Posté par vincy, le 15 avril 2009
Torrente fut un si gros hit en Espagne en 1998 qu'il y eut deux suites (Mission à Marbella en 2001 et Le protecteur en 2005) qui rapportèrent gros, chacune attirant plus 5,5 millions de spectateurs, et finissant dans le Top 5 de l'année. Au total ils ont cumulé 52 millions d'euros au box office. Un Torrente 4 est donc logiquement en route, produit, réalisé, interprété par Santiano Segura. La Warner a blindé l'accord de distribution en salles et en DVD. Le studio américain vient de distribuer le nouveau film d'Almodovar.
Segura espère sortir le film fin 2010, début 20011, soit la plus lognue attente entre deux épisodes. Il a aussi céder les droits pour un remake américain, prévu l'année prochaine et produit par New Line, filiale de la Warner.
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Posté par vincy, le 15 avril 2009
Il a manqué l'Oscar. Mais il a gagné le droit de jouer avec Julia Roberts. Richard Jenkins, admirable dans The Visitor, en vieux professeur fumiste dont la vie bascule grâce à son amour pour le djembé, a été choisi pour donner la réplique à la star dans Eat, Pray, Love. Le film est l'adaptation du best-seller autobiographique de Elizabeth Gilbert, Mange, prie, aime : changer de vie, on en a tous rêvé... elle a osé ! (édité en France l'an dernier et qui sort en poche dans deux semaines).
Le projet, produit par la société de Brad Pitt et Deede Gardner, Plan B, avait été gelé il y a quelques semaines quand Paramount l'avait abandonné. Columbia le reprend et confirme qu'il sera réalisé par Ryan Murphy, plus connu pour ses talents télévisuels (Nip/Tuck entre autres). Le tournage débute cet été entre New York, Rome, l'Inde et Bali, pour une sortie en 2010.
Julia Roberts interprétera une femme heureuse en mariage qui essaie d'être enceinte et qui réalise que sa vie a besoin d'une autre direction. Elle divorce et s'embarque dans un tour du monde initiatique. Jenkins sera l'ami texan.
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Posté par denis, le 14 avril 2009
Chaud chaud les premiers jours du festival, ce week end ayant réservé son lot d’hémoglobine et de meurtriers en tout genre. Après des « Chroniques mutantes » bien bourrines et un slasher naturaliste déviant en la personne de Dying breed, la première grosse poilade, involontaire, fut découverte avec Humains. Survival français réalisé à quatre mains, ce long métrage accumule les tares et les erreurs sans jamais prendre conscience du naufrage total dans lequel il s’enlise. Porté par un Philippe Nahon qui malheureusement disparaît au bout de 20 minutes, il reste alors Dominique Pinon mais aussi Lorent Deutsch et Sara Forestier (sic), le spectateur a le droit à une ballade dans la foret suisse pour découvrir des traces d’ossements pouvant bouleverser toute l’histoire de l’humanité. Et c’est parti pour des dialogues aussi vides qu’ineptes, des péripéties pas crédibles une seule seconde, des monstres qui sortent tout droit de La guerre du feu, le tout magnifié par une mise en scène d’une ignorance abyssale. C’est bien simple, les plans de coupe sont parmi les pires jamais vu dans un film doté d’un budget conséquent, et la photo gagne à être dans un dépliant touristique. Et dire que ce film a le droit à une sortie en salles…
La suite de la programmation fut bien plus réjouissante avec le polar coréen The chaser, petite perle noire ébène malgré sa longueur, et Cold prey 2, slasher norvégien dont Ecran noir a déjà parlé lors du Festival du cinéma nordique à Rouen Puis vint la fameuse nuit horrifique où chaque fantasticophiles a pu s’en prendre plein les mirettes. Au choix My bloody valentine, remake très généreux en meurtres à la pioche, applaudi par le public même si au bout d’une heure et demi il aurait été de bon ton de venir à bout de cette histoire de minier fou. Sortant d’ici peu de temps sur nos écrans français, Meurtres à la St Valentin (traduction française) arrivera peut être à se faire une petite place au box office, ce remake étant calibré autant pour les jeunes que pour les nostalgique de l’original.
Un film de zombies nazis dans les montagnes norvégiennes, digne d’être diffusé un dimanche soir sur TF1
Arrive ensuite Splinter, variation sur la contamination à travers des échardes poussant à l’intérieur des corps. Petite production développant son histoire dans un seul décor, ce film offre quelques séquences peu ragoûtantes mais tourne rapidement à vide, la faute à un script pas assez développé et à une caméra qui, pour palier au manque de moyens, rend les séquences d’horreur quasi illisibles. Un p’tit direct-to-dvd à mater donc un samedi soir entre potes (d’ailleurs ça tombait bien on était samedi soir !).
