L’instant Glam’: Ryan Gosling, Christina Hendricks, Naomi Kawase, Marion Cotillard…

Posté par cynthia, le 20 mai 2014

ryan goslingOyé oyé cinéphiles! Les journées à Cannes se suivent mais ne se ressemblent guère . Toutes plus différentes les unes que les autres, les stars qui défilent sur les marches nous offrent chaque jour un sacré spectacle. Cette septième journée cannoise mériterait d'entrer dans les annales du merveilleux. La légende Sophia Loren qui se fait appeler Sofia Coppola par une journaliste, une rousse incendiaire, une beauté à la française, une japonaise luminescente et un homme qui a fait exploser le baromètre d'excitation, petit récapitulatif de ce qu'il ne fallait pas rater hier soir.

Attendez...votre respiration devient saccadée? Vous avez les jambes qui tremblent? Votre cœur s'accélère? Non rassurez-vous ce n'est pas le début d'une crise cardiaque, c'est juste l'effet Ryan Gosling. Et durant les 10 minutes qui ont suivi la montée des marches, votre compagnon n'existait plus. Je me trompe? Ryan est l'homme qui éclipserait tous les autres en soirée, celui qui en un battement de cils vous ferait quitter famille, boulot et amis, celui qui pourrait être l'égérie de la lotion anti-sécheresse vaginale de la marque Roger Cavaillès. Bref, il est un orgasme ambulant et en plus il est brillant !

La minute "fangirling" passée, il faut rappeler qu'il est tout de même venu présenter son tout premier film en tant que réalisateur : Lost River. Pour l'occasion, l'acteur au regard de braise a choisi un costume noir et une chemise blanche pour illustrer sa belle silhouette. On se souvient qu'il avait tenté la veste bordeaux en 2011. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il avait autant enflammé la Croisette que cette année. Est-ce qu'enveloppé dans un sac poubelle comme Mika, il serait aussi attractif ? On est tenté de dire oui ! Et avec un sac à patates ? Des arbustes ? Du papier toilette ? On pourrait continuer à fantasmer toute la nuit que cela ne changerait rien au fait qu'il a réduit les marches de Cannes à néant. Pourtant, même si vous n'avez que le nom Ryan Gosling à la bouche (il sait marquer les esprits), en ce septième jour du festival, les femmes étaient à l'honneur.

Naomi Kawase réalisatrice du film en compétition Still the water a subjugué les photographes cannois avec une robe traditionnelle japonaise et une coiffure ornée de feuilles. Si on a eu envie d'en rire à ses côtés autour d'un plateau de sushis, on ne peut que saluer son originalité et admettre que sa tenue lui allait à merveille. Concernant sa coiffure très "parc floral" cela semble être un clin d’œil à son film qui, selon les chanceux qui l'ont vu, est un hymne à l'amour de la nature. Donc Naomi, ton style sur le tapis rouge, on aime!

Ce qu'on aime moins c'est la robe... enfin les bribes de tissus qui recouvraient le corps de l'actrice Elsa Zylberstein. Je vous prie de m'excuser lectrices et lecteurs, je vais perdre mon professionnalisme pour hurler à travers mes touches d'ordinateur : WHAT THE FUCK ? Il semble que les stars se dénudent de plus en plus à mesure que le festival avance. Aura-t-on le droit à une tenue "Adam et Eve" pour le dernier jour ? Même si on a commencé à croiser les doigts pour que ce soit Ryan Gosling qui se colle la feuille de vigne, la robe de Marion Cotillard remet en question cette hypothèse de nudité absolue pour les jours à venir : courte devant, longue (et un tantinet étrange) à l'arrière. Et n'oublions pas les bottines noires. L'héroïne du prochain Dardenne était de toute beauté tout en respirant la simplicité. Une audacieuse étincelle de french touch.

Autre femme à avoir retourné la Croisette : la rousse flamboyante Christina Hendricks. La belle, vue dans Drive et dans la série Mad Men, a fait profiter l'assemblée de ses sublimes et vertigineuses formes. Tout comme Sophie Marceau, une heure après elle. La robe bordeaux de cette dernière pourrait presque nous faire oublier le navet Une rencontre dans lequel elle est à l'affiche depuis le mois dernier. Un flop, au passage.

