Milky Way: expérience singulière

Posté par geoffroy, le 8 juillet 2008

milkyway.jpgSynopsis: Plongée hypnotique sur une dizaine de lieux dans lequel des êtres humains évoluent, comme dans un rêve éveillé.

Notre avis: Après Mange, ceci est mon corps, la sélection officielle nous livre un véritable ovni venu de l’est, Milky Way (Tejut) du jeune cinéaste hongrois Benedek Fliegauf. Hypnotique pour certains, insupportable pour les autres, ce premier long-métrage expérimental se divise en dix tableaux scéniques naturalistes où la recherche de l’effet imprègne notre rétine. C’est lancinant, répétitif, statique, sans paroles et magnifiquement photographié. Soit la volonté de construire une œuvre dépassant son concept initial pour offrir un vrai moment de cinéma. Pas si simple de nos jours et il n’est pas surprenant d’apprendre que le film n’a toujours aucun distributeur. Au vu du résultat, gageons que cette injustice soit rapidement levée.

A partir d’un cinémascope léché, le cinéaste s’essaye à structurer une ambiance via un rythme interne aux mille précisions un peu à la façon d’un Roy Andersson. A partir de là, Benedek Fliegauf établit une petite musique qui trotte dans la tête et évolue au millimètre en fonction des scènes présentées. Très photographié, précis et contemplatif, nous avons la sensation de pénétrer à l’intérieur du cadre pour découvrir l’évènement conclusif de chaque tableau avec délectation. Ecroulement d’une petite vieille, bonhomme de neige rendu à la nature, «accouplement transgressif» dans une piscine où jeu d’ombre chinoise surplombant une aire industrielle, tout concours à surprendre le spectateur par cet essai formel drôle, incongru et intelligent. Notons, enfin, le travail technique réalisé et l’apport du son, musique originale orchestrée par le vent, le gazouillis des oiseaux, l’activité humaine et le souffle lointain de voix humaines. Tout simplement brillant.

Louons alors le choix d’une sélection à contre courant qui ose proposer de tel ovni cinématographique à même de procurer des sensations différentes, source d’ouverture et de curiosité.  Le film avait reçu le Léopard d'or "cinéastes du présent" au dernier festival de Locarno.       

Mange, ceci est mon corps: recherche d’identité

Posté par geoffroy, le 8 juillet 2008

mange_1.jpgSortie prévue mi- 8 octobre 2008 

Interview de Michelange Quay

Synopsis: Haïti, île noire, solitaire, abandonnée à sa pauvreté et à sa misère. Madame, une femme blanche, vit un fantasme où elle enseigne, inspire et nourrit les masses damnées de la terre. Elle est en réalité entièrement coupée d'elles - à la mesure des continents. L'éveil du désir entre Madame et son serviteur noir, Patrick, va l'emmener au-delà de son isolement vers la réalité d'Haïti. Pour la première fois, elle va voir et entendre cette terre et son peuple, découvrir la vérité de son corps et faire face à sa propre mortalité.

Notre avis: Si Mange, ceci est mon corps est un film personnel au sens intime du terme, il n’hésite pas à délivrer des messages universels sur la valeur du regard, du jugement et de l’interprétation.  Loin de toute structure narrative classique, il s’agit d’une expérience visuelle entre poésie et abstraction. Les êtres s’y meuvent dans un temps organique et philosophique qui suppose l’expression d’une grammaire cinématographique retravaillée, triturée, conceptualisée et dont l’appropriation devient le leitmotiv de sa réussite. Cri lancinant d’un cinéaste à la recherche de sa propre interrogation, les sons, les images et les rythmes transforment les réponses supposées en questions sur ce que nous sommes. Nos relations, nos origines, nos attirances et nos folies font de ce poème vivant un long-métrage étonnant qui ne trace aucune direction mais ouvre des itinéraires.  

