Gérard Depardieu en Joseph Staline dans le prochain film de Fanny Ardant

Posté par vincy, le 10 mars 2016

Fanny Ardant ne se décourage pas. Rare sur les écrans en tant qu'actrice - on le regrette -, la comédienne poursuit sa carrière de réalisatrice. Après Cendres et sang en 2008 (en séances spéciales à Cannes) et Cadences obstinées en 2014 (4000 entrées en France) , elle vient de terminer le tournage de son troisième long métrage, adaptation du roman Le divan de Staline de Jean-Daniel Baltassat.

Elle a confié le rôle du dictateur soviétique à Gérard Depardieu, citoyen russe par ailleurs. Les deux acteurs se connaissent bien. Outre Cadences obstinées où Depardieu faisait une apparition, ils ont tourné ensemble dans La femme d'à côté, Rasputine, Nathalie, Le colonel Chabert, Hello Goodbye, Balzac...

Et Derrière moi une cage vide, titre du film scénarisé par Ardant elle-même, est produit par Paolo Branco (Alfama Films), qui suit la cinéaste depuis son premier long. Le tournage a eu lieu cet hiver au Portugal. Aux côtés de Depardieu, on retrouvera Emmanuelle Seigner, Joana de Verona, Paul Hamy, François Chattot, Miguel Monteiro et Luna Picoli-Truffaut, actuellement à l'affiche de Deux Rémi, deux de Pierre Léon.

Mensonges et manipulations

Le roman de Jean-Daniel Baltassat publié il y a trois ans raconte l'histoire de Staline, qui n’a plus que trois ans à vivre. Il se retire quelques jours dans sa Géorgie natale mais il tient encore les ficelles du pouvoir et prend un certain plaisir à avoir droit de vie ou de mort sur ses citoyens. Sa maîtresse, la Vodieva, le rejoint dans son palais, accompagnée de son protégé Danilov, jeune peintre prodige du réalisme socialiste qui a conçu une œuvre pour célébrer la gloire du "Petit père des Peuples". Par ce choix, la Vodieva sait aussi qu'elle joue sa vie dans cette rencontre qui n’est pour elle et Danilov qu’un jeu de dupe, de mensonges et de terreur. Dans ces années 1950, l'artiste est l'objet d'une forte suspicion du KGB.

Depardieu n'est pas le premier à incarner Staline, qui s'est invité dans près de 200 fictions dans le monde. Parmi les récentes incarnations, notons celles de Robert Duvall (dans un biopic télévisé), F. Murray Abraham dans un téléfilm (Le premier cercle) et dans un film (Children of the Revolution), Sergey Razhuk (Taurus), André Dussollier (Une exécution ordinaire) et Maksim Sukhanov (Soleil trompeur 2).

L’historique Pathé Cordeliers de Lyon a fermé

Posté par vincy, le 10 mars 2016

Le Pathé Cordeliers s'apprête à fermer après 136 ans d'existence. À la place, un nouveau projet immobilier verra le jour à la demande du propriétaires des lieux qui n'a pas souhaité reconduire le bail. Le cinéma était situé au coeur de Lyon, à proximité d'un autre Pathé, celui de Bellecour.

Né en 1880, le café-théâtre Scala Bouffes s'est transformé en 1906 en cinéma. Le cinéma deviendra sa seule activité en 1938, sous le nom raccourci de La Scala. En 1974, UGC a agrandit le complexe cinématographique lyonnais, devenant, un temps le plus grand multiplexes de la ville avec sept salles. Il y a dix ans, Pathé le rachète et lui donne le nom de Pathé Cordeliers.

Pathé reste très bien implanté à Lyon

C'était le plus ancien cinéma de la ville. Il a fermé le 28 février dernier. Avec ses 1050 sièges, rénové il y a moins de dix ans, il accueillait plus de 200 000 spectateurs par an. Pour Pathé, assurément, un complexe de "quartier" qui n'avait pas la taille nécessaire pour subsister dans son réseau. La chaîne possède à Lyon le Pathé Carré de Soie à Vaulx-en-Velin (1,2 million de spectateurs, 15 salles, 14e cinéma de France), le Pathé Vaise (850 000 spectateurs, 14 salles) et le Pathé Bellecour (700 000 spectateurs, 10 salles). Avec ses trois sites, le groupe s'arroge 45% de parts de marché dans l'agglomération lyonnaise.

Mais Pathé plaide aussi que le complexe devait être remis à niveau, n'étant plus aux normes d’accueil, notamment pour l’accès aux handicapés. N'étant pas propriétaire, le groupe ne pouvait pas investir de telles sommes pour un cinéma "local".

Edito: Guillaume Gallienne se met à table

Posté par redaction, le 9 mars 2016

Guillaume Gallienne s'est épanché sur RTL. On se demande bien d'ailleurs pourquoi lancer une controverse sur le sujet: "Je m’interroge quand même sur le choix du cinéma français, en tout cas de la famille du cinéma français, à vouloir, tout le temps, euh, prôner la diversité, euh, culturelle et tout ça, parfois je ne sais pas à quel point le moteur de ça est artistique ou politique, voilà."

On peut toujours croire qu'une question est légitime une fois posée. Celle-là est complètement absurde. N'accusons pas le sociétaire de la Comédie Française d'être insidieusement raciste en visant ainsi Fatima et sûrement Timbuktu, César du meilleur film cette année et l'an dernier. Le comédien consacre beaucoup de ses émissions radiophoniques aux minorités.

