Du rififi autour du film sur Bowie

Posté par vincy, le 7 février 2019

Stardust, film sur David Bowie, a trouvé son acteur avec Johnny Flynn. Le film devrait se concentrer sur le premier passage de la star aux USA en 1971, avant l'envol de "Ziggy Stardust". Cette traversée de l'Atlantique bouleversera sa vie personnelle, mais aussi sa carrière. Jena Malone incarnera sa première femme, Angie Barnett, qui a fortement contribué à l'image de "Ziggy". Le couple a eu un fils, le scénariste et réalisateur Duncan Jones.

Le scénario écrit par Christopher Bell sera réalisé par Gabriel Range (I Am Slave, Death of A President) et le tournage est prévu pour cet été.

Avec le succès de films récents comme Bohemian Rhapsody, Straight Outta Compton et I Can Only Imagine, le biopic musical redevient tendance.

Pourtant ça ne va pas être simple pour celui-ci. Duncan Jones explique sur twitter: "Je ne dis pas que le film ne se fera pas. Honnêtement, je n’en sais rien. En l’état des choses, je dis juste que le film n’aura aucune des chansons de mon père et je ne pense pas que cela changera. Si vous voulez voir un biopic sans sa musique ou l’aval de sa famille, c’est votre choix".

Pour les producteurs, il ne s'agit pas d'un biopic. Le film se focalise sur le moment où la vie de David Bowie a basculé dans la célébrité mondiale, et ça n'aurait rien à voir avec sa musique. Ils prennent en référence Nowhere Boy de Sam Taylor-Johnson (2009), chronique sur les premières années de John Lennon, ou Control d'Anton Corbijn (2007), portrait de Ian Curtis du groupe Joy Division. Ils assurent qu'ils ne reprendront pas les chansons originales de Bowie, optant plutôt sur les reprises qu'il a enregistré au fil des ans de chansons de cette époque. Il faut dire que si le film se déroule en 1971, il n'y aurait que deux tubes à placer (Space Oddity et The Laughing Gnome).

Johnny Flynn est sur scène actuellement à Londres face à Kit Harrington dans la pièce de Sam Shepherd, True West et a été vu dans la série de la BBC, Les Misérables dans le rôle de Felix Tholomyes. Il a aussi joué dans les séries Vanity Fair, Genius et Lovesick. L'acteur de 36 ans est également apparu deux fois chez Olivier Assayas (Sils Maria, Après mai). On le verra en avril dans Beast, de Michael Pearce. Il a également enregistré plusieurs disques depuis 10 ans.

De Court Circuit à Top of the Shorts, le festival de Clermont Ferrand s’invite sur les petits écrans

Posté par MpM, le 6 février 2019

Alors que le festival de Clermont-Ferrand bat son plein, le court métrage est également à la fête sur le petit écran, avec plusieurs programmes télé spéciaux. L'occasion de découvrir en même temps que les festivaliers certains des courts des différentes sélections, et d'en savoir plus sur leurs secrets de fabrication. L'émission Libre court de France 3 diffuse ainsi ce vendredi 8 février Las Cruces de Nicolas Boone et La Parcelle de Mickaël Guerras, tandis que l'émission de la semaine précédente est encore disponible en ligne, avec trois films issus de la sélection nationale : Raymonde ou l'évasion verticale de Sarah van den Boom, Air comprimé de Antoine Gorgini et Fatiya de Marion Desseigne Ravel.

Sur Canal +, c'est Top of the shorts qui apporte un petit parfum clermontois à ses spectateurs, avec principalement des films sélectionnés en 2018 (Bonobo de Zoel Aeschbacher et Etat d'alerte sa mère en replay, Skuggdjur de Jerry Carlsson dans l'émission du 10 février) et l'une des découvertes 2019, Erebeta de François Vogel. Les films de la Collection Canal + consacrée au polar bénéficient eux-aussi d'une diffusion à l'antenne puis sur myCanal.

Sur France 2, Histoires courtes a également mis à l'honneur plusieurs films de la compétition nationale dont Egg de Martina Scarpelli et Comment Fernando Pessoa sauva le Portugal de Eugene Green.

