Alan Rickman (1946-2016). Le professeur Rogue est mort.

Posté par vincy, le 14 janvier 2016

Inimitable et éternel Professeur Rogue dans la franchise Harry Potter, Alan Rickman, né le 21 février 1946, est mort d'un cancer le 14 janvier 2016 à l'âge de 69 ans. Fils d'un père irlandais et d'une m!re galloise, il a débuté sur les planches à l'âge de 7 ans, dans une pièce montée par son école. Mais avant d'en faire son métier, il se lance dans une carrière de graphiste. Il attend ses 26 ans pour entrer à la Royal Academy of Dramatic Art.

Avec sa voix chaude, presque caverneuse, et son allure de dandy inquiétant, Alan Rickman ne pouvait que séduire la Royal Shakespeare Company, qui l'accueille en 1978. Il hérite souvent de rôles de méchants au théâtre, et logiquement au cinéma. Lui qui joua du Shakespeare, du Brecht, du Tchekhov, du Ibsen, du Jarry ou même le Vicomte de Valmont dans les liaisons dangereuses, qui en fit une star des planches à Londres comme à New York. Passionné par le théâtre, il a mus en scène plusieurs pièces, notamment de son ami Ruby Wax et d'August Strindberg.

Le cinéma ne va faire appel à lui qu'en 1988. Il incarne l'un des plus grands méchants de l'histoire du blockbuster américain avec le personnage d'Hans Gruber dans le premier film des aventures de John McLane, Piège de cristal. Fiéleux comme on l'aime. Un méchant où la voix doucereuse et l'apparente tranquillité inquiète bien plus que les excès de jeu dans ce genre de rôles.Il n'a pas été si tenté par les sirènes hollywoodiennes, même si on le retrouve en shérif de Nottingham dans le Robin des bois de Kevin Reynolds. Il tourne avec Anthony Minghella (Truly Madly Deeply), Tim Robbins (Bob Roberts), Mike Newell (An Awfully Big Adventure), Neil Jordan (Michael Collins), l'injustement méconnu Judas Kiss de Sebastian Guttierez, le culte Dogma de Kevin Smith ou encore les ratés Galaxy Quest et H2G2... Plus marquant ses rôles dans Sweeney Todd de Tim Burton, en juge Turpin, ou Snow Calk de Marc Evans, en homme hanté par la mort d'une autostoppeuse et qui décide d'aller voir la mère de sa victime.

En 2001, il accepte le rôle de Severus Rogue, professeur à l'ambiguïté charismatique, naturellement autoritaire et intrigant, dans la série Harry Potter, dont il sera de tous les épisodes. On le retrouve aussi en mari volage dans Love Actually en 2003, puis dans des succès comme Le parfum, Alice au pays des merveilles (la voix de la chenille), Le majordome (où il incarne Ronald Reagan) et l'an dernier dans Une promesse (de Patrice Leconte).

Alan Rickman a aussi réalisé deux films: le très beau L'invitée de l'hiver, adaptation d'une pièce qu'il avait lui-même mis en scène. Le film, avec Emma Thompson et sa mère, Phyllida Law, a remporté quelques prix. Et Les jardins du roi, avec Kate Winslet, sorti l'an dernier.

Mais s'il fallait retenir un rôle c'est celui du Colonel Christopher Brandon dans Raisons et sentiments, d'Ang Lee (1995), où il donne merveilleusement la réplique à Emma Thompson, rayonnante. En plus de la diriger, ils ont joué dans six films ensemble et deux téléfilms. Une des couples de cinéma (et pas seulement dans Love Actually) les plus épatants.

Il venait de terminer deux nouveaux films dont la sortie est prévue cette année, Opération Eye In The Sky de Gavin Hood, avec Helen Mirren et Aaron Paul et Alice de l'autre côté du miroir, la suite d'Alice au pays des merveilles.

Au cours de sa carrière, il a reçu de nombreux prix: un Golden Globe du meilleur acteur et un screen Actors Guild Award dans une mini-série télévisée (Raspoutine), un BAFTA du meilleur second-rôle masculin (Robin des bois), en plus de trois nominations, un prix d'interprétation au FFM de Montréal (Mesmer), deux prix à Venise pour son film L'invitée de l'hiver... Au théâtre, il a été nommé deux fois aux Tony Awards.