Mais on trouve le Sieur un peu gonflé et on ne peut pas voir de la part d'un homme de textes une simple maladresse oratoire.

Petit rappel. Son film à lui, Les garçons et Guillaume à table!, "comédie" assez mal filmée adaptée d'une son "one-man-show" plutôt brillant, a récolté 5 César: Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleur acteur et Meilleure adaptation pour Guillaume Gallienne, en plus du Meilleur montage pour Valérie Deseine. Le plus gênant dans cette histoire ait qu'il a reçu le trophée suprême face à L'inconnu du lac et La vie d'Adèle. Sachant quand même, avouons-le, que Les garçons et Guillaume à table! est sournoisement assez homophobe (entre clichés sur les gays, homo ou bi sexualité non assumée et happy end hétéro-outé), on peut s'interroger, puisque Gallienne nous ouvre la porte du placard en grand, sur ces votants aux César qui voterait "politiquement" mais qui rejetteraient les films où l'on aborde l'homosexualité, que ce soit sous un genre thriller ou romanesque, au profit d'un premier film maladroit et pas gay-friendly...

Car, on est bien d'accord que ceux qui ont voté pour Fatima ou Timbuktu sont les mêmes, à peu de choses près, qui ont choisi Les Garçons et Guillaume à table!, face à Asghar Farhadi et Abdellatif Kechiche, issus de la fameuse "diversité culturelle". Non franchement, Guillaume Gallienne, tu aurais mieux fait de te taire, et pas seulement à table. Parce que là on pourrait te répondre: "On s’interroge quand même sur le choix du cinéma français, en tout cas de la famille du cinéma français, à vouloir, tout le temps, euh, prôner l'hétérosexualité, euh, la norme et tout ça, parfois je ne sais pas à quel point le moteur de ça est artistique ou politique, voilà."

En tout cas une chose est sûre, ton film, Billy, n'était pas une grande oeuvre artistique, ni un brûlot politique. C'était une séance de psy, qui part de ton psyché (troublé) pour arriver à ta queue (qui se demande pour qui elle bande), en passant par ton nombril. Regarde un peu le palmarès des César, et tu compteras: très peu de films césarisés abordent la question des minorités et de la diversité (même si on prend cette thématique au sens large).

En revanche, c'est un fait, les César aime les grandes causes sociales. Et pas seulement l'immigration chez Fatima ou le terrorisme chez Timbuktu: Le SIDA, les banlieues, l'euthanasie, la religion, l'Occupation, l'Holocauste, les prisons, la précarité sociale, la monoparentalité sont autant de thèmes abordés par les vainqueurs depuis 41 ans. Ne vous en déplaisent oh brillant Sociétaire: ce sont quand même des sujets autrement plus actuels que "j'essaie de coucher avec un beau blond friqué ou je le tente avec deux beurs du XIXe dans leur piaule miteuse?". Tout ça pour finir avec une jolie femme, sur une terrasse chic et bourgeoise de la capitale. Alors oui, Billy, on s'interroge quand même sur le choix du cinéma français d'avoir sacré ton film, parce qu'on n'a toujours pas capté le moteur artistique et politique de ta "comédie narcissique" qui atteint son summum avec un toucher rectal - mais, thanks God!, ton cul n'a été en contact qu'avec des doigts féminins!

10 femmes du cinéma français à ne pas manquer

Posté par kristofy, le 8 mars 2016

L’année cinéma 2015 s’est en fait terminée durant ce mois de février avec la traditionnelle cérémonie des César. On notera d’ailleurs l’absence de certaines des actrices qui ont le plus tourné de films comme Anais Demoustier (Caprice, A trois on y va, Marguerite & Julien), Léa Seydoux (Journal d’une femme de chambre, et à l’international The Lobster et James Bond 007 Spectre) ou comme Virginie Elfira (Caprice, Une famille à louer, Le goût des merveilles).

Le 8 mars est la date de la Journée internationale des droits des femmes, avec des questions encore et toujours d’actualité à propos de la parité en politique ou de l’égalité des salaires en France, ou ailleurs du droit de vote ou de celui de disposer de son corps…

En cette date symbolique, on va évoquer des femmes qui font rayonner les films français. Pas les plus célèbres comme les actrices citées plus haut ou les stars inamovibles mais d’autres qui, elles aussi, n’ont pas reçu de César ni d’autres trophées pour leur travail. Voici une dizaine de femmes dont les noms souvent ne figurent pas sur le haut des affiches. Chacune de leur côté, elles seront celles qui feront que les films à venir en 2016 et en 2017 nous intéresseront grâce à leur participation devant ou derrière la caméra...

Stéfi Celma : En 2013 elle était le premier rôle féminin de Pas très normales activités en 2013 avec Maurice Barthélémy et Norman, comédie passée inaperçue en faisant en flop ; mais bingo en 2014 on la remarque dans le succès Les Profs porté par Kev Adams. 2015 a été l’année où enfin Stéfi Celma s’impose : elle est allumeuse dans la suite Les Profs 2 soit l’un des plus gros succès de l’année, elle est également une flic allumée dans Antigang, mais c'est avec son rôle dans la série télé Dix pour cent qu'elle se révèle brillante et irrésistible.

