Posté par MpM, le 6 mai 2014
Après les différentes polémiques sur le peu de réalisatrices en compétition au Festival de Cannes ces dernières années (2 en 2014, 1 en 2013, aucune en 2012), une étude récente dénonce la faible part de femmes scénaristes dans le cinéma français.
Camille Haddouf, chercheuse en économie à l'Université de Paris I et la scénariste Isabelle Wolgust dressent en effet un état des lieux accablant de la situation des femmes auteurs (scénaristes et réalisateurs qui écrivent eux-même leurs scénarios) sur la période 2003-2012.
Sur les 887 scénaristes comptabilités, seulement 27% sont des femmes, un chiffre qui tombe à 22% pour les réalisateurs écrivants. Aucune femme scénariste dont l'activité principale est l'écriture de scénario n'aurait par ailleurs écrit sans partenaire masculin pendant la décennie.
A noter également que plus le budget des films augmentent, plus la part de scénaristes de sexe féminin diminue : parmi les scénaristes, 20% écrivent des films à petit budget (moins d'un million d'euros) contre 7% pour des films de plus de 15 millions tandis que parmi les réalisatrices écrivantes, 18% écrivent des films dont le budget est inférieur à 1 million d'euros et seulement 3% des films dont le budget dépasse 15 millions.
Seul point positif, les choses évoluent doucement mais sûrement puisqu'entre le début et la fin de l'étude, la part des femmes scénaristes est passée de 15% à 34%. Celles des réalisatrices écrivantes s'élève désormais à 25% contre 17% en 2003.
La Guilde française des scénaristes met en garde contre ce "plafond de verre"qui étouffe la création dans le cinéma français et rappelle que depuis la création des César en 1976, 16 femmes ont reçu celui du meilleur scénario original ou adaptation mais l'ont toujours reçu avec au moins un homme, à l'exception de Coline Serreau (à deux reprises pour Trois hommes et un couffin en 1986 et La crise en 1993) et de Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut) en 2000.
Seule une réalisatrice a remporté le César du meilleur réalisateur (Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut)), et quatre le César du meilleur film (Coline Serreau pour Trois hommes et un couffin en 1986, Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut), Agnès Jaoui pour Le goût des autres en 2001, Pascale Ferran pour Lady Chatterley en 2007).
Mais si les chiffres viennent confirmer ce que l'on savait déjà, les propositions et solutions ne se bousculent pas au portillon, notamment pour informer et éduquer dès le plus jeune âge les scénaristes de demain, mobiliser les professionnels ou encore sensibiliser au problème le corps enseignant et les écoles de cinéma. En attendant, le combat pour faire évoluer les mentalités s'avère plus crucial que jamais. Où l'on reparle des stéréotypes de genre, alors qu'écrire ne nécessite pourtant aucune caractéristique physique particulière.
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Posté par vincy, le 5 mai 2014
80 ans. Tatiana Samoïlova est décédée le jour de son anniversaire, le 4 mai. L'annonce de son décès a été proclamée par le porte-parole de l'Union des cinématographes de Russie, Dmitri Iakounine. L'actrice russe, formée au ballet avant de se consacrer au théâtre, avait été distinguée par la médaille d'Artiste du peuple de Russie en 1993.
Elle est révélée au monde entier avec le film Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov, Palme d'or à Cannes en 1958. Elle y reçoit une mention spéciale pour son interprétation. Au cinéma, on la remarque dans La lettre inachevée, du même réalisateur, en compétition à Cannes, Vingt mille lieues sur la terre de Marcello Pagliero, Alba Regia, de Mihaly Szemes, Marcher ou mourir de Giuseppe De Santis.
Elle fut une très belle Anna Karénine pour Alksandr Zarkhi en 1967, année de naissance de son unique fils. A partir de cette époque, sa carrière cinématographique devient plus erratique. Elle préfère se consacrer au théâtre et à sa vie personnelle. Les russes continuent de la voir sur le petit écran.
En 1990, invitée d'honneur du Festival de Cannes, elle laisse ses empreintes sur l'esplanade du Palais des Festivals. On l'aperçoit une dernière fois dans Nirvana, en 2008, d'Igor Voloshin. Le Festival de Moscou lui décerne un prix honorifique en 2007.
