Léa Seydoux, 8ème James Bond girl française de la saga

Posté par vincy, le 10 octobre 2014

Lea SeydouxElle était une tueuse sans pitié dans Mission Impossible: Protocole fantôme. On l'a aussi aperçue chez Quentin Tarantino, Woody Allen et Wes Anderson. Selon The Daily Mail, Léa Seydoux sera l'une des prochaines James Bond Girls du 24ème épisode de la franchise. Le tournage débute en décembre, avec Daniel Craig, aka 007, Ralph Fiennes, nouveau M, et Naomie Harris, désormais MoneyPenny, qui reprennent leurs rôles.

Ce sera la huitième actrice française à endosser cette responsabilité. Depuis que Craig est devenu 007, il a toujours tenue une française dans ses bras : Eva Green, son grand amour, la franco-ukrainienne Olga Kurylenko et dans Skyfall l'ambivalente Bérénice Marlohe. Claudine Auger fut la première en 1965 face à Sean Connery (Opération tonnerre). Roger Moore aura conquis Corinne Cléry (Moonraker) et surtout Carole Bouquet (Rien que pour vos yeux). Et Pierce Brosnan aura du affronter les tortures de Sophie Marceau dans Le Monde ne suffit pas, où elle était l'une rares Bond Girls à l'égale de l'agent de secret de sa majesté. D'autres françaises ont tenu des rôles plus secondaires.

On attend de savoir s'il y en aura d'autres et surtout si Seydoux sera du bon côté. Sam Mendès réalise une fois de plus cet opus de James Bond, dont la sortie est prévue dans un an. On sait juste que Rome a été choisie pour une scène de course-poursuite. La capitale italienne n'a jamais été un lieu d'action de toute la saga.

Dans les prochains jours, on devrait savoir qui sera le méchant (Daniel Day-Lewis?), l'autre Girl (Rihanna?) et le collègue de la CIA (Chiwetel Ejiofor?).

L’instant Glam’: Julie Gayet, Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Eva Longoria, Salma Hayek, Freida Pinto……

Posté par cynthia, le 17 mai 2014

salma hayek cannes 2014Oyé oyé, cinéphiles! Des nénés, des hommes, de la classe et de la finesse, voilà le quatrième sur la croisette. Il fait toujours chaud (ça nous change de l'année dernière), les stars se dénudent toujours autant, il y a toujours du glamour et des fautes de goûts, bref la routine cannoise en somme.

L'actrice Julie Gayet semblait être heureuse de monter les marches cette année vêtue de sa robe noire transparente. Et ce n'est pas ses tétons qui nous disaient bonsoir qui diront le contraire. Aurait-elle confondue la chambre de François Hollande avec la Croisette dans cette nuisette? A ses côtés, le chanteur Mika est (vu les motifs de son costume) tombé nu dans un vide ordure et s'est couvert avec un sac poubelle pour venir à Cannes. On espère qu'il a pris une douche avant de venir tout de même.

En ce jour, il y avait un peu plus d'hommes à Cannes...et quels hommes! Gaspard Ulliel, venu présenté Saint- Laurent, a fait trembler les marches de ses yeux bleus (de Chanel?). On peut en dire autant de son partenaire Jérémie Renier extrêmement sexy dans son costard. On aurait même envie de jouer aux clodettes avec lui en plein tapis rouge tiens. Ces derniers étaient accompagnés de la sublime Léa Seydoux et de sa robe verte vertigineuse signée Prada. Voilà une actrice de chez nous qui sait s'habiller pour une grande occasion. Merci Léa (si je peux me permettre de t'appeler par ton prénom), tu remontes l'estime du cinéma français à Cannes. La mannequin/actrice Aymeline Valade avait aussi de la classe. Vêtu d'un costard noir et d'un noeud papillon, la jeune fille a mérité sa place parmi le classement des 40 femmes les plus chics. Chic c'est ce qu'était également Roman Polanski qui, du haut de son mètre...50...60...bon aller 65, a frôlé les marches de Cannes fièrement (vu son talent il peut). Autre homme au regard de braise à grimper vers le Palais, l'écossais James McAvoy qui a irradié le public, ainsi que sa somptueuse partenaire Jessica Chastain, par sa prestance.

