Cinecitta veut son « Gladiator » Park

Posté par vincy, le 25 mars 2009

La ville de Rome envisage de créer un parc d'attraction "hollywoodien" sur la Rome Antique d'il y a 2000 ans. Jusque là, pourquoi pas. On a bien eu un "faux" Berlin Est après la chûte du Mur. Mais ce projet serait conçu avec la société Cinecitta Entertainment, qu gère aussi les fameux studios de cinéma. Cette réponse aux parcs d'attraction d'Europe du nord (Euro Disney, Lego Land...) a longtemps traîné dans les cartons. La mairie annonce qu'ils auraient trouvé le terrain à Castel Romano, au sud de la capitale. Le parc empiètrait ainsi sur les studios de Dino De Laurentis, propriété récente de Cinecitta.

Evidemment, cela doit servir à doper le tourisme d'une ville qui n'offre pas grand chose aux enfants et qui vit un peu sur son "existant" (il y a pire comme patrimoine). Le risque est que les touristes préfèrent s'amuser avec une course de char dans un faux Colisée, en carton pâte, mais complet, plutôt que de se balader dans les ruines du vrai cirque. D'ailleurs, des voix s'élèvent contre cette dépense de fonds inconsidérée et des personnalités de la culture préféreraient voir les fonds servir à la restauration des monuments antiques, et notamment le Colisée. L'investissement serait au minimum de 330 millions d'euros. Idéalement, il ouvrirait en 2013.

Cinecitta a été crée en 1937 par Mussolini pour permettre à l'Italie fasciste de produire des films "nationaux" et de propagande. Le studio bénéficie de sa proximité avec la ville de Rome, à 9 kms du centre, acessible en métro. Il a accueilli des tournages comme ceux de La dolce vita, Ben-Hur, Le nom de la Rose, Gangs of New York, et la récente série "Rome". Un incendie avait d'ailleurs détruit une grande partie des décors de ce feuilleton télévisé. Mais les pompiers avaient sauvé les décors "historiques".

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CineCitta World

Pitt et Portman, objets de désirs

Posté par vincy, le 24 mars 2009

Forcément c'est intriguant. Brad Pitt et Natalie Portman vont produire une comédie romantique dans laquelle ils tiendront les rôles principaux. Il s'agit de l'adaptation du livre au titre improbable Important Artifacts and Personal Property from the Collection of Lenore Doolan and Harold Morris, Including Books, Street Fashion, and Jewelry de Leanne Shapton et qui n'est pas encore traduit en France et vient juste d'être publié aux Etats-Unis. Le roman s'apparente à un catalogue de vente aux enchères en 325 "produits", dans lequel la vie d'un couple est reconstituée via ses objets quotidiens.

La Paramount réussit un beau coup en réunissant l'un des duos les plus sexy d'Hollywood, et inédit. L'ironie est que la paramount ait du faire monter des enchères pour obtenir les droits du livre, il y a quelques jours. C'est la société de Natalie Portman, Handsomecharlie Films, qui a apporter le projet à Plan B, la société de Pitt, associée à Paramount. Et c'est le studio qui a négocié pour eux. Brad Pitt incarnera un photographe d'une quarantaine d'années qui a une liaison avec Natalie Portman, une journaliste gastronomique proche de la trentaine.

La première étoile : Noirs fondus de blanc

Posté par benoit, le 24 mars 2009

la  premiere etoileL'histoire : Jean-Gabriel, marié et père de trois enfants, vit de petits boulots et passe son temps au bar PMU du coin. Un jour, pour faire plaisir à sa fille, il promet un peu vite à toute la famille de les emmener en vacances au ski. Seul problème : cette fois-ci, s'il ne tient pas sa promesse, sa femme le quitte. Il va devoir faire preuve d'imagination sans limite pour y parvenir...