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Posté par vincy, le 5 mai 2014

Selon les informations du Film français, le cinéaste et scénariste Jacques Audiard animera une masterclass cette année au 67e Festival de Cannes. Rappelons que l'an dernier, la Leçon de cinéma avait disparu du programme. En 2012, Philip Kaufman, Norman Lloyd et Alexandre Desplat avaient parlé respectivement de mise en scène, d'histoire et de musique.
Jacques Audiard est un habitué de Cannes. En 1994, Regarde les hommes tomber est sélectionné à la Semaine de la critique. Deux ans plus tard, Un héros très discret est en compétition et remporte le prix du meilleur scénario. En 2009, Un prophète lui vaut un Grand prix du jury. Il y a deux ans, il revient en compétition avec De rouille et d'os.
Audiard est surtout l'un des artistes les plus récompensés dans le cinéma français avec un César du meilleur premier film, quatre Césars du meilleur scénario, deux Césars du meilleur réalisateur et autant du meilleur film.
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Posté par MpM, le 4 mai 2014
Le très attendu Welcome to New York d'Abel Ferrara, qui s'inspire de l'affaire DSK, sortira donc bien directement (et exclusivement) "sur les services de vidéo à la demande", au prix de 7€, a confirmé la société de production et de distribution Wild Bunch dans un communiqué daté du 2 mai.
Depuis la première annonce en ce sens dans le quotidien Le Monde le18 avril dernier, un espoir demeurait de voir le film projeté en séance spéciale à Cannes, mais l'idée semble s'éloigner. C'est pourtant en plein Festival de Cannes que le film fera sa sortie : le 17 mai, presque trois ans après l'affaire du Sofitel de New York.
"En sortant le film ainsi, on touche le plus grand nombre, le plus vite possible", relevait Brahim Chioua, cofondateur de Wild Bunch, dans son entretien au Monde. "Pendant dix jours, le film sera exposé sur les pages d'accueil de toutes les plateformes internet, iTunes, Free, Orange... : on touchera 20 millions de visiteurs par jour".
De plus en plus d'initiatives viennent comme celles-ci bousculer la chronologie des médias à la française, dont la rigidité est dénoncée par de nombreux professionnels. Elle empêche notamment une sortie simultanée en salles et sur le web comme cela se fera pour Welcome to New York aux Etats-Unis.
En choisissant de tenter l'expérience avec un film aussi médiatique (qui réunit notamment Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset devant la caméra), Wild Bunch donne l'impression de compter ses divisions avant d'engager la bataille. Si l'opération s'avérait un vrai succès commercial, elle pourrait en effet ouvrir une brèche dans le système actuel et précipiter la multiplication des sorties exclusives en VOD pour des films à gros potentiel.
Quelqu'un devait prendre le risque d'une expérimentation d'envergure et à grande échelle , et c'est plutôt malin d'avoir misé sur un film à la fois sulfureux et ancré dans l'imaginaire français comme international. Il n'y a désormais plus qu'à attendre de connaître les résultats chiffrés pour savoir si, dans cette configuration, le web peut battre (lucrativement parlant) la salle de cinéma.
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Posté par MpM, le 3 mai 2014
C'est précédé de plusieurs polémiques que le film d'ouverture de la 67e édition du Festival de Cannes, le Grace de Monaco signé Olivier Dahan, arrivera sur la Croisette le 14 mai prochain, ainsi que dans les salles françaises où il sort simultanément.
Un conflit artistique oppose en effet depuis des mois le réalisateur à son producteur américain Harvey Weinstein au sujet du montage final du film (voir notre actualité du 18 octobre 2013). D'après le producteur français du film, Pierre-Ange Le Pogam, les négociations continuent. "Partout ailleurs dans le monde", précise-t-il , "le film sortira sans problème dans la version d'Olivier Dahan". Lors de l'annonce de la sélection officielle, Thierry Frémaux avait également précisé que ce serait cette version qui serait projetée à Cannes.
Autre point de discorde, le scénario du film, qualifié par les enfants de Grace Kelly de "détournement" de l'histoire familiale "à des fins purement commerciales". Albert II, Caroline et Stéphanie protestent contre certaines "références historiques erronées et littéraires douteuses" et insistent sur le fait que Grace de Monaco "ne peut en aucun cas être qualifié de biopic". Selon eux, la production aurait refusé de prendre en considération "les très nombreuses observations formulées par le Palais, qui auraient eu pour conséquence une remise en question globale du scénario et des personnages".