La Directors Guild of America révèle ses nominations et ajoute une catégorie premier film

Posté par vincy, le 14 janvier 2016

laszlo nemesPas de Todd Haynes ni de Steven Spielberg. Les réalisateurs américains ont choisi les cinq cinéastes en course pour le Directors Guild Award, qui annonce d'assez près, généralement, les nominations dans cette catégorie aux Oscars. George Miller (Mad Max: Fury Road), Alejandro G. Inarritu (The Revenant), Tom McCarty (Spotlight), Adam McKay (The Big Short;) et Ridley Scott (Seul sur Mars) sont donc les heureux élus. La DGA a eu une envie de spectacle, assurément. Toutes ces oeuvres sont avant tout liées par un point commun: une mise en scène spectaculaire et un certain sens du découpage où différents récits de croisent.  Inarritu a gagné le prix l'an dernier pour Birdman. Tout comme Scott, c'est sa troisième nomination.

Mais la surprise est venue d'ailleurs. la DGA a décidé de récompenser les réalisateurs d'un premier long métrage. Cela signifie que les cinéastes ne sont pas obligatoirement membres de la Guilde et que les films étrangers sont éligibles dès lors qu'ils ont été distribués à New York ou/et Los Angeles. Les prétendants pour ce nouveau prix sont Fernando Coimba (A Wolf at the Door, Brésil), Joe Edgerton (The Gift, Australie), Alex Garland (Ex Machina, Royaume Uni), Marielle Heller (The Diary of a Teenage Girl, USA) et Laszlo Nemes (Le Fils de Saul, Hongrie).

Les cinq réalisateurs pour un documentaires sont Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi (Meru), Liz Garbus (What Happened, Simone?), Alex Gibney (Going Clear: Scientology and the Prison of Belief), Matthew Heineman (Cartel Land) et Asif Kapadia (Amy).

Pour la télévision, les DGA ont retenu Downton Abbey (Michael Engler), Homeland (Lesli Linka Glatter), Game of Thrones (David Nutter), The Knick (Steven Sodrbergh) et Mad Men (Matthew Weiner) en séries dramatiques, Veep (Chris Addison), Louie (Louis C.K.), Silicon Valley (Mike Judge), Modern Family (Gail Mancuso) et Transparent (Jill Soloway) en séries comiques, Whitney (Angela Bassett), The Secret Life of Marilyn Monroe (Laurie Collyer), Show Me a Hero (Paul Haggis), The Wiz Live! (Kenny Leon) et Bessie (Dee Rees) en téléfilms ou mini-séries.

Les récompenses seront remises le 6 février.

Edito: Suffragette City

Posté par redaction, le 14 janvier 2016

On ne le dira jamais assez, Carol est un film rare, et donc précieux. Il a fallu 20 ans pour que ce roman de Patricia Highsmith soit porté sur le grand écran, non sans embûches. On pourrait penser qu'une romance entre deux femmes, dans l'Amérique très conformiste des années 50, ne soit plus un réel problème, surtout quand Cate Blanchett est au générique.

Que nenni, trop de nénés. Deux femmes qui ont le pouvoir (dans le scénario) et sont les personnages principaux (du film), rendant le mâle accessoire, c'est un "risky business", encore en 2015. Phyllis Nagy, la scénariste de Carol, s'en désole et dans un entretien à Ecran Noir, explique à quel point le cinéma est masculin.

Et la dernière étude du centre d'étude sur la place des femmes dans l'audiovisuel de San Diego confirme l'affreuse perception qu'on a de cette industrie décidément misogyne. Des 250 films ayant rapporté le plus de dollars l'an dernier, seuls 9% étaient réalisés par des femmes. Il n'y a que 11% de femmes scénaristes, 26% de productrices, 6% de directrices de la photo...

Et on ne parle pas de l'inégalité salariale. Il va peut-être falloir faire comme il y a un siècle pour le droit de vote des femmes: une sorte de révolution pour leur accorder la place qu'elle mérite. C'est valable dans le cinéma, comme dans la bande dessinée, la photographie ou la musique.

