Baye, Deneuve, Huppert, Paradis, Scott Thomas dans une tribune pour dépénaliser l’homosexualité

Posté par vincy, le 23 juin 2011

Dans une tribune parue dans le quotidien Le Monde aujourd'hui, de nombreuses personnalités de tous horizons réclament la dépénalisation universelle de l'homosexualité, au delà des textes symboliques existants : Ils rappellent qu'"En 2006, à l'initiative du Comité Idaho, organisateur de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, un appel "pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité" avait été soutenu par plusieurs Prix Nobel, par des artistes, des intellectuels, des politiques, des associations, des citoyens de tous horizons. Cette démarche avait abouti à la déclaration sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, qui fut présentée à l'Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 2008. Mais c'était une déclaration, un texte symbolique, un texte important, à l'évidence, mais il est temps de lui donner une valeur légale et contraignante pour les Etats. Le temps presse pour demander et obtenir aux Nations unies une véritable résolution, proposant la dépénalisation universelle de l'homosexualité."

Vendredi dernier, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une "résolution historique" destinée à promouvoir l'égalité des individus sans distinction de leur orientation sexuelle. La résolution a été votée par 23 voix pour, 19 contre et 3 abstentions.

La résolution a obtenu 23 votes en faveur, 19 contre et trois abstentions. Rappelons que 88 Etats pénalisent encore les personnes LGBT, dont 7 qui appliquent la peine capitale.

Le texte, présenté par l'Afrique du Sud, a donné lieu à un débat houleux au sein du groupe de pays africains présidé par le Nigeria, opposé à la résolution qui affirme notamment "que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en ce qui concerne leur dignité et leurs droits et que chacun doit pouvoir bénéficier de l'ensemble des droits et des libertés (...) sans aucune distinction".

La résolution demande également une étude sur les lois discriminatoires et les violences contre les personnes en raison de leur orientation et leur appartenance sexuelle.

Dans la tribune du Monde, les signataires demandent "aux candidats à l'élection présidentielle de 2012 de s'engager à porter ce message, de proposer un vote de l'Assemblée générale des Nations unies avant la fin de leur mandat."

Parmi les signataires, il y a, dans le secteur du cinéma, Jean-Marc Barr, Nathalie Baye, Yamina Benguigui, Luc Besson, Cécile Cassel, Véronique Cayla (Arte), Catherine Corsini, Jamel Debbouze, Catherine Deneuve, Jean-Claude Dreyfus, Léa Drucker, David Foenkinos, Eric Garandeau (CNC), Louis Garrel, Christophe Girard (Mairie de Paris), Judith Godrèche, Dayle Haddon, Isabelle Huppert, Virginie Ledoyen, Vanessa Paradis, Vincent Pérez, Mélita Toscan Du Plantier, Natacha Régnier, Line Renaud, Ludivine Sagnier, Kristin Scott Thomas, Emmanuelle Seigner, Léa Seydoux, Karine Silla-Perez, Fanny Valette, Lambert Wilson et Elsa Zylberstein,

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La tribune en texte intégral Lire le reste de cet article »

Nicolas Winding Refn prépare son prochain film avec Gaumont et Wild Bunch

Posté par vincy, le 4 mai 2011

Gaumont et Wild Bunch se sont associés pour coproduire le prochain film du cinéaste danois Nicolas Winding Refn, Only God Forgives (Seul Dieu pardonne).

Kristin Scott-Thomas et Luke Evans sont en négociations avancées, selon Variety, pour interpréter les rôles principaux de ce film se déroulant dans le milieu du jeu, de la boxe et de la prostitution de Bangkok, en Thaïlande. L'histoire de vengeance est centrée sur un flic thaïlandais et un gangster britannique se cachant dans l'ex-Royaume du Siam.

Le tournage débuterait en novembre et serait prêt pour le second semestre 2012.

D'ici là, Winding Refn montera les marches cannoises où il est en compétition officielle avec Drive. Il pourra en profiter pour vendre son nouveau projet dans les salons privés des grands hôtels ou les allées du Marché du film.

