Charlize Theron dans le nouveau film de Jason Reitman

Posté par vincy, le 12 octobre 2010

On lui doit Juno et In the Air. Jason Reitman, devenu en quelques années l'un des cinéastes les plus respectés dans le domaine de la comédie sociale (et un brin acide), va réaliser Young Adult.
Charlize Theron tiendra le rôle principal, entourée du très sexy Patrick Wilson (Watchmen, L'agence tous risques), de la non moins sublime Elizabeth Reaser (Esme dans Twilight), et de Patton Oswalt (la voix de Remy dans Ratatouille).

Le film a été écrit par Reitman et Diablo Cody, qui avait aussi fait équipe pour Juno.

L'histoire suit une auteure trentenaire, new yorkaise, divorcée qui revient dans sa ville natale, quelque part dans le Midwest, pour draguer son ex-petit ami, qui vient d'avoir un bébé.

Le tournage va débuter ce mois-ci et le film devrait sortir dans un an.

Saint Jean de Luz 2010 : 15e clap pour le festival international des jeunes réalisateurs

Posté par vincy, le 12 octobre 2010

Du 12 au 16 octobre, la ville basque de Saint Jean de Luz accueille le 15e Festival international des jeunes réalisateurs. Le cinéma Le select concentrera l'ensemble de la programmation, soit 10 films en compétition, trois films des précédentes éditions, trois films en hommage à la Russie dans le cadre de l'année France-Russie, un film pour enfant, une série de cours métrages et un film hors-compétition en clôture.

Le jury est présidé par Claude Brasseur, entouré de Shirley Bousquet, Marianne Denicourt, Stéphane Giusti, Valérie Kaprisky, Fabien Onteniente et Eric Savin.

Patrick Fabre, directeur artistique de la manifestation, a choisi des films très variés pour la compétition :
le thriller de Fred Cavayé, A bout portant, avec Gilles Lellouche, Roschdy Zem et Gérard Lanvin ;

le drame allemand de Buhran Qurbani, Shahada (en compétition à Berlin cette année) ;

le huis-clos d'Angelo Cianci, Dernier étage, gauche, gauche ;

la romance absolue d'Audrey Estrougo, Toi, moi, les autres ;

le thriller tant attendu, et déjà remarqué à Deauville, de Rodrigo Garcia, Buried, avec Ryan Reynolds ;

le policier musical suédois d'Ola Simonsson et Johannes Stjäme Nilsson, Sound of Noise ;

le nouveau film de Lola Doillon, avec Kristin Scott-Thomas et Pio Marmai, Contre toi ;

le film anglais sur John Lennon adolescent, Nowhere Boy, déjà présenté à Dinard, avec là encore Kristin Scott Thomas ;

le film russe de Slava Ross, Sibérie mon amour ;

et le drame de Sophie de Daruvar et Yves Thomas, Rendez-vous avec un ange qui réunit Isabelle Carré et Sergi Lopez.

Une vie de chat, le dessin animé produit par Jacque-Rémy Girerd, avec la voix de Dominique Blanc, sera projeté le samedi pour les enfants.

Le fils à Jo, de Philippe Guillard, avec Gérard Lanvin et Olivier Marchal, où le rugby (sport vedette dans la région) tient le beau rôle, fera la clôture.

12 courts pour un César

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Ils vont être nombreux à se disputer les faveurs des professionnels dans la catégorie court métrage : un Oscar (Logorama), une Palme d'or (Chienne d'histoire), deux moyens sortis en salles avec un certain buzz (Petit tailleur, Un transport en commun). Il restera toujours une cinquième place à pourvoir.

Les projections seront organisées les 4 et 11 décembre au Balzac à Paris. Le résultat pour les nominations sera révélé le 21 janvier 2011.

