Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg dans le prochain film de Joachim Trier

Posté par vincy, le 11 mai 2013

Joachim Trier a décidé de changer de catégorie pour son troisième film. Après le très beau Nouvelle donne et le succès critique et le bel accueil public pour Oslo, 31 août, le cinéaste norvégien a enrôlé Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg (The Social Network) pour son projet Louder than Bombs (Plus fort que les bombes), coproduction française. Casting international et tournage hors Norvège puisqu'il aura lieu cet automne, entre les USA et l'Allemagne.

Selon les informations du Film Français, Isabelle Huppert incarnera une photographe de guerre très célèbre dont la mort fera ressurgir du passé un secret enfoui trop longtemps. Gabriel Byrne jouera son mari et Jesse Eisenberg son fils.

Il fera sans doute parti des prétendants pour la compétition cannoise en 2014.

Marion Cotillard se sépare d’Asghar Farhadi qui la remplace par Bérénice Bejo

Posté par vincy, le 24 août 2012

berenice bejoLe prochain film d’Asghar Farhadi avait été annoncé au printemps. Le réalisateur d'Une séparation avait confirmé alors, au Festival de Cannes (voir actualité du 17 mai), ses deux têtes d'affiche : Marion Cotillard et Tahar Rahim.

A quelques semaines du tournage - qui démarre début octobre à Paris et en région parisienne - nous apprenons que Cotillard, pour des raisons d'emploi du temps incompatibles avec la production, se désiste. Elle est remplacée par Bérénice Bejo, Prix Romy Schneider, César de la meilleure actrice et nommée aux Oscars pour le meilleur second rôle féminin pour son interprétation dans The Artist. Si Bejo n'a pas la notoriété ni le glamour de Cotillard (égérie Dior), elle a l'avantage d'être reconnue des deux côtés de l'Atlantique. Cet été, pendant que Cotillard se faisait parodier sur sa façon de mourir dans The Dark Knight Rises, la franco-argentine BB donnait sa voix française à la princesse de Rebelle. Avec Populaire, qui sort le 28 novembre, et Au Bonheur des ogres, prévu pour 2013, elle a deux films potentiellement intéressants qui sont en boîte.

Cotillard, qui fait la promotion internationale du Audiard, De Rouille et d'os et qui sera à Toronto en début de mois prochain, vient de boucler deux tournages : un film de James Gray et Blood Ties, film américain de son compagnon Guillaume Canet. Hormis le Farhadi, elle n'avait aucun autre projet. La raison de planning qui a été invoquée semble du coup un peu caduque. Mais peu importe.

Pour Bejo, c'est un joli coup. Malgré son César et le succès de The Artist, elle traîne toujours l'image d'une jolie femme douée pour la comédie. Avec Farhadi, elle devrait trouver un rôle bien plus dense.

Tahar Rahim et Ali Mosaffa (réalisateur du récent Pele Akher/The Last Step, présenté à Karlovy Vary début juillet, avec Leila Hatami, la star d'Une séparation) sont toujours au générique. Le film a obtenu il y a quelques jours l'avance sur recettes. Produit par Memento Films, et toujours sans titre, ce projet devrait, logiquement, être à Cannes en 2013.

Asghar Farhadi (Une séparation) enrôle Marion Cotillard pour son prochain film

Posté par vincy, le 17 mai 2012

Un an après son Ours d'or à Berlin pour Une séparation (par ailleurs César et Oscar du meilleur film étranger), Asghar Farhadi vient tourner en France son prochain film. Produit par Mémento Films, qui distribue les oeuvres du cinéaste iranien depuis A propos d'Elly en 2009, il s'agira d'un "thriller social avec une intrigue aux multiples rebondissements". Marion Cotillard, actuellement à l'affiche dans le film de Jacques Audiard, De rouille et d'os, projeté en compétition à Cannes ce soir, en sera l'actrice principale. Dans Le Film Français, Farhadi explique que "l'histoire s'est imposée à moi avant même que je décide de tourner à Paris. C'est le film, l'histoire qu'il raconte, qui ont décidé du lieu de l'action." Le tournage est prévu cet automne, il se fera en français. le budget est évalué à 8 millions d'euros. la sortie est programmée pour le printemps 2013, autant dire qu'il devient un sérieux prétendant pour le 66e Festival de Cannes l'année prochaine.

Le cinéaste iranien sera à Cannes ce week-end, notamment pour "vendre" son film aux distributeurs du monde entier. Il recevra dimanche prochain des mains d'Androulla Vassiliou, Commissaire à l'Education, à la Culture, au Multilinguisme et à la Jeunesse, le premier prix Media de l'Union Européenne, doté d'une enveloppe de 60 000 euros, en vue d'aider le développement de son projet (voir notre actualité du 4 avril).

