Ellen DeGeneres dit oui aux Oscars, Ben Whishaw sort du placard

Posté par vincy, le 7 août 2013

ellen de generesLe 7e Art s'est teinté d'arc-en-ciel ces jours-ci. Tout a commencé du côté des Oscars qui ont choisi Ellen DeGeneres pour présenter la cérémonie de février 2014. Exercice déjà effectué par l’humoriste en 2007. Après Whoopi Goldberg, ce fut la seule fois où une femme a présenté en solo les Oscars. Mais elle s’était enorgueillie d’être la première femme lesbienne.

Mariée à Portia de Rossi depuis 2008, elle fut l’une des premières célébrités à passer l’alliance à une personne du même sexe. On pourra juste regretter que cette immense comique au franc-parler n’est pas su faire sa place au cinéma. On la reconnaît vocalement dans Le Monde de Nemo (Dory l’amnésique), après l’avoir aperçu dans En direct sur Ed TV, Goodbye Lover, If These Walls Could Talk 2.

Et puis on apprend hier que le mignon Ben Whishaw, meurtrier dans Le Parfum, poète romantique dans Bright Star, Rimbaud dans I’m not there et surtout le nouveau Q, très geek et décalé, dans Skyfall, a signé a signé un partenariat civil avec son compagnon, le compositeur Mark Brashaw, qu’il a rencontré sur le tournage de Bright Star.

ben whishawComing Out rare dans le milieu. « Ben n'a jamais caché sa sexualité, mais comme beaucoup d'acteurs, il préfère ne pas parler de sa vie privée. En raison des rumeurs, je peux confirmer que Ben et Mark se sont bien unis civilement en août 2012. Ils sont très fiers de l'avoir fait et sont très heureux » affirme sa porte-parole.

Whishaw sera bientôt à l'affiche, dans The Zero Theorem, de Terry Gilliam, en compétition au prochain Festival de Venise.

Le mariage entre personnes du même sexe sera autorisé au Royaume Uni l’an prochain mais il ne l’est toujours pas en Australie. Il est fort probable, maintenant que 15 pays dans le monde l’autorise, que les comédiens, dont certaines stars « bankable », sortent du placard, à l’instar de Jodie Foster (bientôt en vedette dans Elysium) lors de la dernière soirée des Golden Globes.

Expo, ressorties : Jacques Demy aux Anges

Posté par vincy, le 7 août 2013

100 000 visiteurs se sont rendus à la Cinémathèque française pour visiter « Le Monde enchanté de Jacques Demy », qui a fermé ses portes dimanche dernier. C’est un peu moins que celle de Kubrick en 2006 (140 000 visiteurs), Renoir/Renoir en 2005 (110 000) et trois fois moins que l’exposition record sur Tim Burton (300 000 visiteurs), l’an dernier. C’est néanmoins l’un des plus beaux succès de la Cinémathèque. Le catalogue a également connu un joli succès avec près de 1 500 acheteurs (à 42 € l’ouvrage).

« Ce qui frappe avec une fréquentation multigénérationnelle », témoigne Serge Toubiana, directeur général « c’est le nombre d’enfants venus regarder avec émerveillement les robes de Catherine Deneuve dans Peau d’âne. »

L’engouement pour Jacques Demy ne s’arrête pas là. La ressortie en juin des Parapluies de Cherbourg est toujours en exploitation. Et La baie des anges, ressorti il y a une semaine, a séduit près de 4 000 spectateurs.

Steven Spielberg abandonne American Sniper

Posté par vincy, le 6 août 2013

Steven Spielberg abandonne finalement American Sniper, le biopic avec Bradley Cooper (lire notre actualité). DreamWorks a également annoncé son départ du projet, laissant Warner Bros seul à bord pour le moment. Les négociations n'ont pas abouties à une entente selon diverses sources.

Le cinéaste s'orienterait désormais sur le remake des Raisins de la colère, s'il obtient les droits. Il espère également remettre en route Robopocalypse. Mais le projet risque de se heurter aux récentes déconvenues au box office des studios hollywoodiens avec les méga budgets. Il a aussi réécrit une partie du scénario du prochain Jurassic Park. Le casting est en cours, sous sa supervision.

Harvey Weinstein convoite son ancienne société Miramax

Posté par vincy, le 6 août 2013

Harvey WeinsteinCe serait une douce revanche pour Harvey Weinstein. L'histoire d'un plat qui se mange froid, à une table de Saint-Tropez, raconte le magazine Variety. Le puissant producteur hollywoodien a en effet déjeuné avec Tom Barrack, patron du fonds d’investissement Colony Capital, qui a acheté Miramax en 2010 (avec l'aide du Qatar), société créée par les frères Weinstein en 1979. Il n’y a pour l’instant que des discussions, rien n’est officiel.