8 et des poussières de Laurent Teyssier (Tita Productions)

C'est plutôt genre Johnny Walker d'Olivier Babinet (Ferris & Brockman)

Chienne d'histoire de Serge Avedikian (Sacrebleu Productions)

Enterrez nos chiens de Frédéric Serve (Qualia Films),

La guitare de diamants de Frank Beauvais (Les Films du Bélier)

L'homme à la Gordini de Jean-Christophe Lie (Prima Linéa Productions)

Logorama de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain (Autour de Minuit)

Monsieur l'abbé de Blandine Lenoir (Local Films)

Petit tailleur de Louis Garrel (Mezzanine Films)

La République de Nicolas Pariser (Noodles Production)

Un transport en commun de Dyana Gaye (Andolfi)

Une pute et un poussin de Clément Michel (Sombrero Films)

UGC vient marcher sur les plates-bandes de MK2

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

C'est l'une des zones les plus convoitées de France pour les multiplexes futurs. Le Nord-Est de la capitale. S'y trouvent actuellement 3 MK2 (Quai de Loire, Quai de Seine et Gambetta), ainsi que la Géode et le "ciné-club" de la Cité des Sciences et de l'industrie. A terme, il y aura le Pathé (à moins que ce ne soit un Gaumont) de la Cité des Sciences et de l'Industrie, le multiplexe art-et-essai de la Porte des Lilas, le cinéma spécialisé et refait à neuf du Louxor (à Barbès) et ... un UGC Ciné-Cité qui vient de s'ajouter à la liste.

Ce sera le septième en Île-de-France, le troisième à Paris intra-muros. UGC offrira 2 800 fauteuils répartis dans 14 salles dans le quartier Claude-Bernard, à proximité d'Aubervilliers, du 104 et du nouveau pôle de transports Evangiles (RER 2, deux lignes de Tramway). Le quartier comprendra 230 logements de toutes catégories, situés le long du boulevard Macdonald, trois immeubles de bureaux le long du périphérique, une école, une crèche, une maison de retraite de 100 lits et un pôle de loisirs répartis sur 14 hectares.

Le complexe se situera à moins d'un kilomètre des MK2 Quai de Loire / Quai de Seine et de la Cité des Sciences et de l'Industrie. Autrement dit on risque la sturation, malgré la densité démographique du quartier.

A l'origine, c'est MK2 qui devait exploiter ce circuit de salles. Mais, ayant peur de vampiriser son multiplexe sur les quais (2e du réseau), la société s'est retirée du projet il y a deux ans tout en demandant récemment la possibilité de rajouter deux salles à ses deux sites existants. La ville de Paris a signé avec UGC dans le courant de l'été.

UGC prévoit d'ouvrir le cinéma dans trois ans, avec une architecture audacieuse signée de l'architecte Renzo Piano. Le réseau espère attirer un million de spectateurs. Les Ciné-Cité des Halles et de Bercy restent les deux multiplexes les plus fréquentés de la région. Mais cette année, subissant le choix stratégique de ne pas proposer de 3D dans ces deux mastodontes, ils n'ont pas pu bénéficier de l'effet Avatar. Plusieurs polémiques avec les cinéphiles ont aussi terni l'image du réseau. Les Halles affiche une baisse de 5% de sa fréquentation tandis que Bercy accuse un essoufflement de 7%. Gaumont et Pathé montent une meilleure résistance.

Avec autant de salles dans un périmètre aussi proche, on peut cependant s'interroger sur l'aménagement du territoire en matière d'exploitation : l'Ouest et le Sud de Paris sont de moins en moins équipés. Les exploitants semblent tout miser sur des zones entre centre-ville et périphérie, comme dans le Sud-Est avec la Cinémathèque française, le Gaumont Gobelins, le MK2 BIbliothèque, l'UGC Ciné-Cité Bercy, et le Pathé Quai d'Ivry.