Memento Films prévoit également de sortir un coffret de 5 DVD en novembre, regroupant l'ensemble des films du réalisateurs.

« Au bout du conte », Jaoui et Bacri se retrouvent

Posté par vincy, le 8 janvier 2012

Trois ans après Parlez-moi la pluie, reçu de manière mitigée par le public comme par la critique, Agnès Jaoui va repasser derrière la caméra pour sa quatrième réalisation avec Au bout du conte. Par ailleurs, il s'agira de sa neuvième collaboration avec Jean-Pierre Bacri pour l'écriture.

Leur société Les Films A4 s'est associée à Memento Films (Une séparation) pour coproduire, vendre et distribuer Au bout du conte. Jean-Pierre Bacri, Agathe Bonitzer et Arthur Dupont commenceront le tournage le 5 mars.

Bye Bye Blondie sera dans les salles le 21 mars 2012

Posté par vincy, le 26 novembre 2011

Une post-production compliquée par des problèmes de financement, une sortie constamment retardée depuis avril, un distributeur qui préfère ne pas le distribuer... Bye Bye Blondie, le film adapté par sa romancière, Virginie Despentes, va enfin pouvoir être diffusé dans les salles de cinéma.

Selon Le Film Français, le distributeur Happiness a pris le risque et l'a programmé pour le 21 mars 2012.

Ce deuxième long métrage de Despentes (Baise-moi), avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart, retrace les retrouvailles de deux femmes, Gloria et Frances, séparées depuis 1985, après une grande histoire d'amour. Gloria vit à Nancy, sans travail ni famille tandis que Frances est présentatrice vedette de télévision à Paris, où elle habite avec son mari (Pascal Greggory). Despentes a réécrit son livre en transformant son personnage masculin en personnage féminin, ouvrant la voie à une histoire homosexuelle...

Le film a déjà été présenté à Paris, lors de l'ouverture du festival du film gay et lesbien Chéries-Chéris, le 7 octobre dernier.

Cannes a refusé Une séparation

Posté par vincy, le 30 août 2011

Dans une interview au Film Français, Alexandre Mallet-Guy, cofondateur de Memento Films, distributeur du film iranien d'Asghar Farhadi Une séparation, révèle que le Festival de Cannes n'avait pas sélectionné le film, qui lui avait été proposé.

Le distributeur se rappelle ainsi de sa première projection : "Dès qu'un premier montage a été terminé, il me l'a de suite montré. J'ai pris de suite les droits France, puis les droits monde avant la présentation berlinoise à la société Dreamlab. J'ai vu le film en décembre, en même temps que la sélectionneuse de Berlin. En janvier, Cannes l'a refusé pour la compétition. Et à Un certain regard, il ne pouvait avoir sa place garantie" explique-t-il.

Le film obtiendra finalement l'Ours d'or à Berlin (amplement mérité) et séduira 850 000 français cet été (un record pour un film iranien, et l'un des meilleurs box office pour un film asiatique depuis 10 ans en France.

Memento, qui avait déjà distribué le film de Farhadi A propos d'Elly en 2009, produira le prochain film du cinéaste. "Nous serons présents en production déléguée, sur le nouveau film d'Asghar Farhadi, un long-métrage 100 % français, qui sera tourné à Paris en langue française avec Tahar Rahim. Les premières prises de vue sont prévues au printemps prochain avec un budget d'environ 4 M€" annonce M. Mallet-Guy.

Une séparation sortira le 8 novembre en DVD et Blu-Ray. Memento prévoit de mettre en place 40 000 unités. Un coffret avec les cinq films du réalisateur est prévu pour 2012.

Bilan 2010 – Warner Bros domine le marché français

Posté par vincy, le 4 février 2011

12,6% de part de marché, +41% d'entrées, 26 119 139 spectateurs : Warner Bros surclasse tous les distributeurs en France. Et en moyenne par films (Warner Bros en a sorti 18 en 2010), le studio américain est juste dépassé par Walt Disney, qui, avec 7 productions, a séduit 19 372 346 spectateurs (soit 2 767 478 par films). Warner Bros pique ainsi la première place à 20th Century Fox, qui bénéficiait, certes, du décollage d'Avatar en 2009.

Le premier distributeur français est 5e. Europacorp, avec 15 168 515 entrées, progresse de 85%. Pathé, leader en 2009, baisse à la 7e place (-22%). Gaumont (+103%), ARP Selection (+412%), Ad Vitam (+86%) et Memento (+56%) ont aussi connu une très belle année.

À l'inverse, Sony Pictures (-44%), SND, malgré Twilight (-48%), Wild Bunch (-70%) et Bac films (-56%) ont vécu une année horribilis.