Côté prestance, Eva Longoria, la desperate housewife préférée des français, n'avait rien à lui envier. La bomba latina a arpenté le tapis rouge tout en finesse avec une robe bustier blanche de Gabriela Cadena. Finesse était également le maître mot de ce quatrième jour. La robe rose bonbon, limite fushia, tout en légèreté de Salma Hayek nous le montre bien. Salma qui en a profité pour passer un message sur le tapis rouge en brandissant une pancarte annotée du célèbre slogan " #Bring back our girls".  Voilà une femme qui malgré les strass et les paillettes n'oublie pas le reste du monde.

Pendant ce temps, l'actrice indienne Freida Pinto arborait un look Black Swan avec une robe à plume. Robe jolie certes, mais un peu trop "Angry Birds" pour l'occasion. On espère que les cuistots de la croisette ne la confonde pas avec le poulet prévu pour le dîner. Ce look serait-il en rapport avec la présence de toute l'équipe de Hunger Games 3? Bah vous savez le geai moqueur! En parlant de moqueur, on pourrait rire de l'équipe du film Run. Les acteurs sont arrivés sur la croisette en tenue de civil. Jean, chaussures de ville, on se serait cru à l'épreuve du bac mais pas au Festival de Cannes.

Ah c'est sûr, Cannes continue et se fait de plus en plus à la bonne franquette chaque jour. On a hâte d'en voir plus!

Les six nominés pour les Prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2014

Posté par vincy, le 22 janvier 2014

Pour la 30e édition du Prix Romy Schneider et la 33e du Prix Patrick Dewaere, qui récompensent un jeune espoir du cinéma français, le jury composé de journalistes n'a pas forcément été très original. On peut aussi s'interroger sur la présence de Léa Seydoux (7 ans de carrière, et déjà quelques succès) ou de Guillaume Gallienne, 38 ans et 20 ans de métier.

Passons. Cette année trois comédiennes sont en lice pour le Prix Romy Schneider : Adèle Exarchopoulos (La vie d'Adèle), Léa Seydoux (La vie d'Adèle, Grand Central) et Marine Vacth (Jeune & Jolie). Trois filles dont les films étaient en sélection à Cannes. Seydoux vient de recevoir le Prix Lumière de la meilleure actrice tandis qu'Exachopoulos a reçu le Prix Lumière de la meilleure révélation féminine. Les deux jeunes femmes ont également partagé la Palme d'Or de La vie d'Adèle avec leur réalisateur, Avdellatif Kechiche.

Trois comédiens font la course pour le Prix Patrick Dewaere. Guillaume Gallienne (Guillaume et les garçons à table!, Yves Saint Laurent), Pierre Niney (20 ans d'écart, Yves Saint Laurent), déjà nominé l'an dernier, et le prolifique Reda Kateb (Zero Dark Thirty, Une histoire d'amour, Le jour attendra, Les garçons et Guillaume..., Les petits princes, Gare du Nord). Par ailleurs, Gallienne vient de recevoir le Prix Lumière du meilleur acteur.

Si la compétition est ouverte entre la novice Exarchopoulos et la déjà vedette Seydoux, côté garçons, on voit mal comment un prix comme le Dewaere échapperait à Niney.

Les 10 Françaises qui vont marquer l’année cinéma 2014

Posté par kristofy, le 15 janvier 2014

Parmi les succès majeurs de l’année 2013 du cinéma français - aussi bien économique, public que critique - on constate que la femme était la star : La Vie d'Adèle (l’amour au féminin), 9 mois ferme (la maternité), Les Garçons et Guillaume, à table! (sa part de féminité), Paulette (être grand-mère et vendre de la drogue), Paris à tout prix (être fashion victim), Elle s'en va (femme de 60 ans prenant la route), Les Beaux Jours (femme de 60 ans amoureuse d’un jeune), Jeune et Jolie (étudiante qui se prostitue), 20 ans d'écart (la couguar), sans oublier Joséphine, Le passé, Au bout du conte

L’année cinéma 2014 se conjuguera encore plus au féminin, aussi bien devant que derrière la caméra. Le retour de Pascale Ferran est sans doute l'un événements les plus attendus de l'année : le Festival de Cannes rêve de projeter Bird People devant le jury de Jane Campion. Six ans après le multi-primé Lady Chatterley, Ferran s'offre un casting alléchant : Josh Charles, Anaïs Demoustier, Roschdy Zem, Hippolyte Girardot et Radha Mitchell. Hormis ce film, voici dix femmes qui, chacune à leur manière, vont vous faire vivre une belle année cinéma. Enfin, on l'espère.

