Le Comic-Con succombe au 3D avec James Cameron en tête de gondole

Posté par vincy, le 28 juillet 2009

james-cameron-avtar-comic-con-banner.jpgLe Comic-Con de San Diego prend de l'importance année après année (126 000 entrées). Après avoir été le rendez-vous incontournable de la BD et du manga, le voici le lieu privilégié pour lancer des jeux vidéos et des films. 2009 aura été l'année de la 3D. Alors que le cinéma en relief dope les recettes des films hollywoodiens, la technologie, pourtant peu convaincante d'un point de vue cinématographique, semble s'installer durablement dans le paysage.

En symbole, rien de mieux que James Cameron et 20 minutes de son prochain film, Avatar. Ce n'était pas la première fois qu'il présentait un montage d'une des oeuvres les plus attendues de la fin de cette décennie. Cameron avait même fait une conférence de cinq heures à Cinema Expo. Il a juste introduit l'hallucination visuelle, un voyage de science-fiction, par "Êtes-vous prêt pour aller à Pandora?". Il devrait montrer un montage plus abouti vers la mi-août dans des salles 3D ou Imax sélectionnées. Comme Peter Jackson avec son Seigneur des Anneaux, James Cameron a aussi annoncé qu'il devrait ressortir certains de ses plus gros succès comme Titanic, en 3D.14077.jpg

Et sinon, le Comic-Con aura été l'occasion de lancer le teaser d' Iron Man 2 en présence de Robert Downey Jr, qui a aussi fait le "show" pour Sherlock Holmes, "le premier des superhéros". D'autres bande-annonces - Alice au pays des merveilles - ou des extraits du prochain Zemeckis (A Christmas Carol) ont suscité davantage d'adhésions que des films projetés en avant-première. Warner a aussi présenté Jonah Hex et Sony a testé Zombieland. Mais ce qui a remporté le plus de succès fut évidemment la présentation, sans images et sans stars, de la suite de Twilight...

Pourtant l'événement était ailleurs : la présence honorable d'Hayao Miyazaki, aux côtés de John Lasseter (Pixar), aussi rare qu'exceptionnelle, prouvait que San Diego devenait une manifestation incontournable pour le 7e Art. A deux heures d'Hollywood.

La Fnac prête ses murs à Ponyo

Posté par Morgane, le 22 mars 2009

Le grand maître de l’animation japonaise, monsieur Hayao Miyazaki, reviendra très prochainement peindre des tableaux oniriques sur nos grands écrans (le 8 avril) et nous plonger dans des rêves toujours plus grands. Avec Ponyo sur la falaise, cet homme à l’imagination sans limite nous fait découvrir un nouvel univers où la Nature, qui a toujours une place prépondérante, se trouve à nouveau en équilibre précoce par la faute de l’Homme et où l’Amitié, comme dans ses autres films, transcende les genres (ici un petit garçon se lie à une petite fille poisson rouge).

Pour l’occasion, la Fnac (neuf magasins en France – Fnac Ternes et Forum des Halles pour Paris et les Fnac de Vélizy, Poitiers, Toulouse, Nice, Rouen, Grenoble et Nantes) proposera, du 25 mars au 5 mai 2009, une exposition-vente d’une trentaine de dessins revenant sur la préparation et la création du dernier-né d’Hayao Miyazaki. Quatre tirages d’art numérotés et tamponnés par le Studio Ghibli et tirés à 149 exemplaires chacun seront également mis en vente.

Pixar honoré d’Hollywood à Venise

Posté par vincy, le 28 janvier 2009

ed carmull john lasseter pixarAnnée faste pour le studio Pixar, pionnier du cartoon 3D, récemment acquis par Walt Disney. Ed Catmull, ingénieur informatique, co-fondateur de Pixar, Président de Walt Disney & Pixar Animation Studios recevra un prix spécial lors de la prochaine cérémonie des Oscars. Le Gordon E. Sawyer Award lui sera remis pour "ses contributions techniques et son leadership dans le domaine du graphisme informatique pour l'industrie du cinéma." Créateur de trois centres de recherche (New York Institute of Technology, le département informatique de Lucasfilm et Pixar Animation Studio) a fait de lui un lien essentiel entre la science et l'art. Depuis 1981, le Gordon E. Sawyer Award récompense les personnalités dont les contributions technologiques ont fait avancer le cinéma. Un français l'a déjà reçu, Pierre Angénieux, en 1990.