Marie-France Pisier (1944-2011) : un fantôme en liberté

Posté par vincy, le 26 avril 2011

Marie-France Pisier, la promeneuse du Jardin du Luxembourg, n'était pas que cette voix si distinguée, qui l'avait rendue si singulière dans le cinéma français. Cette voix, qui lui donnait un ton si particulier dans les films de Truffaut et ses héritiers de la Nouvelle Vague, était aussi celle des femmes. Féministe engagée depuis la première heure, signataire du fameux manifeste des 342 salopes, diplômée en droit et fréquentant les cercles intellectuels et les milieux politiques, Pisier était une actrice par accident et une politicienne contrariée.

Si j'osais un aparté personnel, je voudrais écrire à quel point sa voix me ravissait, mais, encore plus, sa contemplation. Jeune cinéphile (gamin, quoi), elle faisait partie de mon panthéon de l'idéal féminin. Brune, gracieuse, élégante, égalitariste et intelligente : son féminisme et sa féminité me séduisaient bien plus que les cérébrales froides ou les géniales tragiques qui émergeaient alors dans le cinéma français.

L'absente de la Croisette

Quelle tristesse d'apprendre, à distance, sa mort, à 68 ans. Retrouvée morte dans sa piscine, une nuit de week-end pascal. L'autopsie est en cours.  Une fin précoce, inattendue, "choquante" selon l'expression de son amie Kristin Scott-Thomas, que Pisier avait dirigée dans sa première réalisation. On devait la voir au prochain Festival de Cannes (voir l'actualité du 30 mars dernier). Elle avait été récemment interviewée dans le cadre du documentaire Belmondo, Itinéraire... qui sera présenté à l'occasion de l'hommage à Jean-Paul Belmondo.

Pisier a joué deux fois avec l'acteur le plus populaire de France. Une première fois en 1976, au sommet de sa gloire cinématographique, dans Le corps de mon ennemi (1,8 million d'entrées), d'Henri Verneuil. Film noir sur la corruption, elle incarnait une bourgeoise raffinée qui s'encanaillait avec le voyou Bébel. Elle retrouvera le comédien dans la comédie L'As des As (5,5 millions d'entrées), où elle joue une journaliste qui s'apprête à interviewer Hitler et pousse Belmondo à jouer les sauveurs d'un enfant juif.

La Colette de Truffaut

Mais Marie-France Pisier a surtout été la muse de deux cinéastes, que tout relie. François Truffaut qui l'a découverte, et André Téchiné, qui l'a consacrée. Le premier en a fait le pendant féminin de Jean-Pierre Léaud dans la série des Antoine Doinel. Elle répond à une petite annonce, alors qu'elle n'a aucune information, pour devenir le rôle principal féminin d'Antoine et Colette (1963). Sa désinvolture, son chic naturel, sa vivacité conquièrent le cinéaste, qui, parlant de sa voix, disait qu'elle était son meilleur atout et son pire handicap. Cette voix qui pouvait être à la fois distante, snob, moqueuse, cinglante, ironique, indifférente, blessante...

Elle prolongera l'aventure avec Truffaut dans Baisers volés (1968) et surtout L'amour en fuite (1979), qu'elle co-scénarise avec le cinéaste, Jean Aurel et Suzanne Schiffman. Elle revient en ex-amour et brillante avocate.

Après Truffaut, Marie-France Pisier trouve un deuxième mentor, Robert Hossein qui l'emploie pour trois polars (La mort d'un tueur, Les yeux cernés, Le Vampire de Düselldorf). Pisier prend alors son envol et tourne avec Alain Robbe-Grillet (Trans-Europe Express), Charles Belmont (L'écume des jours, d'après le best-seller de Boris Vian), Stanislas Stanojevic (Le journal d'un suicidé, mésestimé), Luis Bunuel (Le fantôme de la liberté, avant-dernier film du maître espagnol) et Jacques Rivette (Céline et Julie vont en bateau, qu'elle co-scénarise aussi). Ce ne sont pas forcément des rôles principaux, mais à l'époque sa vie est un peu ailleurs : étudiante politiquement impliquée, ex-fiancée de Daniel Cohen Bendit qu'elle fait revenir en France, au premier rang pour la légalisation de l'avortement... Et à la télévision elle est l'une des héroïne du feuilleton populaire Les gens de Mogador.

