Amalric chez Wes Anderson et Roman Polanski

Posté par vincy, le 17 janvier 2013

Mathieu Amalric sera parmi les résidents du prochain film de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel (voir aussi notre actualité du 13 octobre 2012). L'acteur rejoindra Ralph Fiennes, Jeff Goldblum, Jude Law, Adrien Brody, Saoirse Roman, Harvey Keitel et Willem Dafoe parmi les nouveaux venus dans l'univers du réalisateur de Moonrise Kingdom. Tilda Swinton, Jason Schwartzman, Edward Norton et Bill Murray, les fidèles, sont aussi dans le "listing" de l'Hôtel. Le film sera prêt pour 2014.

Amalric, par ailleurs, remplacera Louis Garrel (18 ans d'écart, ce n'est pas sans conséquences sur le film), dans le prochain Roman Polanski, La Vénus à la fourrure, avec Emmanuelle Seigner. Le film est une adaptation de la pièce de David Ives inspirée du roman érotique et masochiste écrit par Leopold von Sacher-Masoch. Polanski a décidé de réaliser ce film en attendant que la préparation, longue, de son eouvre sur l'Affaire Dreyfus, soit finalisée.

D'ici là, le comédien sera à l'affiche de La dune, d'Yossi Aviram, avec Niels Arestrup et de Jimmy Picard, d'Arnaud Desplechin, avec Benicio Del Toro. Ce dernier film devrait être sélectionné à Cannes ou à Venise. Il tourne Spiritismes, de Guy Maddin, avec Geraldine Chaplin, Maria de Medeiros, Amira Casar et Charlotte Rampling.

Sundance 2013 : une orgie de cinéma avec 119 films

Posté par vincy, le 16 janvier 2013

Du 17 au 27 janvier, le Festival de Sundance, le premier événement majeur de l'année cinéphile,  s'installe pour la 29e fois dans la petite ville de l'Utah, chez les Mormons.

Le Festival créé par Robert Redford présentera 119 longs métrages, quasiment tous en avant-première mondiale, en provenance de 32 pays. On y verra 51 premiers films.

Nadine Labaki au jury

Joseph Gordon-Levitt animera la cérémonie de clôture, alors qu'il y présentera un film dont il est réalisateur, scénariste et interprète. Les jurys regroupent Liz Garbus, Davis Guggenheim, Gary Huswit, Brett Morgen et Diane Weyermann pour les documentaires américains ; Ed Burns, Wesley Morris, Rodrigo Prieto, Tom Rothman et Clare Stewart pour les fictions américaines ; Sean Farnel, Robert Hawk, Enat Sidi pour les documentaires étrangers ; Anurag Kashyap, Nadine Labaki et Joana Vicente pour les fictions étrangères.

Du sexe!

La foisonnante programmation fait la part belle aux questions sexuelles, de l'adolescence à la classe vermeille. John Cooper, directeur du Festival, reconnaît qu'"il est indéniable que la sélection de cette année se penche largement sur les questions sexuelles". "Les cinéastes s'intéressent au sexe comme pouvoir, et comme désir et besoin humain basique, d'un point de vue aussi bien masculin que féminin". "J'attribue cela au fait que les cinéastes indépendants ont toujours été les premiers à s'intéresser aux nouvelles idées et interrogations, même sur des sujets tabous", dit-il.

Des stars!

Cependant, Sundance propose un spectre très large dans la fiction comme dans le documentaire. De l'expérimental au grand public, les genres sont toujours aussi variés. Voici quelques films très attendus, par leur casting ou leur réalisateur.