Les 5 actrices avec qui on a plusieurs rendez-vous :

catherine deneuveCatherine Deneuve continue plus que jamais d’être la reine, l'impératrice, la tsarine, du cinéma français. Elle est parmi les prétendantes  au César de meilleure actrice pour Elle s'en va (film qui lui a déjà valu un prix honorifique aux prix du cinéma européen). Le 23 avril, elle sera à l'affiche du film de Pierre Salvadori Dans la cour (avec Gustave Kervern) ; elle retrouve une nouvelle fois André Téchiné pour L'Homme que l'on aimait trop (où pour la première fois elle aura les cheveux gris, avec Guillaume Canet et Adèle Haenel) et Benoît Jacquot pour Trois cœurs (avec sa fille Chiara Mastroianni, Benoît Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg). On attend une date de sortie pour Dieu aime le caviar, de Yánnis Smaragdís. Elle tourne aussi Le Portail de Régis Wargnier (plus de 20 ans après Indochine) et retrouvera Emmanuelle Bercot pour La Tête haute... Deneuve devrait croiser son ex, Pierre Lescure, sur les marches du Festival de Cannes, avec l'un de ces films.

eva greenEva Green ne tourne plus de films en France depuis plusieurs années, elle attend un projet intéressant qu’elle pourrait caler dans son agenda chargé de tournages à l’international. Elle sera la femme fatale des suites 300: Rise of an Empire de Noam Murro (le 5 mars) et de Sin City : J'ai tué pour elle de Robert Rodriguez. On la verra aussi dans Salavation de Kristian Levring (avec Mads Mikkelsen), et dans le nouveau film de Gregg Araki White Bird In A Blizzard.

lea seydouxLea Seydoux enrichit sa filmographie de réalisateurs les plus prestigieux. Pour le 12 février, elle sera la Belle de Christophe Gans dans La Belle et la Bête (avec Vincent Cassel). Le 26 février, on la verra chez Wes Anderson dans The Grand Budapest Hotel (ouverture du festival de Berlin), et le 1er octobre dans l'univers tout aussi stylisé de Bertrand Bonello dans Saint Laurent. Egalement prévu dans son calendrier : The Lobster de Yorgos Lanthimos (avec Ben Whishaw).

céline salletteCéline Sallette est l'élue des films d’auteur : filmée par Tony Gatlif dans Géronimo et par Cédric Kahn dans Vie Sauvage (avec Mathieu Kassovitz). Elle sera aussi à l’affiche de La French de Cédric Jimenez le 8 octobre (avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche). A l’automne Salette  sera aussi à la télévision dans la saison 2 de la série évènement Les Revenants.

alice isaazAlice Isaaz a a beaucoup tourné depuis plus d’un an (après son petit rôle dans le succès international La Cage dorée), mais le calendrier de sortie des films fait qu’elle ne sera reconnue comme révélation que durant ce printemps 2014. Elle a d'abord un petit rôle dans Fiston (le 12 mars). On la remarquera davantage le 9 avril dans le casting de stars de Les Yeux jaunes des crocodiles (l’adaptation du best-seller de Katherine Pancol) avec Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Patrick Bruel, Jacques Weber, Karole Rocher , Samuel Le Bihan… C’est elle aussi qui sera le premier rôle du nouveau film de Kim Chapiron, La Crème de la crème, précédé d’une bonne rumeur (depuis Cannes 2013 où il a été dévoilé) qui sort le 2 avril. On peut parier qu'Alice Isaaz sera pressentie pour une nomination meilleur espoir aux Césars 2015.

Les 5 réalisatrices qui vont étonner :

Céline Sciamma continue d’explorer les âges cruciaux, ceux où l'on passe un cap. Après La naissance des pieuvres et Tomboy, elle va suivre Marieme, adolescente de 16 ans d’origine africaine, qui va sortir des règles du quartier de l’école et des garçons en s’intégrant dans un groupe de filles affranchies : les codes de la rue, l’amitié, la violence seront son parcours initiatique… Le film Bande de filles avec son casting d’inconnues pourrait apporter de sa jeunesse dans la sélection Un Certain Regard au festival de Cannes...