En septembre, ce sera au tour de John Lasseter de recevoir une très belle récompense, un Lion d'or pour l'ensemble de son oeuvre, au festival de Venise. Désormais consultant spécial et chef de la création chez Walt Disney & Pixar Animations Studios, il a piloté tous les récents succès en 3D, de Ratatouille à Volt, qui sort le 4 février en France. Il a réussit à laisser une empreinte reconnaissable dans chacun de ses films, mélangeant émotion, affection et dérision. Pour le directeur artistique du Festival, Marco Mueller, il est au point de rencontre "entre l'avant-garde artistique, technologique et formelle et le blockbuster." "Il n'a pas seulement contribuer à amener l'animation à de nouveaux sommets (...) il est aussi devenu un des symboles les plus précieux, vitaux, inventifs du grand cinéma traditionnel hollywoodien."

Il est la deuxième personnalité du monde de l'animation à recevoir ce prix si prestigieux, après son ami Hayao Miyazaki, en 2005.

L'an dernier, WALL-E a été considéré comme l'un des meilleurs films de 2008, tous genres confondus, et devrait, facilement, ramener le 4e Oscar du meilleur film d'animation le 22 février prochain. Le studio avait aussi raflé deux Oscars dans la catégorie meilleur court métrage d'animation.

photo : Ed Catmull à droite, John Lasseter à gauche

Box office 2008 (1) : Cartoons, DreamWorks conforte sa place de leader…

Posté par vincy, le 3 janvier 2009

Aux USA, Wall-E emporte clairement la première place des dessins animés les plus vus (et les plus appréciés) de l'année. Pourtant, et le symbole n'est pas mineur, Disney n'est plus le leader mondial du genre cette année. DreamWorks lui a volé la place depuis quelques années.

Au niveau mondial, Kung-Fu Panda est le troisième film le plus vu de l'année (632 millions de $ de recettes), derrière Batman et Indiana Jones. Wall-E est deuxième (507 millions de $) et Madagascar 2, autre cartoon DreamWorks, troisième (460 millions de $). Mais la carrière de celui-c est loin d'être finie et le film devrait battre le robot de Pixar au finish. En France, Madagascar 2 a même réussi l'exploit d'être le film américain le plus populaire de l'année, devant Indiana Jones et James Bond, et le dessin animé le plus vu, devant Kung-Fu Panda et Wall-E. Clairement DreamWorks est devenu roi dans le genre, onze ans après leur premier long métrage (en 2D).

L'année 2008 aura été particulièrement profitable pour le secteur : on dénombre plusieurs blockbusters internationaux. Horton (297 millions de $, Fox), Ponyo sur la falaise (168 millions de $ seulement en Asie), Bolt (140 millions de $ sur quelques territoires, Disney) ou Les Chimpanzés de l'Espace (64 millions de $, Fox). En France, en revanche, aucune production locale n'a attiré plus de 500 000 spectateurs, laissant l'animation aux mains des distributeurs hollywoodiens.