Lucie Debay : Malgré un premier rôle dans un film belge en 2009, le cinéma tarde à l’appeler et elle est davantage sur scène au théâtre. Ça va changer. Dans Melody elle va ‘louer’ son ventre pour devenir mère porteuse, des émotions à fleur de peau qui la conduise dans les listées pour un César du meilleur espoir 2016, sans être retenue dans la liste finale. Les belges - plus clairvoyants? - ne se sont pas trompé en lui décernant le Magritte du meilleur espoir féminin il y a quelques semaines. Dans Un français, on la découvre très différente en pasionaria raciste et homophobe. Aucun doute qu’on devrait la revoir régulièrement à l’avenir. Elle sera dans I want to be like you de Konstantin Bojanov (Avé à Cannes en 2011), dans Kebab Royal de Peter Brosens et Jessica Woodworth (La cinquième saison à Venise en 2012), et dans le prochain Nicolas Boukhrief, La Confession (avec Romain Duris et Marine Vacth).

Lou Roy-Lecollinet : Avec ses 18 ans et sa bouche en cœur elle a séduit Arnaud Desplechin qui en a fait sa dernière héroïne dans Trois souvenirs de ma jeunesse. Par ricochet l’académie des César lui a décerné une nomination pour le César du meilleur espoir féminin. Sa moue à la Bardot et son insolence devraient l'emmener vers d'autres horizons. Déjà se profile le court-métrage très prometteur La Tortue de Thomas Blumenthal et Roman Dopouridis…

Éponine Momenceau, directrice de la photographie : Elle était sortie de la Fémis diplômée du département Image comme chef-opératrice, mais elle préfère d’abord expérimenter vers l’art contemporain avec différents travaux photos pour des expositions, et quelques courts-métrages et même clips musicaux (réalisés par Mathieu Demy)… Jacques Audiard a fait appel à elle comme directrice de la photographie sur Dheepan : elle a 29 ans, et la Palme d’or du festival de Cannes braque les projecteurs sur elle.

Ovidie, réalisatrice : Celle qui était apparue d'abord comme un corps d’actrice X est devenue réalisatrice (elle écrit aussi des livres et des chroniques) pour défendre une représentation d’une sexualité plus féministe. En 2015 deux de ses films ont rencontré une large audience en étant diffusé à la télévision : Le Baiser a secoué la programmation du samedi soir porno sur Canal+ avec pour la première fois une scène avec deux hommes bisexuels ensemble, et le documentaire À quoi rêvent les jeunes filles ? sur France2 qui interroge sur une banalisation des codes du porno dans la publicité, les magazines féminins, les réseaux sociaux et leur influence sur la génération née en 90… Au passage, elle est craquante dans Saint-Amour, enrôlée par Delépine et Kervern pour un second-rôle qui l'éloigne un peu plus de son image sulfureuse.

Jeanne Rosa : Aussi étonnante que drôle dans le film Les Châteaux de sable de Olivier Jahan que paumée et dure dans Un français de Diastème, Jeanne Rosa s’impose dans des seconds-rôles comme l’actrice multi-facettes qu’elle est : on se demande vraiment comment le cinéma français ne l’a pas détournée plus tôt du théâtre. D’ailleurs Diastème (qui la dirige depuis plusieurs années aussi sur scène) va encore la faire jouer dans son prochain film Pimpette

Diane Rouxel : Premier long-métrage avec The Smell of Us de Larry Clark: le tournage se passe mal mais elle passe plutôt bien à l’image; elle se retrouve jeune fille troublée dans Fou d'amour de Philippe Ramos (face à Melvil Poupaud) et jeune fille troublante dans La Tête haute de Emmanuelle Bercot en ouverture de Cannes. C’est d’ailleurs La Tête haute qui lui vaudra une nomination pour un César du Meilleur espoir féminin, peut-être un peu prématuré (éclipsant Lucie Debay, Sarah Suco, Sophie Verbeeck…). Mais qu’importe puisque elle est bel et bien un espoir autant qu'un visage marquant. Elle sera au générique de Moka de Frédéric Mermoud (avec Nathalie Baye et Emmanuelle Devos) et des Garçons sauvages de Bertrand Mandico.

Noémie Saglio, co-scénariste et co-réalisatrice : Il paraît que personne ne s’intéresse aux scénaristes (ni à leurs noms et encore moins à leur rémunération…), mais Noémie Saglio est derrière les scénarios de deux films sortis à quelques mois d’intervalles en 2015. En janvier c’était Toute première fois (le pitch : Pio Marmai homo a prévu de se marier avec son amoureux mais avant il va coucher avec une femme…), un peu facile et très hétéro-normé (un comble) et en avril la délirante Connasse, princesse des cœurs, déclinaison ciné des sktechs de la télé (le pitch : Camille Cottin arrive à Londres pour draguer un prince, en caméra cachée). Noémie Saglio a d’ailleurs co-réalisé les deux films, et le dernier a été un gros succès en dépassant la barre du million de spectateur : elle sait capter quelque chose de l’air du temps pour remplir les salles de cinéma, avec en modèle ces adulescents de la génération X et Y.

Sarah Suco : On la remarque dans trois films importants en 2015 : L’enquête (avec Gilles Lellouche), un petit rôle dans La Belle saison (avec Cécile de France), mais surtout épatante dans Discount (avec Corinne Masiero). Avant ça, elle a participé à d’autres films réalisés par Xavier Gianolli, Eric Besnard, Josiane Balasko… Sarah Suco se transforme aussi bien en maman malheureuse dans Discount de Louis-Julien Petit (qui d’ailleurs va la faire jouer dans son prochain film avec Isabelle Adjani) qu’en bonne copine rigolote dans Joséphine s’arrondit, en ce moment dans les salles. C’est l’actrice qui monte. Elle était aussi dans la liste des révélations en lice pour un César du meilleur espoir féminin.