Enfin la crème de la soirée, le film tant attendu, la pelloche de la mort qui tue avec un coup de tatane dans les parties, le merveilleux, l’incroyable, l’unique, oui ! vous aurez bien évidemment deviné, c’est Deadsnow, un film de zombies nazis dans les montagnes norvégiennes, digne d’être diffusé un dimanche soir sur TF1 tellement les zygomatiques et les intestins sont mis à contribution. En vrac : des courses de luge aux effets pyrotechniques hallucinants, des dialogues olympiens, du sexe scato, du démembrement propre et sanguinolent, du snowsurf, des sensations pures avec les produits laitiers, et encore d’autres trucs qui font de Deadsnow une bête de festival en fin de nuit mais qui, il est vrai, n’aura sûrement pas le droit à sa case horaire sur TF1. Pourtant tout le monde sait que ses dirigeants sont de grands défenseurs du bon goût…
Contrebalançant avec ses œuvres précédentes, la projection dimanche du dernier opus de Shinya « Tetsuo » Tsukamoto, Nightmare detective 2, confirma le goût du monsieur pour l’étrange et sa capacité à rendre un film éthéré voire lunaire. Confiné entre les rêves et la réalité, le réalisateur propose une réflexion passionnante sur la mort, la maternité et la conscience d’exister, grâce à une mise en scène confondant le spectateur dans ce qu’elle donne à voir et un acteur à mi chemin entre le zombie et le noctambule. Une bien belle curiosité atmosphérique avec un réel talent de mise en scène.
Dans les prochains jours sont à attendre un Rape and revenge, le dernier film de José Mojica Marins et d’autres surprises dont Ecran noir vous tiendra bien évidemment au courant.
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Posté par MpM, le 14 avril 2009
"Il y a une différence entre changer d’appart' et changer de pays."
L'histoire : Suite à la mort accidentelle de sa femme, Joe (Colin Firth) décide de partir à Gênes avec ses deux filles pour y commencer une nouvelle vie. L’aînée se fait vite de nouveaux amis, mais la petite voit partout le fantôme de sa mère…
Ce que l'on en pense : Michael Winterbottom a le chic pour alterner adaptations littéraires prestigieuses (Jude l’obscur, Redemption), faux documentaires hyper-réalistes (In this world) et biopics décalés (24 hour party people, Un cœur invaincu), aussi ne l’attendait-on pas forcément dans le registre du drame familial intimiste. Et le fait est que cet Eté italien (Genova en version originale) ne fera pas forcément date dans sa filmographie.
L’aspect formel n’est pas en cause, qui réaffirme une nouvelle fois la fluidité de sa mise en scène : fausse caméra subjective portée à l’épaule et suivant les personnages dans le dédale des ruelles génoises labyrinthiques, refus du gros plan lacrymal, sens de l’ellipse. Chaque séquence va droit au but, captant tantôt l’ambiance de cette ville étrangère où le moindre passant semble inquiétant, tantôt les relations complexes qui lient les trois membres de la famille. Fidèle à lui-même, Winterbottom refuse les facilités scénaristiques comme les grosses ficelles émotionnelles, et il évite à peu près tous les écueils, des grandes scènes d’explications mélodramatiques à la révélation de quelque drame secret. Son propos est simplement d’observer la reconstruction d’une famille amputée de l’un de ses membres, les rapports qui peuvent exister entre un père et ses filles, la sensation de parenthèse quand on repart à zéro en un lieu inconnu, avant que la "vraie vie" ne reprenne son cours.
C’est subtil, mais peut-être trop. A force de tout effleurer, de s’arrêter systématiquement avant toute confrontation violente, il finit par donner l’impression de ne pas savoir quelle direction choisir entre la chronique réaliste et le récit fantastique métaphorique. Ainsi, chaque fois que l’intrigue semble atteindre un point déterminant, elle retombe immédiatement dans cette espèce de langueur italienne qui engloutit tout. Le spectateur, lui, a presque envie de secouer les personnages pour qu’ils affrontent enfin leurs problèmes et se décident à régler frontalement leurs conflits. D’accord pour une approche ténue de la question du deuil, de la culpabilité et du ressentiment, mais encore faudrait-il approcher quelque chose. Là, Winterbottom donne surtout l’impression de suggérer une situation insupportable puis d’y apporter artificiellement un dénouement facile, sans jamais prendre la peine de réellement faire parcourir à ses personnages le chemin entre les deux.
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Posté par vincy, le 13 avril 2009
Aux Etats-Unis la voix du vieux grincheux de 78 ans dans le dessin animé Là-Haut (Up) est Edward Asner. Connu pour son personnage télévisé de Lou Grant, ancien président de la Screen Actors Guid, Asner s'est reconverti dans les jeux vidéos où il prête souvent sa voix. Pour la France, Disney a choisi une figure plus prestigieuse puisqu'il s'agit de Charles Aznavour. Le chanteur français le plus connu dans le monde fait ici ses premières vocalises dans un dessin animé.