Disney n'est plus roi en son royaume depuis 2004

De plus en plus, le marché international se concentre autour des productions de DreamWorks, Disney et la Fox. Miyazaki (distribué par Disney de toute façon) reste l'exception qui confirme la règle...Si au début des années 2000, Warner, Paramount et Sony essayèrent de s'imposer dans le genre, ils ne réussirent jamais à déloger le triumvirat, ni à atteindre leurs chiffres au box office international. Jusqu'en 2003, Disney règnait sans partage, ou presque. Shrek menaçait déjà en 2001 le dessin animé maison, Monstres et cie. En 2002, L'âge de glace (Fox) triomphait de tous mais Disney, avec trois films danimation restait le maître en son royaume. En 2003, Disney continuait son emprise sur les publics du monde entier avec Nemo et deux autres cartoons. Mais depuis 2004, Disney a un genou à terre. L'ogre Shrek a tout dévoré. Ainsi, en 2004, 2005 et 2007, et donc en 2008, Dreamworks devient le n°1 du film d'animation. En 2006, la suite de L'Age de glace, dessin animé le plus vu cette année là, permet à la Fox de devenir le champion de l'animation. Depuis Nemo, e fait, Disney n'a jamais trouvé la parade pour reconquérir sa pôle position dans le secter. Toujours 2e, côté films comme côté distributeurs.

Mon premier festival fête son premier jour

Posté par Morgane, le 29 octobre 2008

blog_mia.jpgAujourd’hui, mercredi 29 octobre, Mon premier festival (29 octobre au 4 novembre) a débuté, et en fanfare.

La séance d’ouverture a eu lieu à 15h au Cinéma des Cinéastes et pour l’occasion les petits plats ont été mis dans les grands. Les enfants étaient en effet les rois de la fête, normal me direz-vous puisque Mon Premier Festival s’adresse en priorité à ces petits bouts de chou. Séance de maquillage avant la projection, goûter à la sortie, remise de cadeaux étaient donc au rendez-vous ainsi que Karin Viard, marraine de l’événement et Jacques-Rémy Girerd, réalisateur de Mia et le Migou projeté pour l’occasion. Tous les enfants présents, ainsi que les quelques adultes également, ont alors pu découvrir en avant-première la dernière œuvre, en salles le 10 décembre, de monsieur Girerd, réalisateur également de L’enfant au grelot et La prophétie des grenouilles.

Film haut en couleurs, Mia et le Migou raconte l’histoire d’une fillette partie à la recherche de son père. Pour cela, elle doit traverser tout le pays et notamment une forêt que l’on dit remplie de Migous…Une histoire pleine de sensibilité dans laquelle la Nature et la nature Humaine tiennent les rôles principaux. Mia et le Migou fait appel à une nature luxuriante pour laquelle le décorateur aurait puisé ses influences chez Raoul Dufy. Mettant en avant le rapport de l’Homme à la Nature, thème très en vogue aujourd’hui et qui n’est pas sans nous rappeler certains films d’Hayao Miyazaki (notamment Nausicaä de la vallée du vent et Princesse Mononoké), Jacques-Rémy Girerd mêle habilement tendresse et envie destructrice de l’homme. Ainsi la morale est certes facile mais elle n’en est que plus belle et plus forte.

A la suite de cette ouverture, les spectateurs, petits et grands, pourront découvrir tout au long de cette semaine de festival un grand nombre de films divers et variés. Beaucoup d’avant-premières mais aussi un cycle « contes et légendes », le coup de cœur à Jacques Perrin, des ciné-concerts, un panorama de l’animation belge, des ateliers et la carte blanche à Karin Viard qui, en tant que marraine, a sélectionné quatre films à voir (L’enfant au grelot de Jacques-Rémy Girerd, Mon voisin Totoro d’Hayao Miyazaki, Ma vie de chien de Lasse Hallström et Grease de Randal Kleiser). De quoi bien s’occuper durant les vacances scolaires !

Miyazaki fait retomber Venise en enfance

Posté par MpM, le 1 septembre 2008

Ponyo sur la falaise

La présentation de Ponyo sur la falaise ,le dernier opus de Hayao Miyazaki, s'annonçait comme l'un des grands moments de ce festival et, vu le tonnerre d'applaudissements lors de la présentation aux professionnels, il a sans aucun doute tenu ses promesses. Il s'agit donc de l'histoire de Ponyo, un poisson-clown vivant au fond de la mer, qui donne au célèbre réalisateur des studios Ghibli l'occasion d'explorer le mystérieux monde sous-marin au cours de séquences tour à tour poétiques (un ballet de méduses), spectaculaires (un tsunami de poissons bleus géants) et bien sûr écologiques (les détritus immombrables ramassés dans le filet du pêcheur).