Alice Winocour, réalisatrice et scénariste : Cannes est l’endroit où elle présente ses films : son premier court-métrage Kitchen, son premier long-métrage Augustine (avec Vincent Lindon) et ensuite en 2015 Maryland avec Diane Kruger et Matthias Schoenaerts, présenté à Un certain regard. Comme réalisatrice à chaque fois la reconnaissance critique est là, mais le public moins… Pourtant, c'est aussi à Cannes l'an dernier qu'elle a été la co-vedette d'un autre film qui a fait beaucoup parlé de lui (et qui a rencontré son public): Mustang de Deniz Gamze Ergüven. Elles ont co-écrit le scénario du film-phénomène, nommé pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et quatre fois césarisé (dont meilleur premier film).

15 projets pour l’Atelier de la Cinéfondation 2016

Posté par vincy, le 8 mars 2016

Le 12e Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes accueillera cette année 16 réalisateurs "dont les projets de film ont été jugés particulièrement prometteurs". Accompagnés de leur producteur, ces cinéastes "pourront rencontrer des partenaires potentiels, indispensables pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film."

On compte notamment cinq films du proche et moyen orient cette année.

Abou Aleila, d'Amin Sidi-Boumediène (Algérie)
La Cordillera, de Santiago Mitre (Argentine)
Tantas Alma, de Nicolás Rincón Gille (Colombie)
Ni dieux ni maîtres, d'Eric Cherrière (France)
Memories and my Mother, d'Aditya Vikram Sengupta (Inde)
Marlina the murderer in four acts, de Mouly Surya (Indonésie)
Daoud’s winter, de Koutaiba Al Janabi (Irak)
Death in Bed, de David Volach (Israël)
Sow The Wind, de Danilo Caputo (Italie)
Femme fatale, de Kyoko Miyake (Japon)
The Whole-timers, de Bibhusan Basnet & Pooja Gurung (Népal)
Animas, de José Ortuño (Espagne)
My favorite fabric, de Gaya Jiji (Syrie)
Iguana Tokyo, de Kaan Müjdeci (Turquie)
The Boarding school, de Rezan Yesilbas (Turquie)

Créé en 2005 pour encourager le cinéma de création et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes dans le monde, L’Atelier a suivi en onze ans le développement de 171 projets, dont 126 sont sortis sur les écrans et 18 sont actuellement en pré-production. Parmi les sélectionnés à l'Atelier, notons Ville-Marie de Guy Édoin, Ce sentiment de l'été de Mikhaël Hers, Compte tes blessures de Morgan Simon, ou Lamb de Yared Zeleke.

Le Livre des Projets et les fiches d’inscription aux rendez-vous seront disponibles début avril sur www.cinefondation.com.

Cannes 2016: les prétendants français

Posté par vincy, le 7 mars 2016

Dernière liste des prétendants pour le Festival de Cannes 2016. A moins de deux mois du Festival, faisons un point sur les films qui pourraient être sur la Croisette. Il y a, là aussi, des incertitudes sur certains films qui sont en tournage actuellement et qui peuvent être prêts, ou pas. Une chose est sûre: les Français jouent gros. On espère juste un meilleur équilibre entre les sections et peut-être moins de films français en compétition. Entre les habitués, les premiers films, les peut-être promus, les distributeurs, vendeurs, producteurs vont espérer jusqu'au bout convaincre les comités de sélection. On imagine bien La Loute en ouverture, on verrait bien le Canet en clôture. Avec de nombreux premiers films, les sections parallèles devraient faire le plein. Il y aura forcément des recalés. Ce qui est certain, c'est que le cinéma français prouve une fois de plus sa diversité. En plus de compter un nombre impressionnant de réalisatrices...