Cinquante nuances de Grey logiquement favori des Razzie Awards 2016

Posté par vincy, le 13 janvier 2016

C'est une sorte de plaisir caché mais jouissif. s Razzies nous rappellent que Hollywood nous a fait bien rire, jaune, ou bien ennuyé, avec certaines productions et des performances risibles. Le nanar élevé au rang d'honneur. Avec 6 nominations, Cinquante nuances de Grey restera même dans les annales. Pire film, pire acteur, pire actrice, pire couple à l'écran, pire réalisatrice, pire scénario. On ne peut pas faire pire. Ah si: Pixels, Paul Blart's Mall Cop 2 et Jupiter Ascending en reçoivent aussi six chacun. Tous nominés dans la catégorie meilleur film, aux côtés des Fantastic Four (seulement 5 nominations).

Côté acteurs on retrouve Johnny Depp, Channing Tatum, Adam Sandler (un habitué), Eddie Redmayne (pourtant oscarisé en février dernier) et Kevin James (dans deux catégories, un must). Côté actrices, Jennifer Lopez, Gwyneth Paltrow, Mila Kunis, Rooney Mara (dans Pan), Julianne Moore (oscarisée elle aussi) vont pouvoir engueuler leur agent.

Les Razzies flinguent aussi les remakes et autres sequels inutiles comme Alvin et les Chipmunks, Human Centipede 3, Hot Tub Machine 2. Globalement, les nominations se concentrent sur les mêmes films (même si Pan et Mortdecai s'ajoutent à la liste à cause des comédiens).

Nul ne doute que ces films ne passeront pas à la postérité. Mais pour bien en être sûr, il suffit de lire l'intitulé de la catégorie "pire duo à l'écran" de l'année pour se rappeler à quel point le producteur du film a manqué de flair ou de goût: les quatre acteurs qui forment les 4 Fantastiques (dommage, un cinquième aurait peut-être pu éviter ce désastre) ; Johnny Depp et sa moustache factice (regrettable, c'est la seule originalité du jeu de l'acteur et le running gag du film) ; Jamie Dornan et Dakota Johnson (dur dur d'être crédible dans le porno quand il n'y a aucune alchimie) ; Kevin James et sa moustache factice ou son Segway (c'est vrai qu'un mec moustachu sur un segway, ça donne pas envie d'en acheter un) ; Adam Sandler et n'importe quelle de ses paires de pompes (dans The Cobbler du réalisateur Tom McCarthy, l'un des favoris pour les Oscars avec Spotlight).

Notons que les Razzies innovent avec une catégorie de la rédemption (des acteurs souvent nommés et qui ont réussi à faire un bon film). Elizabeth Banks, gagnante d’un Razzie mais à l'affiche de deux gros hits (Hunger Games et Pitch Perfect 2) ; M. Night Shyamalan, qui cumule 9 nominations aux Razzies (et 4 gagnantes), qui s’est rattrapé avec The Visit ; Will Smith, qui a retrouvé le chemin de la respectabilité après le flop After Earth, grâce à Seul contre tous ; et Sylvester Stallone, recordman des nominations aux Razzies, et pourtant enfin vainqueur d'un Golden Globe avec Creed.

Le studio hollywoodien Legendary (The Dark Knight, Jurassic World) racheté par le chinois Wanda

Posté par vincy, le 12 janvier 2016


Les blockbusters hollywoodiens ne peuvent plus se passer des recettes chinoises, deuxième marché cinématographique du monde. Il fallait s'attendre à ce que les chinois ne se contentent plus de partenariat ou d'association avec les américains . Dalian Wanda, géant de l'industrie du divertissement en Chine, a acquis le studio Legendary Entertainment pour 3,5 milliards de dollars.

On se souvient il y a bientôt 30 ans quand la "menace" capitaliste japonaise suscitait une vague d'inquiétude (teintée de xénophobie). L'arrivée de Sony n'avait pas été si tranquille à Hollywood. Il semble que les temps changent. Business is business. Qualifiée de fusion, cette acquisition n'est rien d'autre qu'un rachat pur et simple d'un joyau américain à qui l'on doit Jurassic World, Pacific Rim, la trilogie The Dark Knight et Godzilla. Legendary produit actuellement, via une filiale chinoise Legendary East, la méga production La Grande muraille (The Great Wall) de Zhang Yimou pour 150M$. "Les films produits par le studio américain ont généré plus de 12 Md$ de recettes au box-office dans le monde", selon Wanda. Mais, cerise sur le gâteau pour Legendary, dorénavant les films issus de son studio seront considérés comme sino-américains et ne seront plus concernés par le système de quotas imposé par la Chine (34 films étrangers diffusés chaque année). Cela lui donne un accès illimité au marché le plus dynamique du monde, qui pèse désormais près de 18% des recettes globales.