Notre avis : La première étoile, enfant naturel de La chèvre de Francis Veber et de Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon, possède dans son jeu un atout en plus : une sincérité tendre et familiale puisque ce premier film du comédien Lucien Jean-Baptiste – la voix française de Will Smith, c’est lui ! - s’inspire de ses propres souvenirs d’enfance. Si vous avez 7 ou 77 ans, et pourquoi pas entre les deux, unissez-vous et allez voir en famille un film de blacks qui n’a pas peur de faire tache sur la poudreuse. Malgré une grande faiblesse de réalisation, il arrive parfois à cette oeuvre d’être traversée par une grâce mélancolique. Ce trait, malheureusement trop rare, la distingue des productions françaises hebdomadaires qui condamnent le public à rire trop souvent pour le pire.
Toutes les étoiles de ce long-métrage sont à décerner à l’ensemble de sa distribution : Lucien Jean-Baptiste, Anne Consigny, Jimmy Woha-Woha, Ludovic François, Lorena Colombo, Michel Jonasz, Bernadette Lafont… Mais la raquette d’or revient à Firmine Richard dont la présence digne d’une Whoopi Goldberg, hisse le personnage de Bonne Maman au sommet des codes de la comédie. Il faut la voir chanter à table de toute son âme une mélodie créole dédiée à De Gaulle face à son fils, quadra largué, qui la regarde médusé. Cette séquence aussi drôle que féroce réunit à elle seule les problèmes de l’intégration, le matriarcat étouffant, le gouffre qui sépare les générations et le peu de rêve qu’offre la société actuelle aux êtres flottants, différents. Sans céder au mauvais jeu de mot, cette noirceur souterraine évite aux films tous les écueils « racisto-civiquo-démago » et offre, dans une grande fantaisie, une plage ou plutôt un pic de tolérance. Par les temps qui grondent, c’est déjà beaucoup…

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Ne pas manquer l'interview de Firmine Richard pour Ecran Noir.

Komaneko, le petit chat curieux : un minou très mignon

Posté par Morgane, le 24 mars 2009

komanekoL’Histoire : Dans la charmante maison de grand-papa, la vie s'écoule paisiblement au rythme des saisons. Koma, la petite chatte, ne manque ni d'idées, ni d'amis pour occuper ses journées. Mais quelquefois, d'étranges créatures viennent perturber le cours tranquille de l'existence... Heureusement, Koma et ses amis trouvent toujours une bonne solution.

Notre avis : Tsuneo Goda, venu tout droit du milieu de la publicité, s’adresse ici aux p’tits bouts d’chou. Pour ce faire, il a créé Koma (neko signifiant chat en japonais), petit chat au pelage roux, curieux et plein d’entrain, cinéaste en herbe rêvant de découvertes. Le film étant destiné aux tout-petits, le réalisateur a eu la bonne, et belle, idée de découper son long métrage en cinq petites histoires afin de ne pas égarer ses plus jeunes spectateurs en cours de route. Celles-ci réussissent alors à captiver les enfants (à partir de trois ans) qui peuvent relâcher leur attention le temps d’une pause afin de se replonger dans l’aventure suivante du petit chat malicieux.

Tour à tour cinéaste (dont les acteurs sont ses poupées) ou simple bambin, Koma se transporte dans différents univers tous aussi colorés et surprenants les uns que les autres. Un robot l’embête, un yéti kidnappe sa poupée…mais rien de bien grave que Koma et ses amis ne puissent résoudre.Les marionnettes de ce film d’animation haut en imagination sont réalisées avec de la feutrine et du carton.

Le résultat est surprenant. Les expressions du visage sont réussies et les personnages sont vite très attachants. Aucun son ne sort de leur bouche –si ce n’est un bref « gna-gna »- mais ce mutisme ne leur fait absolument pas défaut car le film s’accompagne d’une bande sonore (musiques jazzy ou plus enfantine) très riche.Les petits seront donc ravis de plonger au cœur de l’univers du petit Koma et de ses amis. Les plus grands, quant à eux, admireront, pour certains, le travail technique tandis que les autres se laisseront doucement bercer par la nostalgie de leurs dessins animés d’enfance auxquels Komaneko fait parfois écho.