- Les Philosophes, de Guilhem Amesland, avec Suzanne Clément, Hafsia Herzi et Vincent Macaigne
- Primaire, d'Hélène Angel, avec Sara Forestier, Vincent Elbaz et Olivia Côte
- L'effet aquatique, de Solveig Anspach, avec Samir Guesmi, Florence Loiret Caille et Philippe Rebbot
- Personal Shopper, d'Olivier Assayas, avec Kristen Stewart, Lars Eidinger et Anders Danielsen Lie
- Ma vie de courgette, de Claude Barras (animation)
- La fille de Brest, d'Emmanuelle Bercot, avec Sidse Babett Knudsen et Benoît Magimel
- Nocturama (anciennement Paris est une fête), de Bertrand Bonello, avec Finnegan Oldfield, Martin Guyot, Manal Issa, Laure Valentinelli, Jamil McCraven, Hamza Meziani, Ilias Le Doré, Rabah Nait Oufella et Vincent Rottiers
- Madame Hyde, de Serge Bozon, avec Gérard Depardieu, Isabelle Huppert et Romain Duris
- De sas en sas, de Rachida Brakni, avec Zita Hanrot, Judith Caen et Sacha Bourdo
- La Papesse Jeanne, de Jean Breschand, avec Agathe Bonitzer, Sabine Haudepin et Mostefa Djadjam
- Une vie, de Stéphane Brizé, avec Judith Chemla, Yolande Moreau et Jean-Pierre Darroussin
- Rock n' roll, de Guillaume Canet, avec Marion Cotillard et Johnny Hallyday
- Voir du pays, de Delphine et Muriel Coulin, avec Soko, Ariane Labed et Ginger Roman
- Pimpette, de Diastème, avec Pascale Arbillot, Thierry Godard et Patrick Chesnais
- Ma Loute, de Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Valeria Bruni Tedeschi et Fabrice Luchini
- Grave, de Julia Ducourneau, avec Garance Marillier, Naït Oufella Rabah, Ella Rumpf, Joana Preiss et Laurent Lucas
- Mon nom à Pigalle, de Ekoué et Hamé (La Rumeur), avec Reda Kateb, Slimane Dazi et Elisa Bachir Bey
- L'Ami (François d'Assise et ses frères), de Renaud Fély et Arnaud Louvet, avec Elio Germano, Alba Rohrwacher et Jérémie Renier
- M., de Sara Forestier, avec Redouanne Harjane et Jean-Pierre Léaud
- Mal de pierres, de Nicole Garcia, avec Marion Cotillard, Louis Garrel et Àlex Brendemühl
- La danseuse, de Stéphanie di Giusto, avec Lily-Rose Melody Depp, Gaspard Ulliel et Mélanie Thierry
- Félicité, d'Alain Gomis, avec Véronique Beya Mputu, Gaetan Claudia et Mpaka Longi
- Rester vertical, d'Alain Guiraudie, avec India Hair, Christian Bouillette et Laure Calamy
- Son corps, de Benoît Jacquot, avec Mathieu Amalric, Victória Guerra et Jeanne Balibar
- La Forêt de quinconces, de Grégoire Leprince-Ringuet, avec Pauline Caupenne et Amandine Truffy
- Dans la forêt, de Gilles Marchand, avec Jérémie Elkaïm, Timothé Vom Dorp et Théo Van de Voorde
- L'histoire de l'amour, de Radu Mihaileanu, avec Gemma Arterton, Elliott Gould, Derek Jacobi et Sophie Nélisse
- Frantz, de François Ozon, avec Pierre Niney, Cyrielle Clair et Paula Beer
- Orpheline, d'Arnaud des Pallières, avec Gemma Arterton, Adèle Exarchopoulos, Adèle Haenel, Sergi Lopez, Nicolas Duvauchelle et Solène Rigot
- Le jeune Karl Marx, de Raoul Peck, avec August Diehl, Stefan Konarske, Vicky Krieps et Olivier Gourmet
- La loi de la jungle, d'Antonin Peretjatko, avec Vincent Macaigne, Vimala Pons et Mathieu Amalric
- Fleur de tonnerre, de Stéphanie Pillonca-Kervern, avec Déborah François, Benjamin Biolay et Jonathan Zaccaï
- Réparer les vivants, de Katell Quillévéré, avec Emmanuelle Seigner, Tahar Rahim et Alice Taglioni
- La prunelle de mes yeux, d'Axelle Ropert, avec Mélanie Bernier, Bastien Bouillon et Swann Arlaud
- Compte tes blessures, de Morgan Simon, avec Kévin Azaïs, Monia Chokri et Nathan Willcocks
- Victoria, de Justine Triet, avec Melvil Poupaud, Virginie Efira et Vincent Lacoste
- Le cancre, de Paul Vecchiali, avec Catherine Deneuve, Mathieu Amalric et Edith Scob
- Mercenaire, de Sacha Wolf, avec Toki Pilioko
- Planétarium, de Rebecca Zlotowski, avec Natalie Portman, Lily-Rose Melody Depp et Louis Garrel

Festival 2 Valenciennes 2016 : une sélection pleine de surprises

Posté par wyzman, le 6 mars 2016

Pour sa sixième édition, le Festival 2 Valenciennes accueille professionnels, passionnés et curieux du 14 au 20 mars. Intéressé par les films venus du monde entier, celui qui remplace le festival du film d'aventures de Valenciennes rend toujours hommage aux œuvres de fiction et documentaires avec des activités parallèles. Après nous avoir fait découvrir des films tels que Take Shelter (2011), Mud (2013), Eastern Boys et Tom à la ferme (2014), le Festival 2 Valenciennes proposera cette année encore une sélection de films tous très attrayants.

Avec Linda Hardy en maîtresse de cérémonie et Diane Kurys et Nathalie Baye en invitées, le festival devrait attirer en masse.  En effet, le programme impressionne et surprend. Les plus jeunes pourront par exemple découvrir les méthodes de travail de Thierry le Portier, dresseur de fauves avant de mater L'Odyssée de Pi quand les plus grands seront sans doute tentés par le Gladiator de Ridley Scott. Côté sélection officielle de films documentaires, Free to Run de Pierre Morath et Royal Orchestra de Heddy Honigmann nous ont déjà mis l'eau à la bouche. Tandis que la compétition côté films de fiction sera marquée par Tout pour être heureux (avec Manu Payet et Audrey Lamy), Colonia (avec Emma Watson et Daniel Brühl), L'Avenir de Mia Hansen-Love , Quand on a 17 ans d'André Téchiné ou encore Demolition de Jean-Marc Vallée !