De quoi ont-ils parlé ? De fusion entre The Weinstein Company et Miramax, ou, au pire, un partenariat stratégique entre les deux sociétés. Cela permettrait à Harvey Weinstein de remettre la main sur le richissime catalogue qu’il a contribué à remplir : Shakespeare in Love, Le Patient Anglais, Chicago, Scary Movie, Pulp Fiction, Kill Bill, Good Will Hunting, Aviator, Les autres

Le rapprochement serait ironique. Après l’avoir acheté à Walt Disney pour 663 M$, Colony Capital a géré le catalogue de 700 titres à travers différentes licences fructueuses (Netflix, Hulu, Facebook…). Mais de nombreux experts considèrent que ça n’a pas suffit à la rentabiliser. Surtout, Miramax n’a rien produit depuis trois ans (Une famille très moderne, avec Jennifer Aniston), ce qui ne facilite pas la valorisation du catalogue, dont la valeur fondrait au fil des mois. Évaluée à 800 M $, dont une dette de 40%, Miramax arrive à un croisement des chemins. Le numérique ne suffit pas à enrichir son propriétaire et, pire, l’exploitation des titres les plus importants a atteint ses limites. Sans management issu du cinéma, la compagnie a du mal à concrétiser ses projets cinématographiques.

Année record pour The Weinstein Company

Le retour des Weinstein permettrait sans doute de mieux développer cette stratégie avec des séries, par exemple, mais surtout avec de nouveaux films. Car Harvey Weinstein a retrouvé sa martingale depuis quelques années, entre films oscarisés et hits au box office : Django Unchained, The Artist, Le discours d’un roi, Happiness Therapy, Inglourious Basterds, The Reader, La Dame de fer, et cet été Fruitvale Station.

La solution Weinstein semble, sur le papier idéale. D’autant que la paix a été signée entre le magnat et Disney, qui avait acheté Miramax en 1993. Fâché avec le géant hollywoodien pour divergences artistiques et stratégiques, Weinstein avait abandonné à contre cœur son « bébé » en 2005. Disney a relégué Miramax dans ses nombreuses filiales, jusqu’à la fermer en 2010 puis la vendre à Colony Capital. Pendant ce temps, en octobre 2005, les frères Weinstein ont créé The Weinstein Company (TWC), qui connaît une année record en 2013 avec déjà 340 M$ au box office (5% de parts de marché !). La société a encore 12 films à sortir cette année.

Cette semaine, à la surprise générale, Weinstein et Disney ont annoncé un projet commun : l’adaptation des livres Artemis Fowl. Le producteur en avait acquis les droits pour Miramax en 2001. Disney distribuera ce qui s’annonce être le nouvel Harry Potter.

18 mois après la fusion entre Lionsgate et Summit Entertainment, ce serait une nouvelle étape dans la consolidation des studios indépendants américains. L’objectif est bien entendu de pouvoir être capable de créer des nouveaux contenus, notamment pour les chaînes web comme Netflix et Youtube, futurs nirvanas annoncés des films art & essai.

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Lire aussi : Miramax - ascension d'une star hollywoodienne

Johnny Depp : combien de projets seront-ils vraiment tournés?

Posté par vincy, le 5 août 2013

johnny deppL'échec au box office américain de Lone Ranger (86M$) qui pourrait être amorti par les marchés internationaux (jusque là 88M$) n'a pas atteint, pour le moment, sa star, Johnny Depp.

L'acteur est en négociation pour le rôle principal de Mordetcai, polar de David Koepp (réalisateur de Premium Rush, scénariste de Jurassic Park, Mission : Impossible, Panic Room, Spider-Man...). Ewan McGregor et Gwyneth Paltrow sont également en négociations pour les autres personnages principaux.

Le film est adapté d'une trilogie littéraire signée Kyril Bonfiglioli. Le scénario a été écrit par Eric Aronson. Depp sera également coproducteur. Pour l'instant, rien n'est confirmé. A l'origine Depp et Koepp travaillaient sur un autre projet, L'introuvable.

La trilogie littérairepola, publiée aux USA dans les années 70, est composée de Cachez-moi ça (Don’t Point That Thing At Me), Something Nasty In The Woodshed (inédit en français) et Après vous, avec le flingue (After You With The Pistol).