Allemagne
- Houston de Bastian Günther avec Ulrich tukur

Australie
- Two Mothers d'Anne Fontaine, avec Naomi Watts, Robin Wright (voir aussi notre actualité du 11 novembre 2011)

Chili
- Magic Magic de Sebastian Silva, avec Juno Temple, Catalina Sandino Moreno, Emily Browning et Michael Cera
- Crystal Fairy de Sebastian Silva, avec Michael Cera

Corée du Sud
- Jiseul de Muel O, avec Min-chul Sung, Jung-won Yang

Italie
- The Will Come a Day de Girogio Diritti, avec Jasmine Trinca, Anne Alvaro

Nouvelle-Zélande
- Top of the Lake de Jane Campion et Garth Davis, avec Elisabeth Moss, Holly Hunter, Peter Mullan

Royaume Uni
- The Look of Love de Michael Winterbottom, avec Steve Coogan

USA
- Afternoon delight de Jill Soloway, avec Kathryn Hahn, Juno Temple
- Ain't Them Bodies Saints de David Lowery, avec Rooney Mara, Casey Affleck, Ben Foster
- Before Midnight! de Richard Linklater, avec Ethan Hawke, Julie Delpy
- Big Sur de Michael Polish, avec Jean-Marc Barr, Kate Bosworth, Josh Lucas, Radha Mitchell
- Breathe In de Drake Doremus, avec Guy Pearce, Amy Ryan
- Don Jon's Addiction de et avec Joseph Gordon-Levitt, avec aussi Scarlett Johansson, Julianne Moore
- Interior. Leather Bar de et avec Travis Mathews et James Franco, avec aussi Val Lauren (voir aussi notre actualité du 26 août 2012)
- jOBS de Joshua Michael Stern, avec Ashton Kutcher, Dermot Mulroney, Lukas Haas (film de clôture, voir aussi notre actualité du 2 avril 2012)
- Kill Your Darlings de John Krokidas, avec Daniel Radcliffe, Ben Foster, Michael C. Hall, Elizabeth Olsen
- Lovelace de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, James Franco, Sharon Stone
- Stoker de Park Chan-Wook, avec Mia Wasikowska, Matthew Goode, Dermot Mulroney, Jacki Weaver, Nicole Kidman (voir aussinotre actualité du 29 décembre 2012)
- The Necessary Death of Charlie Countryman de Fredrik Bond, avec Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen, Rupert Grint
- The Way, Way Back de Nat Faxon et Jim Rash, avec Steve Carell, Toni Collette, Sam Rockwell
- Wrong Cops de Quentin Dupieux, avec Markj Burnham, Marilyn Manson

Des icônes!

Steve Jobs, les Pussy Riot, Dick Cheney, The Eagles, Julian Assange et Wikileaks, Tim Hetherington, Anita Hill, les Hemingway, Occupy Wall Street, Linda Lovelace... autant de héros de documentaires ou de fictions qui font de ce festival un véritable Who's who du gotha contemporain. Les documentaires se pencheront d'ailleurs sur l'Etat du monde, des activistes modernes aux trafics en tous genres, de la religion à Google, mais feront aussi quelques leçons d'histoire pour mieux comprendre les racines du mal... Le moment fort sera certainement Manhunt, de Greg Barker, ou dix ans de traque d'Oussama Ben laden, qui sera comparé à Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow sur le même sujet.

Leos Carax refuse son prix de la Los Angeles Film Critics Association

Posté par vincy, le 16 janvier 2013

Parmi tous les honneurs qu'a reçu Holy Motors, un n'aura pas été au goût de son réalisateur, Leos Carax. Et pas des moindres. Dans sa chronique spécialisée sur la saison des prix, le journaliste de Variety Jon Weisman a indiqué que le cinéaste "n'était pas en mesure d'accepter le prix du meilleur film en langue étrangère" remis par l'Association des Critiques de Films de Los Angeles (voir leur palmarès complet).  La cérémonie avait lieu samedi dernier.

Carax a justifié, avec humour et ironie, ce refus.

« Bonjour, je suis Leos Carax, réalisateur de films en langue étrangère. J'ai fait des films en langue étrangère toute ma vie. Des films en langue étrangère sont fabriqués partout à travers le monde à l'exception, bien sûr, des Etats-Unis. Aux Etats-Unis, ils ne font que des films en langue non-étrangère. Les films en langue étrangère sont difficiles à faire, car vous devez inventer une langue étrangère au lieu d'utiliser votre langue habituelle. Mais la vérité, c'est que le cinéma est une langue étrangère, une languée créée pour ceux qui ont besoin de voyager de l'autre côté de la vie. Bonne nuit ».