Avec un peu de chance, nous retrouverons Frédérique Bel, Antoine Chappey, Frédéric Chau et Jean-Pierre Mocky parmi le jury officiel. Rencontres, dédicaces ou master classes, tout a été pensé pour satisfaire la curiosité des festivaliers toujours plus nombreux. En partenariat avec l'Académie de Lille, les Jeunes étoiles 2 Valenciennes proposeront une sélection de 10 court-métrages réalisés par ds élèves en audiovisuel. Et pour les fêtards, notez qu'après la projection du film de clôture (Médecin de campagne avec François Cluzet), vous pourrez venir faire la fête avec nous à l'Ephémère ! On vous le dit, cette sixième édition du Festival 2 Valenciennes est à ne manquer sous aucun prétexte. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de cet événement culturel incontournable du mois de mars.

Cannes 2016: les prétendants européens

Posté par vincy, le 6 mars 2016

julieta almodovar

Troisième liste des prétendants pour le Festival de Cannes 2016. A moins de deux mois du Festival, faisons un point sur les films qui pourraient être sur la Croisette. La concurrence sera rude. Roumains, britanniques, espagnols (même si les films de Agustín Díaz Yanes et Fernando Trueba ne seront sans doute pas prêts) sont sur les starting-blocks. Pour Aki Kaurismaki et Sergei Loznitsa on attendra Cannes 2017... Il n'y aura pas de place pour tout le monde dans cette liste non exhaustive. Mais il est certain que les abonnés du Festival y trouveront leur place dans les différentes sélections (Ab Fab hors compét ou juste de passage, that is the question). L'Europe, une fois de plus en force? En tout cas, le menu est alléchant, même s'il n'y en a qu'un tiers de retenu.

- Paris pieds nus, de Dominique Abel et Fiona Gordon, avec Emmanuelle Riva et Pierre Richard
- Julieta, de Pedro Almodovar, avec Adriana Ugarte, Rossy de Palma, Michelle Jenner et Emma Suarez
- American Honey, d'Andrea Arnold, avec Sasha Lane, Shia LaBeouf et McCaul Lombardi
- Fais de beaux rêves (Fai bei sogni), de Marco Bellocchio, avec Bérénice Bejo, Valerio Mastandrea et Fabrizio Gifuni
- I Want to Be Like You, de Konstantin Bojanov, avec Thure Lindhardt, Kim Bodnia et Lubna Azabal
- Viceroy’s House, de Gurinder Chadha, avec Gillian Anderson, Michael Gambon, Hugh Bonneville et Om Puri
- Tulip Fever, de Justin Chadwick, avec Alicia Vikander, Cara Delevingne et Christoph Waltz
- La fille inconnue, de Luc et Jean-Pierre Dardenne, avec Adèle Haenel, Jérémie Renier et Olivier Gourmet
- La vita possibile, d'Ivano De Matteo, avec Margherita Buy, Valeria Golino, Andrea Pittorino
- Souvenir, de Bavo Defune, avec Isabelle Huppert, Johan Leysen, Kévin Azaïs
- Timm Thaler, d'Andreas Dersen, avec Arved Friese, Justus von Dohnányi et Axel Prahl
- Anthropoid, de Sean Ellis, avec Jamie Dornan, Cillian Murphy et Charlotte Le Bon
- Absolutely Fabulous: The Movie, de Mandy Fletcher, avec Joanna Lumley et Jennifer Saunders
- Florence Foster Jenkins, de Stephen Frears, avec Meryl Streep, Hugh Grant et Rebecca Ferguson
- The Promise, de Terry George, avec Christian Bale, Oscar Isaac et Charlotte Le Bon
- Walking to Paris, de Peter Greenaway, avec Emun Elliott, Carla Juri et Gianni Capaldi
- Glory, de Kristina Grozeva et Petar Valchano, avec Stefan Denolyubov et Margita Gosheva
- Heartstone, de Gudmundur Arnar Gudmundsson, avec Soren Malling, Nina Dögg Filippusdottir et Gunnar Jonsson
- Valley of Shadows, de Jonas Matzow Gulbrandsen, avec Kathrine Fagerland
- Salt and Fire, de Werner Herzog, avec Michael Shannon et Gael García Bernal
- Quit Staring at my Plate, d'Hana Jusic, avec Zlatko Buric
- Ray, d'Andrey Konchalovski , avec Yuliya Vysotskaya, Christian Clauss et Philippe Duquesne
- Le long de la voie lactée (On the Milky Way), d'Emir Kusturica, avec Monica Bellucci et Sergej Trifunovic
- L'économie du couple, de Joachim Lafosse, avec Bérénice Bejo, Marthe Keller, Catherine Salée et Cédric Kahn
- I, Daniel Blake, de Ken Loach, avec Hayley Squires, Natalie Ann Jamieson et Dave Johns
- Queen of Spades, de Pavel Lungin, avec Kseniya Rappoport, Ivan Yankovskiy et Igor Mirkurbanov
- Deep Water, de James Marsh, avec Rachel Weisz, Colin Firth et David Thewlis
- Dogs, de Bogdan Mirica, avec Dragos Bucur, Gheorghe Visu et Vlad Ivanov
- Rumeno, de Catalin Mitulescu, avec Alexandru Potocean, Ada Condeescu et Giada Laudicina
- Photo de famille (Fotografii de familie), de Cristian Mungiu, avec Vlad Ivanov, Maria-Victoria Dragus et Ioachim Ciobanu
- The Giant (Jätten), de Johannes Nyholm, avec Christian Eriksson, Johan Kylén et Anna Bjelkerud
- Mindörökké, de György Pálfi, avec Julia Ubrankovics, Tamás Polgár et Attila Menszátor-Héresz
- Sieranevada, de Cristi Puiu, avec Mimi Branescu et Bogdan Dumitrache
- L'ornithologue, de Joao Pedro Rodrigues, avec Paul Hamy et Chan Suan
- La Mort de Louis XIV, d'Albert Serra, avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d'Assumçao et Marc Susini
- Luxembourg, de Myroslav Slaboshpytskiy
- Zoology, de Ivan I. Tverdovsky, avec Masha Tokareva, Aleksandr Gorchilin et Zhanetta Demikhova
- A Hologram for the King, de Tom Tykwer, avec Tom Hanks, Ben Whishaw, Tom Skerritt et Sidse Babett Knudsen
- Skokan, de Petr Vaclav, avec Karidja Touré, Klaudia Dudová et Leslie-Joy
- Elle, de Paul Verhoeven, avec Isabelle Huppert, Christian Berkel, Anne Consigny, Laurent Lafitte et Virginie Efira
- Les beaux jours d'Aranjuez, de Wim Wenders, avec Sophie Semin, Reda Kateb et Nick Cave
- Free fire, de Ben Wheatley, avec Brie Larson, Cillian Murphy et Armie Hammer
- The Neon Demon, de Nicolas Winding Refn, avec Keanu Reeves, Christina Hendricks et Jena Malone