Dans le premier livre, Charlie Mortdecai, marchand de tableaux, essaie de passer clandestinement en Amérique un Goya volé au Prado. Pas n'importe quel Goya puisqu'il cacherait un code bancaire secret d'un coffre où serait stocké l'or des Nazis. En faisant chanter une personnalité du gouvernement, il obtient de faire apposer les scellés de la valise diplomatique sur sa Roll's, ce qui lui facilite grandement la tâche. Mais la police spéciale britannique est à sa poursuite....

Johnny Depp prépare aussi Into the Woods, version revisitée du Petit Chaperon rouge de Rob Marshall, et Pirates des Caraïbes 5. Il s'est aussi engagé sur Transcendence, premier film du chef opérateur de Christopher Nolan, Wally Pfister, et Black Mass, de Barry Levinson.

Cependant, hormis Pirates, aucun de ces film n'est officiellement lancé en pré-production. Des effets d'annonce de plus en plus courants, qui se traduisent généralement par l'abandon de certains projets.

La franchise Jason Bourne s’offre un 5e épisode

Posté par vincy, le 4 août 2013

Après la première trilogie Jason Bourne, Universal avait commandé une « bible » pour pouvoir développer la franchise indépendamment de ses créateurs et de son acteur principal, Matt Damon. Cela a donné Jason Bourne : l’héritage, sorti il y a un an. Le résultat au box office a été mitigé (280 M$ dans le monde) mais le film s’est bien vendu en vidéo et a cartonné en VàD.

Par conséquent, le studio a confirmé ce week-end qu’un cinquième épisode verrait le jour. Anthony Peckham (Invictus, Sherlock Holmes) vient d’être engager pour écrire le scénario, qui se focalisera, une fois de plus, sur Aaron Cross incarné par Jeremy Renner.

Matt Damon ne reviendra pas dans la série tant que Paul Greengrass ne sera pas derrière la caméra. Pour l’instant, Universal n’a pas annoncé le nom du prochain réalisateur.

Neill Blomkamp prépare son nouveau projet SF

Posté par vincy, le 3 août 2013

terta vaalAlors que son dernier film, Elysium, s'apprête à être l'ultime blockbuster de cet été, Neill Blomkamp a déjà mis sur les rails son prochain projet.

Chappie est une nouvelle fois une oeuvre de science-fiction. Dev Patel (Slumdog Millionaire) sera le partenaire de Sharlto Copley, son acteur fétiche depuis District 9.

Le scénario a été écrit par les deux auteurs de District 9, Blomkamp et Terri Tatchell. Il s'agira de la transposition de Tetra Vaal, premier court-métrage du réalisateur sud-africain (2004).

Le film racontera l'histoire d'un robot policier patrouillant dans les bidonvilles autour de Johannesburg. Copley sera le "Robocop", tandis que Patel interprétera un homme des bidonvilles.

Le film devrait être prêt pour l'année prochaine.

Natalie Portman et Chris Evans passent derrière la caméra

Posté par vincy, le 2 août 2013

Après James Franco, Angelina Jolie, Scarlett Johansson, Ryan Gosling, Joseph Gordon-Levitt, Dustin Hoffman et Keanu Reeves, ce sont Natalie Portman et Chris Evans qui se lancent dans la réalisation.

L'actrice oscarisée pour Black Swan aura mis six ans à se lancer dans l'adaptation d'Une histoire d'amour et de ténèbres (A Tale of Love and Darkness), le roman autobiographique de l'écrivain israélien Amos Oz. Il a été publié il y a dix ans. Natalie Portman avait acquis les droits en 2007. Le best-seller raconte l'enfance d'Oz durant les années 40, entre l'Ukraine, la Lituanie et Jérusalem. Portman sera également devant la caméra pour incarner la mère de l'écrivain, qui s'est suicidé quand il avait 12 ans. Le tournage doit débuter en janvier. A noter que le tournage se fera en hébreu, sa langue maternelle.

De son côté Captain America, alias Chris Evans, mettra en scène 1:30 Train. Il produira le film, en plus d'y jouer le rôle principal. le tournage commencera dès cet automne. Le scénario de Ron Bass (Rain Man, Le mariage de mon meilleur ami) et Jen Smolka est l'histoire d'une relation entre deux personnes qui se rencontrent à Manhattan et passent la nuit ensemble.

Trois suites pour Avatar

Posté par vincy, le 2 août 2013

avatar_okFinalement il y aura trois suites pour Avatar. Une tétralogie en un mot. James Cameron et la Fox ont annoncé hier qu'une suite de plus aux deux annoncées étaient en développement. Le deuxième film arrivera en salles en décembre 2016.Le troisième est prévu l'année suivante, et le dernier opus sortira en décembre 2018.