L'ambition de Wanda est bien de devenir une marque mondiale. Désormais l'Europe est dans le viseur. Le conglomérat possède aussi une chaîne d'hôtels, une autre de karaokés, une compagnie fabriquant des yachts, 70 centres commerciaux et 6000 écrans de cinéma depuis qu'il a racheté en 2012 la chaîne américaine AMC Theaters et la chaîne australienne Hoyts. Wanda a aussi en vue de construire un Hollywood chinois à Qingdao avec un musée du film, un musée de cire, un parc à thèmes et des studios de tournages.

Legendary a produit une quarantaine de films en dix ans parmi lesquels Superman Returns, Very Bad Trip et ses deux suites, Watchmen, Le choc des Titans et sa suite, Inception, Man of Steel, 300 et sa suite, Interstellar, NWA Straigth Outta Compton, Steve Jobs ou Invincible. En 2016, le studio doit sortir Warcraft et un spin-off de King Kong l'année prochaine.

Le Star de Cannes éteint les lumières

Posté par vincy, le 12 janvier 2016

Selon Le Film Français, le cinéma cannois de la rue d'Antibes (4 salles, 700 sièges, 148 000 spectateurs) a du fermer. Une nouvelle fois, une décision de justice a favorisé le propriétaire du bâtiment au détriment de l'exploitant (Ciné-Movida). Le propriétaire demandait une hausse du loyer, quasiment multipliée par quatre. Actuellement de 4800€, l'exploitant aurait du verser 19000€ chaque mois.

Le Star est connu des festivaliers de Cannes parce qu'il accueille un nombre important des projections du marché du film. C'est aussi là que certaines projections événementielles, off-Festival, se font (ce fut le cas pour une projection presse d'un dessin animé de DreamWorks par exemple).

On ne sait pas si le lieu restera un cinéma. L'agglomération de Cannes est actuellement sous-équipée en cinémas. Un multiplexe (2426 fauteuils) doit voir le jour en 2018 à La Bocca, porté par le propriétaire des cinémas Les Arcades et L'Olympia, tous deux situés en centre-ville.

Le Star a été ouvert en 1913. Les sept salariés ont été licenciés.

Golden Globes 2016 : Du mérite, des surprises et des cookies !

Posté par wyzman, le 12 janvier 2016

Dimanche soir avait lieu la 73ème cérémonie des Golden Globes. Récompensant la crème de la crème de l'audiovisuel américain, celle-ci était à nouveau présentée par Ricky Gervais un peu à la traîne et a été marquée par le sacre de Leonardo DiCaprio et de The Revenant côté cinéma. Du côté des séries, force est de reconnaître que niveau pronostics, il n'y avait pas de quoi fanfaronner !

Si le sacre de Mr. Robot ne nous a pas surpris, ce fût tout de même le cas de celui de Mozart in the Jungle dans la catégorie comédie. Produite par Amazon et Jason Schwartzmann, la série était jusqu'ici restée dans l'ombre de Transparent, la série phare du service. Espérons donc que Mozart in the Jungle et son interprète principal également récompensé (Gael Garcia Bernal) profiteront pleinement de cet énorme coup de projecteur.

Autre fait inattendu, la victoire de mini-série historique Wolf Hall. Produite et diffusée par la BBC, la première narre la montée en puissance de Thomas Cromwell au sein de la cour d'Henri VIII. Bien qu'elle compte Mark Rylance, Damian Lewis et Mathieu Amalric à son bord, la victoire de Fargo semblait déjà acquise, surtout après une deuxième saison régulièrement acclamée par la presse américaine. Dans le cas de Rachel Bloom, son rôle délirant dans Crazy-Ex Girlfriend nous a tous épaté. De là à supplanter Gina Rodriguez de Jane The Virgin ? Nous n'aurions pas mis notre main à couper. Félicitons-la tout de même, elle qui vient d'offrir un second Golden Globe à la CW, la chaîne qui diffuse les deux séries.