Cannes 2016: les prétendants asiatiques, océaniques et africains

Posté par vincy, le 5 mars 2016

Queen of Katwe mira nair lupita nyong'o

Deuxième liste des prétendants pour le Festival de Cannes 2016. A moins de deux mois du Festival, faisons un point sur les films qui pourraient être sur la Croisette. C'est sans doute la liste la plus imparfaite tant il difficile de savoir d'où nous sommes l'état de production des films dans certains pays comme la Chine, l'Iran ou l'Inde. Mais il est sûr qu'avec la sélection officielle (compétition, hors compétition, un certain regard) et les sections parallèles (Quinzaine des réalisateurs, Semaine de la critique), certains des grands auteurs auront un ticket pour la Côte d'Azur, à moins que les producteurs préfèrent aller sur la lagune de Venise.

- Eternité, de Tran Anh Hung, avec Audrey Tautou, Bérénice Bejo et Mélanie Laurent
- Under the Shadow, de Babak Anvari, avec Narges Rashidi, Avin Manshadi et Bobby Naderi
- The Sense of an Ending, de Ritesh Batra, avec Michelle Dockery, Charlotte Rampling, Emily Mortimer
- Fleur d'Alep, de Ridha Behi, avec Hend Sabry, Hichem Rostom et Badis Behi
- Strategies (Oppenheimer Strategies), de Joseph Cedar, avec Richard Gere, Lior Ashkenazi et Michael Sheen
- Luomandike xiaowang shi, de Er Cheng, avec Zhang Ziyi et Tadanobu Asano
- Diamond Island, de Davy Chou
- Lion, de Garth Davis, avec Rooney Mara, Nicole Kidman, Dev Patel
- Rhaees, de Rahul Dholakia, avec Shah Rukh Khan, Nawazuddin Siddiqui et Farhan Akhtar
- Forushande, d'Asghar Farhadi, avec Shahab Hosseini et Taraneh Alidoosti
- Harmonium, de Koji Fukada, avec Tadanobu Asano et Kanji Furutachi
- Gokseong, de Hong-jin Na, avec Woo-hee Chun, Jeong-min Hwang et So-yeon Jang
- After the Storm, de Hirokazu Kore-Eda, avec Kirin Kiki, Hiroshi Abe et Sôsuke Ikematsu
- La femme de la plaque argentique, de Kiyoshi Kurosawa, avec Tahar Rahim, Olivier Gourmet et Mathieu Amalric
- Gita, de Masoud Madadi, avec Merila Zare'i, Hamid Reza Azarang et Sara Bahrami
- Terra Formars, de Takashi Miike, avec Rila Fukushima, Rinko Kikuchi, Kane Kosugi
- Queen of Katwe, de Mira Nair, avec Lupita Nyong'o et David Oyelowo
- Beyond the Known World, de Pan Nalin, avec David Wenham, Emmanuelle Béart et Chelsie Preston Crayford
- Agassi (The Handmaid), de Park Chan-wook, avec Jung-woo Ha, Min-hee Kim et Jin-woong Jo
- A mon âge je me cache pour fumer, de Rayhana
- Ikari, de Sang-il Lee, avec Ken Watanabe, Ken'ichi Matsuyama et Aoi Miyazaki
- Wolf and Sheep, de Shahrbanoo Sadat
- Berlin Syndrome, de Cate Shortland, avec Teresa Palmer, Max Riemelt, Matthias Habich
- Detour, de Christopher Smith, avec Emory Cohen, Bel Powley et Tye Sheridan
- Saam Yan Hang, de Johnnie To, avec Louis Koo, Wei Zhao, Wallace Chung
- Crouching Tiger, Hidden Dragon: Sword of Destiny, de Woo-Ping Yuen, avec Donnie Yen, Michelle Yeoh et Harry Shum Jr.
- The Great Wall, de Zhang Yimou, avec Matt Damon, Willem Dafoe, Pedro Pascal
- The Ferryman, de Jiajia Zhang, avec Angelababy, Wei Tang, Ji-hyun Jun