Sans compromis chez Téchiné

En 1969, elle avait rencontré le deuxième cinéaste marquant de sa carrière. Avant Catherine Deneuve, le jeune André Téchiné en a fait son égérie : Pauline s'en va, Souvenirs d'en France, Barrocco, Les Soeurs Brontë. Dans Souvenirs d'en France, avec Jeanne Moreau, Pisier est sophistiquée et donne à quelques séquences des moments cultes de cinéma. "Foutaises!" aurait-elle clamé... Avec Barrocco, en second rôle face à la jeune Isabelle Adjani, elle gagne ses gallons : un an après son César dans Cousin, cousine, elle en remporte un second. Dans Les soeurs Brontë, entre Adjani la tragédienne et Huppert la cérébrale, elle trouve sa place en soeur aînée dont le destin sera le moins malheureux de tous. Le film est sélectionné à Cannes. Elle y retournera pour L'oeuvre au noir, d'André Delvaux (d'après Marguerite Yourcenar), en 1988 et pour Le temps retrouvé, de Raoul Ruiz, en 1999. Parfaite dans l'univers de Proust en madame Verdurin

Auparavant, en 1975, Cousin, Cousine de jean-Charles Tacchella, aura connu un joli succès, avec un prix Louis-Delluc et trois nominations aux Oscars. Parfaite pour donner la réplique aux monstres sacrés et aux stars, elle sait leur voler la vedette et habiter un personnage en un geste, un mot, un regard. Elle tourne à l'étranger (La montagne magique, d'après Thomas Mann) et dans des productions de grands auteurs français comme Le prix du Danger (Boisset), La banquière (Girod), Parking (Demy). On l'emploie aussi pour incarner les géantes : Coco Chanel dans Chanel solitaire en 1981, George Sand dans La note bleue en 1991. Elle accepte des rôles plus populaires comme Les Nanas (l'un des premiers films avec Juliette Binoche) et puis récemment Il reste du jambon? d'Anne de Petrini.

La mère d'une nouvelle génération

Son destin est ailleurs. Car, certes, elle a récemment tourné pour une nouvelle génération, sans doute respectable de l'héritage des Truffaut et Téchiné : Maïwenn (Pardonnez-moi), Yamina Benguigui (Incha'Allah Dimanche), Stéphane Giusti (en mère perturbée dans la comédie gay Pourquoi pas moi ?) ou encore Manuel Poirier (Marion). Le plus bel exemple est ce personnage magnifique dans le film de Christophe Honoré, Dans Paris, où elle était la mère, au visage encore sublime, de Romain Duris et Louis Garrel.

A partir des années 80, elle commence à écrire, notamment Le bal du gouverneur, évocation de son enfance en Nouvelle-Calédonie, qu'elle adaptera elle-même au cinéma en 1990. Elle réalisera une suite, Comme un avion, autour du suicide de ses parents. Dans les années 90, elle monte sur les planches. Elle jouera souvent du Guitry. On la croisera aussi sur le petit écran.

Et puis finalement on ne la verra plus. Coincée dans une chaise, dans une piscine, une nuit d'avril, Marie-France Pisier a disparu... A 66 ans, cette native de la ville des fraises des montagnes du centre sud du Vietnam (à l'époque, l'Indochine) a rejoint ses fantômes, ceux de ses parents et d'autres tout aussi intimes. Pour elle, on ne peut que croire à une libération. Il faudra quand même attendre l'élucidation des circonstances de son décès. Cette discrète n'avait sans doute pas prévue le battage médiatique qu'elle susciterait en s'en allant si soudainement...

Bonitzer cherche Hortense avec Bacri, Carré et Scott-Thomas

Posté par vincy, le 11 avril 2011

Cherchez Hortense sera le cinquième long métrage de Pascal Bonitzer, trois ans après Le grand alibi, quinze ans après Encore, son premier long métrage.  Le scénariste attitré de Jacques Rivette a choisi Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré et Kristin Scott-Thomas (qui a déjà tourné avec lui dans Petites coupures) pour les trois rôles principaux de cette comédie écrite avec Agnès de Sacy (partenaire d'écriture de Zabou Breitman et de Valéria Bruni-Tedeschi).

Selon les informations du Film Français, Jean-Pierre Bacri sera un professeur de civilisation chinoise qui est  mis sous pression par sa femme Iva, une metteur en scène de théâtre, de demander un service à son père, avec qui il a des rapports difficiles. Bonitzer évoquera comme toujours les mensonges et l'adultère, la tentation et l'incommunicabilité, pour parler d'un sujet plus grave, les sans-papiers et leur légalisation..