Enfin, le prochain Court Circuit d'Arte, diffusé le 9 février, avant d'être ensuite disponible en replay pendant une semaine, met lui aussi l'accent sur le Festival de Clermont-Ferrand avec une programmation entièrement dédiée. Deux films parmi les plus excitants de l'année 2018 seront notamment diffusés en intégralité : Guaxuma de Nara Narmande, évocation sensible et délicate de l'amie d'enfance de la réalisatrice, et Le sujet de Patrick Bouchard, dissection au sens propre de l'artiste lui-même. Une interview du réalisateur canadien accompagnera cette oeuvre surprenante et vertigineuse.

Plus légers, Souvenir inoubliable d'un ami de Wissam Charaf, est une chronique adolescente pleine d'humour dans le Liban des années 80, tandis que Per tutta la vita de Roberto Catani est une plongée animée et colorée dans les souvenirs autrefois joyeux d'un couple. L'équipe de Court Circuit a également rencontré le réalisateur italien. Enfin, cinquième film proposé dans l'émission, Jauria (La meute) de Pedro Pio suit Acacio, un homme qui vit dans les montagnes au-dessus de Bogota, entouré d'une meute de chiens. Un portrait ultra naturaliste peu à peu contaminé par une forme de fantastique quasi mystique.

Les cinq courts métrages sont accompagnés d'un focus sur la réalité virtuelle avec le réalisateur Benjamin Nuel (L'île des morts) et sa productrice Oriane Hurard, d'un épisode de Short cuts consacré à Terminator 2 de James Cameron par le réalisateur et illustrateur Zaven Najjar et d'une rencontre avec Jean-Bernard Marlin (Shéhérazade) qui se souvient de ses premiers courts métrages.

Erza Miller pleurera les morts dans The Mourner

Posté par vincy, le 6 février 2019

Ezra Miller sera la star du thriller The Mourner. D'après un scénario de Robin Sushan, le film sera réalisé par Kazuaki "Casper" Kiriya (Casshern, Last Knights). Il s'agit de l'adaptation du roman japonais d'Arata Tendo. Le tournage devrait commencer cet été.

The Mourner a été traduit en France sous le titre L'homme qui pleurait les morts, publié il y a 5 ans. C'est l'histoire de Shizuto, un jeune homme mystérieux qui parcourt le Japon pour pleurer les morts, la fin de vie de sa mère, Junko, atteinte d'un cancer en phase terminale, et l'errance de Yukiyo, qui a assassiné son mari. Il fuit le monde pour aider les autres. Sur son chemin, il croise une détective blasée et aigrie qui traque des trafiquants sexuels meurtriers. Elle découvre une nouveau sens à sa vie quand elle rencontre ce jeune homme mystique...

Le polar a reçu plusieurs prix littéraires au Japon, dont le Grand prix des libraires et le Prix Naoki.

Vedette des franchises DC Comics (Suicide Squad, Justice League), Erza Miller sera prochainement la star de The Flash, spin-off autour de son personnage, prévu pour 2020. Il a été récemment vu dans Les Animaux fantastiques: les crimes de Grindelwal, dont la suite est annoncée pour 2020, et est annoncé dans le biopic Dali Land, où il incarnera Salvador Dali jeune.

Berlinale 2019 : la compétition courts métrages

Posté par MpM, le 6 février 2019

Lors de cette 69e Berlinale, 24 courts métrages venus de 17 pays seront en course pour l'Ours d'or. Deux films seront également présentés hors compétition : Al Mahatta du réalisateur confirmé Eltayeb Mahdi (1989, Soudan) et Crvene gumene cizme de Jasmila Zbanic (2000, Bosnie Herzégovine), qui avait remporté l'Ours d'or en 2006 avec Sarajevo mon amour.

Trois films français seront du voyage : le court métrage d'animation Mr Mare (coproduit avec la Hongrie) de la réalisatrice Luca Toth, qui avait été révélée en 2016 à la Semaine de la Critique de Cannes avec le très réussi Superbia ; le documentaire Omarska de Varun Sasindran, étudiant au Fresnoy, qui avait déjà réalisé La chambre en 2017, et la fiction Prendre feu de Michaël Soyez, à qui l'on doit Knockdown en 2016.