Ils refusent donc d'être associés au film et ne se rendront pas au Festival cette année.
Une réaction que le réalisateur Olivier Dahan juge "un peu disproportionnée". "C'est un sujet délicat, voire douloureux", a-t-il déclaré au Parisien Magazine cette semaine, invitant les enfants de Grace à voir le film pour constater "qu'il n'y a rien de méchant". "J'ai lu que nous avions refusé de leur projeter, c'est faux", assure-t-il également. "Je revendique le droit de faire un film de fiction. Ce n'est pas un travail d'historien, mais d'artiste".
Même point de vue de la part des organisateurs du Festival qui évoquent le "droit à la licence poétique". "Le film n'est pas un biopic au sens strict du terme, de la vie à la mort", a ainsi déclaré le délégué général du festival Thierry Frémaux à l'AFP. "Il contribuera certainement de belle manière à la légende monégasque".
Quoi qu'il en soit, c'est surtout le casting du film (Nicole Kidman, Tim Roth, Paz Vega, Jeanne Balibar...) qui est attendu sur le tapis rouge le 14 mai prochain. Et comment le savent bien organisateurs de festival comme producteurs, une petite polémique est souvent une excellente manière de créer le buzz.
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Posté par MpM, le 2 mai 2014
C'est désormais devenu une tradition : la sélection officielle du 67e Festival de Cannes s'est enrichie cette semaine de six nouveaux titres répartis entre séances spéciales, Un Certain Regard et hors compétition. Pas de concurrent supplémentaire dans la course à la Palme d'or, donc, mais des cinéastes qu'on image flattés de faire malgré tout partie de l'aventure.
Parmi eux, deux habitués du Festival : André Téchiné (6 sélections rien qu'en compétition officielle et un prix de mise en scène en 1985 pour Rendez-vous) dont ce sera le grand retour sur la Croisette depuis 2003 (Les égarés) et Tony Gatlif (prix de la mise en scène en 2004 pour Exils) qui n'était pas venu depuis 2006 (Transylvania).
Le premier présente hors compétition L'homme qui aimait trop, inspiré de l'affaire Agnès Le Roux, avec notamment Catherine Deneuve, Adèle Haenel et Guillaume Canet tandis que le second propose en séance spéciale Géronimo avec Céline Sallette et Raphaël Personnaz. Un troisième Français fait également partie de la liste : Laurent Bécue-Renard, pour son documentaire Of men and War (Séance spéciale).
Deux autres films bénéficieront de l'une des ces fameuses "séances spéciales" dont le nombre est ainsi porté à 10 : The Owners du réalisateur kazakh Adilkhan Yerzanov (Realtors) et El Ardor de l'Argentin Pablo Fendrik (L'assaillant et La sangre brota, tous deux sélectionnés à la Semaine de la Critique en 2007 et 2008) avec Gael Garcia Bernal.
Enfin, la section Un Certain Regard accueille Feher Isten du Hongrois Kornel Mundruczo qui eut les honneurs de la compétition officielle en 2008 (Delta ) et 2010 (Un garçon fragile - le projet Frankenstein).
De quoi ajouter un peu de stress et de dilemmes aux festivaliers cannois qui devront essayer de caler ces nouveaux films dans leur emploi du temps déjà surchargé... On ne peut d'ailleurs s'empêcher de s'interroger sur cette surenchère de films qui touche chaque année les grands festivals internationaux. Comme si, pour être une manifestation de premier plan, il fallait proposer le plus de films possibles, dans une logique plus quantitative que qualitative, et surtout avec le risque que certains passent relativement inaperçus au milieu des "incontournables" de la compétition et des stars internationales.
Quoi qu'il en soit, un ou plusieurs nouveaux films pourraient encore être ajoutés : on attend notamment toujours le titre du film de clôture.