Cinespana 2010 : palmarès et retour sur la compétition

Posté par MpM, le 11 octobre 2010

Le jury professionnel présidé par Georges Corraface et réunissant Myriam Mézières, Dominique Besnehard, Luis Rego,  Jean-Claude Petit et  Serge Regourd a logiquement récompensé le meilleur film présenté en compétition cette année au Festival de cinéma espagnol de Toulouse : La mujer sin piano de Javier Rebollo (notre photo). Un film doux-amer suivant l'errance nocturne d'une mère de famille soudain décidée à changer de vie. De la gare où elle rencontre un jeune polonais paumé à la chambre d'hôtel où l'étrange duo finit par se réfugier, c'est une succession de mini-aventures absurdes et burlesques filmées avec rigueur et élégance par la caméra tantôt statique, tantôt virtuose de Javier Rebollo.

Autre choix logique avec les deux prix d'interprétation. Le premier distingue Guillermo Toledo dans un rôle de loser au bout du rouleau, embarqué dans une soirée où toute la vacuité de son existence éclate au grand jour. Le deuxième est collectif, décerné à tout le casting féminin de La vida empieza hoy de Laura Maña (dont Mariana Cordero que nous avons rencontrée et Pilar Bardem, sur notre photo), où un petit groupe de seniors reprend plaisir à la vie et à l'amour grâce à des cours de sexologie. Le film a d'ailleurs obtenu le prix du public.

Mal dia para pescar d'Alvaro Brechner est lui doublement cité avec un prix du scénario récompensant l'adaptation à la fois mélancolique et cocasse que le jeune réalisateur a fait d'une nouvelle de l'écrivain uruguayen Carlos Onetti, présentant les aventures grotesques et touchantes d'un impresario affabulateur et de son "champion" ainsi que le prix de la meilleure musique originale.

Enfin, c'est Lo más importante de la vida es no haber muerto de Olivier Pictet, Marc Recuenco et Pablo Martin Torrado qui reçoit le prix de la meilleur photographie avec son intrigue mystérieuse autour d'un accordeur de piano souffrant d'insomnie, tandis que le jury étudiant couronne El idioma imposible, une œuvre maniérée et confuse sur les bas-fonds de Barcelone, sauvée par l'excellent Nadrés Gertrudis.

Le jury est ainsi parvenu à distinguer ce que chacun des films présentés avait de plus intéressant, ne faisant au final pas d'oubli majeur puisque seuls Habitacion en Roma de Julio Medem (un coup de foudre passionnel entre deux jeunes femmes qui viennent de se rencontrer, digne de figurer dans les éditions "Harlequin") et Bon appétit de David Pinillos (un film gentillet et sans prétention sur un jeune cuistot qui se cherche) repartent bredouilles.

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Palmarès complet

Violette d'Or du Meilleur Film
La mujer sin piano de Javier Rebollo

Meilleur Acteur
Guillermo Toledo (After de Alberto Rodriguez)

Meilleure Actrice
Pilar Bardem, Maria Barranco, Sonsoles Benedicto, Mariana Cordero, Rosa Maria Sarda (La vida empieza hoy de Laura Maña)

Meilleur Scénario
Alvaro Brechner (Mal dia para pescar de Alvaro Brechner)

Meilleure Musique Originale
Mikel Salas (Mal dia para pescar de Alvaro Brechner)

Meilleure Photographie
Pietro Zuercher (Lo más importante de la vida es no haber muerto de Olivier Pictet, Marc Recuenco et Pablo Martin Torrado)

Meilleur Premier Film (décerné par le Jury Etudiant)
El idioma imposible de Rodrigo Rodero

Meilleur Court Métrage
Estocolmo de Juan Francisco Viruega

Prix Raíces du Meilleur Documentaire
Malta radio de Manuel Menchon

Mention spéciale remise par le jury Raíces
Familystrip de Lluis Miñarro

Prix du Public
La vida empieza hoy de Laura Maña

Mélanie Laurent derrière la caméra

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Deux ans après sont court-métrage, sélectionné à Cannes, De moins en moins, Mélanie Laurent a eu de plus en plus envie de revenir derrière la caméra. Elle est parvenue à concrétiser son désir. Les adoptés (dont elle a co-écrit le scénario) se tournera à partir de fin novembre dans les environs de Lyon. Ce drame mettra en scène Florence Foresti, Denis Menochet (qui partageait avec elle l'affiche d'Inglourious Basterds de Tarantino) et elle-même. Sortie prévue le 23 novembre 2011.