Là-Haut ouvrira le prochain Festival de Cannes. Mais le film étant diffusé en Version originale sous titrée, les festivaliers n'entendront pas la performance de l'acteur de Tirez pas sur le pianiste.
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Posté par vincy, le 13 avril 2009
Joann Sfar réalise actuellement un film biographique, qu'on promet très inventif, sur Serge Gainsbourg. D'ailleurs Sfar refuse le terme de "biopic", puisqu'il préfère qualifier son film Serge Gainsbourg, une vie héroïque de "conte de fées". Sfar avait déjà écrit une BD, détruite, à partir du roman de Gainsbourg, Evguénie Sokolov. Ce qui intéressait l'artiste c'était le lien que Gaisnbourg représentait entre le surréalisme, les chansonniers populaires (Dali, Vian, Gréco, les Frères Jacques), et la société contemporaine, jusqu'à mixer La Marseillaise en reggae. Il est l'un des premiers à avoir métissé la musique de variété. Lui même immigré, il a un regard respectueux de la France, tout en détournant tous les codes. Sfar a affirmé que ces deux références pour le film étaient Le ciel peut attendre (Ernst Lubitsch) et Le Portrait de Dorian Gray (de Lewin, d'après Oscar Wilde). Il "essaie de traver le destin singulier d'un poète moderne."
Mais évidemment, que ce soit pur Piaf ou Coluche, le véritable enjeu est toujours le même : trouver le bon acteur, aussi ressemblant que crédible. Pour incarner Gainsbarre, il faut reconnaître qu'Eric Elmosnino avait des prédispositions physiques. C'est aussi un grand comédien méconnu. Issu du théâtre (les Amandiers à Nanterre, mais aussi au Festival d'Avignon et au Théâtre de la Colline), il vole la vedette à Isabelle Huppert dans la pièce de Yasmina Reza, "Le dieu du carnage".
Au cinéma, il a souvent été un second rôle, notamment chez Albert Dupontel (Désiré, Bernie). Acteur régulier chez Noémie Lvovsky, Olivier Assayas (L'heure d'été), Emmanuel Bourdieu (Intrusions), il va enfin être une tête (de chou) d'affiche au cinéma.
Mais il ne sera pas le seul à recevoir les honneurs si ce Gainsbourg est réussi. Car pour les mains, Sfar a enrôlé Gonzales, musicien canadien. Celui-ci va même devoir se raser les mains, tant elles sont trop poilues. Il sera ainsi le pianiste Gainsbourg, les mains du compositeur. Pour Sfar, "c'est un comédien à part entière". Il l'a choisi parce qu'il a joué dans des lieux publics comme les hôtels, à l'instar de Gainsbourg qui jouait dans les pianos-bars. Gonzales est aussi producteur (Feist, Katerine, Birkin, Christophe Willem et maintenant Dombasle).
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Posté par vincy, le 12 avril 2009
Du 16 a 24 mai, la sélection la moins connue du festival de Cannes, tiendra sa 7e édition. Visions sociales est organisé par par le comité d'entreprise CCAS, des entreprises, plus si publiques, que sont EDF et GDF. Le CCAS est partenaire de festivals comme Angers et La Rochelle. A Cannes, Visions sociales va plus loin en projettant des films et en encadrant des débats dans une sélection qui lui est propre.
Dans la frénésie cannoise, les médias, nous compris, oublient parfois cette louable intention cinéphilique, dépourvue d'avant-premières dans un événément qui ne se nourrit que de nouveautés. Cette année, la marraine sera la comédienne, auteure et réalisatrice Yolande Moreau. Actuellement à l'affiche en Reine dans la version animée du Chat botté, elle vient de recevoir un deuxième César de la meilleure actrice pour son rôle de peintre autiste dans Séraphine.
Visions sociales présentera ainsi un de ses films - Louise-Michel - en clôture. Une rencontre avec les réalisateurs est prévue. Un documentaire inédit, Cheminots, ouvrira la programmation, en plus du dessin animé Des idiots et des anges, de Bill Plympton, là aussi, présent pour un débat. Une grande sélection de films latino-américains - La ultima cena, Cyrano fernandez, La zona propriété privée, Le rideau de sucre, Sept jours Sept nuits, Agnus Dei, Haïti chérie - agrémenteront des films plus récents comme Le déjeuner du 15 août, Nulle part terre promise, L'apprenti (prix Louis-Delluc de la première oeuvre) et Z32.
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Posté par Claire Fayau, le 11 avril 2009
Retour sur le Grand Bond en Avant...
Mercredi 8 avril, la Chine - Chung Kuo – Cina de Michelangelo Antonioni sont resortis au cinéma et en double DVD collector. Une oeuvre documentaire à ne pas manquer.