Des femmes, un homme, du tissus et des feuilles... le festival se poursuit tranquillement mais sûrement, en nous faisant rêver (fantasmer) un peu plus chaque jour.

Cannes 2013 : le jury de la compétition officielle

Posté par MpM, le 24 avril 2013

affiche cannes 2013 © agence bronxJury à la fois glamour et brillant pour cette 66e édition du festival de Cannes. Le président Steven Spielberg sera en effet entouré de quatre acteurs dont deux lauréats d'un prix d'interprétation cannois et de quatre réalisateurs dont un Palmé. A noter que la répartition est parfaite puisque la moitié du jury est constitué de femmes, dont deux réalisatrices.

Le jury chargé de décerner la Palme d'Or le 26 mai prochain sera donc composé de :

- Steven Spielberg (réalisateur américain) - le président du jury

Steven Spielberg était le seul cinéaste de sa génération (Coppola, Scorsese...) à ne pas avoir été président du jury à Cannes. Oubli désormais réparé. En tant que réalisateur, il a monté les marches bien des fois : avec Sugarland Express en 1974 (il remporte le Prix du scénario), en 1982 avec E.T. l'extra-terrestre qui est présenté en clôture, pour la dernière séance du Palais Croisette, quatre ans plus tard avec La couleur pourpre qui est sélectionné hors-compétition, et en 2008 pour l'avant-première mondiale d'Indiana Jones et le Royaume du crane de cristal, toujours hors-compétition.

- Nicole Kidman (actrice américaine)

Elle est venue plusieurs fois à Cannes, notamment en 2001 pour Moulin Rouge de Baz Luhrmann qui faisait l'ouverture. En 2003, elle aurait mérité le prix d'interprétation pour Dogville de Lars von Trier. En 2012, elle était de retour avec Paperboy de Lee Daniels et un rôle joyeusement sulfureux.

- Daniel Auteuil (acteur et réalisateur français)

Il a reçu le prix d'interprétation masculine en 1996 pour Le Huitième Jour, ex-æquo avec Pascal Duquenne. Il est revenu sur le tapis rouge en 2002 pour L'adversaire, en 2005 pour Peindre ou faire l'amour et pour Caché.

- Christoph Waltz (acteur autrichien)

Cannes est le lieu qui l'a révélé en lui remettant le prix d'interprétation masculine en 2009 pour son rôle d'officier SS dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.  Depuis, il a reçu deux Oscars du meilleur second rôle pour Inglourious Basterds et Django Unchained.

- Ang Lee (réalisateur taïwanais)

Le double Oscarisé (Le secret de Brokeback Mountain et L'odyssée de Pi) n'a jamais eu de chance à Cannes, où il a présenté en compétition The ice storm et Taking woodstock qui n'ont pas séduit les jurés. Son fameux Tigre et dragon fut quant à lui montré hors compétition.

- Cristian Mungiu (réalisateur roumain)

Sa première participation à la compétition cannoise lui a valu une Palme d'Or à Cannes. C'était en 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Depuis, il est revenu sur la Croisette en section Un certain regard en 2009 (Contes de l'âge d'or) et en compétition en 2012 avec Au-delà des collines qui a reçu le prix du scénario et un double prix d'interprétation féminine.

- Vidya Balan (actrice indienne)

Révélée au milieu des années 2000, Vidya Balan est actuellement l'une des actrices indiennes les plus réputées en Inde. Elle a notamment reçu tous les honneurs cinématographiques pour son rôle d'une actrice prête à tout pour réussir dans The Dirty Picture de Milan Luthria en 2011. Sa présence au jury s'ajoute à la forte représentation de l'Inde à Cannes cette année, dans le cadre du centenaire du cinéma indien.