Dinard 2010 : We Want Sex !

Posté par kristofy, le 10 octobre 2010

Le 21ème Festival du Film Britannique de Dinard a une nouvelle fois réservé son lot de surprises. Le plus généreux des festivals avait programmé cette année des hommages à Peter Mulan (récent Coquille d'or à San Sebastian) et à Barney Platts-Mills, un gros plan sur le cinéma irlandais, un focus sur les Beatles, et aussi un atelier de scénarios, des courts-métrages, plus d’une vingtaine d’avant-premières… Pour la compétition le jury a aussi créer la surprise pour son palmarès : il y a eu unanimité pour deux Hitchcock d’or ex-aequo.

Le président du jury Etienne Chatillez était entouré de Anne Consigny, Sienna Miller, Pascal Elbé, Sylvie Pialat (productrice), Nick Moran, Stéphane Célérier (distributeur), Elsa Zylberstein et Gabriel Range.

Les films en compétition étaient pour la plupart de comédies qui cultivaient un goût pour la nostalgie. Deux biopics Mr Nice (avec Rhys Ifans, Chloë Sevigny) retrace la vie tumultueuse de Howard Marks trafiquant de drogue millionnaire aux multiples identités, Sex & drugs & rock & roll (avec Andy Serkis, Olivia Williams, Noel Clarke…) raconte l’histoire de Ian Dury légende du rock avec le groupe The Blockheads.

Les femmes qui travaillent à la couture de banquettes de voiture se mettent en grève dans We want sex (avec Rosamund Pike, Sally Hawkins, Miranda Richardson, Bob Hoskins…) tandis que les jeunes découvre la soul music et l’amour en 1974 au Wigan Casino dans Soulboy (avec Martin Compston). Un duo de représentants extralucides découvre les secrets des gens dans Skeletons, et c’est un bavard et un déprimé qui deviennent le duo qui traverse Treacle Jr. Avec ces thèmes qui vont par paire le jury a préféré ne pas favoriser un film et d’en récompenser deux ex-aequo.

Même la cérémonie de clôture était pleine de surprises, l’animateur Toby Jones perdait le fil mais trouvait des blagues, Roschdy Zem et Anne Brochet étaient là pour remettre des prix, le jury a même tenté une chorégraphie en chantant un tube de Abba.

Et même si deux films se partagent le Hitchcock d'or, We Want Sex obtient aussi le prix du public et celui du scénario : de quoi en faire le vrai gagnant de cette 21e édition.

Voici le palmarès :

Prix du meilleur court-métrage : Stanley Pickle, de Vicky Mather.Dinard

Hitchcock de bronze (les exploitants de 40 salles de la région) : Exam, de Stuart Hazeldine

Hitchcock d’argent – prix du public : We want sex, de Nigel Cole

Hitchcock bleu – prix du scénario : We want sex, de Nigel Cole

Hitchcock blanc – directeur de la photographie : Mr Nice, de Bernard Rose

Hitchcock d’or ex-aquo : We want sex, de Nigel Cole et Treacle Jr, de Jamie Thraves

Le film We want sex de Nigel Cole remporte à la fois les faveurs du jury et celles du public, c’est en fait l’exemple même de la comédie britannique efficace et consensuelle portée par des acteurs dévoués à donner du piquant à leurs personnages (le réalisateur avait déjà fait Calendar Girls de la même manière). A noter que We want sex est le titre français (sic), le titre original anglais est Made in Dagenham, il ne s’agit pas de sexe mais en fait de ‘sexual equality’, revendication des femmes pour ne pas avoir un salaire inférieur aux hommes. Il sera distribué par ARP Selection en France.

Le grand prix du Hitchcock d’or avait été décerné les années précédentes à des films plus singuliers (White Lightnin en 2009, Boy A en 2008, Hallam Foe en 2007, London to Brighton en 2006...), et s'ils n’étaient pas en compétition ils étaient nombreux a avoir été découverts en avant-première à Dinard.

Le Festival Britannique a réussi également la surprise de dévoiler son meilleur film après le palmarès lors de la soirée de clôture : Neds, écrit et réalisé par Peter Mullan, va s’imposer comme l'un des films de l’année.

Casting chic pour My Week with Marilyn

Posté par vincy, le 10 octobre 2010

Marilyn est partout en librairie mais elle est aussi de retour au cinéma.
Et l'histoire fascine déjà : le tournage du film Le Prince et la danseuse (1957) avec Marilyn Monroe et Sir Laurence Olivier. Le réalisateur Simon Curtis va adapter le journal de Colin Clark, qui assistait Marilyn sur le tournage.
Pour incarner la star la plus légendaire du cinéma dans My week with Marilyn, les producteurs ont choisi Michelle Williams. Le casting s'est complété cette semaine à quelques jours du premier clap. On retrouvera ainsi Kenneth Branagh dans le rôle de son "Dieu", Sir Laurence Olivier, Julia Ormond dans celui de sa femme, l'actrice Vivien Leigh (Autant en emporte le vent) et Dougray Scott dans celui du mari de Marilyn, l'écrivain Arthur Miller.
Colin Clark sera interprété par Eddie Redmayne. Judi Dench, Derek Jacobi et le beau Dominic Cooper complètent l'ensemble. Ajoutons une "moldu" d'Harry Potter, avec la présence d'Emma Watson.
Le film est financé par les producteurs de Shakespeare in Love.

Dinard 2010 : John Lennon à l’honneur

Posté par kristofy, le 9 octobre 2010

Happy Birthday John Lennon!

Il est né le 9 octobre 1940 et il aurait eu 70 ans. L’année 2010 marque en fait plusieurs anniversaires de Lennon, dont sa vie adolescente avant les Beatles est racontée dans Nowhere Boy. Il s’agissait du film d’ouverture du 21ème Festival du Film Britannique de Dinard qui en même temps avait programmé un focus sur le groupe pop le plus populaire de l'histoire.  Une séance nommée "J'écoute le cinéma" aussi spéciale que très appréciée permettait aux festivaliers d'écouter un florilège audio (monté par Gaël Coto) des œuvres marquantes des Beatles en étant confortablement installés dans des transats face à la mer.
Aujourd’hui en 2010 cela fait 50 ans que le groupe The Beatles a été formé et 40 ans qu’il a été dissout, et cela fait 30 ans que Lennon a été assassiné. Le calendrier fait bien les choses puisque la sortie française de Nowhere Boy est prévue le 8 décembre 2010 alors que John Lennon est mort le 8 décembre 1980 ! Ce biopic sur sa jeunesse avant qu’il ne soit un musicien reconnu devait être un évènement, mais malheureusement la réalisatrice Sam Taylor-Wood peine à nous passionner.

Nowhere Boy évite de parler des Beatles (le nom n'est même jamais prononcé) pour vraiment se concentrer sur un adolescent qui s’appelle John. On entendra la première mesure de la chanson Hard Day’s Night et trois autres extraits de compositions de Lennon, dont une chanson  sur sa mère, mais les autres musiques sont celles de l’époque qui ont pu l’influencer. Le film s’attache a nous raconter l’environnement dans lequel le musicien a grandi : élevé par sa tante il va découvrir alors qu’il avait été quasiment abandonné par ses parents quand il apprend enfin à connaître qui était sa mère... John est un adolescent qui découvre le rock’n roll avec Elvis Presley et Buddy Holly et commence à gratter un banjo avant de rencontrer un jeune homme de 15 ans qui s’appelle Paul qui plus tard lui présentera George…, et le groupe The Quarrymen démarre. Malheureusement cet adolescent perturbé par ses problèmes de famille, ne nous intéresse pas. Si Sam Taylor-Wood voulait ne pas l’idéaliser ni en faire un personnage attachant, elle a bien réussi.

Dinard a programmé l’excellent documentaire The US vs John Lennon où le gouvernement américain réprouve les engagements libertaires de Lennon (son opposition à la guerre du Vietnam, sa fréquentation d’activistes politiques) jusqu’à le surveiller où vouloir l’expulser. Le film avait déjà marqué il y a quelques années la mostra de Venise car il faisait alors écho à la tendance anti-Bush de l’époque. C’était aussi l’occasion de découvrir le film The Killing of John Lennon qui retrace le parcours de son assassin Mark Chapman pendant les trois mois qui ont précédé son geste fatal. Voici ce que le réalisateur Andrew Piddington nous a dit : « Quand vous faites un film biographique, il faut prendre position sur la vérité, si on s’aligne totalement dessus ou si on va vers la fiction. Ici ni métaphore ni parabole, tout ce qui se passe dans le film s’est réellement passé, et on a filmé dans les vrais endroits où ça c’est vraiment passé. Les acteurs du film ont à peu près le même âge que les vraies personnes de l’époque. L’intention n’est pas de cautionner Mark Chapman encore en prison aujourd’hui mais de rentrer dans sa tête les trois mois précédents avant qu’il appuie sur la gâchette. On avait un petit budget, tout est à l’écran, rien tourné en studio mais dans les lieux réels. Le film a été primé au festival Tribeca à New-York et a eu une nomination aux BAFTA anglais. » A mettre en parallèle avec la même histoire racontée avec quelques différences dans Chapitre 27 (produit un an après) où Jared Leto donne à voir un Mark Chapman un peu plus déséquilibré les trois jours précédents le meurtre.

Il est assez curieux que la mort de John Lennon inspire de meilleurs films que la naissance des Beatles. Pour les nostalgiques des débuts de Lennon d'avant la gloire et de la beatlesmania mondiale, le mieux est encore de (re)voir Backbeat à propos de son ami Stuart Sutcliffe (cinquième Beatles avec John, Paul, George et Pete Best) ; ou même la comédie That thing you do où quatre garçons dans le vent (inspirés des Beatles) commencent à avoir du succès…

En attendant, notez que ses anniversaires sont déjà célébrés avec la parution de l’intégrale des chansons de Lennon après les Beatles en version remasterisée : Signature Box est un coffret 11 cd disponible depuis quelques jours.

David Lynch en direct sur France Inter lundi soir

Posté par vincy, le 9 octobre 2010

A l'occasion de la rétrospective que la Cinémathèque Française va lui consacrer, David Lynch sera l'invité (unique) de l'émission de Charlotte Lipinska, "Voulez-vous sortir avec moi?", sur France Inter, lundi 11 octobre à 23h15. Notez que l'émission est enregistrée en public (accès gratuit dans la limite des places disponibles) au Théâtre de la Ville (Paris, Métro Châtelet) où le Café des Oeillets a été créé pour accueillir le studio de l'émission.

La Cinémathèque Française lancera le cycle Lynch mercredi 13 octobre (jusqu'au 31) : il y aura ce jour-là une rencontre avec le cinéaste (à 17 heures) et la projection de Mulholland Drive (à 20h).

Et puis vous pouvez aussi aller voir le travail de David Lynch plasticien à la Galerie Item (51 rue du Montparnasse, Paris) où ses oeuvres sont exposées actuellement.

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Cycle David Lynch à la Cinémathèque

Galerie Item avec les lithos de Lynch