Un palmarès parfait pour le Syndicat français de la critique de cinéma

Posté par vincy, le 29 janvier 2019

Loin des oublis des César, le Syndicat Français de la Critique de Cinéma et des films de Télévision a dévoilé hier soir son palmarès réjouissant pour les cinéphiles.

Mektoub my love, canto uno d'Abdellatif Kechiche a reçu le prix Cinéma. Le réalisateur a annoncé une suite, Mektoub my love, intermezzo, qui sous-entend une trilogie et non plus un diptyque. Le film a été snobé par les César et avait été un échec au box office.

Dans la catégorie cinéma, les critiques français ont également récompensé Phantom Thread de Paul Thomas Anderson (film étranger), Jusqu'à la garde de Xavier Legrand (premier film), Girl de Lukas Dhont (premier film étranger) et Guy d'Alex Lutz (film singulier francophone). Ces quatre films sont en lice pour les César, soit dans la catégorie meilleur film soit dans la catégorie meilleur film étranger. Jusqu'à la garde avait déjà remporté deux prix majeurs à Venise en 2017. Girl avait été distingué à Cannes par quatre prix (Queer Palm, Caméra d'or, prix de la critique internationale, prix du meilleur acteur dans la sélection Un Certain regard).

Dans la catégorie court-métrage, le prix a été remis à La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel, qui faisait partie de nos 15 courts français préférés de l'année.

Côté télévision, Un homme est mort d'Olivier Cossu (Arte) a été distingué par le prix de la meilleure fiction, Histoire d'une nation de Yann Coquart (France 2) par le prix du meilleur documentaire, l'excellent Hippocrate de Thomas Lilti (Canal +) par le prix de la meilleure série française.

Le SFCC décerne aussi des prix pour les supports vidéos et les livres de cinéma. L'insulte de Ziad Doueri (meilleur DVD/Blu-ray), L'intégrale Jean Vigo (meilleur coffret), Memories of Murder de Bong Joon-ho (meilleur patrimoine) et Cinq et la peau de feu Pierre Rissient (prix curiosité) forment la liste des primés en DVD/Blu-ray.

Pour la littérature, les Critiques ont choisi Godard, inventions d'un cinéma politique de David Faroult (éd. Amsterdam), meilleur livre français sur le cinéma, Federico Fellini, le métier de cinéaste de Rita Cirio (éd. du Seuil), meilleur livre étranger sur le cinéma, et Conversations avec Darius Khondji de Jordan Mintzer (éd. Synecdoche), meilleur album sur le cinéma.

120 battements par minute, Faute d’amour et Grave primés par le Syndicat de la critique

Posté par vincy, le 30 janvier 2018

Le Syndicat français de la critique de cinéma a dévoilé ses lauréats pour l'année 2017, lundi 30 janvier. Sans trop de surprises, 120 battements par minute, Grand prix du jury à Cannes, a été distingué comme meilleur film français. Le film de Robin Campillo est l'un des favoris pour les prochains César et prix Lumière.

Faute d'amour de Andreï Zviaguintsev, Prix du jury à Cannes, a remporté le prix du meilleur film étranger. Et c'est l'une des révélations du Festival de Cannes 2016, Grave, de Julia Ducournau, sélectionné alors à la Semaine de la critique, qui a gagné le prix du meilleur premier film français. I'm not a Witch de Rungano Nyoni s'est vu décerner le prix du meilleur premier étranger.

Le Syndicat a aussi récompensé Va, Toto! de Pierre Creton (Film singulier francophone) et Des hommes à la mer de Lorris Coulon (court métrage français).

Côté petit écran, les critiques ont choisi Un ciel radieux de Nicolas Boukhrief comme meilleure fiction française, Un Français nommé Gabin d'Yves Jeuland et François Aymé comme meilleur documentaire français et Manon 20 ans de Jean-Xavier Lestrade comme meilleure série française.

Pour les DVD/Blu-Ray, les lauréats sont Poesia sin fin d'Alejandro Jodorowsky (DVD/Blu-ray récent), Alfred Hitchcock, les années Selznick (coffret), J'accuse de Abel Gance (patrimoine), et Le complexe de Frankenstein d'Alexandre Poncet et Gilles Penso (Curiosité).

Enfin 3 livres ont été distingués: Continental film, cinéma français sous contrôle allemand de Christine Leteux (meilleur livre français), Aventures de John Boorman (meilleur livre étranger) et Cinéma d'animation, la French Touch (album).

Les professionnels s’insurgent contre la censure

Posté par vincy, le 4 février 2016

Suite à une nouvelle décision judiciaire concernant le visa d'exploitation d'un film (Antichrist hier, Bang Gang et Ken Park à leur tour menacés), le Syndicat de la Critique de cinéma , l'ARP (Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs) et la SRF (Société des réalisateurs de films) ont décidé de réagir. Cela fait plusieurs mois que l'association Promouvoir, proche des milieux catholiques intégristes, gagnent les batailles judiciaires et imposent par voie de justice une règlementation beaucoup plus stricte sur les films, sous des prétextes moralistes. Les trois signataires interpellent la ministre de la Culture et de la Communication, qui, selon eux, ne peut pas attendre les résultats de la mission sur la modernisation du système de visa.

Le Syndicat français de la Critique de cinéma : "Après Baise-moi, Ken Park, Nymphomaniac, Saw 3D chapitre final, Love et La vie d'Adèle, Antichrist de Lars von Trier vient de voir, le 2 février dernier, son visa d'exploitation annulé par décision de la cour administrative d'appel sur une nouvelle requête de l'association Promouvoir, proche du milieu catholique intégriste. Bang Gang, une histoire d'amour moderne d'Eva Husson (photo) est à son tour menacé. Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma en appelle à la ministre de la Culture, Madame Fleur Pellerin, et lui apporte tout son soutien dans l'objectif d'une modification des articles de loi qui contribuent à cet état de fait. Il faut que que cessent ce désaveu perpétuel des avis de la commission de classification et ces attaques répétées contre la création et les œuvres de cinéma."

Les cinéastes de l'ARP et de la SRF : "Nous sommes chaque fois atterrés de constater qu’un André Bonnet/Patrice André, représentant de « Promouvoir », association trouble, liberticide et extrémiste, peut décider seul de ce qu’on peut ou de ce qu’on ne peut pas voir en France.
Nous rappelons qu’il existe une Commission de classification, composée d’experts représentant les professionnels du cinéma, les familles, les enfants, la jeunesse, la justice, la santé et même l’intérieur. Cette Commission exerce déjà son rôle essentiel de garantir la protection des spectateurs. Il n’est plus tolérable qu’un seul homme puisse se servir de défauts existant dans nos textes au mépris de la légitimité et du travail de cette commission.

Antichrist hier encore, après La vie d’Adèle, Love, Nymphomaniac… et peut-être demain Bang gang (Une histoire d’amour moderne)… Il est ahurissant que tant de films, largement salués dans les plus grands festivals et qui n’ont heurté la sensibilité de personne, sinon les promoteurs d’un nouvel obscurantisme, puissent être interdits au public.
C’est notre vision du monde, et plus particulièrement de la France, qui est heurtée aujourd’hui, alors que la liberté de création est violemment bafouée.
Nous demandons donc à la Ministre Fleur Pellerin de prendre d’urgence les mesures issues des travaux confiés à Jean-François Mary sur la modernisation du système de visa. Elles permettront de rendre à la Commission de classification tout son sens et tout son poids.
Ce nouveau pas en arrière confirme encore une fois que l’urgence est bien réelle.
"

Ecran Noir vous invite à (re)voir « Bird people »

Posté par MpM, le 21 janvier 2015

bird people

Le 26 janvier prochain, le Syndicat français de la Critique de Cinéma dévoilera son palmarès pour l'année 2014. Meilleurs films français et étranger, meilleurs DVD, meilleurs ouvrages de cinéma... C'est tout le 7e art qui sera à la fête lors de cette soirée exceptionnelle à la Cinémathèque française.

Grande nouveauté cette année, à l'issue de la remise des prix proprement dite, une projection du film ayant reçu le Prix singulier 2014 sera également proposée au public. Une initiative d'autant plus intéressante que le lauréat 2014 de ce prix pas comme les autres est le très beau Bird people de Pascale Ferran, injustement passé inaperçu lors de sa sortie au printemps dernier.

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Ecran Noir vous propose d'assister à cette projection unique ! Pour cela, rien de plus facile : envoyez-nous vos coordonnées par courriel et les dix plus rapides recevront une invitation valable pour deux personnes pour la séance de 21h30. Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

________________

Bird people de Pascale Ferran
Projection exceptionnelle le 26 janvier à 21h30 à la Cinémathèque française
Ouverture des portes à 21h

Nouvelle mobilisation pour la réalisatrice iranienne Mahnaz Mohammadi

Posté par MpM, le 14 juin 2014

mahnaz mohammadi"Je suis une femme et je suis cinéaste, deux raisons pour être considérée comme une criminelle dans ce pays". Ces mots, écrits par la réalisatrice iranienne Mahnaz Mohammadi à l'occasion d'un débat sur la liberté d'expression, revêtent un sens particulièrement prégnant alors qu'elle vient d'être condamnée à 5 ans de prison et accusée de "complot contre la sécurité de l’Etat" et de "propagande contre le régime de Téheran", puis incarcérée à la prison d’Evin le samedi 7 juin dernier.

Ce n'est pas la première fois que Mahnaz Mohammadi est inquiétée par la justice de son pays. Depuis plusieurs années, elle est la cible des autorités iraniennes en raison de son engagement et de ses prises de position politiques. Réalisatrice du documentaire Femmes sans ombre en 2005, collaboratrice de médias occidentaux tels que la BBC, Radio France et Radio "Voix de l’Amérique", elle a participé en 2009 au documentaire de Rakhshan Bani-Etemad Nous sommes la moitié de la population (à propos de l'élection présidentielle de 2009), ce qui lui avait déjà valu d'être condamnée.

En 2011, le monde du cinéma français s'était même déjà mobilisé en sa faveur alors qu'elle avait été arrêtée par des agents des forces de sécurité sans chef d'accusation avoué.

La Société des Réalisateurs de Films, représentée par ses coprésidents Pascale Ferran, Katell Quillévéré et Christophe Ruggia, lance donc une nouvelle pétition de soutien à Mahnaz Mohammadi, dans laquelle elle  demande "à la ministre de la Culture et de la Communication, de tout mettre en œuvre pour obtenir [sa] libération au plus vite."

De nombreuses organisations se sont jointes à la SRF, parmi lesquelles l'ACID, l'ARP, le Syndicat français de la Critique de cinéma et la SCAM. Parmi les premiers signataires du texte, on retrouve Chantal Ackerman, Xavier Beauvois, Michel Ocelot, Bertrand Tavernier ou encore Danièle Thompson. Tous dénoncent fermement "cette nouvelle attaque à la liberté de création et d’expression faite aux cinéastes" en Iran.

_____________

Voir (et signer) la pétition en ligne

Le Syndicat français de la critique couronne Amour, Tabou et Louise Wimmer

Posté par MpM, le 19 février 2013

Comme tous les ans, le Syndicat français de la Critique de cinéma remettait lundi 18 février ses prix pour l'année cinéma 2012. Sans beaucoup de surprise, c'est Amour de Michael Haneke qui a été couronné meilleur film français à l'issue du vote des adhérents. Le prix du meilleur film étranger est revenu à Tabou de Miguel Gomes tandis que Louise Wimmer de Cyril Mennegun s'est vu attribuer celui du meilleur premier film. On perçoit dans ces choix tout l'éclectisme du cinéma contemporain qui réunit à la fois audaces esthétiques, réalisation choc et écriture ténue.

Les autres prix, remis par différents jurys constitués de membres du Syndicat, récompensent eux-aussi des oeuvres fortes et à l'identité affirmée. Ainsi, le bien nommé Prix singulier francophone a été attribué à Bovines d'Emmanuel Gras et Je suis une ville endormie de Sébastien Betdebder a été nommé meilleur court métrage français.

Par ailleurs, c'est Take shelter de Jeff Nichols qui a été récompensé du prix du meilleur DVD récent tandis que celui du meilleur DVD du patrimoine est allé à La Nuit du chasseur de Charles Laughton. Melancholia de Lars von Trier (meilleur film étranger l'année dernière) récolte quant à lui le prix du meilleur Blu-ray. Enfin, c'est Agnès Varda qui remporte le prix du meilleur coffret DVD avec Tout(e) Varda.

Du côté des livres de cinéma, trois prix ont été remis : meilleur livre français à Jean Renoir de Pascal Mérigeau ; meilleur livre étranger à 5e avenue, 5h du matin de Sam Wasson et meilleur album sur le cinéma aux Annales du cinéma français - Les voies du silence (1895-1923) de Pierre Lherminier.

A noter que le Syndicat récompense également des oeuvres de télévision, à savoir Une vie française de Jean-Pierre Sinapi (meilleure fiction), Noirs de France de Juan Gelas et Pascal Blanchard (meilleur documentaire de télévision) et Un village français, saison 4 de Frédéric Krivine, Philippe Triboit et Emmanuel Daucé (meilleure série).

Cinélatino 2012 : chronique d’une jurée ordinaire

Posté par MpM, le 1 avril 2012

Invitée à participer au jury du prix découverte du Syndicat français de la critique de cinéma, je découvre pour la première fois le festival Cinélatino, rencontres d'Amérique latine dont c'est la 24e édition. Au programme, les neuf premiers films de la compétition longs métrages de fiction : il s'agit de débusquer les jeunes talents de demain.

Avant de commencer les choses sérieuses, je profite de l'accueil chaleureux de l'organisation toulousaine qui a tout prévu, même le soleil ! C'est l'occasion de rencontrer mes deux co-jurés (Alain Riou et Françoise Ricard) ainsi que les membres des autres jurys. C'est international et éclectique, entre le jury Coup de cœur, le jury FIPRESCI, celui des électriciens gaziers, celui de Signis... Une chose est sûre, de multiples regards vont se poser sur les différents films en compétition. C'est important car un grand nombre d'entre eux n'a pas encore de distributeur français. Pour certains, il s'agit même de la première projection en Europe. Recevoir un prix serait donc un coup de pouce apprécié pour le lauréat ! Sans avoir particulièrement la pression, nous sommes soucieux de bien garder ça en tête...

Pour mon jury, le programme s'avère relativement léger : trois films par jour. Cela laisse le temps d'échanger entre les séances et d'affuter nos arguments en vue de la délibération finale. Rapidement, il apparaît que nous sommes globalement sur la même longueur d'ondes. Plusieurs œuvres nous touchent par leur vitalité et leur fraîcheur. Les jeunes cinéastes assument leurs manques de moyens et savent souvent choisir des sujets qui sont à la portée d'un premier film : chronique adolescente, portrait à hauteur d'homme, road movie... Les sujets et les intrigues qui se concentrent sur l'humain sont les plus convaincants tandis qu'a contrario, certaines ambitions esthétiques parasitent un peu le fond.

Mais d'une manière générale, les principaux bémols viennent presque toujours du scénario. Rares sont ceux qui s'avèrent réussis de bout en bout : parfois, c'est même carrément confus ou trop abstrait. A ce niveau, même nos favoris ne sont pas exempts de défauts. C'est au final ce qui fera la différence dans notre choix. Après de longues conversations sur les neuf films sélectionnés, nous décidons d'en distinguer deux :

D'abord une mention spéciale à Un monde secreto de Gabriel Mariño qui croque avec justesse la difficile période de l'adolescence. Son récit, qui suit le hasard des rencontres de voyage, donne peu à peu à comprendre et aimer son héroïne. Plus le film progresse, plus on est conquis par la force et la sensibilité qui s'en dégagent.

Et le Prix Découverte à El ultimo Elvis d'Armando Bo, portrait juste et touchant d'un homme qui sacrifie tout à sa passion. Un film qui ose aller jusqu'au bout de son propos, à la construction simple mais maîtrisée, laissant présager une jolie carrière à son réalisateur.

Deux films que j'espère avoir l'occasion de défendre lors d'une prochaine sortie dans les salles françaises... et qui ne m'empêcheront pas de suivre avec intérêt la carrière de leurs concurrents malheureux.

L’Exercice de l’Etat et Mélancholia primés par le Syndicat Français de la Critique

Posté par vincy, le 7 février 2012

Le Syndicat Français de la Critique a remis ses prix lundi 6 février. Logiquement, L'Exercice de l'Etat, de Pierre Schoeller, a été couronné Meilleur film français. C'est un autre film cannois, Mélancholia, de Lars von Trier, qui a été distingué comme Meilleur film étranger.

Angèle et Tony, d'Alix Delaporte, a reçu le prix du Meilleur premier long métrage français tandis que Carré blanc, de Jean-Baptiste Léonetti s'est vu récompenser par le prix du Meilleur film singulier francophone.

Un monde sans femmes, de Guillaume Brac a été nommé Meilleur court métrage français.

Par ailleurs, Mystères de Lisbonne, de Raoul Ruiz, s'est vu remettre le prix de la Meilleure série française dans la catégorie télévision. Le film du regretté cinéaste franco-chilien a aussi reçu le prix du Meilleur DVD récent. Le prix du Meilleur coffret DVD a été donné à Alan Clarke, celui du Meilleur DVD Patrimoine au film de Marcel Ophuls, Le chagrin et la pitié et le prix du Meilleur Blu-Ray est allé à Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola.

Côté littérature, Le cinéma d'Akira Kurosawa, d'Alain Bonfand (éd. VRIN) a été sacré par le prix du Meilleur livre français sur le cinéma ; Alfred Hitchcock, une vie d'ombres et de lumières, de Patrick McGilligan (éd. Institut Lumière / Actes Sud) a été considéré comme le Meilleur livre étranger sur le cinéma. Enfin, Fritz Lang au travail, de Bernard Eisenschitz (éd. Cahiers du Cinéma) a été promu Meilleur album sur le cinéma.

Le Syndicat français de la critique cinéma récompense trois film cannois

Posté par vincy, le 9 février 2010

Cette année, il y a une forme de consensus. Ce sont toujours les mêmes films qui gagnent. Les prix du Syndicat français de la critique cinéma n'ont pas échappé à la règle : Meilleur film français? Un prophète. Meilleur film étranger? Le ruban Blanc. Meilleur premier film français? Adieu Gary.

Tous les trois étaient sélectionnés à Cannes, ont été primés sur la Croisette. Adieu Gary fut, de loin, la pépite de la semaine de la critique.

Le Syndicat a aussi primé L'autre (Meilleur film singulier) et Mei Ling (Meilleur court métrage). La Journée de la jupe a reçu les honneurs de la Meilleure fiction TV.

Côté DVD, Hunger a été élu Meilleur du genre. Le Coffret Mikhlakov a gagné celui de sa catégorie. Enfin pour le Patrimoine, Les Vacances de Monsieur Hulot ont flegmatiquement repoussé la concurrence.

Quatre livres sur le cinéma ont été récompensés : Hollywood classique, le temps des géants, de Pierre Berthomieu (Meilleur livre français), Tambour battant, de Volker Schlöndorff et Bric-à-brac, du cachemar réel au réalisme magique, de Lucian Pintilie (Meilleur livre étranger exaequo) et L'antiquité au cinéma, d'Hervé Dumont (Meilleur album).