Cannes 2011 : Mélanie Laurent en maîtresse de cérémonie « légère et amusante »

Posté par MpM, le 5 mars 2011

Mélanie LaurentC'est l'actrice Mélanie Laurent qui officiera comme maîtresse de cérémonie en ouverture et en clôture du 63ème Festival de Cannes. Un choix judicieux et glamour qui devrait donner le ton de cette édition présidée par l'acteur Robert de Niro. "Ca va être léger et amusant", a confirmé Gilles Jacob.

Mélanie Laurent, révélée en 2006 dans Je vais bien ne t'en fais pas de Philippe Lioret, était en compétition à Cannes en 2009 avec Inglorious Bastards de Quentin Tarantino. Tout le monde se souvient du rock endiablé qu'elle avait dansé avec le réalisateur en bas des célèbres marches lors de la présentation officielle du film... Depuis, on l'a notamment vue dans Le concert de Radu Mihaileanu, La Rafle de Roselyne Bosch et Requiem pour une tueuse de  Jérôme Le gris actuellement à l'affiche.

2011 pourrait bien être son année puisqu'en plus de son actualité cannoise, elle sort son premier album en tant que chanteuse et compositrice ("En t'attendant")  le 2 mai prochain et son premier long métrage, Les adoptés, à l'automne (avec une présentation cannoise à la clef ?).

Indubitablement, elle va bien, on ne s'en fait pas.

16ème cérémonie des Prix Lumières : à l’ombre des événements tunisiens

Posté par Claire Fayau, le 15 janvier 2011

Le palmarès :

Meilleur Film et prix CST (image) : Des hommes et des dieux ; Réalisateur et scénario : Roman Polanski ; Acteur: Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux)  ; Actrice : Kristin Scott-Thomas (Elle s'appelait Sarah) ; Film francophone : Un homme qui crie ; prix TV5 monde : Illégal ; Espoir masculin : Antonin Chalon (No et moi) ; Espoir féminin : Yahima Torres(Vénus Noire) - toutes les nominations

Des absents, des présents à l'esprit ailleurs, et Polanski :

Certains lauréats n'étaient pas présents, comme Kristin Scott-Thomas, retenue en Grande-Bretagne, qui devrait décerner le trophée spécial à Roman Polanski. Par conséquent, ce fut Irène Jacob qui eut l'honneur de remettre sa Panthère (le prix des Lumières)  au cinéaste franco-polonais. Quant au Maire de Paris, Bertrand Delanoë, il n'a pas pu ouvrir la cérémonie, étant invité par France 2 à s'exprimer sur la Tunisie, où il est né et réside chaque été. Quant aux présents ils avaient pour certains l'esprit ailleurs. Michel Reilhac, directeur du cinéma à ARTE, lance un premier tweet : "Maintenant on regarde "Deux hommes et une armoire", court metrage primitif (il avait 19 ans, ndlr) de Roman Polanski pendant que Ben Ali est emmene en orbite #bizarre." Ecran Noir lui demande si l'on parle de la Tunise durant cette soirée. Il nous répond : "Je viens de proposer a la maitresse de cérémonie qu'on fasse une déclaration et un point info a la fin de la cérémonie."

Dans la salle, on projette un hommage en images à Roman Polanski, grâce au musée du cinéma de Lodz. Ce dernier est resté discret, disant qu'il ne méritait pas tous ces honneurs. Il a glissé que ces prix comptaient beaucoup pour lui, surtout parce qu'ils venaient des journalistes qui n'ont pas toujours été ses "meilleurs amis".

Michael Lonsdale, 79 ans, semblait très heureux de recevoir le prix du meilleur acteur, d'autant plus qu'il n'avait jamais été primé auparavant. L'acteur nous a parlé de grâce, et de quelqu'un tout "là -haut", ajoutant une touche de spiritualité aux paillettes.

Autre moment de poésie nous détachant un peu plus du réel, le court -métrage d'animation offert par Michel Ocelot (créateur de  Kirikou) : Le Garçon qui ne mentait jamais.


"Dès que nous oublions l’objet grave d’une solennité ou d’une cérémonie, ceux qui y prennent part nous font l’effet de s’y mouvoir comme des marionnettes." - Henri Bergson

Le président de cérémonie, François Berléand, a fait rire l'assistance avec son " Et maintenant, le moment que vous attendez tous : mon discours".