Cannes 2016: les prétendants américains

Posté par vincy, le 4 mars 2016

michael fassbender alicia vikander

Première liste des prétendants pour le Festival de Cannes 2016. A moins de deux mois du Festival, faisons un point sur les films qui pourraient être sur la Croisette. Certains ne sont pas prêts (Snowden et Silence notamment ; quant à Reygadas ce sera pour 2017), d'autres vont hésiter entre un positionnement cannois et un lancement pré-Oscar à Telluride ou Toronto (Sully par exemple). Le contingent nord et sud américain reste impressionnant malgré tout. Entre la sélection officielle (Compétition, Hors compétition, où il y a un sérieux embouteillage, et Un certain regard) et les sections parallèles (Quinzaine des réalisateurs, Semaine de la critique), il y a de la place pour se partager grandes signatures et talents émergents. Et puis il en manque forcément dans les radars: des films qu'on ne croit pas prêts ou des surprises surgies de nulle part, comme chaque année.

- Madly, de Gael García Bernal et Anurag Kashyap, avec Radhika Apte et Kathryn Beck (présenté à Tribeca)
- El Rey del Once, de Daniel Burman, avec Dan Breitman, Elisa Carricajo et Elvira Onetto
- Christine, d'Antonio Campos, avec David Alexander et Bernie Ask
- Las tinieblas (Darkness) de Daniel Castro Zimbron, avec Brontis Jodorowsky
- La La Land, de Damien Chazelle avec Emma Stone et Ryan Gosling
- Une vie entre deux océans (The Light Between Oceans), de Derek Cianfrance, avec Alicia Vikander, Michael Fassbender et Rachel Weisz
- O Grande Circo Místico, de Carlos Diegues, avec Vincent Cassel, Jesuíta Barbosa et Albano Jerónimo
- Juste la fin du monde, de Xavier Dolan, avec Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Gaspard Ulliel et Nathalie Baye
- Sully, de Clint Eastwood, avec Tom Hanks, Aaron Eckhart, Anna Gunn et Laura Linney
- La región salvaje (Untamed), d'Amat Escalante
- Nocturnal Animals, de Tom Ford, avec Jake Gyllenhaal, Amy Adams, Isla Fisher, Aaron Taylor-Johnson et Armie Hammer
- Money Monster, de Jodie Foster, avec George Clooney, Julia Roberts et Jack O'Connell
- In Dubious Battle, de James Franco, avec Vincent D'Onofrio, Selena Gomez, Robert Duvall, Josh Hutcherson et Ed Harris
- The Lost City of Z, de James Gray, avec Charlie Hunnam, Tom Holland et Sienna Miller
- Paterson, de Jim Jarmusch, avec Adam Driver et Golshifteh Farahani
- Vida de Familia, de Cristián Jiménez et Alicia Scherson, avec Jorge Becker, Gabriela Arancibia
- Poesia Sin Fin, d'Alejandro Jodorowsky, avec Brontis Jodorowsky et Pamela Flores
- Neruda, de Pablo Larrain, avec Gael Garcia Bernal et Luis Gnecco
- Billy Lynn's Long Halftime, d'Ang Lee avec Kristen Stewart, Garrett Hedlund et Vin Diesel
- Weightless, de Terrence Malick, avec Ryan Gosling, Rooney Mara, Cate Blanchett, Christian Bale et Natalie Portman
- Zama, de Lucrecia Martel, avec Lola Dueñas et Daniel Giménez Cacho
- Aquarius, de Kleber Mendonça Filho, avec Sonia Braga et Jeff Rosick
- The 86, de Javier Mujica, avec Ernesto Ceballos et Erick Ronsó
- Two Lovers and a Bear, de Kim Nguyen, avec Tatiana Maslany, Dane DeHaan et John Ralston
- Loving, de Jeff Nichols, avec Joel Edgerton, Michael Shannon et Marton Csokas
- The Fixer, de Ian Ods, avec James Franco et Melissa Leo
- The Birth of a Nation, de Nate Parker, avec Armie Hammer, Jackie Earle Haley et Aja Naomi King (Grand prix à Sundance)
- The Last Face, de Sean Penn, avec Charlize Theron, Javier Bardem et Adèle Exarchopoulos
- Pays, de Chloé Robichaud, avec Nathalie Doumar, Macha Grenon et Emily VanCamp
- Free State of Jones, de Gary Ross, avec Matthew McConaughey, Keri Russell et Gugu Mbatha-Raw
- Silence, de Martin Scorsese, avec Adam Driver, Liam Neeson, Andrew Garfield et Ciaran Hinds
- X-Men: Apocalypse, de Bryan Singer, avec Michael Fassbender, Nicholas Hoult, Oscar Isaac, Jennifer Lawrence et James McAvoy
- Le bon gros géant (The BFG), de Steven Spielberg, avec Mark Rylance et Rebecca Hall
- Le monde de Dory, de Andrew Stanton et Angus MacLane (animation)
- Snowden, d'Oliver Stone, avec Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley et Zacharie Quinto
- Vazante, de Daniela Thomas, avec Adriano Carvalho et Luana Tito Nastas
- Ice Age: Collision Course, de Mike Thurmeier (animation)
- Story of Your Life, de Denis Villeneuve, avec Amy Adams, Jeremy Renner, Michael Stuhlbarg et Forrest Whitaker
- Un caballo llamado Elefante, d'Andrés Waissbluth, avec Tomas Arriagada, Salvatore Basile et Ana Sofía Durand