Enfin, nous avons gardé le meilleur pour la fin. Taraji P. Henson. Comment dresser un bilan de cette soirée sans évoquer l'actrice qui aura le plus marqué les grands networks cette année. Avec son rôle de Cookie dans le phénomène Empire, celle qui "n'aurait jamais cru que jouer une ex-taularde lui ferait faire le tour du monde" a de quoi être heureuse. D'ailleurs, c'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'humour qu'elle a distribué des cookies à toute l'assemblée au moment d'aller chercher son trophée. En attendant les Producers Guild Awards (23 janvier) et les Screen Actors Guild Awards (30 janvier), 2016 commence plus que jamais sur les chapeaux de roues !

Le nouveau Han Solo est (presque) trouvé !

Posté par wyzman, le 12 janvier 2016

Si vous êtes fan de la saga créée par George Lucas, vous n'êtes pas sans savoir que l'année 2018 sera marquée par la sortie d'un spin-off de Star Wars traitant de la jeunesse de Han Solo. Bien évidemment, en bon fan que vous êtes, vous avez vu Le Réveil de la Force dès sa sortie et l'exploration de la jeunesse de Han Solo vous fait plus que plaisir.

Et si nous vous en parlons aujourd'hui, c'est parce que le très sérieux magazine américain Variety a appris de source sûre qu'il ne restait plus que 8 acteurs sur la it-list des producteurs. Et sur celle-ci, il n'est pas étonnant de retrouver des acteurs déjà bien connus du grand public. Malheureusement, à cause de leur parcours, de leur notoriété ou simplement de leur allure, tous ne nous satisfont pas. Petit passage en revue - par ordre alphabétique.

Miles Teller (28 ans) : depuis Projet X, il enchaîne les films destinés aux ados (The Spectacular Now, Divergente, Les 4 Fantastiques) mais pas que (Whiplash) ! Taux de satisfaction : 20%.

Logan Lerman (23 ans) : Percy Jackson, c'était lui. Charlie du Monde de Charlie, c'était lui aussi. Malgré son jeune âge, il a près d'une vingtaine de films qui compte des réalisateurs tels que Nancy Meyers, Roland Emmerich ou encore Darren Aronofsky sur son CV. Taux de satisfaction 60%.

Scott Eastwood (29 ans) : fils de Clint, il est déjà apparu InvictusFury et attend d'exploser dans Suicide Squad en 2016 quand il ne tournait pas avec Taylor Swift ("Wildest Dreams"). Taux de satisfaction : 80%.

Ansel Elgort (21 ans) : révélé au grand public grâce à Nos étoiles contraires, il a depuis fait ses preuves dans la saga Divergente et Men, Women & Children. Un acteur à suivre. Taux de satisfaction : 50%.

Jack Reynor (23 ans) : tête d'affiche de What Richard Did, cet américano-irlandais est devenu le gendre accro au rally de la nouvelle trilogie Transformers ! Taux de satisfaction : 70%.

Dave Franco (30 ans) : frère de James, celui-ci a fait ses preuves dans des séries télé (Sept à la maisonGreek), des films pour ados (SuperGrave21 Jump Street) et des blockbusters (InsaisissablesLa Grande Aventure Lego). Taux de satisfaction : 30%.

Blake Jenner (23 ans) : fiancé à la Supergirl de CBS, l'acteur né à Miami est passé par Glee. Et c'est tout. La production choisira-t-elle cet inconnu en attente de son heure de gloire ? Wait and see! Taux de satisfaction : 40%.

Emory Cohen (25 ans) : acclamé dans le film Brooklyn, vous avez pu le croiser dans The Place Beyond the Pines ou encore New York, I Love You.Taux de satisfaction : 0%.

Produit par Lucasfilm et Disney, ce nouveau Star Wars sera réalisé par Phil Lord et Chris Miller (End of Watch, La Grande Aventure Lego) pour une sortie prévue le 25 mai 2018 aux Etats-Unis.

David Bowie dans les étoiles (1947-2016)

Posté par vincy, le 11 janvier 2016


Effondrement. A 69 ans, l'icône David Bowie est mort, après avoir lutté plus de 18 mois contre un cancer. Son fils a twitté l'information ce matin, et le compte Facebook de la star a officialisé la nouvelle. Légende de la musique pop et rock, égérie fashion à travers les décennies, jouant sur les genres et les ambivalences, il était aussi un acteur magnétique pour le cinéma. Artiste mythique, créateur génial, sa mort sidère. Lui qui était capable de se réinventer continuellement ne va pas pouvoir renaître cette fois-ci. Il venait de sortir un nouvel album, Blackstar. Durant toute sa carrière il a vendu 140 millions de disques.

Inventeur du glam rock, David Bowie a révolutionné le son des seventies avec ses albums Space Oddity et surtout The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. Il a aussi été précurseur en imposant une création visuelle (vidéo, costumes, maquillages) comme un dédoublement de l'artiste (qui sera maintes fois copié par d'autres). Producteur, collectionneur d'art, photographe, ... tous les arts l'intéressaient. Mais ce qu'on retient c'est davantage sa liberté (artistique comme individuelle). Chacune de ses "créations" semblait nous dire "vivez tel que vous êtes".

Au cinéma, David Bowie est au générique de plus de 200 films. Ses chansons cultes ont toujours illustré des films très divers, et encore récemment dans Seul sur Mars, Bird People, Nos pires voisins, Praia do Futuro, La vie rêvée de Walter Mitty , American Bluff ou même Eyjafjallajökull... Parfois certains morceaux transcendaient des scènes comme dans CRAZY ou Mauvais sang. Il fut nominé aux Golden Globes pour la meilleure chanson (Cat People) en 1983. Paradoxalement Bowie n'a jamais été énormément récompensé. Les Grammy Awards ont du se rattraper en 2006 pour lui décerner un prix honorifique.

Serge Gainsbourg avait écrit une chanson pour Isabelle Adjani, Beau oui comme Bowie, où en quelques mots, il dévfinissait merveilleusement l'artiste : "Mâle au féminin, Légèrement fêlé, Un peu trop félin, Tu sais que tu es / Beau oui comme Bowie / Un peu d'Oscar Wilde, Un peu Dorian Gray, Quelques lueurs froides, Et un air glacé"

En tant qu'acteur, sa naissance date de 1976 avec L'Homme qui venait d'ailleurs (The Man Who Fell to Earth), titre qui pourrait résumer son oeuvre. Il venait d'en écrire la version théâtrale, Lazarus, qui s'achève ces jours-ci à Broadway. On l'a aussi vu dans C'est mon gigolo (Schöner Gigolo, armer Gigolo), Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… où il joue son propre rôle et des films plus mineurs comme Série noire pour une nuit blanche (Into the Night), Absolute Beginners (qui donnera quand même un tube), Labyrinthe (Labyrinth)... Il prête aussi sa voix à Maltazard dans Arthur et les Minimoys et celle du Roi heureux dans Bob l'éponge. Bob l'éponge dont il vient de composer la partition pour la comédie musicale...

Heureusement sa beauté irréelle, ses yeux vairons, une ambivalence intirgante ont aussi séduit de grands cinéastes. "Un personnage de Cocteau" a dit de lui Gilles Jacob. Il fut ainsi un vampire sublime chez Tony Scott, dans Les Prédateurs, face à Catherine Deneuve et Susan Sarandon. Qui n'aurait pas voulu être mordu par cet androgyne irrésistible? Mais c'est évidemment dans Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence), de Nagisa ?shima, en Major Jack 'Strafer' Celliers, victime presque consentante de l'amour refoulé et des tortures sadiques de son tortionnaire japonais, qu'il crève l'écran. Il a également tourné avec Martin Scorsese, incarnant Ponce Pilate dans La Dernière Tentation du Christ, David Lynch dans Twin Peaks: Fire Walk with Me et Christopher Nolan dans Le Prestige, où il interprétait l'inventeur Nikola Tesla.

Mais peut-être que le rôle qu'il faut retenir c'est celui d'Andy Warhol dans Basquiat. Car Bowie, c'était un artiste warholien, celui qui se mettait en avant, qui se mettant en scène, en usant des codes publicitaires qu'il érigeait en pop culture.