Mais la palme du jeu de mots revient à Xavier Beauvois : "Merci les lumières. Merci les frères. Merci les frères Lumière !". Beauvois, dans sa joie, n'a pas oublié  l'actualité et, en parlant d'ombre succédant à la lumière,  a évoqué le sort de Jafar Panahi. Car au-delà de la Tunisie, les artistes et des citoyens doivent encore lutter dans de nombreux pays, de la Chine au Vietnam en passant par l'Iran ou le Vénézuéla.

Les Prix Lumières 2010: Polanski et Berléand en têtes d’affiche

Posté par Claire Fayau, le 14 janvier 2011

L'équivalent des Golden Globes américains, les Prix Lumières de la critique internationale sont attribués chaque année aux meilleurs films du cinéma français (ou francophone) par des représentants de la presse internationale en poste à Paris.

Ce soir seront également attribués le Prix du Public de TV5 Monde et le Prix CST pour le Chef Opérateur le plus remarqué de l’année 2010. Une répétition générale avant les Césars...

François Berléand présidera la cérémonie à l'Hôtel de Ville. Logique que Bertrand Delanoë, maire de la Capitale, ouvre la soirée. Mais le moment fort ce sera évidemment le Trophée d'honneur remis à Roman Polanski par Kristin Scott-Thomas (qui fut son actrice dans Lunes de Fiel).

MEILLEUR FILM
Carlos, le film d’Olivier Assayas
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
The Ghost Writer de Roman Polanski
L’Illusionniste de Sylvain Chomet

MEILLEUR REALISATEUR
Mathieu Amalric pour Tournée
Olivier Assayas pour Carlos
Xavier Beauvois pour Des hommes et des dieux
Roman Polanski pour The Ghost Writer
Joann Sfar pour Gainsbourg (vie héroïque)

MEILLEUR SCENARIO
Julie Bertuccelli pour L’Arbre
Olivier Lorelle, Rachid Bouchareb pour Hors-la-loi
Robert Harris, Roman Polanski pour The Ghost Writer
Michel Leclerc, Baya Kasmi pour Le Nom des gens
Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour Tout ce qui brille

MEILLEURE ACTRICE
Juliette Binoche pour Copie conforme d’Abbas Kiarostami
Isabelle Carré pour Les Emotifs anonymes de Jean-Pierre Améris
Catherine Deneuve pour Potiche de François Ozon
Ludivine Sagnier pour Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud
Kristin Scott Thomas pour Elle s’appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

MEILLEUR ACTEUR
Romain Duris pour L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil et L’Homme qui voulait vivre sa vie d’Eric Lartigau
Eric Elmosnino pour Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Michael Lonsdale pour Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Édgar Ramírez pour Carlos de Olivier Assayas
Lambert Wilson pour Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois et La
Princesse de Montpensier
de Bertrand Tavernier

MEILLEUR ESPOIR FEMININ
Lolita Chammah pour Copacabana de Marc Fitoussi
Linda Doudaeva pour Les Mains en l’air de Romain Goupil
Marie Féret pour Nannerl, la soeur de Mozart de René Féret
Nina Rodriguez pour No et moi de Zabou Breitman
Yahima Torres pour Vénus Noire d’Abdellatif Kechiche

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Emile Berling pour Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier
Nahuel Perez Biscayart pour Au fond des bois de Benoît Jacquot
Antonin Chalon pour No et moi de Zabou Breitman
Jules Pelissier pour Simon Werner a disparu de Fabrice Gobert
Aymen Saïdi pour Dernier étage, gauche, gauche d’Angelo Clanci

MEILLEUR FILM FRANCOPHONE (hors France)
Amer d’Hélène Cattet, Bruno Forzani (Belgique, France)
Les Amours imaginaires de Xavier Dolan (Québec)
Un Homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun (France, Belgique, Tchad)
Illégal d’Olivier Masset-Depasse (Belgique, Luxembourg, France)
Orly d’Angela Schanelec (Allemagne, France)

Saint Jean de Luz 2010 : 15e clap pour le festival international des jeunes réalisateurs

Posté par vincy, le 12 octobre 2010

Du 12 au 16 octobre, la ville basque de Saint Jean de Luz accueille le 15e Festival international des jeunes réalisateurs. Le cinéma Le select concentrera l'ensemble de la programmation, soit 10 films en compétition, trois films des précédentes éditions, trois films en hommage à la Russie dans le cadre de l'année France-Russie, un film pour enfant, une série de cours métrages et un film hors-compétition en clôture.