Ceci dit, il n'a pas tout à fait tort. "Film étranger" correspondrait à une réalité plus juste...

Et Nagisa Oshima s’éclipsa… (1932-2013)

Posté par vincy, le 15 janvier 2013

Le réalisateur japonais Nagisa Oshima est décédé d'une infection pulmonaire cet après-midi à Tokyo à l'âge de 80 ans. Né le 3 mars 1932 à Kyoto, on lui doit l'un des films les plus cultes de l'histoire du cinéma, L'Empire des sens.

Débuts

Juste après avoir obtenu son diplôme en droit et politique en 1954, il se lance dans le cinéma en tant qu'assistant réalisateur auprès de Kobayashi et Nomura. Fasciné par la nouvelle vague française, par ailleurs critique de cinéma, il devient réalisateur en 1959 avec Une ville d'amour et d'espoir. Mais c'est avec Contes cruels de la jeunesse l'année suivante qu'il se fera connaître. Ce portrait d'une jeunesse désoeuvrée, en marge, loin des représentations traditionnelles du Japon, entre délinquance et romantisme, coïncide avec l'émergence d'un nouveau cinéma japonais, porté par Shohei Imamura, entre autres. A l'inverse, il s'opposait aux styles et aux sujets des grands Maîtres comme Ozu, Mizogushi et Kurosawa.

Premières polémiques

La même année, Oshima sort Nuit et brouillard du Japon, où son regard sur la jeunesse nippone croise les événements politiques et les opinions dissidentes qui s'ancrent dans l'Archipel. Le film sera retiré des salles quatre jours après sa sortie, sous prétexte que le film pouvait provoquer des troubles. Le cinéaste se dit alors victime de complot politique et rompt ses liens avec le studio Shoshiku qui l'avant engagé 6 ans plus tôt.

Il faut dire que le réalisateur ne choisit pas des sujets faciles. En 1961, Le Piège raconte l'histoire d'un pilote afro-américain dont l'avion s'est écrasé dans un village montagneux japonais. Captif, il devient gibier d'élevage et ainsi traité comme une bête par les Villageois. On devine que l'emprise, la domination, l'humiliation, les rapports humains aux limites du sado-masochisme commencent à être des thèmes qu'il affectionne.

La face cachée du Japon

Mais ce serait réduire son oeuvre à son film le plus connu. Oshima dénonçait également la corruption, la dépression des individus, la violence d'une société en décomposition, la folie, la guerre... Dans La pendaison (1969), il critique ouvertement la peine de mort et la barbarie du système judiciaire. Ce n'est pas innocent si le réalisateur aimait tant les histoires de voleurs et de criminels... Tout comme il aime les anti-héros, les classes défavorisées. La discrimination versus le modèle hiérarchique japonais, le vivre ensemble impossible face à une société obéissant à des règles niant l'individualité : il éclaire la face cachée d'un Japon glorifiant ses richesses et sa réindustrialisation.

La chair et les scandales

Durant les années 60, il tourna pas moins de 14 films! Et au cours des 30 années suivantes, il n'en filmera que 10... En 1976, il fait scandale avec L'Empire des sens, l'oeuvre érotique par excellence, où la passion charnelle mène à la démence, jusqu'à la scène choc : la mutilation d'un pénis. Pornographique ou pas, le film fut censuré, coupé, démonté au Japon. Il a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes. Véritable succès, Oshima ne s'arrêtera pas là puisqu'il montera d'un cran dans L'Empire de la passion (Fantôme amour) deux ans plus tard. Le sexe devient synonyme de meurtre, de punition et de torture. Eprouvant sans aucun doute, le film reçoit le prix de la mise en scène à Cannes.