Mais comme toujours chez Miyazaki, cet univers apparemment magique se doit d'être confronté à un autre monde qui lui soit étranger, voire opposé. Ponyo fait ainsi la connaissance de Sosuke, un jeune garçon vivant sur la terre ferme, et, à son contact, décide de devenir une petite fille. On est alors en terrain connu car la transformation est un thème récurrent de la filmographie du cinéaste, de même que celui de la réconciliation entre l'homme et la nature. Une fois encore, il s'évertue à prôner l'espoir d'une entente et d'une cohabitation véritables entre les deux espèces. Car en acceptant Ponyo telle qu'elle est, et en l'aimant quelle que soit sa forme, Sosuke signifie l'égale importance de l'Humanité et de la Nature.

Le message est charmant, de même que l'animation est délicate et subtile, mais la na?veté de l'intrigue, ajoutée aux tons très pastels des dessins, a de quoi secrètement décevoir le spectateur adulte, qui ne se sent pas vraiment la cible du film. On avait rarement vu autant de bons sentiments chez Miyazaki, et surtout aussi peu de contrepoids cyniques ou décalés. Le seul personnage vaguement méchant n'a aucune envergure, et les autres ne sont guère plus développés. Pire, le fond de l'histoire est bâclé, la plupart des enjeux étant survolés, voire complétement négligés. Si le film fait au départ penser au Monde de Nemo, force est d'avouer que le poisson-clown de Pixar recelait plus de fantaisie et d'irrévérence que ce gentillet Ponyo aux vrais faux-airs de petite sirène à ne conseiller qu'aux très jeunes enfants.

Miyazaki prépare sa succession

Posté par MpM, le 12 août 2008

L’heure de la retraite aurait-elle vraiment sonné pour le père de Chihiro, Mononoké et Nausicaa ? Hayao Miyazaki, qui a annoncé à plusieurs reprises son désir de mettre
un terme à sa carrière, semble avoir donné le feu vert aux Studios Ghibli pour lui trouver un successeur. Ceux-ci ont en effet lancé le 5 août dernier un appel à candidatures afin de recruter une vingtaine d’apprentis techniciens d’animation. Ces "disciples" soigneusement choisis auront l’extrême privilège de suivre pendant deux ans une formation dispensée par le célèbre créateur d’animés japonais en personne.

Contrairement à de nombreuses sociétés de production d’animation concurrentes, qui ont de plus en plus souvent recours à des sous-traitants bon marché en Chine ou au Vietnam, Ghibli entend en effet conserver un très haut niveau de qualité et de maîtrise. Depuis sa fondation par Miyazaki et Isao Takahata au milieu des années 80, le studio n’a ainsi jamais cessé d’utiliser une technique traditionnelle. Chaque dessin est exécuté à la main avant d’être scanné, puis colorié et animé par ordinateur. Les nouvelles recrues devront donc se plier aux traditions de la maison et tenter de trouver leur place dans l’univers à la fois très poétique et très dérangeant de Miyazaki. Pas sûr pour autant que Ponyo sur la falaise (le dernier opus en date, présenté en compétition à Venise) soit réellement l’ultime réalisation du Maître, qui a habitué ses fans à ses fausses sorties suivies de vrais retours...

La folie manga va-t-elle (enfin) envahir Hollywood?

Posté par vincy, le 11 août 2008

Le manga est un genre qui a déferlé sur le secteur de l'édition jeunesse, après avoir propagé son graphisme dans les rétines d'occidentaux téléphages. Des versions cinématographiques en ont découlé, de Akira à Ghost in the Shell, en passant par les Pokémons. Puis l'animation a digéré le style, créant des longs métrages ambitieux et souvent de haute qualité. Les projets continuent de se multiplier. Mais, hormis l'école Miyazaki, aucun film d'animation issu du genre nippon n'est encore parvenu à draîner des foules dans les salles de cinéma.