Voyage au dessus des hommes, le premier plan est tout simplement splendide. La vue aérienne part de la mer pour survoler les terres d’une île, Haïti, et ses bidonvilles, ses flancs de montagnes, ses cours d’eau et ses villages. La caméra finit sa course en glissant doucement, comme au ralenti, sur le ventre d’une femme enceinte au point d’accoucher. Symbole de vie, les éléments répondent aux êtres ; la douleur à l’espoir. Lieu physique de cette appropriation, il est ce départ vers un chemin sinueux mais envoûtant où les vérités ne sont ni données, ni simples. Si rien n’est figé, la valeur multiple des interprétations sonne comme un écho à chaque intime interpellé. A la suite d’une fête vaudou, nous suivons des enfants en file indienne parcourir le paysage pour se retrouver devant une maison de maître en pleine campagne française. Ellipse. Raccord. Passage d’une historicité concentrée en un lieu unique. Antichambre symbolique à même de structurer les différents messages d’un cinéma en construction, la maison est un espace fantasmatique où le blanc se mélange au noir, le noir devient le blanc tout comme le fatalisme côtoie l’espérance. Par un jeu de couloirs, de miroirs, de portes et de points de vue entre quatre entités, Michelange Quay structure un film fermé, presque claustrophobe car concentré dans l’inconscient de son auteur. Dans une scène fascinante, la mère et le domestique ne font plus qu’un et finissent par évoquer la schizophrénie d’une humanité souvent aveugle, craintive et possédée par la passion. Kubrick n’est plus très loin.
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Tribu : violence à Manille

Posté par geoffroy, le 7 juillet 2008

tribu.jpgSynopsis: Un soir dans les rues mal famées de Tondo, bidonville de Manille, Ebet, jeune garçon de dix ans, est témoin du meurtre d'un des membres de la tribu des Sacred Brown. La nuit ne fait que commencer, mais déjà la tension monte...

Notre avis : Unique long-métrage philippin de la compétition officielle du pays à l’honneur de cette 6ème édition du festival Paris Cinéma, Tribu est aussi le premier film de fiction de son auteur, Jim Libiran, journaliste reporter spécialisé dans le documentaire. C’est au cœur de Tongo, le plus grand bidonville de la capitale, Manille, que le cinéaste nous invite à découvrir un quotidien fait de résistance, de routine, d’errance et de violence. Dans l’immersion d’un univers entre réalité et allégorie, l’échappatoire ressemble à un doux rêve inaccessible. Les gangs rythment la dure vérité d’une pauvreté « stockée » en périphérie du centre ville où la jeunesse erre sans but, ni perspective d’avenir. Les codes, les initiations et les rivalités sont l’expression d’un mal être vécu non plus comme une fatalité, mais comme un style de vie, celui du ghetto, de cette jungle urbaine qui fait de l’enfant un être à part, coincé dans sa propre déshumanisation.

Echo évident au chef-d’œuvre La Cité de Dieu du cinéaste Fernando Meirelles, Tribu est une entreprise forte et louable de docu-fiction à même de reconstituer au plus près cette existence de bidonville par l’intermédiaire d’interprètes non professionnels (les membres des bandes rivales jouent leur propre rôle), dans une mise en scène à l’épaule près des corps et une narration serrée autour d’un règlement de compte qui semble inéluctable. Si les scènes de gangs sont parfois caricaturales (initiation, machisme et violence peu crédibles), manquent terriblement d’immersion (va et vient trop nombreux scindant la narration dans un tempo arythmique), la vie du quartier est, quant à elle, toujours juste. Qu’il s’agisse de la femme poursuivant son mari infidèle avec un couteau, du préposé aux relevés des compteurs d’électricité pris à parti par des femmes ne supportant plus de devoir payer des notes astronomiques ou des scènes de vie en famille, le réalisateur réussi à retranscrire la réalité à fleur de peau de gens délaissés voir abusés par le système. Pourtant, Jim Libiran ne s’enfonce pas dans le mauvais misérabilisme et cherche plutôt à nous donner sa vision de la violence. Celle des gangs bien sûr, mais surtout d’un moyen d’expression qui devient le leitmotiv des scènes de violence, sombre écho au marasme dans lequel ces jeunes sont enfermés depuis toujours.