Golden Globes 2016: The Revenant et Seul sur Mars, les survivals sortent vainqueurs

Posté par vincy, le 11 janvier 2016

La 73e cérémonie des Golden Globes relance toutes les spéculations pour les Oscars. Ni Carol, ni Spotlight, récompensés par les critiques jusqu'à présent, ne sont récompensés, nulle part, malgré leurs multiples nominations. Les deux vainqueurs sont des "survivals", deux films où la survie est au coeur du récit: The Revenant (meilleur drame, meilleur réalisateur, meilleur acteur) et Seul sur Mars (meilleure comédie, meilleur acteur). Deux films distribués par la 20th Century Fox. Dans un twist surprise, Alejandro G. Iñárritu a reçu le Golden Globe du meilleur réalisateur sur Ridley Scott, donné favori. Iñárritu prend sa revanche sur l'an dernier, où il avait perdu face à Richard Linklater. Mais le cinéaste mexicain avait quand même gagné l'Oscar du meilleur réalisateur (et celui du meilleur film) avec Birdman un mois plus tard.

Deux grosses productions
Ce sont donc deux grosses productions de genre, The Revenant a coûté la bagatelle de 135 M$ et Seul sur Mars 110M$, deux succès au box office, qui ont été choisis. On aurait pu espérer un sacre pour Mad Max Fury Road, mais les journalistes de la presse étrangère n'ont pas pris beaucoup de risques. De Stallone à Kate Winslet, de Jennifer Lawrence à Matt Damon, de Leonardo DiCaprio à Ennio Morricone, de Vice-Versa à Spectre, les Golden Globes ressemblent de plus en plus aux People's Choice Awards...

Des habitués
DiCaprio emporte ainsi son 3e Golden Globe (mais Matt Damon son premier en tant qu'acteur), tout comme Jennifer Lawrence et Ennio Morricone. Kate Winslet repart avec son 4e Golden Globe (dont un pour la télévision certes). Et même Aaron Sorkin (scénario) avait déjà gagné la récompense. Si les GG ont fait preuve d'innovation pour les prix concernant la TV (ça va trop loin parfois: Lady Gaga tout de même, hum), pour le cinéma, hormis Sylvester Stallone et Brie Larson, les votants ont opté pour des habitués. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne le méritaient pas... (on pourra quand même être dubitatifs sur la meilleure chanson pour 007 Spectre)
Reste désormais à savoir si avec The Revenant, Alejandro G. Iñárritu va faire un doublé aux Oscars, un an après Birdman.

Cinéma
Meilleur film - Drame : The Revenant
Meilleur film - comédie: Seul sur Mars
Meilleur réalisateur : Alejandro G. Iñárritu (The Revenant)
Meilleur acteur - drame : Leonardo DiCaprio (The Revenant)
Meilleure acteur - Comédie: Matt Damon (Seul sur Mars)
Meilleure actrice - Drame - Brie Larson (Room)
Meilleure actrice – Comedie: Jennifer Lawrence (Joy)
Meilleur second-rôle masculin: Sylvester Stallone (Creed)
Meilleur second-rôle féminin: Kate Winslet (Steve Jobs)
Meilleur film d'animation: Vice-Versa
Meilleur film en langue étrangère: Le fils de Saul
Best Scénario: Aaron Sorkin (Steve Jobs)
Meilleure musique : Ennio Morricone (Les 8 salopards)
Meilleure chanson originale: "Writing’s on the Wall” (007 Spectre)

Télévision
Meilleure série TV - Drame: Mr. Robot
Meilleure série TV – Comédie: Mozart in the Jungle
Meilleur téléfilm : Wolf Hall
Meilleure actrice dans une série TV - Drame: Taraji P. Henson (Empire)
Meilleur acteur dans une série TV - Drame : Jon Hamm (Mad Men)
Meilleure actrice dans une série TV - Comédie: Rachel Bloom (Crazy Ex Girlfriend)
Meilleur acteur dans une série TV - Comédie: Gael Garcia Bernal (Mozart in the Jungle)
Meilleure actrice dans un téléfilm: Lady Gaga (American Horror Story: Hotel)
Meilleur acteur dans un téléfilm: Oscar Isaac (Show Me a Hero)
Meilleur second-rôle féminin (télévision):Maura Tierney (The Affair)
Meilleur second-rôle masculin: Christian Slater (Mr. Robot)