Mia Hansen-Love quitte ses histoires d’amour idéalisée pour une fresque autant sentimentale que musicale avec Eden : le film sera aussi l’évocation de l’histoire de la French Touch (en particulier Daft Punk et Cassius) avec le personnage d’un DJ (le film est co-écrit que son frère Sven Love, le DJ). Elle a réunit un casting surprenant : Félix de Givry et Pauline Etienne, Laura Smet et Vincent Lacoste, Vincent Macaigne et l’iranienne Golshifteh Farahani, et même l’américaine Greta Gerwig ! Au début des années 90, Paul à 17 ans découvre les raves party, fugue, vit un premier chagrin d’amour. Il va monter un label de musique avec son ami Stan, une ascension fulgurante les attend de Paris à New-York, mais l’amour ? Mia Hansen-Love aurait son ticket pour la compétition officielle du Festival de Cannes.

Mélanie Laurent qui était sous les feux de tout les projecteurs (cinéma, musique, people…) a tourné dans le calme son second film Respire, adaptation du roman d’Anne-Sophie Brasme. Une relation d’amitié et de rivalité entre deux adolescentes Joséphine Japy et Lou de Laâge, avec aussi Isabelle Carré et Claire Keim. Cette fois Mélanie Laurent ne joue pas dedans, elle est uniquement derrière la caméra en tant que réalisatrice.

Sara Forestier & Adèle Exarchopoulos : deux révélations de Kéchiche seront réunies dans le même film. C’est Sara Forestier qui fera ses premiers pas de réalisatrice, et son actrice principale n’est autre que Adèle. On attend déjà son film au titre mystérieux M. Lila est une jeune bègue complexée qui s'est réfugiée dans le silence. Sa vie bascule lorsqu'elle tombe amoureuse de Mo, un pilote kamikaze qui risque sa vie à chacune de ses courses automobiles clandestines. A son contact, Lila s'extirpe de son mutisme. Leur passion va pousser Mo à arrêter ses défis sportifs suicidaires. Mais l'adrénaline et l'amour du risque sont des drogues dont il est difficile de se séparer...

Amelle Chahbi & Noom Diawara : leur duo au théâtre est transposé sur grand écran. Amelle Chahbi était une jeune humoriste du Jamel Comedy Club, elle a eu quelques petits rôles au cinéma dans Joséphine ou dans Le Crocodile du Botswanga (le 19 février). Elle avait écrit sa pièce de théâtre Amour sur place ou à emporter avec Noom Diawara qui est jouée (avec différents interprètes) depuis 2011. Une femme d'origine maghrébine et un jeune homme noir qui se rencontrent sur un site communautaire : lui est radin, sans ambition, et vit chez ses parents ; elle, indépendante, parisienne et rêvant de romantisme... Le film joue avec les différences culturelles comme Case Départ ou Paris à tout prix. Amour sur place ou à emporter est réalisé par Amelle Chahbi. Peut-être une des bonnes comédies de 2014 ?

Lea Seydoux parmi les « étoiles montantes » des BAFTA

Posté par vincy, le 6 janvier 2014

seydoux dehaan mackay poulter nyong'oLes BAFTA (Oscars britanniques) ont révélé les 5 comédien(ne)s qui seront en course pour Rising Star Award. Deux jours avant la proclamation des nominations 2014, les BAFTA ont dévoilé leur liste d'étoiles montantes. Depuis Tahar Rahim en 2010, aucun français n'y avait figuré. Léa Seydoux, remarquée cette année pour son rôle dans La Vie d'Adèle, Palme d'or à Cannes, a été retenue : ce sera au public de voter. Le gagnant sera connu le 16 février.

Face à Seydoux, connue des spectateurs anglais pour ses participations à Inglorious Basterds, Robin des bois, Minuit à Paris et Mission : Impossible IV, on trouve Dane Dehaan (Lincoln, The Place Beyond the Pines et bientôt The Amazing Spider-Man 2), George Mackay (For Those in Peril, Maintenant c'est ma vie), l'americano-mexicano-kenyane Lupita Nyong'o (12 Years a Slave) et Will Poulter (Les Miller, une famille en herbe).

Les cinq acteurs ont été choisis par un jury composé de Pippa Harris, Gemma Arterton, Mark Kermode, Kirk Jones et Pete Czernin.

Au public de savoir qui succédera à James McAvoy, Eva Freen, Shia LaBeouf, Noel Clarke, Kristen Stewart, Tom Hardy, Adam Deacon et Juno Temple.