- Lynne Ramsay (réalisatrice britannique)

Lynne Ramsay est venue à Cannes dès son premier long métrage, Ratcatcher, présenté à Un Certain Regard. En 2002, Morvern Callar (sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs) reçoit le prix de la jeunesse du meilleur film étranger. Neuf ans plus tard, elle est en compétition avec We need to talk about Kevin. Cette année, en plus de son rôle de jurée, elle accompagne son court-métrage Swimmer à la Quinzaine des Réalisateurs.

- Naomi Kawase (réalisatrice japonaise)

C'est une habituée du festival de Cannes où elle a remporté la Caméra d'or en 1997 avec son premier long métrage Suzaku. Depuis, elle est venue en compétition avec Shara (2003), La forêt de Mogari (Grand prix en 2007) et Hanezu, l'esprit des montagnes en 2011.

Locarno 2012 : les films américains en force, Delon honoré

Posté par vincy, le 11 juillet 2012

On connaissait les jurys, les artistes honorés (Carax, Rampling, Milchan ...), les focus (films africains et mexicains), la rétrospective (Otto Preminger). Locarno a achevé de révéler sa programmation et ses invités. Parmi ces derniers, on note la présence de Elsa Martinelli, Bertrand Bonello, Eric Cantona,  ... "Tout le cinéma, rien que le cinéma" comme le clame Olivier Père dans son édito de présentation.

Locarno remettra plusieurs prix pour l'ensemble de leur carrière : Johnnie To, Harry Belafonte, Peter-Christian Fueter. Mais également un prix pour l'ensemble de son oeuvre à Alain Delon (Rocco et ses fèrres sera d'ailleurs projeté durant le Festival).

Naomi Kawase, Dino Risi, Hannes Schmidhauser, Ben Wheatley, Sarah Morris, Renato Pozzetto, Robert Aldrich, Krzysztof Zanussi, Ornella Mutti, Samuel Fuller seront éclairés sous la forme d'un hommage.

Si on constate la présence de quelques français dans chacune des sélections, ce sont les américains qui semblent omniprésents : 6 films sur la Piazza Grande, 4 en compétition internationale, 3 dans Cinéastes du présent.

Géographiquement,  l'Europe (Royaume Uni, Allemagne, Autriche, Benelux essentiellement), l'Amérique du nord et l'Asie sont très bien représentés, au détriment des cinéphilies latino-américaines, orientales et d'Europe centrale et du sud.

Piazza Grande

  • Bachelorette de Leslye Headland (Etats-Unis)
  • Bonjour tristesse d’Otto Preminger (Etats-Unis)
  • Camille redouble de Noémie Lvovsky (France)
  • The Swiss Miss Massacre de Michael Steiner (Suisse)
  • Lore de Cate Shortland (Allemagne/Australie/Royaume-Uni)
  • Magic Mike de Steven Soderbergh (Etats-Unis)
  • More Than Honey de Markus Imhoof (Suisse/Allemagne/Autriche) film de clôture
  • Motorway de Soi Cheang (Hong Kong)
  • Nachtlärm (Lullaby Ride) de Christoph Schaub (Suisse/Allemagne)
  • No de Pablo Larraín (Chili/États-Unis/Mexique)
  • Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé (France)
  • Elle s’appelle Ruby de Jonathan Dayton et Valerie Faris (Etats-Unis)
  • Touristes de Ben Wheatley (Royaume-Uni)
  • The Black Balloon de Josh et Benny Safdie (Etats-Unis)
  • The Sweeney de Nick Love (Royaume-Uni) film d’ouverture
  • While We Were Here de Kat Coiro (Etats-Unis)
  • Wrong de Quentin Dupieux (France)