Les producteurs ont engagé le scénariste de La Guerre des mondes, Josh Friedman, ceux de La Planète des Singes : les origines, Rick Jaffa et Amanda Silver et celui de Savages, Shane Salerno pour collaborer avec Cameron à l'écriture des trois épisodes.

Les films seront tournés simultanément à partir de l'an prochain.

La Fox avait donné son feu vert à deux suites en octobre 2010 (lire notre actualité). Avatar a rapporté mondialement 2,8 milliards de $.

[Hayao Miyazaki / Ghibli] Ecran Noir visite le Musée Ghibli (3/3)

Posté par vincy, le 1 août 2013

atelier de miyazaki © vincythomasFinissons notre tour du Musée Ghibli avec les étages de cette maison dédiée à l'univers de Miyazaki. Il y a, bien sûr, un espace, assez vaste, pour les expositions temporaires, consacrée aux arts fantastiques ou aux contes et légendes ou encore à certains films estampillés Ghibli, sources inépuisables d'inspiration graphiques ou littéraires du Studio japonais. La prochaine mettra en avant les forêts dans les différentes oeuvres du Studio.

L'atelier

Plus intime, l'atelier d'Hayao Miyazaki, où l'on serpente entre les pièces, jonchées de livres, dessins, objets divers. Nous sommes ainsi immergés dans le "bordel" du réalisateur : des ouvrages sur l'Europe, avec des photos, qui permettent de créer les décors des dessins animés, des croquis où l'on voit se construire dessins par dessin un storyboard d'une séquence, des romans de tous les pays pour trouver de nouvelles idées, etc.

On peut aussi admirer des reproductions de ses films, du matériel cinématographique, des papiers gribouillés partout, des accessoires étranges, ceux d'un quotidien révolu, qui nous ramènent dans certains films familiers. Un bureau, des objets ramenés de voyages, et finalement toute l'origine d'un film d'animation, avec, en cadeau, une machine pour animer des planches de dessin. Les enfants en raffolent.

Sortez la carte de crédit

Les plus petits préfèrent la salle du Chat-bus. Immense peluche où l'on peut s'assoir dessus, pénétrer à l'intérieur, jouer et s'imaginer Totoro arriver. Au dernier étage, il s'agit de la seule attraction : le reste est dévolu à une bibliothèque/librairie, où l'on peut trouver quelques ouvrages en anglais ; mais surtout c'est ici que la folie s'empare de tous les visiteurs : au bout du couloir, il y a la boutique, temple mercantile où Ghibli compte les Yens par milliers.

la librairie du musée ghibli © vincy thomasOn y trouve de tout : du thermos "Totoro" à la maquette reproduisant un avion de Pocco Rosso, des T-shirts aux cartes postales, des porte-clefs aux miniatures, sans oublier les figurines, puzzles, vaisselle, et autres produits. Cela paraît très varié et pourtant, ça ne l'est pas. Les dessins animés les plus populaires en Occident, tels Mononoke, Chihiro et Le château ambulant sont très peu représentés. Le business de Ghibli s'effectue autour de Totoro, Kiki, Nausicaa et Ponyo. Il sera intéressant de voir si le nouveau film, The Wind Rises deviendra une réserve de produits dérivés...

Une ultime surprise sous le ciel de Tokyo

On a le choix alors entre se diriger vers le patio et grignoter ou boire quelque chose, à l'ombre des arbres. Ou monter encore plus haut. Une tourelle nous fait grimper sur le toit de la maison qui réserve une énorme surprise, la Tour Eiffel du lieu. Le robot géant du Château dans le ciel. Un employé du Musée, dont c'est la tâche, organise les séances : un par un, sans débordement, tout le monde y passe. Les appareils photos cliquent-claquent.

Robot bienveillant qui espère voir le musée s'agrandir. C'est dans les cartons, mais il y a encore quelques autorisations administratives à conclure (le terrain voisin, municipal, doit être acheté) et un financement à finaliser. C'est dans son intérêt : le Musée nous semble bien petit par rapport au potentiel qu'il possède. 12 ans après son ouverture, il attire plus de 650 000 visiteurs par an, dont 30 000 étrangers environ.

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Notre série estivale [Miyazaki/Ghibli]
Le Musée : Première partie et Deuxième partie
Avec ses projets, le Studio Ghibli entretient ses légendes
Le « Maître » au coeur d’une polémique politique
Son nouveau dessin animé séduit le Japon

le robot du Chateau dans le ciel au musée ghbli © vincy thomas