Le jury est présidé par Claude Brasseur, entouré de Shirley Bousquet, Marianne Denicourt, Stéphane Giusti, Valérie Kaprisky, Fabien Onteniente et Eric Savin.

Patrick Fabre, directeur artistique de la manifestation, a choisi des films très variés pour la compétition :
le thriller de Fred Cavayé, A bout portant, avec Gilles Lellouche, Roschdy Zem et Gérard Lanvin ;

le drame allemand de Buhran Qurbani, Shahada (en compétition à Berlin cette année) ;

le huis-clos d'Angelo Cianci, Dernier étage, gauche, gauche ;

la romance absolue d'Audrey Estrougo, Toi, moi, les autres ;

le thriller tant attendu, et déjà remarqué à Deauville, de Rodrigo Garcia, Buried, avec Ryan Reynolds ;

le policier musical suédois d'Ola Simonsson et Johannes Stjäme Nilsson, Sound of Noise ;

le nouveau film de Lola Doillon, avec Kristin Scott-Thomas et Pio Marmai, Contre toi ;

le film anglais sur John Lennon adolescent, Nowhere Boy, déjà présenté à Dinard, avec là encore Kristin Scott Thomas ;

le film russe de Slava Ross, Sibérie mon amour ;

et le drame de Sophie de Daruvar et Yves Thomas, Rendez-vous avec un ange qui réunit Isabelle Carré et Sergi Lopez.

Une vie de chat, le dessin animé produit par Jacque-Rémy Girerd, avec la voix de Dominique Blanc, sera projeté le samedi pour les enfants.

Le fils à Jo, de Philippe Guillard, avec Gérard Lanvin et Olivier Marchal, où le rugby (sport vedette dans la région) tient le beau rôle, fera la clôture.

Clap final pour La femme du Ve

Posté par vincy, le 24 juin 2010

C'est sans aucun doute l'un des films à venir les plus intrigants. Un livre de Douglas Kennedy, gros vendeur en librairie mais une seule fois adapté au cinéma (Welcome to Woop Woop en 1997). Un jeune cinéaste polonais installé à Londres, Pawel Pawlikowski, récent prix Média du Nouveau talent européen. Une actrice britannique vivant en France, Kristin Scott-Thomas. Un acteur hollywoodien, Ethan Hawke. Il faudrait aussi rajouter au casting les comédiens Joana Kulig, Delphine Chuillot et Samir Guesmi.

L'ensemble  donnera vie à La femme du Ve, tourné en avril et mai dernier, en anglais et en polonais. Haut et Court détenait les droits du livre, a proposé le projet au cinéaste, qui rêvait de filmer Paris. Tout a été accéléré pour se caler sur les deux mois de libre des deux comédiens principaux.

Prévendue au marché du festival de Berlin, et essentiellement financé grâce aux distributeurs internationaux, cette production modeste de 5,3 millions d'euros devrait être prête pour le premier trimestre 2011.

Le film est l'histoire d'Harry Ricks, qui quitte précipitamment les Etats-Unis pour Paris suite à une série de désastres personnels. Il est logé dans une chambre de bonne du faubourg Saint-Martin et a du mal à joindre les deux bouts. C'est alors qu'il fait la connaissance de Margit, une belle et mystérieuse Hongroise. Il succombe à une passion pour cette femme sensuelle et plus âgée. Sa vie prend une tournure inattendue.

Cannes 2010 : Pawel Pawlikowski remporte le Prix Nouveau Talent Européen

Posté par Sabrina, le 19 mai 2010

Lundi 17 mai, à l'occasion de la Journée de l'Europe à Cannes, la nouvelle Commissaire européenne chargée de la Culture et de l’Education - Androulla Vassili - a décerné au réalisateur polonais (et résident britannique) Pawel Pawlikowski le Prix Nouveau Talent Européen pour son projet anglo-polono-danois Sister Of Mercy. Une récompense distribuée via le plan MEDIA de l'Union Européenne, destinée à soutenir des projets de long-métrages de qualité et haut potentiel européen.

Entre temps, Pawel Pawlikowski a commencé le tournage de La femme du Ve, adaptation du best-seller de Douglas Kennedu, avec Kristin Scott-Thomas et Ethan Hawke.

On se souvient de son précédent My Summer of Love qui avait révélé Emily Blunt. Souhaitons que Sister of Mercy soit un rendez-vous cannois à venir !