pays représentés que ce soit pour les participants (38 pays différents) ainsi que pour les projets sélectionnés (22 pays).

Ambiance festive et conviviale, oui, mais avant tout il y avait du travail et surtout du business puisque qu'en 26 éditions, 680 projets ont été financés pour un montant total de 2,3 milliards d’euros.

Les Pitchs que nous avons adoré

  • Mr Magoo (France)

Le grand retour de Mister Magoo les enfants! Oui, oui et oui! Bien évidemment il y aura quelques modifications comme la présence d'un chien qui l'aidera dans son quotidien même si Magoo est persuadé qu'il est un chat (nous vous rappelons que Mr Magoo est semi-aveugle) ainsi que la présence d'un méchant rongeur qui veut dominer le monde! On a été séduit!

  • Sir Mouse (Allemagne)

Enfin un cartoon qui brise les codes...l'héroïne est une souris chevalier (parce que les filles aussi peuvent être chevalier) accompagnée d'une dragonne espiègle et d'un prince trouillard!

  • Slow Slow  Sloth Neul (Corée)

Nous sommes tombés amoureux du personnage principal: un paresseux extrêmement lent et toujours fatigué (d'ailleurs on est reparti avec la peluche) qui tente de cohabiter avec un opossum toujours en colère et plus speed que jamais.

  • The Wind Ups (France)

L'histoire loufoque d'un jouet zizi sur patte qui essaye de conquérir le cœur (ou plutôt la vulve) d'un jouet vagin qui pète. Rien à ajouter!

  • The Bitkitz (France)

Que font vos plantes lorsque vous avez le dos tourné? Dans The Bitkitz, elles prennent vie dès que les humains quittent le centre commercial. Un Toy Story de verdure qui promet d'être drôle et touchant!

  • Action (Espagne)

Les amoureux du cinéma (comme nous) ne vont pas s'ennuyer devant ce dessin animé qui compte l'histoire de trois amis (Alfred, Antoine et Audrey) fondus de cinéma qui passent leur temps à tout filmer. Le gros plus: tous les personnages sont des célébrités du septième art. Alfred Hitchcock (il a toujours un oiseau sur la tête), Audrey Hepburn, Woody Allen ou encore Sofia Coppola...ce sera à vous de les reconnaître!

Le Cartoon d'Or

La Cérémonie de remise du Cartoon d'Or et des Cartoon Tributes, qui a eu lieu à l'église Saint-Pierre des Cuisine (la plus vieille église du sud-ouest de la France), a récompensé six films d'animation d'environ 30 minutes. Le Cartoon d'Or, prix qui récompense chaque année le meilleur court-métrage d'animation européen, a été remis au réalisateur français Gabriel Harel pour son court-métrage Yùl et le serpent. Une histoire prenante entre un jeune garçon et un serpent avec un dessin qui rappelle celui de Joann Sfar. Le film a déjà été sélectionné dans de nombreux festivals depuis un an.
Le jury du Cartoon d'Or, composé d'un producteur français et de deux réalisateurs britannique et italien, a choisi le film parmi 23 courts-métrages. Le prix est accompagné d'une aide de 10.000 euros.

Xavier Beauvois réunit Nathalie Baye et Laura Smet

Posté par vincy, le 19 septembre 2016

Mère et fille. On les avait appréciées dans la série Dix pour cent, où Nathalie Baye, la mère, s'engueulait avec Laura Smet, la fille. Xavier Beauvois les réunit dans Les gardiennes, en tournage depuis un mois dans le Limousin. Outre Baye et Smet, le casting comprend aussi Iris Bry, Olivier Rabourdin, Cyril Descours et Mathilde Viseux.

C'est la troisième fois que Nathalie Baye tourne avec Xavier Beauvois, après Selon Mathieu en 2000 et Le petit Lieutenant en 2005. Mais c'est la première fois que l'on verra l'actrice jouer avec sa fille sur grand écran.

Les Gardiennes est une adaptation du roman d'Ernest Pérochon (qui fut primé par le Goncourt en 1920), publié en 1924. Le récit se déroule en 1915, en pleine première guerre mondiale. Les hommes sont partis sur le Front et les femmes doivent garder les fermes. Dans le livre, Hortense Misanger, 58 ans, s'occupe de son exploitation dans la Vienne, aidée par une employée de la ville voisine, Francine, fille de l'assistance qu'elle vient d'engager pour la seconder, tandis que sa fille, Solange refuse de se soumettre à l'autorité maternelle. La bonne entente entre Francine et Hortense créé des tensions avec Solange et il faudra, un jour ou l'autre, faire un choix.

Le film est produit par Sylvie Pialat (Les films du Worso) et sera distribué par Pathé. Notons que Michel Legrand signe la musique. Un prétendant pour le prochain festival de Cannes?