Le complément de sélection
L'homme qui aimait trop d'André Téchiné (Hors Compétition)
Of men and War de Laurent Bécue-Renard (Séance spéciale)
El Ardor de l'Argentin Pablo Fendrik (Séance spéciale)
Géronimo de Tony Gatlif (Séance spéciale)
The Owners d'Adilkhan Yerzanov (Séance spéciale)
Feher Isten du Hongrois Kornel Mundruczo (Un Certain Regard)
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Posté par vincy, le 1 mai 2014
Ryan Reynolds et Daniel Brühl s'opposeront au tribunal en tant qu'avocats dans The Woman In Gold, prochain film de Simon Curtis (My Week with Marilyn), qui met en vedette l'actrice oscarisée Helen Mirren.
Mirren incarnera Maria Altmann, une autrichienne juive qui a échappée à la barbarie nazie. La femme réclame cinq tableaux de Gustav Klimt qui appartenaient à sa famille et qui ont été volés par les Nazis durant la guerre. Reynolds sera chargé de sa défense tandis que Brühl représentera la partie adverse.
L'acteur Alexi Campbell a écrit son premier scénario à partir d'une histoire vraie. Maria Altmann a été naturalisée par les Etats-Unis en 1945. Elle a commencé la procédure en 2000, obtenant gain de cause en 2004. Deux ans plus tard, un arbitrage autrichien ont validé la restitution des oeuvres d'art. Altmann est décédée il y a trois ans.
Un documentaire réalisé en 2006 avait déjà abordé l'affaire. Stealing Klimt de Jane Chablani et Martin Smith retraçait ce combat difficile, long et victorieux de Maria Altmann pour récupérer des biens familiaux, dont les cinq Gustav Klimt qui comprenaient deux portraits de sa tante Adèle Bloch-Bauer et trois paysages (1900-1907) ayant appartenu à son oncle, Ferdinand Bloch-Bauer, spolié en 1938 par les Nazis.
Le film doit sortir en salles au second semestre 2015.
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Posté par MpM, le 30 avril 2014
Voilà déjà dix ans que le Festival de Cannes a créé la section Cannes Classics qui met à l'honneur le travail de valorisation du patrimoine effectué à travers le monde par les sociétés de production, les ayants droit, les cinémathèques ou les archives nationales.
Films anciens et chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma sont ainsi présentés dans des copies restaurées, en présence de ceux qui les ont restaurés et, quand ils sont encore vivants, de ceux qui les ont réalisés ou interprétés. Une manière pour le Festival "d’enchanter le rapport du public d’aujourd’hui avec la mémoire du cinéma" en accompagnant toutes les nouvelles exploitations des grandes œuvres du passé.
Pour cette 67e édition, 22 longs métrages et deux documentaires ont été sélectionnés. Ils seront projetés selon le désir de leurs ayants droit en format DCP 2K ou 4K. Comme le souligne le Festival "pour la première fois, qu’on le déplore ou qu’on le célèbre, aucune copie 35mm ne sera projetée à Cannes Classic". La fin d'une époque ?
Après la blonde Kim Novak, c'est Sophia Loren qui sera l'invitée d'honneur de la sélection. Pour l'occasion, deux films seront montrés en sa présence : La voce umana d'Edoardo Ponti qui marque son retour au cinéma et Mariage à l'italienne de Vittorio De Sica dont on fête le 50e anniversaire. L'actrice a par ailleurs accepté de présenter une "masterclass".
Deux autres anniversaires seront particulièrement célébrés : celui du western italien, né en 1964, avec la projection de Pour une poignée de dollars de Sergio Leone et celui de la Palme d'or 1984, l'envoûtant Paris, Texas de Wim Wenders.
Le reste de la sélection est éclectique et savoureux, permettant de naviguer un peu au hasard dans le meilleur du patrimoine cinématographique ou au contraire de découvrir des œuvres méconnues : Regards sur une révolution : comment Yukong déplaça les montagnes de Marceline Loridan et Joris Ivens, Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima, Les croix de bois de Raymond Bernard, Overlord de Stuart Cooper, La peur de Roberto Rossellini, Le hasard de Krzysztof Kieslowski, Le dernier métro de François Truffaut (à l’occasion des trente ans de la disparition de François Truffaut), Dragon Inn de King Hu, Le jour se lève de Marcel Carné, La couleur de la grenade de Sergei Parajanov, Leolo de Jean-Claude Lauzon, La vie de château de Jean-Paul Rappeneau, La taverne de la Jamaïque d'Alfred Hitchcock, Les violons du bal de Michel Drach, Les montagnes bleues d'Eldar Shengelaia, Horizons perdus de Frank Capra, La chienne de Jean Renoir, Tokyo Olympiades de Kon Ichikawa.