On remarquera enfin la présence de plusieurs réalisateurs remarqués ces dernières années dans le milieu du court métrage, comme Jorge Jacome (Past Perfect) dont on avait tant aimé Flores en 2017 et Tan Wei Keong (Kingdom) dont le précédent court, Between us two, figurait dans nos courts métrages préférés de 2018,  ou encore Clarissa Thieme (Can’t you see them? – Repeat, qui figure également parmi les installation du Forum expanded) à qui l'on doit également Today is 11th June 1993 , Manuel Abramovich (Blue Boy) qui a déjà réalisé plusieurs longs métrages documentaires, dont un portrait de Lucrecia Martel sur le tournage de Zama (Light years), présenté à Venise en 2017, et Pham Ngoc Lan (Mot Khu Dat Tot) qui avait déjà été sélectionné en 2016 avec Another city.

La liste des films sélectionnés

All on a Mardi Gras Day, Michal Pietrzyk, USA
Blue Boy, Manuel Abramovich, Argentine, Allemagne
Can't You See Them? - Repeat., Clarissa Thieme, Allemagne, Bosnie Herzégovine
Entropia, Flóra Anna Buda, Hongrie
Flexible Bodies, Louis Fried, Allemagne
Héctor, Victoria Giesen Carvajal, Chili
How to Breathe in Kern County, Chris Filippone, USA
It has to be lived once and dreamed twice, Rainer Kohlberger, Allemagne, Autriche
Kingdom, Tan Wei Keong, Singapour
Leyenda dorada, Chema García Ibarra, Ion de Sosa, Espagne
Lidérc úr, Luca Tóth, Hongrie, France
Mot Khu Dat Tot, Pham Ngoc Lan, Vietnam
Në Mes, Samir Karahoda, Kosovo
Omarska, Varun Sasindran, France
Past Perfect, Jorge Jácome, Portugal
Prendre feu, Michaël Soyez, France
Rang Mahal, Prantik Basu, Inde
Rise, Bárbara Wagner, Benjamin de Burca, Brésil, Canada, USA
Shakti, Martín Rejtman, Argentine, Chili
The Spirit Keepers of Makuta'ay, Yen-Chao Lin, Canada
Splash, Shen Jie, Chine
Suc de síndria, Irene Moray, Espagne
Umbra, Florian Fischer, Johannes Krell, Allemagne
Welt an Bord, Eva Könnemann, Allemagne

Hors compétition
Al Mahatta, Eltayeb Mahdi, Soudan, 1989
Crvene gumene cizme, Jasmila Zbanic, Bosnie Herzégovine, 2000

Le Festival des cinémas d’Asie de Vesoul célèbre en fanfare son 25e anniversaire

Posté par kristofy, le 5 février 2019

Le FICA de Vesoul va ouvre une nouvelle fois ses portes ce 5 février jusqu'au 12 février : cette année le Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul va fêter (déjà) son 25ème anniversaire et, pour l'occasion, il sera inauguré par le ministre de la Culture, Franck Riester.

Cette année le président du jury international est de réalisateur de Singapour Eric Khoo, deux fois sélectionné à Cannes et dont le dernier film était en salles La saveur des ramens en octobre dernier. En plus des nouveaux films en compétition et des diverses Vesoul va présenter dans une section Japonisme une quinzaine de films à (re)découvrir pour leur influence sur le 7e art, et rendre un hommage à l'immense actrice Hiam Abbass.

C'est le plus ancien festival asiatique, et le seul de cette ampleur. Il attire plus de 30 000 spectateurs dans ses multiples salles de projections, avec presque une centaine de films chaque année. Le FICA de Vesoul est ainsi devenu la première manifestation cinématographique asiatique de France, tant en nombre de films que de spectateurs, et même l'un des dix plus importants festival de cinéma en France. «Il a fallu s'adapter au terrain, tisser des liens de confiance, constituer une équipe... Car un festival, c'est aussi une équipe fidèle : les projectionnistes, les photographes, les chauffeurs, ceux qui s'occupent des plannings... Tous participent à l'âme du FICA. » expliquent les organisateurs.

À l'origine de la création de cette manifestation en 1995, Martine et Jean-Marc Thérouanne ont fait de ce festival un rendez-vous incontournable pour les amateurs de cinéma asiatique, des rives de la Méditerranée à la mer de Chine, de l'Océan indien aux steppes de Sibérie. Au fil de ces 25 éditions Vesoul a accueilli des cinéastes majeurs comme Kore-Eda Hirokazu, Hou Hsiao-Hsien, Im sang-soo, Brillante Mendoza, Wang Chao, Jia Zhang-Ke, Stanley Kwan, Wang Xioshuai, Garin Nugroho, Eugene Domingo, Jocelyne Saab, Tran Anh Hung...