Compétition internationale

  • La dernière fois que j’ai vu Macao de João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da Mata (Portugal/France)
  • Berberian Sound Studio de Peter Strickland (Royaume-Uni/Allemagne/Australie)
  • Compliance de Craig Zobel (Etats-Unis)
  • Der glanz des tages de Tizza Covi et Rainer Frimmel (Autriche)
  • Image Problem de Simon Baumann et Andreas P?ffner (Suisse)
  • Jack And Diane de Bradley Rust Gray (Etats-Unis)
  • La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau (France)
  • Leviathan de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel (Royaume-Uni/États-Unis/France)
  • Los mejores temas de Nicolás Pereda (Mexique/Canada/Pays-Bas)
  • Mobile Home de François Pirot (Belgique/Luxembourg)
  • Museum Hours de Jem Cohen (Autriche/Etats-Unis)
  • Padroni di casa de Edoardo Gabbriellini (Italie)
  • Playback de Sho Miyake (Japon)
  • Polvo de Julio Hernández Cordón (Guatemala/Espagne/Chili/Allemagne)
  • Somebody Up There Like Me de Bob Byington (Etats-Unis)
  • Starlet de Sean Baker (Etats-Unis)
  • The End Of Time de Peter Mettler (Suisse/Canada)
  • Une estonienne à Paris d'Ilmar Raag (France/Estonie/Belgique)
  • Wo hai you hua yao shuo de Ying Liang (Corée du Sud)

Cinéastes du présent

  • Ape de Joel Potrykus (Etats-Unis)
  • Arraianos d’Eloy Enciso (Espagne)
  • Boa sorte, meu amor de Daniel Aragão (Brésil)
  • Inori de Pedro González-Rubio (Japon)
  • Ji Yi wang zhe wo de Song Fang (Chine)
  • Les gouffres d’Antoine Barraud (France)
  • Les mouvements du bassin de HPG (France)
  • Not In Tel Aviv de Nony Geffen (Israël)
  • Orléans de Virgil Vernier (France)
  • People’s Park de Libbie Dina Cohn et J.P. Sniadecki (États-Unis/Chine)
  • Tectonics de Peter Bo Rappmund (Etats-Unis)
  • Tower de Kazik Radwanski (Canada)
  • Tutti giù de Niccolò Castelli (Suisse)
  • Vakansi yang janggal dan penyakit lainnya de Yosep Anggi Noen (Indonésie)
  • Winter, Go Away, collectif d'artistes (Russie)

Cannes 2011 : Almodovar revient dans la course

Posté par vincy, le 11 avril 2011

Dans trois jours, nous saurons (presque) tout du prochain Festival de Cannes (11-22 mai). 64e édition qui promet quelques rebondissements et qui suscitent de nombreuses rumeurs.

Première d'entre elle, qui nous ravira : le nouveau film de Pedro Almodovar, qui sort exceptionnellement en septembre en Espagne (et en novembre en France) serait finalement dans la compétition. Le réalisateur espagnol se serait laissé convaincre, selon le magazine professionnel Variety, par Thierry Frémeaux, en charge de la sélection officielle du Festival. Venise n'aurait donc pas le droit aux honneurs de l'autre Roi d'Espagne. Almodovar rejoindrait ainsi les habitués - et souvent primés - déjà confirmés (non officiellement) : les frères Dardenne, Lars Von Trier, Nuri Bilge Ceylan, Aki Kaurismäki, Lou Ye, Nanni Moretti et Paolo Sorrentino (voir actualité du 25 mars dernier).

Terrence Malick, sans doute à cause de sa sortie avancée en Grande Bretagne (voir actualité du 31 mars dernier), devrait être hors compétition.

Autres cinéastes fortement pressentis : la japonaise Naomi Kawase, Grand prix du jury en 2007 avec La forêt de Mogari, le grec Yorgos Lanthimos (Canine avait fait sensation à Un certain regard) avec Alpes, et le russe Andrei Zvyagintsev qui avait séduit avec Le retour et Le bannissement et qui revient avec Elena. Pour ce dernier film, convoité aussi par Venise, il faudra cependant attendre que les sélectionneurs puissent le voir... On évoque de plus en plus la réalisatrice écossaise de Lynne Ramsay, avec We need to Talk about Kevin, qui retrace l'histoire d'un massacre dans un école.

Cela rappellera Elephant, Palme d'or de Gus Van Sant. Etrangement, toujours selon Variety, le nouveau film du réalisateur de Portland, Restless, irait à Un certain regard. C'est d'autant plus étonnant qu'il n'y a, pour le moment, aucun grand nom américain en compétition.