Parmi les 25 distributeurs les plus importants, qui ont sorti entre 4 et 28 films, la moyenne par film donne un autre éclairage. Disney, Warner, Paramount et Europacorp font plus d'un million d'entrées par film. Le Pacte (19 films), Rezo, Pyramide et MK2 ont sorti plus de dix films mais ne dépassent pas les 100 000 entrées par sorties.

Dommages collatéraux : le cinéma israélien paye pour la politique de son gouvernement

Posté par anne-laure, le 13 juin 2010

« Parce qu'il est israélien, on lui a appliqué une punition collective. C'est l'erreur de ce réseau de cinéma » - le réalisateur Leon Prudovsky

a 5 heures de parisLe réseau de salles d’art et d’essai Utopia a décidé, vendredi 4 juin, de boycotter purement et simplement le film israélien A 5 heures de Paris, réalisé par Leon Prudovsky. Pour quel motif ?  La condamnation du raid israélien meurtrier sur le convoi maritime humanitaire à Gaza, le 31 mai dernier. Normalement prévu pour le 23 juin, le film devrait être zappé de deux salles – à Tournefeuille (près de Toulouse) et Avignon - sur les six que possède le réseau.

A 5 heures de Paris, est une comédie sentimentale classique, une histoire d’amour naissante entre un chauffeur de taxi et une professeur de piano. On ne peut pas accuser le réalisateur d’avoir fait un film politique, et quand bien même, toute forme de censure d'un film est contestable. Pourtant, Utopia estime agir pour « des raisons morales » (sic), puisque le film est en partie financé par l’Etat israélien. «Nous sommes scandalisés par l'attitude d'Israël, par sa violence et nous voulions protester contre ce qui se passe », a déclaré Anne-Marie Faucon, co-fondatrice d'Utopia. « Vu les retombées médiatiques, on se dit que nous avons eu raison de le faire. Les spectateurs expriment leur sympathie, beaucoup sont très en colère et comprennent que c'était le seul moyen de nous faire entendre. »

Une double erreur fondamentale se glisse dans cette argumentation : d'une part, le film est loin d'être produit majoritairement par les deniers publics, d'autre part l'Etat israélien a souvent investit dans des films critiquant ouvertement la guerre avec les pays voisins. « Parce qu'il est israélien, on lui a appliqué une punition collective. C'est l'erreur de ce réseau de cinéma », a déclaré  le cinéaste Leon Prudovsky (par ailleurs né à Saint-Petersbourg en Russie) sur la chaîne Public Sénat.

A quand un film japonais ou américain censuré parce que leur pays pratique la peine de mort?

Pour se donner bonne conscience sans doute, Utopia préfère d'ailleurs programmer Rachel de Simone Guitton, un documentaire sur Rachel Corrie, une pacifiste américaine écrasée par un bulldozer israélien en 2003 en tentant d'empêcher la destruction de maisons palestiniennes. La confusion ne fait qu'augmenter. Dans ce cas, pourquoi ne pas censurer les films chinois, iraniens, thaïlandais, russes ou encore japonais pour divers désaccords idéologiques (oppression, torture, peine capitale, ...) alors que ces films sont souvent financés à travers des systèmes d'aides publiques (et d'autorisations d'Etat)? Pourquoi deux poids deux mesures ? Pourquoi ne pas avoir appliqué cette sentence dès le début du blocus de Gaza à tous les films israéliens ? Pourquoi punir un cinéma qui est principalement très critique envers la politique de son gouvernement, portant généralement des messages pacifistes ou offrant des portraits d'un pays cloisonné entre ses communautés ?

Selon Bertrand Delanoë, « il est à la fois absurde, injuste et contre-productif de s'en prendre aux créateurs pour condamner l'action d'un gouvernement ». « Les artistes ne sont pas comptables du choix des dirigeants de leur paysLe cinéma est, partout dans le monde, un instrument d’affirmation de la liberté d’esprit et de la pensée critique. C'est d'autant plus vrai s'agissant du cinéma israélien, qui a toujours été une avant-garde exigeante et lucide ». « La culture demeure le meilleur vecteur de l'intelligence, du dialogue et de la paix » .

Double peine

C'est ainsi prendre les spectateurs en otage : ne pas leur proposer une vision apolitique et positive d'Israël, disposer d'une sanction à l'égard d'un gouvernement en englobant tous les citoyens, y compris un réalisateur, pire, imposer un soutien aveugle à un camp plutôt qu'à un autre. C'est le contraire de la justice, de la liberté d'expression, et de la pluralité de l'opinion.

Le boycott fait grand bruit et les réactions sont vives, de SOS Racisme à la Licra en passant par le Crif. Jeudi 10 juin, les professionnels du Septième Art ont mis la pression sur Utopia. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture a fait part de son incompréhension et de sa désapprobation. « Ma déception est d'autant plus grande que j'ai toujours eu le sentiment que le réseau Utopia était ouvert à toute la diversité du cinéma et participait, à sa façon, à ce débat démocratique » écrit-il dans une lettre adressée à Anne-Marie Faucon.