La convivialité et l'esprit de découverte ont toujours animé le festival : pour l'ancien membre du jury Li Yang (et réalisateur de Blind shaft et Blind mountain): "C’est bien mieux que dans les grands festivals, ici il n’y a pas tout le cirque autour du show-business…". Selon Mohsen Makhmalbaf (invité d’honneur en 2009) "d’habitude, dans les festivals, il y a beaucoup de monde devant la porte pour voir passer les stars et peu à l’intérieur. Ici, c’est le contraire : les salles sont pleines! En général, c'est un signe qui ne trompe pas." La curiosité ancrée dans l'identité de Vesoul qui place la découverte et la singularité au cœur de ses programmations, en privilégiant les cinématographies atypiques tout comme des premiers films.

Inédits et invisibles

« Si l’une des missions du FICA de Vesoul est de mettre à l’honneur les films totalement inédits de futurs talents de demain dans les sections compétitives, elle est aussi de faire connaître et reconnaître des cinématographies peu ou mal connues. Proposer une rétrospective implique pendant plusieurs années l’étude de l’histoire du cinéma et de l’histoire du pays souvent intimement mêlées, le visionnement de centaines de films, des déplacements et des contacts sur place, l’aide à la restauration de certaines copies, la traduction et la création de sous-titres en français… » rappellent les fondateurs.

C’est une des spécificités du Festival de Vesoul : aller dénicher des films inédits, et même des films devenus invisibles. Les Cinémas d'Asie sont ici à découvrir au sens géographique : outre bien sûr les pays phares comme le Japon, La Chine, La Corée du Sud, etc ; on y a programmé des rétrospectives uniques en provenance du Skri-Lanka, de Georgie, des Philippines, du Vietnam, d'Indonésie par exemple. Autant de cinéphilies oubliées. Et le public répond présent de plus en plus nombreux chaque année. « Nous avons donné le goût du cinéma asiatique à des gens qui n'auraient jamais pensé aller voir ce genre de films »

600000 asiatophiles

Déjà 25 années que le Festival de Vesoul fait rayonner en France les diverses cultures asiatiques, et mêmes au delà de l'Europe où certaines rétrospectives sont demandées ailleurs. Certains films, restaurés, redeviennent même visibles dans leurs pays d'origine. Ces 25 années sont synonymes de 1600 films, 550 personnalités de cinéma invitées, 600000 spectateurs. Avant de souffler ces 25 bougies les créateurs du Festival Martine et Jean-Marc Thérouanne ont reçu fin 2018 le 23e Korean Cinema Award, qui honore chaque année une personnalité du monde du cinéma lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Busan en Corée du sud (le plus grand festival d'Extrême Orient), pour couronner une vie dédiée à la connaissance et au partage des cinémas d’Asie, et plus particulièrement du cinéma coréen.

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25e Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul

Du 5 février janvier au 12 février 2019
Informations pratiques sur le site de la manifestation

Les Frères Sisters grand vainqueur des Prix Lumières 2019

Posté par vincy, le 5 février 2019

Les Frères Sisters de Jacques Audiard a remporté trois prix  lors de la 24e cérémonie des Lumières de la presse internationale, qui s’est déroulée lundi soir, 4 février 2019, à l’Institut du monde arabe à Paris. Le premier film en anglais du cinéaste, prix de la mise en scène à Venise et parmi les favoris aux César, est reparti avec les trophées du meilleur film, de la meilleure mise en scène, pour Jacques Audiard, et de la meilleure image, pour Benoît Debie.

Guy écrit, réalisé et interprété par Alex Lutz a été distingué par deux prix: meilleur acteur et meilleure musique pour Vincent Blanchard et Romain Greffe.

72 correspondants de la presse internationale ont aussi distingué Élodie Bouchez comme actrice pour Pupille, Ophélie Bau, comme révélation féminine dans Mektoub My Love, Félix Maritaud, comme révélation masculine pour Sauvage, et Pierre Salvadori, Benoît Graffin et Benjamin Charbit pour le scénario de En liberté !.