Parmi les autres candidats à la sélection officielle, les noms de Nikolai Khomeriki, Victor Ginzburg, Brillante Mendoza, Pen-ek Ratanaruang, Na Hong-jin, Antonio Vampos, Ruben Ostlund reviennent rituellement.

Côté français, Christophe Honoré (voir actualité du 28 juillet 2010), Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, Maïwenn Le Besco, Xavier Durringer, Roschdy Zem et Mathieu Kassovitz (voir nos articles sur L'ordre et la morale) semblent bien partis pour aller grimper les marches, les rouges comme les bleues.

Nuits blanches et salles obscures pour un Paris Cinéma festif

Posté par Morgane, le 12 juin 2009

pariscinema09.jpgAujourd’hui, vendredi 12 juin, s’est tenue la conférence de presse du festival Paris Cinéma, dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence de Bertrand Delanoë, Charlotte Rampling et Christophe Girard. La septième édition se déroulera au cœur de la capitale du 2 au 14 juillet. Paris Cinéma présentera douze longs métrages (douze nationalités diverses dont sept sont des premiers films) en compétition ainsi que dix-sept courts.

Pour les impatients pressés de voir certains films avant tout le monde, de nombreuses avant-premières (dont certains films présents sur la Croisette) seront à l’affiche : le longtemps retardé Bancs publics (Versailles Rive droite), un de nos coups de coeur récent Taking Woodstock, le très attendu Public Enemies, la Palme d'or Le ruban blanc ...

Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard...

Réalisateurs-rices, acteurs-rices et autres personnalités du monde du 7ème Art viendront également fouler les tapis du festival. On pourra, entre autres, voir Bruno Podalydès, Alain Cavalier, Elia Suleiman, Claude Miller, Elsa Zylberstein, Antoine de Caunes ainsi que le duo Guillaume Canet et Emir Kusturica (devant et non derrière la caméra) pour le film L’Affaire Farewell. Paris Cinéma aura des allures de grand festival international avec l’équipe star du film Public Enemies : Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard

Cette année on rendra hommage à Claudia Cardinale (rétrospective à l’Arlequin, rencontre avec l’actrice à la BnF et exposition de photographies au Bon Marché), Jean-Pierre Léaud (rétrospective et rencontre), Tsaï Ming-Liang (intégrale de ses huit films à l’Auditorium du Louvre, masterclass avec le réalisateur à la BnF), Lluis Minarro (producteur espagnol) et Naomi Kawase (réalisatrice japonaise).

Après les Philippines l’année dernière, la manifestation accueille cette année la Turquie (puisque ce sera, de juillet 2009 à mars 2010, la Saison de la Turquie en France) avec un hommage particulier à Nuri Bilge Ceylan, un coup de projecteur sur Reha Erdem et Yesim Ustaoglu, la présentation de nombreux longs et courts métrages, des regards croisés Allemagne-Turquie et une nuit des Super-héros turcs.

Une nuit des Super-héros turcs...

Mais l’édition 2009 est également l’occasion d’innover. Aussi, Paris Cinéma ouvrira par cinq nuits dans divers cinémas parisiens (dans la nuit du 4 juillet). Au Nouveau Latina se tiendra "La Nuit des Comédies Sexy d’Asie", le Max Linder accueillera "La Nuit des Super-Héros Turcs" tandis que le Champo ouvrira ses portes à "La Nuit des Geeks" (la nouvelle comédie US), le Studio des Ursulines consacrera sa "Nuit à l’Animation Japonaise" et le Cinéma du Panthéon fera la part belle à "Russ Meyer". Une brocante cinéma se tiendra le 11 juillet sur le parvis du MK2 Bibliothèque et sera ouverte, aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. On pourra y trouver des affiches anciennes, des DVD, des revues, des photos de tournage etc…

Enfin, cette fête du 7e Art fermera ses portes en fanfare le 14 juillet. Pour ce, la halle du 104 se transformera en salle obscure et accueillera un ciné-concert, projetant Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi accompagné par Francis et ses peintres et les chanteuses japonaises Emiko Ota et Mala Barouh. La soirée se transformera ensuite en bal populaire orchestré par Helena Noguerra.