Inside Llewyn Davis, grand vainqueur des prix de la National Society of Film Critics

Posté par vincy, le 4 janvier 2014

La National Society of Film Critics a décerné les 4 prix les plus importants au film des frères Coen, Inside Llewyn Davis, Grand prix du jury du dernier festival de Cannes : film, réalisateur(s), acteur (Oscar Isaac) et image (Bruno Delbonnel). Une sorte de grand chelem qui relance le film à moins de 2 semaines de la fin des votes pour les Oscars. En revanche, notons qu'un film honoré par la FSFC est rarement oscarisé (c'est arrivé 4 fois seulement depuis 1990). Inside Llewyn Davis triomphe ainsi d'American Hustle, 12 Years a Slave et Her. Les Coen battent Alfonso Cuaron. Delbonnel est récompensé de justesse devant Emmanuel Lubezki (Gravity).

Dans les autres catégories, Cate Blanchett (Blue Jasmine) assure sa domination pour la meilleure actrice, devant deux françaises, Adele Exarchopoulos et Julie Delpy. Pour les meilleurs seconds rôles, James Franco (Spring breakers) l'emporte sur Jared Leto et Jennifer Lawrence (American Hustle) semble imbattable (Lea Seydoux a quand même terminé 3e ex-aequo).

Julie Delpy ne repart pas bredouille, puisqu'avec Richard Linklater et Ethan Hawke, elle récolte le prix du meilleur scénario (Before Midnight). Le cinéma français est aussi primé avec le prix du meilleur film en langue étrangère (La vie d'Adèle, qui bat deux autres films cannois, A Touch of Sin et La grande bellezza).

Enfin, côté documentaire, The Act of Killing et At Berkeley finissent ex-aequo devant le grandiose Leviathan. Enfin, deux films ont reçu une mention, même s'ils ne sont pas encore distribués aux Etats-Unis : Les chiens errants de Tsai Ming-liang et Hide Your Smiling Faces de Daniel Patrick Carbone.

Léa Seydoux s’aventure chez le réalisateur de Canine, Yorgos Lanthimos

Posté par vincy, le 25 octobre 2013

Loin de la polémique autour de La vie d'Adèle (qui sort ce week-end aux Etats-Unis dans 4 salles) et des menaces de procès du réalisateur Abdellatif Kechiche (lire sa tribune "fleuve" sur Rue 89), Léa Seydoux va rejoindre le casting de The Lobster, le nouveau film du cinéaste grec Yorgos Lanthimos. Sur le plateau de tournage, Seydoux côtoiera Ben Whishaw (Skyfall), Jason Clarke (Zero Dark Thirty), Olivia Coleman (Broadchurch) et Angeliki Papoulia, l'actrice fidèle du réalisateur.

The Lobster avait reçu le prix ARTE International en février dernier, qui distingue un projet (lire notre actualité). Le film, le premier en langue anglaise pour le cinéaste, prend place dans une dystopie (contre-utopie) où les hommes et les femmes sont obligés de vivre en couple et subissent un terrible châtiment s’ils désobéissent.

Le tournage débutera en mars prochain.

Lanthimos s'est fait remarqué avec ses deux derniers films, Canine (Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, une nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère) et Alpes (grand prix du festival de Sydney et prix du scénario au Festival de Venise).

Léa Seydoux sera au générique de trois films en 2014 : Saint Laurent de Bertrand Bonello, qui pourrait ouvrir le Festival de Cannes, The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, qui sortira en mars, et La belle & la bête de Christophe Gans, prévu en février.

L’instant Court : culture pub… avec Léa Seydoux, par Jean-Paul Goude, Wes Anderson et Roman Coppola

Posté par kristofy, le 14 octobre 2013

Lea SeydouxComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage A Corps Perdu et la rencontre avec son actrice Marie Payen, voici l’instant Court n° 117.

Le film La vie d’Adèle, chapitre 1 et 2 auréolé de la palme d’or pour son réalisateur Abdellatif Kechiche et ses actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux est à l’affiche depuis le 9 octobre dernier.

Plusieurs controverses ont précédées la sortie du film : l’avis de l’auteure de la bande-dessinée (qui a inspiré l’histoire) à propos notamment de la représentation des scènes de sexe, la plainte de techniciens à propos de l’organisation des journées de travail, la presse qui amplifie une déclaration des comédiennes sur les conditions de tournage…

Un buzz propice à créer une certaine attente avant la sortie du film, et un mauvais buzz pour Abdellatif Kechiche qui se laisse entraîner à son tour dans cette spirale de petites phrases négatives : « Léa Seydoux vole la vedette au film, ainsi qu’à Adèle Exarchopoulos, et elle ne mesure pas les conséquences désastreuses de ses propos… ».