Festival du cinéma nordique : politique, polars et fantastique

Posté par denis, le 24 mars 2009

eva jolyPour cette nouvelle édition, le festival du cinéma nordique a axé sa programmation, hors les films en compétition, sur une rétrospective de films sur Rembrandt, sur un cycle fantastique et sur le portrait de la juge Eva Joly.

Ce week-end fut donc projeté Eva Joly, une justice malgré tout (photo), un documentaire s’attachant moins à décrire les batailles qu’a mené la magistrate qu’à brosser le portrait d’une femme combattant toutes formes d’injustice. Echouant à rendre intéressante cette bio, la réalisatrice filme un quotidien qui n’intéressera que les aficionados des émissions sociologiques du service public. Bien heureusement l’intervention de la principale intéressée à la suite de la projection rééquilibrera avec le manque de portée économique et politique du film. Ne mâchant pas ses mots et tirant sur les avaries de notre pays, Eva Joly a montré qu’elle ne baisse toujours pas les bras et que son entrée sur la scène politique européenne risque de provoquer quelques remous. Un bien beau moment de partage et d’échanges au sein de cette plateforme d’idées qu’est le cinéma.

Ce week-end aura été aussi le théâtre d’affrontements plus sanglants avec la projection de films fantastiques représentant la variété des approches du genre par les cinéastes nordiques. Avec Cold Prey 1 et 2 nous avons eu le droit à des variantes du slasher transposé dans les montagnes norvégiennes, deux pellicules sympathiques même si pas forcément originales. Morse quant à lui continue son bonhomme de chemin, égrenant festival après festival ses qualités thématiques et graphiques. Seul film fantastique datant des années 80, L’ascenseur était présent pour rappeler que le cinéma de genre n’est pas nouveau dans les pays scandinaves. Enfin nous attendrons Manhunt, survival mixant Délivrance et Massacre à la tronçonneuse, et Sauna, qui jouera le fantastique d’atmosphère assez troublant.

Une programmation riche et diversifiée donc, qui continuera à troubler et divertir les rouennais jusqu’au 29 mars.

La journée de la jupe à l’épreuve des salles

Posté par vincy, le 23 mars 2009

la journee de la jupe2,2 millions de téléspectateurs vendredi - un chiffre extraordinaire pour la chaîne franco-allemande, soit 9,6% de part d'audience - ont regardé Isabelle Adjani dans La journée de la jupe. C'était davantage que le programme de Laurent Ruquier sur France 2.  Pourtant Arte a cessé toutes les rediffusions, sans prévénir, mais aussi la possibilité de rattraper le film sur la plate-forme de vidéo ARTE+7.

La chaîne s'explique : "Les rediffusions et la disponibilité du film sur ARTE+7 prévues ont été annulées au dernier moment, et nous prions les téléspectateurs de nous en excuser.
Suite au succès de la première diffusion sur l'antenne d'ARTE de "La Journée de la Jupe", la chaîne a, en concertation avec les producteurs et exploitants de salle, décidé de différer ces rediffusions (date non encore déterminée pour l'instant).
Nous incitons le public à découvrir ce film en salles à partir de mercredi 25 mars 2009, ou en DVD en septembre 2009."

En effet, il est évident que le film ne fera jamais ce score en salles. Mais la multi-diffusion risquait tout simplement de cannibaliser ses recettes dans les cinémas. D'autant que le distributeur Rezo Films a rencontré des difficultés pour trouver plus de cinquante salles pour le diffuser. Dans un entretien au Film Français, le réalisateur Jean-Paul Lilienfeld ne cache pas sa colère : "on a essayé de monter cette histoire au cinéma mais on nous disait non, trop sensible, trop touchy." Arte a accepté le projet en quelques jours. Et maintenant les exploitants voient d'un mauvais oeil qu'un film bouleverse la chronologie des fenêtres. Le fait d'être diffusé à la télévision avant de passer au cinéma n'est pourtant pas une première. De Chéreau à Honoré, leurs récents films ont eu le droit à des avant-premières sur le petit écran.

Mais les exploitants montrent ainsi les failles d'un système : trop de sorties, des films français formatés (il suffit de voir le triomphe de Coco) et des habitudes de consommation culturelle en pleine mutation.

Le chihuahua de Beverly Hills : ne vous fiez pas à sa taille…

Posté par MpM, le 23 mars 2009

Le chihuahua de Beverly Hills"Je suis peut-être petite, mais je vais me battre pour quelque chose de plus grand que ça"

L’histoire : Chloé, chihuahua hyper protégée de Beverly Hills, mène une existence luxueuse et futile entre massages aux algues et séances de shopping. Mais lorsque sa maîtresse adorée part en voyage d’affaires en la confiant à sa nièce un peu trop cool, elle se retrouve brutalement livrée à elle-même au beau milieu du Mexique.

Notre avis : Difficile de croire que cette comédie canine très gentillette a tenu la tête du box-office américain l’été dernier ! En effet, à moins d’afficher très peu d’années au compteur, on ne se passionne guère pour les aventures de cette petite chienne de luxe qui, confrontée à la "vraie vie", va enfin devenir elle-même… sans pour autant renier ni la vie facile, ni l’attitude matérialiste allant avec.

En guise de voyage initiatique, on a donc vu mieux, ou en tout cas moins artificiel. Car au lieu d’avoir profité du concept (donner la parole aux animaux) pour critiquer notre propre société, le film ne fait que mettre en scène des bêtes savantes évoluant dans cette même société, et répondant exactement aux mêmes codes. Ainsi, les héros du film sont aux prises avec des dilemmes et des sentiments purement humains (arrogance, cruauté, culpabilité…) et ne bénéficient d’aucune touche de fantaisie moins anthropomorphique. On ne perçoit pas non plus une immense critique envers le mode de vie pour le moins tapageur de ces animaux traités mieux que des enfants…

Néanmoins,  les principaux intéressés (à partir de 4 ans, mais probablement pas au-dessus de dix), devraient quant à eux se laisser facilement séduire par cette mignonne petite chienne qui, au fond, cache un cœur gros comme ça, ainsi que par ses impayables compagnons (le duo rat et iguane, le chien policier digne et loyal, le chef des chihuahuas…). Après tout, tant que ce genre d’histoires pour enfants vante la loyauté, le courage et une curiosité bienveillante envers ceux qui paraissent différents, peu importe si c’est une chihuahua un peu snob qui porte le message…

Un chat un chat : une comédie qui ne retombe pas sur ses pattes

Posté par MpM, le 23 mars 2009

Un chat un chat"Je sais, je suis d’un abord compliqué"

L’histoire : Célimène a le syndrome de la page blanche. Ecrivain à succès, elle n’arrive plus à écrire. Il faut dire que dans sa vie, c’est un peu la confusion : elle vit chez sa mère, est harcelée par une adolescente persuadée d’être un sujet de roman idéal et fait des crises de somnambulisme. Pour couronner le tout, ça fait des années qu’elle se fait appeler Nathalie.

Notre avis : Mais quel dommage ! Sophie Fillières tient un sujet riche en possibilités, elle dirige une actrice formidable (Chiara Mastroianni, lunaire, paumée et gentiment insupportable) et est capable, on le sait, de faire preuve d’une fantaisie totalement fantasque (cf Gentille), et malgré cela elle nous livre un film plus que mitigé manquant d’audace et de folie. Il y a de très bons moments, pourtant, dans ce Un chat un chat aux faux airs de comptine enfantine : une scène fantasmée dans un avion, des séquences de cuisine nocturne sous influence, de très beaux échanges mère-fils (Mateo Julio Cedron, qui donne l’impression de bien mieux comprendre les adultes qu’ils ne le font eux-mêmes), des dialogues de sourds… D’où vient, alors, que l’on s’ennuie poliment devant les aventures pas si déjantées que ça de cette auteure névrosée ?

Peut-être, justement, parce que Sophie Fillières n’a pas su se concentrer sur les névroses de son héroïne, la confrontant à une galerie de personnages mal exploités, et surtout changeant de point de vue en cours de film pour suivre les intrigues secondaires autour d’Anaïs, la jeune "groupie", dès lors que Célimène commence à écrire sur elle. Il y a aussi quelques scènes maladroites avec Antoine, le fiancé éconduit, interprété par un Malek Zidi pas assez consistant (trop jeune ?) pour le rôle. Or, non seulement ces séquences n’apportent rien au récit, mais en plus elles créent des longueurs, presque des interférences qui génèrent l’ennui, voire l’agacement. Quand on en arrive enfin à l’épilogue, le ton pétillant du début est depuis longtemps éventé.

La Fnac prête ses murs à Ponyo

Posté par Morgane, le 22 mars 2009

Le grand maître de l’animation japonaise, monsieur Hayao Miyazaki, reviendra très prochainement peindre des tableaux oniriques sur nos grands écrans (le 8 avril) et nous plonger dans des rêves toujours plus grands. Avec Ponyo sur la falaise, cet homme à l’imagination sans limite nous fait découvrir un nouvel univers où la Nature, qui a toujours une place prépondérante, se trouve à nouveau en équilibre précoce par la faute de l’Homme et où l’Amitié, comme dans ses autres films, transcende les genres (ici un petit garçon se lie à une petite fille poisson rouge).

Pour l’occasion, la Fnac (neuf magasins en France – Fnac Ternes et Forum des Halles pour Paris et les Fnac de Vélizy, Poitiers, Toulouse, Nice, Rouen, Grenoble et Nantes) proposera, du 25 mars au 5 mai 2009, une exposition-vente d’une trentaine de dessins revenant sur la préparation et la création du dernier-né d’Hayao Miyazaki. Quatre tirages d’art numérotés et tamponnés par le Studio Ghibli et tirés à 149 exemplaires chacun seront également mis en vente.

Largo Winch 2 d’après les tomes 7 et 8

Posté par vincy, le 22 mars 2009

tomer sisley1,7 millions de spectateurs en France. Une critique enthousiaste. Une internationalisation qui commence. L'adaptation de la bande dessinée Largo Winch est considérée comme réussie par les producteurs mais aussi l'éditeur et l'auteur (Jean Van Hamme a touché 300 000 euros pour les droits). Aussi, en décembre, l'équipe a décidé de se remettre au travail pour donner une suite à ces aventures qui faisaient une synthèse des deux premiers albums, tout en piochant dans les tomes 3 et 4 (l'histoire de l'OPA).

Le film vient de recevoir, hier soir, le prix spécial du Forum International Cinéma & Littérature.

Le co-scénariste Julien Rappeneau vient de distiller quelques pistes pour une suite. Largo Winch (alias Tomer Sisley) sera confronter à la moralité du pouvoir. L'histoire se déroulera en Thaïlande et Birmanie, ce qui correspond aux albums 7 et 8, "La forteresse de Makiling" et "L'heure du Tigre". Le scénario est achevé, et surtout, le personnage de Simon, son acolyte, apparaîtra enfin.

Recevant un Prix spécial pour son adaptation de la BD, la productrice a confirmé au Forum Cinéma & Littérature de Monaco qu'elle avait reçu la version finalisée du scénario il y a une semaine. La sortie est prévue fin 2010.

photo : Tomer Sisley au Forum Cinéma & Littérature de Monaco 2009 (c) vincy thomas