Les prix Lumières ont par ailleurs récompensé Samouni Road, de Stefano Savona (documentaire), Dilili à Paris de Michel Ocelot (animation), Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand (premier long métrage), et Girl, de Lukas Dhont (film des pays francophones).

Enfin, l’Académie des Lumières, a rendu hommage à l’actrice Jane Birkin et au film Un homme et une femme, en présence de Anouk Aimée et Claude Lelouch, pour leur contribution au rayonnement mondial du cinéma français.

Berlinale 2019: 45 films en sélection Panorama

Posté par vincy, le 4 février 2019

La prolifique section Panorama de la Berlinale affiche une fois de plus un programme chargé de 45 films (dont 116 documentaires) en provenance de 38 pays. 19 premiers films seront projetés.

37 Seconds de HIKARI, premier film (Japon)
All My Loving d'Edward Berger (Allemagne)
La Arrancada (On the Starting Line) d'Aldemar Matias, premier film - documentaire (Brésil)
Der Atem (The Breath) d'Uli M Schueppel (Allemagne)
Breve historia del planeta verde (Brief Story from the Green Planet) de Santiago Loza (Argentine)
Buoyancy de Rodd Rathjen, premier film (Australie)
Dafne de Federico Bondi (Italie)
The Day After I'm Gone de Nimrod Eldar, premier film (Israël)
Divino Amor (Divine Love) de Gabriel Mascaro (Brésil)
A Dog Barking at the Moon de Xiang Zi, premier film (Chine)
A Dog Called Money de Seamus Murphy, premier film - documentaire (Irlande)
Estou Me Guardando Para Quando O Carnaval Chegar (Waiting for the Carnival) de Marcelo Gomes - documentaire (Brésil)
Eynayim Sheli (Chained)de  Yaron Shani (Israël)
La fiera y la fiesta (Holy Beasts) de Laura Amelia Guzmán et Israel Cárdenas (République dominicaine)
Flatland de Jenna Bass with Faith Baloyi, Nicole Fortuin, Izel Bezuidenhout (Afrique du sud)
Flesh Out de Michela Occhipinti , premier film (Italie)
Greta de Armando Praça, premier film (Brésil)
Hellhole de Bas Devos (Belgique)
Jessica Forever de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, premier film (France)
Kislota (Acid) d'Alexander Gorchilin, premier film (Russie)
Lemebel de Joanna Reposi Garibaldi - documentaire (Chili)
Light of My Life de Casey Affleck, premier film (USA)
Mid90s de Jonah Hill, premier film (USA)
Midnight Traveler de Hassan Fazili et Emelie Mahdavian, premier film - documentaire (USA)
Los miembros de la familia (Family Members) de Mateo Bendesky (Argentine)
Monos de Alejandro Landes (Colombie)
Normal d'Adele Tulli, premier film - documentaire (Italie)
O Beautiful Night de Xaver Böhm, premier film (Allemagne)
Savovi (Stitches) de  Miroslav Terzica (Serbie)
Schönheit & Vergänglichkeit (Beauty and Decay) d'Annekatrin Hendel - documentaire (Allemagne)
Searching Eva de Pia Hellenthal, premier film - documentaire (Allemagne)
Selfie d'Agostino Ferrente - documentaire (France)
Serendipity de Prune Nourry, premier film - documentaire (USA)
The Shadow Play de Lou Ye (Chine)
Shooting the Mafia de Kim Longinotto - documentaire (Irlande)
Skin de Guy Nattiv (USA)
The Souvenir de Joanna Hogg (Royaume Uni)
Staff Only de Neus Ballús (Espagne)
Système K (System K) de Renaud Barret - documentaire (France)
Talking About Trees de Suhaib Gasmelbari, premier film - documentaire (Soudan)
Temblores (Tremors) de Jayro Bustamante (Guatemala)
To thávma tis thálassas ton Sargassón (The Miracle of the Sargasso Sea) de Syllas Tzoumerkas (Grèce)
Western Arabs d'Omar Shargawi - documentaire (Danemark)
What She Said: The Art of Pauline Kael de Rob Garver, premier film - documentaire (USA)
Woo Sang (Idol) de Lee Su-jin (Corée du sud)

Vincent Dedienne tourne avec Emmanuelle Béart

Posté par vincy, le 4 février 2019

Après deux seconds-rôles dans des comédies, Premières vacances et La fête des mères, Vincent Dedienne va jouer les têtes d'affiche, aux côtés d'Emmanuelle Béart dans un premier film de Ludovic Bergery. Eva Ionesco, dont la dernière réalisation, Une jeunesse dorée, est sortie en salles le 16 janvier, est aussi du casting.