S'il s’agit d’un débordement plutôt maladroit, cela rappelle aussi que la "valeur" d’une actrice peut également se mesurer avec son "potentiel commercial". Une actrice est un vecteur pour mieux vendre un magazine (pour le lancement de la nouvelle formule de Lui, Léa Seydoux était nue en couverture) ou bien évidement un produit de beauté (nombreuses sont les actrices qui sont amenées à monter les marches du festival de Cannes pour représenter L’Oréal)…

Les marques investissent de plus en plus le monde du cinéma pour faire leur publicité, de manière très voyante comme Shalimar de Guerlain qui place une longue pub de 5 minutes (avec Natalia Vodianova) sur les écrans des salles de cinéma ou de manière plus discrète comme Ralph Lauren qui coproduit un court-métrage de Benjamin Millepied avec Léa Seydoux (à revoir ici).

Voici donc différentes publicités avec l’actrice Léa Seydoux qui incarne une femme explosive, excessive et passionnée qui danse devant la caméra de Jean-Paul Goude ; puis celles de Wes Anderson et Roman Coppola pour une trilogie influencée par Jules et Jim de François Truffaut.

La publicité réalisée par Jean-Paul Goude :

La trilogie réalisée par Wes Anderson et Roman Coppola :


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Léa Seydoux sera à l’affiche de The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, Adèle Exarchopoulos va tourner dans M le premier long-métrage réalisé par Sara Forestier.

L’instant Court : Léa Seydoux dans Time Doesn’t Stand Still, réalisé par Benjamin Millepied et Asa Mader

Posté par kristofy, le 3 juin 2013

Lea SeydouxComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le clip College Boy, réalisé par Xavier Dolan pour le groupe Indochine, voici l’instant Court n° 111.

Le film La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche et ses actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux est donc la palme d’or de ce festival de Cannes 2013. La jeune Adèle est la révélation de Cannes, après plusieurs petits rôles elle était déjà l’héroïne du film Des morceaux de moi sorti en février, à tout juste 20 ans elle est déjà sacrée meilleur espoir féminin de l’année. On lui souhaite d’avance un parcours semblable à celui de sa partenaire : choisir un film moins pour le rôle que pour le réalisateur…

Léa Seydoux est peu à peu devenue l’actrice de la fine fleur du cinéma français (Christophe Honoré, Bertrand Bonello, Sébastien Lifshitz, Rebecca Zlotowski, Benoit Jacquot...) et s’affiche au générique des cinéastes américains les plus connus : Quentin Tarantino, Ridley Scott, Raoul Ruiz, Woody Allen, Amos Gitaï, avec Tom Cruise, prochainement dans le nouveau films de Wes Anderson… Rares sont les actrices qui ont une telle filmographie à seulement 27 ans (c’était le cas de Catherine Deneuve qui avait tourné avec Claude Chabrol, Jacques Demy, Roman Polanski, Jean-Paul Rappeneau, Luis Buñuel, François Truffaut…).

Il arrive souvent qu’une jeune actrice suscite le désir de saisir le mystère de sa beauté du moment avec beaucoup de très nombreux gros plans (tout comme Adèle Exarchopoulos dans La vie d’Adèle), et c’est en fait dans un court-métrage que Léa Seydoux rayonne le plus à l’image : dans Petit tailleur réalisé par Louis Garrel, nommé au César et disponible en dvd.

Il y a plusieurs années, le réalisateur Asa Mader a rencontré Benjamin Millepied qui était alors à la tête du ballet de New-York (avant qu’il ne devienne connu comme le chorégraphe du film Black Swann). Ils décidèrent d’une collaboration qui se concrétisa avec le court-métrage Time Doesn’t Stand Still. Les mouvements de danse font office de langage non-verbal du couple joué par Benjamin Millepied et par Léa Seydoux, les gestes du tango comme langage plus universel que les mots pour les souvenirs d’une histoire d‘amour suspendue... A noter qu’on y entend de la musique de Angelo Badalamenti, le compositeur habituel des films de David Lynch.

Voici donc le court-métrage Time Doesn’t Stand Still co-réalisé par Asa Mader et Benjamin Millepied, et avec Léa Seydoux :

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait de Time Doesn’t Stand Still.