L'histoire : "En 1972, au plus fort de la Révolution culturelle maoïste, legouvernement chinois invite Michelangelo Antonioni à réaliser un documentaire sur la Nouvelle Chine. Le cinéaste se rend pendant huit semaines avec une équipe de tournage à Pékin, Nankin, Suzhou,Shanghai, et dans la province du Hunan. Il en résulte un monument detrois heures et demie, composé en trois parties."
En quelques mots: La Chine a été interdit en Chine, accusé d'être "antichinois"par le Quotidien du Peuple... Il fallut attendre 30 ans pour que le film soit diffusé officiellement à Pékin. Forcément curieux de découvrir ce documentaire censuré, nous nous interrogeons sur les raisons de cette interdiction par les autorités chinoises.
Tout coule dans ce film fleuve. Sous le charme , nous succombons à cet "acte d'amour", qui n' apas grand chose d'un brulôt politique. La vie quotidienne des Chinois à l' époque de Mao livre de belles images, d'authentiques visages. Certaines scènes sont cocasses (comme la danse des enfants) ou étonnantes (le taichi en pleine rue, pour n'en citer qu'une) ou même choquantes (la césarienne sous acupunture, par exemple).
Le coffret DVD offre un livret de 36 pages intitulé "Retours sur Antonioni, Mao et l'influence des images ". L' éditeur Carlotta propose aussi deux analyses du film : l'une de Carlo Di Carlo, le complice du maitre qui a supervisé cette édition et a présenté le film en Chine (Le Regard imposé, 24 mn) et l'autre de Pierre Haski (La Chine de Mao, 26 mn), journaliste spécialiste du monde chinois et fondateur de Rue 89.
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Posté par vincy, le 11 avril 2009
Après de longues années d'attente, le projet de Patrice Chéreau sur Napoléon ne voit toujours pas le jour. Al Pacino se désespérant d'incarner l'Empereur français vient d'accepter la proposition de GC Corp. La société de Joseph Grinkom et Adi Cohen a en effet acquis les droits du livre pour enfants Betsy et l'Empereur, de Staton Rabin (publié en France en 2005).
Ils ont logiquement demandé au meilleur des Rois lear et des Diables (sans Prada) d'interpréter Napoléon Bonaparte. Le film sera produit cet automne par Killer films (à qui l'on doit tous les films de Todd Haynes), et sera réalisé par John Curran (Le voile des illusions).
L'histoire du livre raconte qu'en 1815, Betsy Balcombe, 14 ans, revient à Sainte-Hélène après un séjour en pension londonienne. Quelques jours après, le prisonnier Napoléon, ennemi juré des Anglais, arrive sur l'île. Il est provisoirement hébergé chez les Balcombe. Betsy voit au départ en lui un dictateur sanguinaire, mais de rencontre en rencontre, ils deviennent complices et la jeune fille n'a plus qu'un but : le faire évader.
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Posté par vincy, le 10 avril 2009
La 46e Semaine de la Critique confirme la tendance de ces dernières années : le film de genre n'est pas un sous genre, mieux, il est une pièce maîtresse du cinéma. Torrente, C’est arrivé près de chez vous, Calvaire, A l’intérieur ont fait leurs débuts dans cette section parallèle du Festival de Cannes.
Cette année, les parrains sont issus du cinéma espagnol, sans doute l'un des plus riches et des plus innovants d'Europe depuis 15 ans, et ont fait leurs armes dans le fantastique.
La Semaine va donc accueillir Juan Antonio Bayona, 34 ans, qui compte une trentaine de réalisations à son actif (clips vidéo, publicités et courts métrages dont Mis vacaciones, 1999 et El hombre esponja, 2002). On lui doit surtout l'orphelinat (El orfanato), son premier long métrage présenté à la Semaine en 2007, plus gros record d’entrées salles lors de sa sortie en Espagne et détenteur de 14 nominations aux Goya. Il travaille actuellement su un thriller, Hater, prévu pour l'an prochain. Il est aussi en négociation pour être l'un des cinéastes de la saga Twilight (voir actualité du 15 mars 2009).
L'autre parrain est Juan Carlos Fresnadillo, découvert en 1997 lors de sa nomination à l'Oscar pour son court métrage en noir et blanc, Esposados, lauréat d'une quarantaine prix nationaux et internationaux.
Son premier long métrage, Intacto, adaptation d’un roman de Primo Levi, fait l’ouverture de la Semaine de la Critique en 2002 et remporte cette même année le Goya du meilleur jeune réalisateur espagnol. En 2007, son second film 28 semaines plus tard lui permet de mettre un pied sur le marché international. DreamWorks vient de l'engager pour réaliser Wednesday.
La Semaine aura lieu du 14 au 22 mai prochain.
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