Le Film français annonce que L'étreinte est en tournage depuis deux semaines, alors que le comédien est tous les soirs sur la scène du Théâtre du Rond-Point avec Ervart - Ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche, où il incarne un mari dévoré par la jalousie, jusqu'à la folie la plus absurde. La pièce est écrite par texte Hervé Blutsch et mise en scène par Laurent Fréchuret.

Produit par Moby Dick Films et Les Films Pelléas, le film raconte l'histoire est de Margaux, une femme d’une cinquantaine d’années, qui a perdu son mari et recommence une nouvelle vie. Elle s’installe chez sa sœur et décide de reprendre des études. Mais, appelée par d'autres envies, au fil des rencontres, elle va partir en quête d’amour et se perdre…

Ludovic Bergery est scénariste et acteur. On l'a notamment vu dans Le Père de mes enfants de Mia Hansen-Løve et Pas de scandale de Benoît Jacquot. Il a coécrit son premier long avec Julien Boivent, qui a scénarisé 3 coeurs de Benoît Jacquot et Entre ses mains d'Anne Fontaine, parmi d'autres.

Absente des grands écrans français depuis 2014 (Les yeux jaunes des crocodiles), puisque nous n'avons jamais pu voir l'inédit Beyond the Known World de Pan Nalin en 2017, Emmanuelle Béart (8 fois nommée aux César, une seule fois gagnante, en 1987), a traversé un long désert cinématographique depuis 2003. L'actrice est annoncée dans le premier film de la comédienne Jeanne Balibar, Merveilles à Montfermeil.

Sundance 2019 : Clemency de Chinonye Chukwu décroche le Grand Prix du jury

Posté par wyzman, le 3 février 2019

Marquée par les présences de  Jake Gyllenhaal dans Velvet Buzzsaw et de Zac Efron dans Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile, l'édition 2019 du Sundance Film Festival s'achevait hier soir avec l'annonce du palmarès. Ce dernier, aussi politique que l'an dernier, a permis de mettre en avant ce que l'on considère comme le meilleur du cinéma indépendant américain.

Chinonye Chukwu repart avec le Grand Prix du Jury pour Clemency, drame puissant sur lrd démons intérieurs d'une directrice de prison interprétée par Alfre Woodard. De son côté, Honey Boy de Alma Har’el, écrit par Shia LaBeouf et porté par Lucas Hedges, s'est vu attribuer le Prix spécial du jury pour la mise en scène. Au moment d'accepter son prix, Alma Har’el a déclaré: "Je suis très fière d’être ici dans une année où 44% des administrateurs sont des femmes. Nous sommes ici, nous sommes prêts, arrêtez de nous envoyer à l’ombre de putains d’hommes blancs."

Compétition US - fiction
Grand Prix du jury: Clemency
Prix du public: Brittany Runs a Marathon
Réalisation: Joe Talbot pour The Last Black Man in San Francisco
Scénario: Pippa Bianco pour Share
Prix spécial du jury pour la meilleure collaboration artistiques : The Last Black Man in San Francisco
Prix spécial du jury pour la mise en scène (excellence): Alma Har’el pour Honey Boy
Prix spécial du jury pour l'interprétation: Rhianne Barreto pour Share

Compétition US - documentaire
Grand Prix du jury: One Child Nation
Prix du public: Knock Down the House
Réalisation: Steven Bognar and Julia Riechert pour American Factory
Prix spécial du jury pour l'impact social: Jacqueline Olive pour Always in Season
Prix spécial du jury pour un cinéaste émergent: Liza Mandelup pour Jawline
Prix spécial du jury pour la photographie: Luke Lorentzen pour Midnight Family

Compétition internationale - fiction
Grand Prix du jury: The Souvenir
Prix du public: Queen of Hearts
Réalisation: Lucía Garibaldi pour The Sharks
Prix spécial du jury: Alejandro Landes pour Monos
Prix spécial du jury pour l'interprétation: Krystyna Janda pour Dolce Fine Giornata