Mais le réseau de cinémas est résigné. Utopia estime d'ailleurs que son geste symbolique et limité dans le temps ne nuit pas au film puisqu'il le diffusera en juillet, à une date encore non définie. Par ailleurs, il organisera des débats avec des réalisateurs israéliens, auxquels Leon Prudovsky est invité. Pas de censure donc ? Cela reste à voir. Le symbole est quand même gênant, et créé un malaise.

Dès le 23 juin, A 5 heures de Paris sera tout de même programmé en France dans 40 à 50 salles, notamment celles des circuits UGC, Gaumont, Pathé ou MK2.

Et finalement, après une semaine de polémique et de division entre les dirigeants du réseau  des salles Utopia, ceux-ci se sont engagés à programmer le film israélien A cinq heures de Paris. Franck Salün, responsable de la distribution chez Memento Films, relativise mais ne cache pas qu'il s'agit d'« une dérive inquiétante, de considérer qu'un cinéaste doit rendre compte de la politique de son pays. »

Amerrika diffusé sur Cdiscount : une expérience avortée

Posté par vincy, le 21 juin 2009

amerrika.jpgD'un côté, un distributeur qui cherchait à faire connaître davantage son film parmi les 14 qui sortaient le mercredi 17 juin. Pour faire exister un (petit) film, les (bonnes) critiques ne suffisent plus. Il faut aussi passer le cap de la deuxième semaine d'exploitation. Memento avait imaginé de diffuser gratuitement le film de Cherien Dabis, Amerrika, sur le site Cdiscount.com. Une sorte d'avant-première globale, et gratuite, deux jours avant la sortie du film, limitée à 10 000 internautes.

Mais le distributeur a été confronté à une fronde des exploitants (mais aussi des chaînes de télévision et des éditeurs vidéo) qui avaient décidé de programmé le film, apprécié depuis sa projection à la Quinzaine des réalisateurs. 10 000 internautes cela fait peut-être du buzz, mais c'est autant de tickets payants potentiels perdus. L'opération a donc été suspendue quelques heures après son lancement. Selon Cdiscount, le film a été visionné 2 500 fois avant son retrait. Chiffre qu'il faut comparer au 3 311 curieux qui l'ont vu dans 23 salles de région parisienne mercredi, soit le sixième démarrage de la semaine. L'expérience aurait pu être intéressante. Mais on ne joue pas impunément avec la chronologie des supports...

Car la véritable révolution en cours pour le cinéma est bien l'ordre chronologiques des supports de diffusion - salle de cinéma, vidéo à la demande, édition DVD et Blu-ray, chaîne de télévision payante, puis gratuite..

Comment déterminer le succès d’un film si les entrées en salles n’est plus le seul critère de référence ?

Il y a trois mois, La journée de la jupe, d'abord présenté sur la chaîne de télévision Arte, avait été snobbé par les exploitants de cinéma (voir actualité du 23 mars 2009). Une pratique qui risque d'être pourtant de plus en plus courante. London River, de Rachid Bouchareb, vient d'être montré sur la chaîne culturelle franco-allemande alors que sa sortie en salle n'est prévue que le 23 septembre. Le meilleur exemple reste le film de Yann Arthus-Bertrand, Home, "projeté" simultanément sur le Net (Youtube), à la TV (8,3 millions de téléspectateurs sur France 2), en plein-air (sur le Champ-de-Mars) et dans les salles de cinéma (voir buzz du film). En France, il n'a attiré que 75 000 spectateurs.

Un impact à double tranchant : un carton cathodique signifie souvent un flop au box office. Aussi comment déterminer le succès d'un film si les entrées en salles n'est plus le seul critère de référence. La télévision a pour cela une vertu : elle attire les masses (parce qu'elle est gratuite?) là où le cinéma est un choix, une sélection de la part du "consommateur". Ainsi, Home ou La journée de la jupe ne seront pas classés dans les films les plus vus en salles, et pourtant ils sont parmi les films les plus vus de l'année.

La nouvelle Loi du gouvernement va bousculer un peu plus les habitudes. Désormais, un film pourra se retrouver en format vidéo (DVD, Blu-Ray...) quatre mois après sa sortie en salles, et non plus six mois. La Video à la demande va aussi transformer les habitudes. On peut imaginer que certains films qui ne trouvent pas leur place en salles (trop de sorties) soient directement vendus sur des canaux de VOD. Et si Hadopi se révélera vite impuissante, il reste qu'Amerrika a sans doute déjà rencontré son public en version piratée ... Nous n'en sommes qu'au début de cette mutation numérique...