Hollywood, du coup, pense transposer ces histoires en versions "réelles", avec Leonardo DiCaprio dans un nouvel Akira ou encore l'adaptation de Monster ou d'Evangelion. Le projet le plus excitant à venir reste le nouveau James Cameron, Battle Angel (Gunnm), en 3D, prévu pour juin 2009. Enfin, au récent Comic Con de San Diego, Universal Studios a confirmé le tournage du manga Cirque du Freak, réalisé par Paul Weitz, avec Ken Watanabe et Salma Hayek.

Pour l'instant, les deux plus gros succès au box office américain sont Pokémon et sa suite Pokémon 2000 (respectivement 86 et 44 millions de $). La franchise en place trois autres dans les vingt premiers. Miyazaki n'arrive que 5e avec Le voyage de Chihiro (10 millions de $), et deux autres de ses films se classent dans les dix premiers. Au-dessus d' un million de dollars, outre Yu-Gi-Oh! et Digimon, on croise Ghost in the Shell 2 et Cowboy Bebop. Un modeste business d'une trentaine de films depuis les années 90 (à peine 200 millions de $ au total).

Venise mêle politique des auteurs et curiosité cinématographique

Posté par MpM, le 29 juillet 2008

venezia_salagrande.jpgPour sa 65e édition (du 27 août au 6 septembre), qui sera dédiée à Youssef Chahine, la Mostra de Venise semble marcher dans les pas de son rival cannois en mêlant habilement auteurs confirmés (et pour certains même détournés de la Croisette, comme les Coen, Kitano ou encore Aronofsky) et nouveaux venus intrigants et prometteurs, à l'image de Christian Petzold (remarqué à Berlin en 2007) ou de Tariq Teguia (déjà sélectionné en 2006 avec Rome plutôt que vous). Le festival rompt même avec sa fidélité envers les cinéastes de la nouvelle vague en choisissant des auteurs très personnels comme Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic (réalisateurs et interprètes de Dancing en 2003) ou encore Barbet Schroeder pour représenter la France.

Le signe d'une vraie exigence qui en éclipserait presque la profusion de stars attendues (Kim Basinger, Guy Pearce, Charlize Theron, Anne Hathaway, Anthony Wong, Benoît Magimel, Mickey Rourke, Ralph Fiennes..., mais sans elles, pas de festival digne de ce nom) et surtout l'annonce la plus excitante de la compétition (et qui nous vient une fois encore de l'animation) : la sélection de deux des plus grands cinéastes de l'animation contemporaine, les Japonais Hayao Miyazaki (avec son dernier succès Ponyo sur la falaise) et Mamoru Oshii (le réalisateur culte de Ghost in the shell), adulés bien au-delà des frontières de leur pays. Joli doublé pour Venise qui réussit ainsi ce dont bien des festivals, Cannes en tête, ont rêvé.
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En Asie, les films locaux sont rois

Posté par vincy, le 26 juillet 2008

Tandis que le dernier Miyazaki domine allègrement le box office japonais, un Chinois et un Sud Coréen font de même, respectivement, dans leur pays.

Pour son retour sur le sol chinois, John Woo et son épopée historico-patriote et guerrière, Red Cliff, a remporté la bataille. C'est la première fois, cependant, que Woo produit et réalise un film en Chine "continentale". En mettant K.O. le pourtant populaire Kung-Fu Panda, il a battu les records de recettes pour un premier jour (2,5 millions d'euros) et pour un week-end de démarrage (10 millions d'euros en 4 jours, contre 4,8 pour Kung-Fu Panda).

Dans la voisine Corée du Sud, dont le marché est bien plus mature, le jouissif Le Bon, La Brute et le Cinglé, sorte de western-dumplings ou western-noodles, selon les goûts, présenté hors-compétition à Cannes, a réalisé un démarrage tout aussi tonitruant. 400 000 spectateurs le jour de sa sortie, soit le double du précédent record, détenu par... Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. En moins de deux mois, le record est donc tombé. 2,2 millions de spectateurs se sont précipités en trois jours pour voir cette épopée divertissante, battant ainsi le record de Public Ennemy 2 et ses 2 millions de fans... en huit jours!