Compétition internationale - documentaire
Grand Prix du jury: Honeyland
Prix du public: Sea of Shadows
Réalisation: Mads Brügger pour Cold Case Hammarskjöld
Prix spécial du jury pour l'impact social: Tamara Kotevska and Ljubomir Stefanov pour Honeyland
Prix spécial du jury pour la photographie: Fejmi Daut and Samir Ljuma pour Honeyland
Prix spécial du jury pour le montage: Maxim Pozdorovkin et Matvey Kulakov pour Our New President

Autres prix
Prix du public NEXT: The Infiltrators
Prix de l'innovation NEXT: The Infiltrators
Prix de la fiction Alfred P. Sloan: The Boy Who Harnessed the Wind
Prix des producteurs Amazon Studios / Sundance Institute: Carly Hugo & Matt Parker pour Share; Sev Ohanian pour Lori Cheatle
Prix Netflix Frontières ouvertes: Talal Derki  pour Of Fathers and Sons; Chaitanya Tamhane and Tatiana Huezo pour Night on Fire

Prix Magritte 2019 : deux films cannois récoltent 9 prix!

Posté par kristofy, le 2 février 2019

En France la cérémonie des César aura lieu le 22 février, chez nos voisins belges (côté francophones) la cérémonie des Magritte est déjà bouclée : le grand gagnant est Nos Batailles de Guillaume Senez qui remporte 5 prix dans les catégories principales : meilleur film, meilleure réalisation, meilleure actrice dans un second rôle, meilleur espoir féminin et meilleur montage. Le film, présenté à la Semaine de la critique l'an dernier à Cannes,  est aussi nommé aux César, notamment dans la catégorie film étranger et acteur (Romain Duris).

L'autre grand gagnant avec 4 prix c'est Girl de Lukas Dhont : meilleur film flamand, meilleur scénario, meilleur acteur, meilleur acteur dans un second rôle. Girl, lui aussi nommé au César du meilleur film étranger, avait remporté la Caméra d'or (meilleur premier film du festival), un prix d'interprétation à Cannes dans la sélection Un certain regard (Victor Polster) et la Queer Palm.

En meilleure actrice, repartie sans récompense, il y avait aussi Cécile de France pour Mademoiselle de Joncquière qui sera dans la même catégorie aux César, Ni juge ni soumise qui a reçu le Magritte du meilleur documentaire est aussi en lice pour le César équivalent.

Outre Nos Batailles et Girl, les autres favoris - avec plusieurs nominations - étaient TueursLaissez bronzer les cadavres, Mon ket, et Une part d'ombre. Si Laissez bronzer les cadavres est distingué par trois prix techniques, Tueurs n'a reçu qu'un prix, pour Lubna Azabal en meilleure actrice, et Mon Ket et Une part d'ombre repartent complètement bredouilles.

Palmarès :
Meilleur film : Nos Batailles de Guillaume Senez
Meilleur premier film : Bitter Flowers d'Olivier Meys
Meilleure réalisation : Guillaume Senez pour Nos Batailles
Meilleur film flamand : Girl de Lukas Dhont
Meilleur film étranger en coproduction : L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam
Meilleur scénario original ou adaptation : Lukas Dhont et Angelo Tijssens pour Girl
Meilleure actrice : Lubna Azabal dans Tueurs
Meilleur acteur : Victor Polster dans Girl
Meilleure actrice dans un second rôle : Lucie Debay dans Nos Batailles
Meilleur acteur dans un second rôle : Arieh Worthalter dans Girl
Meilleur espoir féminin : Lena Girard Voss dans Nos batailles
Meilleur espoir masculin : Thomas Mustin dans L'échange des princesses
Meilleure image : Manu Dacosse pour Laissez bronzer les cadavres
Meilleur son : Yves Bemelmans, Benoît Biral, Dan Bruylandt et Olivier Thys pour Laissez bronzer les cadavres
Meilleurs décors : Alina Santos pour Laissez bronzer les cadavres
Meilleurs costumes : Nathalie Leborgne pour Bye Bye Germany
Meilleure musique originale : Simon Fransquet pour Au temps où les Arabes dansaient
Meilleur montage : Julie Brenta pour Nos Batailles
Meilleur court métrage d'animation : La bague au doigt de Gerlando Infuso
Meilleur court métrage de fiction : Icare de Nicolas Boucart
Meilleur documentaire : Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant