Poitiers Film Festival: un palmarès aux saveurs asiatiques

Posté par cynthia, le 7 décembre 2015

Bien que le froid ait percé nos os, la soirée du palmarès nous a bien remis d'aplomb pour la semaine. En effet, c'est dans une ambiance bon enfant que la journaliste et chroniqueuse de "La Bande originale" sur France Inter Leïla Kaddour-Boudadi a présenté la remise des prix samedi soir dans l'auditorium de Poitiers. Drôle et lumineuse, la jeune journaliste devrait postuler pour présenter la prochaine cérémonie des César... on ne s'y endormirait pas pour une fois.

Les deux prix principaux ont couronné un film sud-coréen et un autre thaïlandais.

Palmarès

Grand prix du jury accompagné de 3000 euros offerts par la ville de Poitiers:
Janus de Sung Hwan Kim (Corée du sud) un court-métrage qui donne légèrement la nausée mais tout de même très original. L'histoire d'un couple en détresse après avoir renversé un enfant sur une route enneigée.
Prix spécial du jury accompagné de 1500 euros offerts par la Région Poitou-Charentes:
That Day of the Month de Jirassaya Wongustin (Thailande), notre petit coup de cœur de cette édition, l'histoire touchantes de deux amies et du jour de leurs règles.
Prix de la mise en scène accompagné de 1500 euros offerts par la Région Poitou-Charentes:
The Satanic Thicket-ONE de Willy Hans (Allemagne), un trip sous fond de satanisme à glacer le sang.
Prix du scénario accompagné de 1000 euros offerts par l'Université de Poitiers:
Ten Buildings Away (Israël) Un court-métrage dans l'ère du temps sur une famille de migrants.

Prix du Public accompagné de 1500 euros offerts par le Département de la Vienne:
Deux Amis de Natalia Chernysheva (France), une animation qui raconte l'histoire de deux amis, une chenille et un têtard qui grandissent dans deux environnements différents.

Prix Découverte de la Critique Française, prix attribué par le Jury du Syndicat Français de la Critique de Cinéma à l'issue d'un débat ouvert en public
Let's Burn Something on My Way Out! de Dennis Stormer et Jan D. Günther (Allemagne), un court-métrage qui raconte une histoire d'amour exceptionnelle, mais encrée dans la routine, d'un jeune couple.
Prix Amnesty International accompagné de 500 euros offerts par Amnesty International France:
The Living of the Pigeons de Baha' AbuShanab (Palestine), un aperçu troublant et surréaliste des allées et venues quotidiennes pendant «l'heure de pointe», aux premières heures du matin entre Bethléem et Jérusalem.
Prix Sakura accompagné de 1500 euros offerts par le Fonds de dotation Sakura:
Chhaya de Debanjan Nandy (Royaume-Uni), l'histoire d'un vieil homme cloitré dans une maison de retraite avec le souvenir de sa femme bien-aimée qui le suit comme une ombre.
Esel de Rafael Haider (Autriche), un conte qui met en scène un couple de personnes âgées qui s'efforcent de maintenir leur fermer jadis prospère, avec l'aide d'un âne en fin de vie.

Prix du jury étudiant accompagné de 1500 euros offerts pas l'Université de Poitiers:
Hotaru de William Laboury (France) Un court-métrage onirique.

Les British Independent Film Awards couronnent Ex Machina

Posté par vincy, le 7 décembre 2015

ex machina

Le choix était cornélien pour les British Independent Film Awards. Pourtant, Amy, 45 Years, The Lobster et Macbeth n'ont pas pu rivaliser avec Ex Machina qui repart avec 4 prix (dont meilleur film et meilleur réalisateur) sur cinq nominations. The Lobster, pourtant nominé 7 fois, ne repart qu'avec un seul prix. L'humiliation est totale pour 45 Years et Macbeth, six fois nommés, zéro fois récompensés.

Ex Machina succède à Pride dans le tableau d'honneur des BIFA. Le palmarès couronne Tom Hardy pour la deuxième fois après Bronson en 2009. Olivia Colman, déjà meilleure actrice en 2011 (Tyrannosaur) et meilleur second-rôle en 2012 (Hyde Park on Hudson), repart avec le prix du meilleur second-rôle féminin. Côté film étranger, c'est l'américain Room, prix du public à Toronto, qui l'emporte face à quatre "cannois", Carol, Force Majeure, Bande de filles et Le fils de Saul.

Meilleur film britannique: Ex Machina
Meilleur réalisateur: Alex Garland (Ex Machina)
Meilleur acteur: Tom Hardy (Legend)
Meilleure actrice: Saoirse Ronan (Brooklyn)
Meilleur second-rôle masculin: Brendan Gleeson (Suffragette)
Meilleur second-rôle féminin: Olivia Colman (The Lobster)
Meilleur scénario: Alex Garland (Ex Machina)
Meilleur film étranger: Room
Prix Douglas Hickox, meilleur nouveau talent: Stephen Fingleton (The Survivalist) - lire notre entretien avec le réalisateur
Meilleur technicien: Andrew Whitehurst pour les effets visuels d'Ex Machina
Meilleur documentaire: Dark Horse: The Incredible True Story of Dream Alliance
Meilleur espoir: Abigail Hardingham (Nina Forever)
Producteur de l'année: Paul Katis et Andrew De Lotbiniere (Kajaki: The True Story)
Prix Raindance de la découverte: Orion: The Man Who Would Be King
Meilleur court métrage: Edmond

Spotlight et Mad Max: Fury Road sacrés par les critiques de Los Angeles

Posté par vincy, le 7 décembre 2015

Comme toujours, les critiques de Los Angeles regardent ce que leurs confrères de New York ont choisi avant eux-mêmes de faire leur palmarès. On constate que les critiques de Los Angeles ont souvent mis en finalistes les vainqueurs des critiques de New York (Kristen Stewart, Mark Rylance, Edward Lachman, Saoirse Ronan, The Look of Silence, Vice-Versa, Todd Haynes pour la réalisation). Manière d'approuver le tableau d'honneur new yorkais.

Mais il faut bien qu'il se distinguent et leurs vainqueurs sont du coup presque plus surprenants: Mad Max (réalisation, décors, image, et finaliste dans la catégorie meilleur film), Anomalisa, Charlotte Rampling n'étaient pas jusque là dans la liste des favoris dans leur catégorie. Désormais, ils peuvent faire campagne en vue des Oscars, avec l'adoubement des critiques angelinos. Bien sûr on imagine mal Anomalisa gagner contre Vice-Versa l'Oscar du meilleur film d'animation. Mais pour tous les autres, la compétition est ouverte.

Face à Carol, préféré par les new yorkais, les angelinos ont opposé/proposé Spotlight comme concurrent sérieux aux Oscars. Meilleur film et meilleur scénario, le film, présenté en avant-première mondiale à Venise, a déjà reçu plusieurs prix: pour son casting (Gotham Awards, Independent Spirit Awards), scénario (Hollywood Film festival), médaille de bronze du public (Festival de Toronto).

L'autre fait notable est du côté du prix du meilleur film en langue étrangère qui couronne Le Fils de Saul alors qu'il avait remporté le prix du meilleur nouveau réalisateur à NY.

Meilleur film: Spotlight
Meilleur réalisateur: George Miller (Mad Max: Fury Road)
Meilleure actrice: Charlotte Rampling (45 Years)
Meilleur acteur: Michael Fassbender (Steve Jobs)
Meilleur scénario: Tom McCarthy et Josh Singer (Spotlight)
Meilleur film d'animation: Anomalisa
Meilleur film en langue étrangère: Le Fils de Saul
Meilleur documentaire: Amy
Prix nouvelle génération: Ryan Coogler (scénariste et réalisateur de Creed: L'héritage de Rocky Balboa)
Meilleur second-rôle féminin: Alicia Vikander (Ex-Machina)
Meilleur second-rôle masculin: Michael Shannon (99 Homes)
Meilleure image: John Seale (Mad Max: Fury Road)
Meilleure musique: Carter Burwell (Anomalisa, Carol)
Meilleur montage: Hank Corwin (The Big Short - Le casse du siècle)
Meilleurs décors: Colin Gibson (Mad Max: Fury Road)
Prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière: Anne V. Coates

Robert De Niro et Jennifer Aniston en couple dans The Comedian

Posté par vincy, le 6 décembre 2015

robert de niro jennifer aniston

Jennifer Aniston et Robert De Niro seront partenaires du film de Taylor Hackford, The Comedian. Ce projet, en gestation depuis des années et défendu depuis longtemps par l'acteur récemment vu dans Le nouveau stagiaire, sera finalement tourné en 2016 selon les informations de Deadline.

Le scénario a été écrit par Art Linson, producteur de "Sons of Anarchy", Into the Wild et Fight Club, et Jeffrey Ross, qui a fournit l'essentiel des blagues nécessaires. De Niro y joue un humoriste condamné à des travaux communautaires, vieillissant mais toujours féroce, qui rencontre Aniston lors d'un mariage. Elle va bouleverser sa vie.

A l'origine, Sean Penn devait réaliser le film avec De Niro et Kristen Wiig. Finalement, après l'abandon de Sean Penn, De Niro a continué de placer le projet dans son agenda. La maison de production Cinelou a sans doute influer sur le choix de l'actrice: Jennifer Aniston était la star de Cake, leur dernier film, pour lequel elle a reçu une nomination aux Golden Globes.

Taylor Hackford a réalisé des films aussi variés qu'Officier et gentleman, Soleil de nuit, Dolores Claiborne, L'Associé du diable, ou encore le biopic Ray. Son dernier long métrage, le thriller Parker, réunissait Jason Statham et Jennifer Lopez.

Poitiers Film Festival: la leçon de cinéma de Pierre Schoeller (L’exercice de l’Etat)

Posté par cynthia, le 5 décembre 2015

pierre schoeller poitiers film festival

César du meilleur scénario pour L'exercice de l'État en 2012, le scénariste et réalisateur Pierre Schoeller a honoré l'Auditorium du Poitiers Film Festival de sa présence pour une leçon de cinéma.

"L'écran est une surface où on y met des images...tel un peintre sur sa toile." Le réalisateur nous offre en hors-d'œuvre l'introduction du film Persona de Ingmar Bergman. Et quoi de plus fort que ce film pour nous transporter dans un autre monde et ainsi rentrer dans le vif du sujet: le cinéma, un monde à part et si plaisant! Comme Pierre Schoeller l'explique, avec Persona nous sommes "proches de l'onirisme, proches d'un médium", ce film lui a montré à quel point "un début pouvait être crucial pour un film." Le réalisateur montre son envie de voir autant de liberté dans le cinéma actuel et que toute personne devrait avoir cette liberté afin de faire un film. Passionné par le film de Bergman, il nous propose un extrait d'un film qui s'en est inspiré, Le sourire de ma mère de Marco Bellocchio où les messages subliminaux se reflètent dans le scénario de ce film Italien.

"Les cinéastes sont là et ce sont eux qui nous construisent en tant que spectateurs et cinéastes!" Le réalisateur a donc été construit par les autres, les génies du septième art d'antan. Quoi de plus logique donc de nous présenter un extrait du sublime et déstabilisant Opening Night de John Cassavetes. Une fan écrasée par le chauffeur de son actrice favorite... une belle mort? Plutôt un tourment pour la sublime Gena Rowlands.

Mais où voulait en venir Pierre Schoeller avec ses extraits? Bien évidemment à nous expliquer comment il a attrapé le virus du cinéma et surtout comment il en a fait son métier! Ainsi la scène d'introduction du film L'Exercice de l'État lui a été inspiré par Bergman mais aussi par les films japonais (Les hommes en noir) dont il est fan.

Et c'est là que la magie a réellement commencé... Pierre Schoeller nous a confié ses secrets de fabrication au point qu'on a eu envie de faire un film! Afin de briser un peu le mythe du crocodile, il faut savoir que ses grognements étaient ceux d'un furet et non d'un vrai crocodile. Par contre, on ne sait pas si Olivier Gourmet a réellement été au garde-à-vous en dessous de la ceinture... on n'a pas osé demandé. "Il faut beaucoup de chance pour faire un film!" avoue le cinéaste au public en guise d'introduction à son explication de la scène de l'accident. Si elle est spectaculaire à ce point dans L'Exercice de l'État, c'est que le réalisateur a regardé de nombreuses vidéos d'accident avant de réaliser celle-ci. Une équipe de cascadeurs a dû faire le reste, non pas sans difficultés. Qu'est-ce que vous avez imaginé? C'est très difficile de faire tourner une voiture plusieurs fois. Alors que dans le scénario plusieurs tonneaux étaient prévus, en réalité ils n'ont réussi à en faire que deux... la magie du son s'est chargée du reste et à créer l'illusion d'un accident de dingue!

Parabole pour une définition du cinéma: douce et exaltante tromperie qu'on adore aimer à l'infini.

Poitiers Film Festival: trois désirs prometteurs

Posté par cynthia, le 4 décembre 2015

Tandis que le soleil brille sur Poitiers, le froid gagne nos membres de cinéphiles ("Winter is comingé comme dirait l'autre) mais ne nous empêche pas d'aller dans les salles bien au contraire! Nous avons pourtant tenter de nous réchauffer en débutant la journée avec une série de courts sous le signe du désir...quelque qu'il soit.

Tout d'abord avec Persefone, "une sorte d'extrapolation du mythe» du même nom", nous explique sa réalisatrice, Grazia Tricarico. Un jeune homme retrouve une femme noyée en pêchant un poulpe. Pris pour la jeune femme, une envie nécrophile le possède jusqu'à ce qu'il succombe à son désir sexuellement mortuaire. Il s'agit d'une "réflexion sur les rapports entre la mort et la vie" décrypte la réalisatrice. Un rapport aussi lié à la nourriture avec une scène de dégustation de poulet et de décortication de poulpe qui m'a réconforté dans mon végétarisme.

Nous avons continué dans le domaine de l'humain et de ses désirs avec Wellington Jr de Cécile Paysant qui a remonté le panthéon Français au travers du récit animé d'un enfant qui doit chasser son premier animal afin de rentrer dans les grâces de son père et du quand dira-t-on de ses voisins. Entre l'envie de plaire, la déception et la compassion, sa réalisatrice nous plonge dans un univers froid et glacial où le coup final nous laisse bouche bée.

Pourtant notre véritable coup de cœur vient de Thailande avec That Day of the Month, un court-métrage de Jirassaya Wongsutin sur deux filles, leurs règles, les hommes et surtout leur amour refoulé. Drôle, tendre et lumineux, c'est une vraie pépite qui, on espère, sera récompensé au palmarès!

Salon de l’édition DVD indépendante : rencontres, projections et dédicaces au programme !

Posté par MpM, le 4 décembre 2015

salon de l'édition dvd 2015

C'est parti pour la 4e édition du Salon de l'édition DVD indépendante qui se tient ce week-end (du samedi 5 décembre à 14h au dimanche 6 décembre à 20h) au cinéma La Clef à Paris ! Cette année, 18 éditeurs seront de la partie, dont six nouveaux par rapport à l'an dernier, pour un week-end consacré au meilleur du cinéma.

En plus des centaines de DVD proposés sur les stands, avec rencontres, conseils et belles découvertes à la clef, le Salon propose cette année cinq projections exceptionnelles en présence d'invités :

- Les Chiens de Alain Jessua, en présence du journaliste Sylvain Perret et dans le cadre  du partenariat avec le webzine L'Oeil du Témoin

- La Guerre des Polices de Robin Davis, en présence du réalisateur et également dans le cadre  du partenariat avec le webzine L'Oeil du Témoin

- Ceci est mon corps de Jerôme Soubeyrand, en présence du réalisateur

- Territoire de la liberté d'Alexander Kouznetsov, en présence du réalisateur

- Casque d'Or, la vraie de J.B Delpias et Alexandre Dupouy, en présence d'Alexandre Dupouy

Un beau programme complété par de nombreuses séances de dédicaces. En plus des invités déjà cités, seront présent le réalisateur Eugene Green, la réalisatrice Ania Szczepanska ou encore les documentaristes Claudine Borie et Patrice Chagnard.

Amateurs, cinéphiles et simples curieux en quête de découvertes (ou d'idées cadeaux pour Noël), on vous attend très nombreux pour cette belle célébration de tous les cinémas indépendants !

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4e Salon de l’Édition DVD indépendante
5 et 6 décembre 2015 - 14h/20h
Cinéma la Clef
34 rue Daubenton
75005 Paris
Entrée libre et gratuite

Horaires des projections et dédicaces sur le site de la manifestation

Le CNC veut faciliter le passage du court au long métrage

Posté par vincy, le 4 décembre 2015

Emergence Marion Desseigne Ravel durant le tournage de son Exercice, "Homéopathie" © Marie AUGUSTIN

Trois nouvelles mesures pour l’aide au développement de projets de films de long métrage ont été annoncées par le Centre national du cinéma et de l'image animée.

Frédérique Bredin, la présidente du CNC, a annoncé le 3 décembre la création d’un nouveau dispositif visant à soutenir le passage du court au long métrage et de nouvelles mesures permettant de financer d’autres aspects du développement d’un long métrage.

"Intégré au dispositif sélectif d’aide au développement (doté de 3,3M€ en 2015), ce nouveau soutien proposera d’accorder, à une entreprise de production et un réalisateur qui ont précédemment produit et réalisé ensemble au moins une œuvre cinématographique de courte durée, une aide complémentaire spécifique qui doublera l’aide éventuellement accordée au préalable par la commission" explique le communiqué. "Il permettra de financer d’autres types de dépenses de développement, également nécessaires à la finalisation d’un projet de long métrage, qui pourra ainsi mieux convaincre des partenaires et réunir des financements" précise-t-il.

Le court et le long, deux mondes à part

Dans le rapport d'Anne Bennet, remis en octobre dernier, il était souligné que 24% des sociétés produisaient des courts et des longs métrages pour le cinéma. Plusieurs initiatives existent déjà pour accompagner le passage vers le long métrage (Emergence, Cinéfondation, Next step). Cependant dans une étude publiée par la Société des réalisateurs de films, il était indiqué que la moitié des primo-réalisateurs seulement (55%) vécu "la réalisation de courts métrages comme un tremplin vers le long métrage (dont 38% qui ont gardé le même producteur que sur leur court métrage). Les 45% restants dénoncent l’écart significatif qui existe entre le monde du court métrage et celui du long métrage – deux mondes sans passerelle. Les réalisateurs pointent du doigt la mauvaise exposition et les aberrations de la diffusion de leurs films courts, primés ou non. Ces films sont peu regardés, et ils ont le sentiment de devoir tout recommencer à zéro lorsqu’ils passent au long métrage. Certains soulignent même que faire un court demande presque autant d’énergie que de faire un long, alors que la reconnaissance – artistique comme financière – reste très faible."

La musique de film intégrée dans les critères d'aide

La deuxième mesure apportera des soutiens spécifiques aux projets émanant de sociétés qui se seront mutualisées, à la condition que ces projets aient été retenus par la commission. Là aussi la mutualisation notamment des jeunes producteurs étaient un souhait du rapport Bennet, qui demandait davantage de soutien de la part du CNC.

Enfin, la troisième mesure soutiendra les projets, aidés par la commission, associant un compositeur de musique originale dès le stade du développement. Une mesure longtemps réclamée par l'Union des compositeurs de musiques de films.

Ces mesures seront effectives dès le premier dépôt des demandes d’aide de l’année 2016. C’est la commission présidée par Jérôme Deschamps qui en assurera la mise en application. Lors du renouvellement en aoput de cette commission, qui a pour vocation d'encourager les entreprises de production à développer des projets de qualité, il avait été annoncé qu'un volet spécifique serait mis en place d'ici la fin de l'année. La commission a validé 119 projets en 2014 pour un montant de plus de 3 millions d'euros.

Brad Pitt va produire l’adaptation d’une trilogie de science-fiction pour ados

Posté par vincy, le 4 décembre 2015

La société de production de Brad Pitt, Plan B, a acquis les droits du roman de science-fiction Illuminae, coécrit par Jay Kristoff (la série "la Guerre du lotus) et Amie Kaufman (la série "Vertige"). Sorti fin octobre aux Etats-Unis, le roman, qui cible les ados, est le premier d'une saga qui s'annonce en trois volumes. Depuis sa sortie, il est classé dans les 10 meilleures ventes de livres jeunesse aux USA?

L'histoire se focalise sur une pirate informatique; Kady, et son ex-petit ami, Ezra en 2575. Ils viennent de rompre quand leur planète est envahie. Deux immenses conglomérats se livrent une guerre sur une planète lointaine. Kady et Ezra sont obligés de fuir dans un vaisseau contrôlé par une intelligence artificielle corrompue par un virus. Pour le "hacker", Kady va devoir se résoudre à parler de nouveau avec Ezra. Ils découvriront alors une mine de documents qui révèleront une vérité inattendue.

Le roman est sous-titré: "D'abord, survit. Ensuite, raconte la vérité".

Brad Pitt produira la trilogie pour Warner Bros.

Cinéma et e-cinema pour la sortie de Made in France

Posté par vincy, le 4 décembre 2015

malik zidi made in france
Sur sa page Facebook, Pretty Pictures a annoncé jeudi 3 décembre que le film de Nicolas Boukhrief, Made in France, sortirait finalement au cinéma le 20 janvier pour les salles qui souhaitent le programmer et en e-cinema le 29 janvier sur toutes les plateformes VOD? en collaboration avec TF1 Vidéo.

L'affiche a été changée: la Tour Eiffel n'est plus symbolisée avec une kalashnikov. Il ne reste plus que la Tour Eiffel pour l'affiche provisoire.

Pretty Pictures avait décidé de reporter la sortie du film quelques jours après les attentats du 13 novembre. L'histoire est celle de Sam, journaliste indépendant, qui profite de sa culture musulmane pour infiltrer les milieux intégristes de la banlieue parisienne. Il se rapproche d’un groupe de quatre jeunes qui ont reçu pour mission de créer une cellule djihadiste et semer le chaos au cœur de Paris.

Dans son communiqué, Pretty Picture explique qu'il "est plus que jamais essentiel de permettre au public de voir le film. Parce que son visionnage éclaire l’actualité, sans jugement ni polémique, le rendre accessible au plus grand nombre fait partie du combat pour la liberté".

Made in France devait sortir le 18 novembre. Le film réunit Malik Zidi, Dimitri Storoge, Ahmed Dramé, François Civil et Nassim Si Ahmed.