Il ne revient que cinq ans plus tard, avec un film qui marquera le summum de son oeuvre : Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence). David Bowie y croise Takeshi Kitano et Ryuichi Sakamoto. Là encore, Oshima filme un décor qu'il affectionne, la prison, pour mieux y voir s'ébattre des protagonistes entre domination, soumission et humiliation. La charge homo-érotique (une sorte de fantasme homosexuel sublimé par l'aspect uniquement suggestif) renvoie à certains grands films hollywoodiens frustrés par le code de censure, mais aussi à Pasolini et Fassbinder. Le masochisme a rarement été aussi magnifié. La musique de Sakamoto accentuera avec grâce l'ambivalence de l'histoire.

Déclin

A partir de là, Oshima ne livrera plus que trois films : l'audacieux Max mon amour, avec Charlotte Rampling et un chimpanzé ; Kyoto, My Mother's Place ; et Tabou qui évoquait l'homosexualité chez les Samouraïs. Furyo, Max et Tabou ont tous été sélectionnés à Cannes (au total il a présenté 10 de ses films sur la Croisette)

Documentariste prolifique, il tourna également pour la télévision et même quelques films étranges comme Carnets secrets des ninjas, adaptation expérimentale d'un manga à partir de dessins ou encore le satirique La Cérémonie. Il restera comme un grand auteur subversif en Occident, même si sa filmographie est davantage sociale et sombre. Commandeur des Arts et des Lettres, la plus haute distinction française pour un artiste, Oshima, qui aimait Genet et Godard, laissera une oeuvre radicale qui cherchait à réveiller les consciences, sans être consensuel.

Robopocalypse en panne

Posté par vincy, le 15 janvier 2013

La production a été lancée en septembre dernier par la Fox et Dreamworks : Steven Spielberg devait réaliser Robopocalypse, dont il avait annoncé le développement il deux ans et demi. Finalement le projet est reporté sine die. L'adaptation du roman de Daniel H. Wilson, scénarisée par Drew Goddard (Cloverfield), n'a pas convaincu le cinéaste. Un scénario pas prêt mais aussi un budget beaucoup trop élevé pour le réalisateur qui aime contrôler ses devis. Spielberg pourrait aussi, tout simplement, ne plus vouloir réaliser Robopocalypse tant "les films d'action ne l'intéressent plus", comme il l'a confié à l'émission 60 minutes en octobre.

A la recherche de nouvelles solutions pour relancer le film, Spielberg a donc remis le projet à plus tard. Sans date précise. Cela libère du coup les acteurs prévus dans le casting : Chris Hemsworth, Anne Hathaway et Ben Whishaw.

Spielberg a 4 films en production actuellement. Mais en tant que réalisateur, il n'a plus aucun film en projet.

Jodie Foster fait sensation aux Golden Globes en sortant du placard

Posté par vincy, le 14 janvier 2013


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De l'avis général, c'était l'un des moments les plus forts non seulement de la soirée, mais de l'histoire des contestables Golden Globes (un collège étroit d'électeurs : les journalistes étrangers installés à Hollywood). Jodie Foster a reçu du fantasque Robert Downey Jr le prestigieux Cecil B. De Mille Award pour l'ensemble de sa carrière. Sept fois nommée, deux fois récompensée, l'actrice, 50 ans depuis deux mois, célèbrait ainsi ses 47 ans de carrière...

Jodie fait le bilan

Son discours (à lire intégralement sur le site du Los Angeles Times) a commencé avec un terrible aveu : l'actrice en a parfois ras le bol d'être actrice. On le comprend après tant d'années sur les plateaux... "Croyez-moi, 47 ans dans cette industrie c'est très long".

Reine de la soirée, elle en a profité pour se moquer d'elle-même en revoyant les "coiffures" et les "chaussures à talons compensés" qu'elle portait dans ses films, quand elle était jeune. Rendant hommage à sa "famille", "des pères essentiellement" (cadres des studios, producteurs, réalisateurs, acteurs), des "frères et des soeurs", des "amis pactisés par le sang", elle a confessé qu'il n'y avait pas plus intime que de partager des scènes de cinéma.

Confessions intimes

Et c'est justement sur le terrain de la confession que Jodie Foster, habituellement discrète, voire ambiguë, a décidé de sortir du placard lors d'une des soirées les plus regardées à la télévision américaine. "J'ai un besoin soudain de dire quelque chose que je n'ai jamais été capable de dire en public. Une déclaration qui me rend un peu nerveuse mais peut être pas aussi nerveuse que ma chargée des relations presse". "Fortement et fièrement", réclamant le "soutien" des invités de la soirée, elle décide de faire son coming-out. Difficilement, sans doute elle-même émue, ayant conscience de la portée de ses mots...

"Je suis célibataire", a-t-elle déclaré. Les rires fusent chez certains tant cette phrase sous-entend autre chose depuis qu'Hollywood a créé le star-système. L'incrédulité envahit les autres. "Je rigole - enfin, je ne rigole pas vraiment, mais presque. (...) Ca aurait pu être un grand discours de coming-out ce soir. Mais j'ai fait mon coming-out il y a mille ans, à l'Age de Pierre, cette époque d'un autre âge où une jeune femme se confiait à ses amis, sa famille, ses collègues et ensuite, petit à petit, fièrement, à tous les gens qu'elle connaissait et qu'elle rencontrait".

"Mais aujourd'hui, apparemment, on me dit que toutes les célébrités doivent étaler leur vie privée avec une conférence de presse, un parfum ou une émission de télé-réalité". Elle rappelle qu'elle n'est pas une gamine sortie d'un film de chez Disney. Voyant l'assistance médusée, elle demande de "ne pas pleurer parce que" son "reality-show n'est pas si ennuyeux : j'aurai pu sortir avec Marion Cotillard ou fesser Daniel Craig juste pour rester à l'antenne." Foster a besoin de faire rire, parce que l'instant est crucial, dramatique, comme dans un film... Après tout, sa vie est un reality-show depuis l'âge de 3 ans... "Si vous devez vous battre comme personne publique, depuis votre enfance, si vous devez vous battre pour vivre une vie réelle, honnête, normale, contre tous, alors peut-être vous comprenez mieux la valeur de la vie privée par dessus tout".

"Un jour, les gens regarderont en arrière et se rendront compte à quel point c'était beau".

Nouvelle vie

A 50 ans, la voilà vétéran, livrant ses secrets pour garder sa psychologie intacte, faisant du name-dropping en citant ses proches, dont une célébrité, Mel Gibson. Elle a ensuite rendu hommage à son ex-compagne, présente à la cérémonie avec leurs deux enfants. "Je ne pourrais en aucune façon être ici sans remercier l'un des plus grands amours de ma vie: mon héroïque co-parent, ex-compagne amoureuse et âme soeur, confesseur, partenaire de ski, conseillère, ma chère compagne pendant 20 ans, Cydney Bernard". "Merci à toi Cyd. je suis si fière que nous soyons une famille moderne. Nos garçons, Charlie et Kit, qui sont ma raison de vivre, mon sang et mon âme." Elle dédie alors sa "chanson", cette déclaration, à ses enfants.

Elle n'oublie pas sa mère. Mais on sent dans le discours, qu'elle se veut avant tout mère. La fin d'un cycle, le début d'un autre, faisant face au grand changement qui s'impose à elle. "Effrayant et excitant et maintenant?" "Je ne reviendrai peut-être jamais sur cette scène, ou sur une autre pour ce genre de prix." Elle invoque alors le besoin d'évoluer. "Je continuerai de raconter des histoires, de faire bouger les gens en les émouvant". "Peut-être que ça ne sera pas sur 3000 écrans le jour de la sortie, mais ce sera mon écriture sur le mur". Touchante - crise de la cinquantaine? - la star veut être "comprise" et ne pas "être si seule".

Voilà son programme pour "les 50 prochaines années."

16 bons films à voir (ou revoir) au Festival Télérama

Posté par vincy, le 13 janvier 2013

Le 16e Festival Télérama a de la "gueule". La sélection des "meilleurs" films de l'année permettra de rattraper en salles les oeuvres manquées lors de leurs sorties, même si certaines ont déjà connu un gros succès ou si d'autres sont disponibles en vidéo ou en VàD.

228 salles art et essai participent à l’évènement (dont 51 à Paris et périphérie).

Du 16 au 22 janvier, pour 3 euros, sur présentation du pass du festival valable pour deux personnes, les spectateurs pourront ainsi revoir une rétrospective de 16 films (par ordre de préférence pour la rédaction d'Ecran Noir):

  • Les enfants loups d’Hosoda Mamoru
  • Take Shelter de Jeff Nichols
  • Amour de Michael Haneke
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Elena d’Andreï Zviaguintsev
  • Tabou de Miguel Gomes
  • Killer Joe de William Friedkin
  • Oslo, 31 août de Joachim Trier
  • Dans la maison de François Ozon
  • De rouille et d’os de Jacques Audiard
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Adieu Berthe de Bruno Podalydès
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Camille redouble de Noémie Lvovsky
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • L’instant Court : La souris coiffeur, réalisé par Michel Gondry

    Posté par kristofy, le 12 janvier 2013

    Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le best-of 2012, voici l’instant Court n° 97.

    En ce début d’année honneur à un réalisateur qui s’amuse autant avec ses projets de long-métrage que de courts-métrages : Michel Gondry. On attend avec impatience sa version de L’écume des jours prévue pour ce printemps. Il était l'un des parrains du Jour le plus court et il a même élaboré un guide pour réaliser des courts-métrages (You'll Like This Film Because You're in It: The Be Kind Rewind Protocol) mis en pratique avec son Usine de films amateurs, comme celui-ci.

    Voici donc La souris coiffeur, le court-métrage réalisé par Michel Gondry spécialement pour vous souhaiter une bonne année 2013 :

    Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film La souris coiffeur.

    Asia Argento joue du violoncelle pour Fanny Ardant

    Posté par vincy, le 12 janvier 2013

    3 ans après Cendres et Sang (un bide au box office avec moins de 15 000 entrées), la réalisatrice Fanny Ardant prépare son deuxième long métrage, Cadences Obstinées.

    Après Cendres et sang, histoire de vendetta en Roumanie, la comédienne a opté pour l'histoire d'une violoncelliste qui revient à la musique après avoir abandonné son métier par amour pour un homme qui finalement la délaisse.

    La musicienne sera interprétée par Asia Argento, qui sera entourée de Nuno Lopes, Gérard Depardieu et Tudor Istodor. Le film, comme son premier, sera produit par Paulo Branco. Le tournage débute ce dimanche à Lisbonne.

    Juliette Binoche, Catherine Deneuve et Isabelle Huppert en compétition à Berlin

    Posté par vincy, le 11 janvier 2013

    Berlin a ajouté 9 films à sa compétition. Les Français Dumont, Bercot et Nicloux vont faire venir Binoche, Deneuve et Huppert dans la capitale allemande. On note aussi les présences de cinéastes reconnus comme Danis Tanovic, Steven Soderbergh et surtout le dernier film de Jafar Panahi, toujours condamné à résidence en Iran.

    Ils s'ajoutent aux 5 films déjà annoncés parmi lesquels les derniers Gus Van Sant, Hong Sansoo et Ulrich Seidl.

    La 63e édition du festival du film de Berlin se déroulera du 7 au 17 février 2013.

    Camille Claudel 1915, de Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent

    Elle s'en va, d'Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve

    Epizoda u životu bera?a željeza (An Episode in the Life of an Iron Picker), de Danis Tanovic, avec Senada Alimanovic, Nazif Mujic

    Gold, de Thomas Arslan, avec Nina Hoss, Marko Mandic

    La Religieuse, de Guillaume Nicloux, avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin

    Layla Fourie, de Pia Marais, avec Rayna Campbell, August Diehl,

    The Necessary Death of Charlie Countryman, de Fredrik Bond (premier film), avec Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen

    Parde (Closed Curtain), de Jafar Panahi, avec Kambozia Partovi, Maryam Moghadam

    Effets secondaires (Side Effects), de Steven Soderbergh , avec Jude Law, Rooney Mara, Catherine Zeta-Jones, Channing Tatum