Cannes 2013 : Steven Spielberg et son jury succombent aux désirs d’Adèle et d’Emma

Posté par vincy, le 26 mai 2013

abdellatif kechiche adele exarchopoulos lea seydoux

Le palmarès cannois aurait pu être pire. Même si, pour nous, il manque des films dont l'esthétisme (voire le formalisme) et le propos nous ont davantage séduits, reconnaissons à Steven Spielberg et son jury d'avoir eu du cran : Une Palme pour Adèle, fallait oser. Lui Président a décidé de provoquer un acte culturel (et donc politique) majeur en remettant l'un des plus grands prix du 7e art à un film dont certaines séquences (sexualité frontale, nudité, homosexualité)  l'empêcheront d'être vu dans de nombreux pays (y compris les USA) et dont la durée limitera l'intérêt des exploitants. Avec ce prix, il oblige les exploitants à s'adapter à une création hors-normes...

La Palme d'or à La vie d'Adèle, malgré nos quelques réserves sur le film, est largement justifiée tant l'oeuvre (3h) est captivante et émouvante. Hymne à l'amour et sà la liberté, l'adaptation de la BD "Le bleu est une couleur chaude" aura enthousiasmé journalistes, festivaliers, professionnels. Steven Spielberg n'a pas oublié de décerner la Palme aux deux actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. "Nous avons été privilégiés de voir ce film, et non gênés" explique le cinéaste en conférence de presse. "C'est l'histoire d'un amour profond, magnifique. Le réalisateur n'a pas du tout bridé le récit. Nous étions sous le charme du film, avec des actrices formidables. Le réalisateur a permis aux personnages de prendre réellement vie" a-t-il poursuivi.

Lorsqu'il a reçu son prix, Abdellatif Kechiche a dédié son prix "à cette belle jeunesse de France qui m'a beaucoup appris sur l'esprit de liberté", "le vivre-ensemble". Ce film est pour "une autre jeunesse, de la révolution tunisienne, pour leur aspiration à vivre eux aussi librement, et aimer librement", a déclaré le cinéaste.

Le suspens pour les César 2014 est mort ce soir.

le jury du 66e festival de cannes 2013 spielbergExceptions culturelles

Défendant l'exception culturelle, Steven Spielberg en a fait la ligne directrice de son palmarès : des films iranien (avec une actrice d'origine argentine), chinois, japonais, américains et mexicain. Le jury a privilégié des mélodrames, et tous les films primés ont de belles qualités. Jia Zhang-ke a offert cette année sa production la plus ambitieuse, entre vengeance personnelle sanglante et tragédie humaine ; Kore-eda Hirokazu n'a peut-être pas réalisé son plus grand film mais l'histoire filiale ne pouvait que séduire des cinéastes comme Spielberg et Lee qui en on fait des thèmes récurrents dans le cinéma ; le grand Bruce Dern permet à le très bon Nebraska de ne pas repartir les mains vides grâce à un personnage mémorable de vieux lunatique et taiseux ; les Coen ont manqué de peu la double Palme d'or mais leur film, l'un des chouchous des festivaliers, ont confirmé leur grand retour grâce à un blues musical qui ne manque pas de dérision : Nebraska comme Inside Llewyn Davis devraient refaire parler d'eux aux prochains Oscars ; enfin, plus surprenant, le jury a préféré un jeune metteur en scène mexicain, Amat Escalante avec son essai très soigné et plutôt réussi (quoique déjà vu) sur la violence, Heli, pour le prix de la mise en scène : c'est la deuxième fois consécutive qu'un mexicain remporte ce prix. Concluons avec le prix d'interprétation féminine pour la franco-argentine Bérénice Bejo : deux ans après la projection de The Artist (prix d'interprétation masculine), la comédienne césarisée est désormais consacrée pour son rôle dramatique dans Le passé. Ironiquement, son personnage devait être incarné par Marion Cotillard, qui doit s'en mordre les doigts.

Après avoir vu tous ses films primés, constatons que l'image, les cadrages et la musique y sont souvent sublimes. Du drame intimiste au film de genre, tout le cinéma est représenté, illustrant une 66e édition prônant haut et fort le souci de la diversité et l'envie de séduction. Mais à voir la liste, c'est surtout un certain cinéma "vérité" qui a été honoré : un regard franc sur le monde, nostalgique ou cruel.