Mais ce qui pêche le plus dans Tribu vient sans doute de son côté fauché. La mise en scène brouillonne et peu interprétative relance par à coups un montage limite et une ambiance qui manque de force et d’ampleur. La sincérité sauve le film, la scène finale aussi. Pour son deuxième long-métrage, qui parlera de foot toujours dans le bidonville Tongo, Le réalisateur ne doit pas avoir peur d’utiliser la grammaire cinématographique pour mener à bien cet aspect allégorique d’une réalité sociale tout juste effleurée dans Tribu.

Le bruit des gens à Paris Cinéma

Posté par Morgane, le 5 juillet 2008

judithelzein.jpgParmi les nombreuses avant-premières que propose Paris Cinéma, on pouvait découvrir hier, une semaine avant sa sortie en salles, Le bruit des gens autour, premier film de Diastème présenté par l'actrice Judith El Zein (photo). A l’affiche du film on retrouve et découvre Emma De Caunes, Bruno Todeschini, Léa Drucker, Olivier Marchal, Lin-Dan Pham, Olivier Py, Jeanne Rosa, Judith El Zein et Frédéric Andrau. Le scénario est co-signé par Diastème lui-même, Frédéric-Balekdjian et Christophe Honoré.

En plein cœur d’Avignon, les petits studios riquiquis et les salles vides côtoient les villas grandioses et les premières pleines, tout comme le off se frotte au in et divers destins d’artistes s’emmêlent. Un metteur en scène n’ose pas voir sa pièce, un couple amoureux sur les planches se déchire à la ville, une danseuse capricieuse perd peu à peu pied, une chanteuse en mal d’amour, une spectatrice amoureuse de l’art…Le bruit des gens autour dépeint une palette de personnages aux tons fort nombreux.

Le bruit des gens autour, il faut le dire, est une très belle surprise. Le film se promène entre l’art de la comédie et du drame, plongeant le spectateur, ainsi que ses nombreux personnages, dans le microcosme hors du temps que représente Avignon en période de festival. Film chorale, Le bruit des gens autour respire la légèreté, sent bon la poésie et déborde de lyrisme, le tout en subtilité.

Premier film, première réussite.

Une leçon pas comme les autres

Posté par Morgane, le 4 juillet 2008

pariscinema_carriere.jpgHier, Paris Cinéma s’est offert rien moins que Jean-Claude Carrière dans le rôle du professeur. Face à Michel Ciment (critique de cinéma et directeur de la publication de la revue Positif), le débat fut fort intéressant et très riche en anecdotes.

La discussion débute de manière très détendue sur les différences entre l’adaptation d’un roman ou d’une pièce de théâtre au cinéma. Pour Jean-Claude Carrière, la différence majeure réside dans le fait que « le dialogue d’un roman est fait pour être lu alors que le dialogue de théâtre est fait pour être entendu » comme le disait si bien Mankiewicz. Dans le cadre de l’adaptation d’une pièce de théâtre, contrairement à un roman, un travail de dramaturgie a déjà été fait. De plus, la lecture en est bien distincte. « Lorsqu’on lit un roman pour en faire un film, on cherche le film en transparence ».

Michel Ciment a, par la suite, dirigé la conversation vers le métier de scénariste et les différents types de scénaristes. Il y en aurait donc trois : celui qui envoie un scénario à un studio, celui qui reçoit une commande de scénario de la part d’un producteur et celui qui travaille main dans la main avec le metteur en scène. Vous l’aurez deviné, Jean-Claude Carrière appartient à cette dernière catégorie. Selon lui, « un scénariste doit être un cinéaste [car le scénario] n’est pas la dernière étape d’un travail littéraire mais la première étape d’un travail cinématographique ».
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Paris Cinéma se déclare ouvert !

Posté par Morgane, le 2 juillet 2008

pariscinema.jpgLe Festival Paris Cinéma a ouvert ses portes ce mardi à la Cinémathèque, présentant Entre les murs de Laurent Cantet, Palme d’Or du dernier festival de Cannes.

Le film, qui sortira en salles le 24 septembre, revient sur une année scolaire partagée par un professeur de français et sa classe de 4ème3 dans un collège du XXème arrondissement de Paris. Hésitant entre le documentaire et la fiction, s’approchant parfois du drame, la caméra se promène dans les couloirs du collège suivant différents regards, différents parcours. Soulevant des questions très pertinentes (la place et le rôle du professeur, l’échange entre le classe et le professeur…), le film projette avant tout le lieu du collège dans la sphère de l’intime. Une très belle palme !

Pour l’occasion une partie de l’équipe du film était présente ainsi que Charlotte Rampling (présidente de Paris Cinéma), Costa-Gavras (président de la Cinémathèque), le maire de Paris, Bertrand Delanoë, Christophe Girard, son adjoint à la culture, et Aude Hesbert, la déléguée générale du festival. Le tout-Paris du cinéma s'est rejoint à l'Hôtel de ville pour siroter du champagne, déguster de la barbe-à-papa, papoter sous les ors et les lambris un peu chargés du salon. On y croisait Edouard Baer, Ronit Elkabetz, Bernard Menez, Eric Zonca, ...

Le Festival démarre sur les chapeaux de roues…

Paris Cinéma : c’est parti! (les sélections)

Posté par Morgane, le 1 juillet 2008

Le Festival Paris Cinéma ouvre ses portes demain avec Entre les murs, Palme d’or cannoise, en film d’ouverture. Les 12 jours de festival (du 1er au 12 juillet) promettent d’être riches en émotions.

La compétition connaîtra 10 longs et 20 courts :

Longs métrages :

- Dernier maquis de Rabah Ameur-Zaïmeche

- Dorothy d’Agnès Merler

- In love we trust de Wang Xiaoshuai

- Kabei (Notre mere) de Yoji Yamada

- Lake Tahoe de Fernando Eimbcke

- Mange, ceci est mon corps de Michelange Quay

- Milky Way de Benedek Fliegauf

- Tribu de Jim Libiran

- Versailles de Pierre Schoeller

- Young@Heart de Stephen Walker

Courts métrages :

Alexandra, As I lay dying,  Boulevard de l’océan, Les couillus, Cargo, Invitation to dine with, Journey to the forest, Plot point, Rolyo, La saint-festin, Saturday’s shadow, Le serment, The shooter, Sonia and her family, Surface, Tide of love, Une leçon particulière, La vie lointaine, Weekend, When I become silent.

Le festival sera également l’occasion de découvrir de nombreux films en avant-première:

Le bruit des gens autour de Diastème, Les bureaux de Dieu de Claire Simon, Christophe Colomb, l’énigme de Manoel de Oliveira, La frontière de l’aube de Philippe Garrel, Hunger de Steve McQueen, Komaneko le petit chat curieux de Tsuneo Goda, Kung Fu Panda de John Stevenson et Mark Osborne, Night and day de Hong Sang-Soo, Serbis de Brillante Mendoza, Souvenir d’Im Kwon-Taek, Tokyo ! de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho, La vie moderne de Raymond Depardon et tant d’autres encore…

Paris fait son cinéma

Posté par MpM, le 30 juin 2008

Paris cinéma

Pour la 6e année consécutive, la capitale s’apprête à vivre dix jours durant au rythme de 24 images par seconde. Le Festival Paris cinéma, qui a attiré l’an dernier plus de 66 000 spectateurs uniques, est en effet de retour avec toujours plus de films, de séances en plein air, d’hommages, de rétrospectives, de débats et de rencontres. Parisien ou de passage, petit ou grand, cinéphile ou néophyte, à chacun sa manière de vivre le festival.

Ainsi les festivaliers les plus exigeants et les plus curieux se régaleront avec la compétition internationale, véritable panorama de la production cinématographique actuelle. Pour compléter, ils ne manqueront sous aucun prétexte la rétrospective du cinéma philippin (méconnu et pourtant extrêmement dynamique) qui propose en tout une quarantaine d’œuvres pour la plupart inédites en France.

Plutôt désireux de faire le plein de films avant l’été et de découvrir avant tout le monde les sensations des semaines à venir ? Les nombreuses avant-premières (qui comptent énormément de films sélectionnés à Berlin ou Cannes) sont prévues pour vous ! Au programme, la palme d’or 2008, Entre les murs de Laurent Cantet, la caméra d’or, Hunger de Steve McQueen, Les bureaux de Dieu de Claire Simon, prix de la SACD ou encore Be Happy (Happy-go-lucky), le pétillant dernier opus de Mike Leigh, qui a valu à son actrice Sally Hawkins un ours d’argent bien mérité.

Et ce n’est pas tout ! Ceux qui aiment faire le tour d’un artiste seront comblés par les intégrales Brillante Mendoza (réalisateur philippin dont le dernier film, Serbis, était en sélection officielle à Cannes) et Aki Kaurismäki ainsi que par les rétrospectives consacrées à Nathalie Baye (en 23 films), Ronit Elkabetz (ses 9 rôles les plus marquants), Jean-Claude Carrière (15 films et une leçon de cinéma) et Joseph Kuo (2 soirées exceptionnelles; dont une leçon de cinéma). Sans oublier l’un des temps forts principaux,  la soirée hommage rendue à David Cronenberg à l’occasion de la création mondiale de l’opéra The fly au théâtre du Châtelet.

Et les enfants dans tout ça ? Paris cinémômes leur propose "un été au vert", un programme de quinze films leur permettant de se sensibiliser de manière ludique aux questions écologiques d’aujourd’hui ainsi que des ateliers autour du film U, du conte ou encore de la bande-son de cinéma. Mais il n’est pas non plus interdit de les emmener à l’un des différents ciné-concert organisés autour d’Ernst Lubitsch (quatre films rares du cinéaste accompagnés par une musique interprétée live).

Et enfin, pour les plus studieux, Paris cinécampus, l’université d’été du festival, propose chaque jour des tables rondes, des rencontres ou encore des ateliers sur des thèmes aussi différents que les coproductions en Europe, la restauration de Lola Montès, le cinéma sur internet, les seconds rôles... Pour tous les goûts, on vous dit !

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Du 1er au 12 juillet
Tarifs, horaires et programmation sur www.pariscinema.org

Cronenberg médaillé à Paris

Posté par Morgane, le 15 juin 2008

Charlotte Rapling, Bertrand Delanoë et David CronenbergLors de la conférence de presse du festival Paris Cinéma (du 1er au 12 juillet) qui s’est déroulée dans les salons de l’Hôtel de Ville le 12 juin, Bertrand Delanoë a remis la grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris à un grand cinéaste canadien, j’ai nommé Mister David Cronenberg.

En effet, le festival Paris Cinéma, dont Charlotte Rampling est la présidente, a décidé, pour sa 6ème édition, de rendre hommage au réalisateur de Spider, Les Promesses de l’Ombre, History of Violence, Existenz, Crash et tant d’autres encore.

David Cronenberg sera donc à l’honneur dans la capitale française en ce début d’été. Une soirée exceptionnelle aura notamment lieu au Théâtre du Châtelet le 3 juillet durant laquelle seront projetés son grand chef-d’œuvre La Mouche ainsi que La Mouche Noire, réalisé par Kurt Neumann en 1956. Ces deux films sortiront par la suite en salles et en copies neuves dès le 4 juillet.

Par ailleurs, la création mondiale The Fly (La Mouche) fera son show sur la scène du Théâtre du Châtelet accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, entre le 2 et le 13 juillet. Opéra composé par Howard Shore sous la direction musicale de Placido Domingo, il a pour metteur en scène…David Cronenberg lui-même.