Il faut ajouter deux documentaires produits cette année : Life itself de Steve James, sur le critique de cinéma américain Roger Ebert, et The go-go boys: the inside story of cannon films sur l’histoire de Cannon Films et des producteurs Menahem Golan et Yoram Globus.
Enfin, Cannes Classics s'invite à nouveau au Cinéma de la plage (dont le programme complet sera annoncé ultérieurement) en faisant l'ouverture avec Huit et demi de Federico Fellini, projeté en hommage à Marcello Mastroianni et en écho à l’affiche de cette 67e édition du Festival.
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Posté par MpM, le 30 avril 2014
Il avait annoncé en 2012 qu'il mettait un terme à sa carrière après avoir appris qu'il souffrait de la maladie de Parkinson. Il avait seulement 69 ans, dont 40 passés devant les caméras de cinéma.
C'est en effet en 1972 que le comédien britannique avait fait ses débuts dans Up the Front de Bob Kellett, enchaînant ensuite les rôles jusqu'à trouver en 1988 celui qui lui colla à la peau tout le reste de sa vie : le détective Eddie Valiant de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Cet énorme succès (il aurait rapporté 305 millions de $ au prix du billet actuel), lui a donné des partenaires uniques comme Mickey, Donald, Bugs Bunny, Roger Rabbit et la pulpeuse Jessica Rabbit, mais l'a surtout propulsé dans le cœur du grand public.
Un an plus tôt, il avait déjà convaincu les professionnels qui lui offraient une nomination aux Oscar pour son rôle bouleversant dans le film noir Mona Lisa de Neil Jordan, ainsi que le British Award du meilleur acteur et le prix d'interprétation à Cannes.
Pendant toute sa carrière, Bob Hoskins a tourné et donné la mesure de son immense talent avec les plus grands cinéastes : Terry Gilliam (Brazil), Alan Parker (Pink Floyd The Wall), Jean-Jacques Annaud (Stalingrad), John Mackenzie (Racket), Richard LaGravanese (segment Pigalle dans Paris je t'aime, avec Fanny Ardant), Oliver Stone (Nixon), Stephen Frears (Madame Henderson présente), Atom Egoyan (Le voyage de Félicia), Francis Ford Coppola (Cotton Club), Robert Zemeckis (Le dernier Noël de Scrooge), Steven Spielberg (Hook ou la revanche du Capitaine Crochet) ... mais aussi dans des films populaires comme Danny the Dog, Spice World ou Super Mario Bros. Son dernier rôle appartenait d'ailleurs à cette dernière catégorie, puisqu'il était l'un des sept nains - Muyr - de Blanche-Neige et le chasseur.
Avec lui, c'est une facette bien particulière du cinéma britannique, grandiose et souvent géniale, qui s'efface.
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Posté par MpM, le 29 avril 2014

Sans surprise, Disney soigne au plus haut point sa communication concernant le prochain épisode de la saga Star Wars, dont la sortie est d'ores et déjà prévue pour le 18 décembre 2015. Le studio a ainsi fait le buzz en divulguant enfin une photo de l'équipe (ci-dessus) ainsi que la liste des comédiens qui seront au casting de cette nouvelle suite, située 30 ans après Le retour du Jedi.
Première bonne nouvelle, la confirmation de la présence des "anciens" Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (La Princesse Leia), Mark Hamill (Luke Skywalker) mais aussi Anthony Daniels (C-3Po), Peter Mayhew (Chewbacca) et Kenny Baker (R2-D2) dans ce nouveau chapitre de la saga.
A leurs côtés, quelques étoiles montantes du cinéma contemporain font leur entrée dans l'univers mythique créé par George Lucas, à commencer par Oscar Isaac (Che, Drive et surtout Inside Llewyn Davis) et John Boyega (Attack the block). Ils seront accompagnés de l'étonnant Andy Serkis (principalement connu pour avoir prêté sa gestuelle à Gollum dans Le seigneur des anneaux et à César dans la nouvelle version de La planète des singes) et par le vétéran Max von Sidow (célèbre pour ses rôles dans Pelle le conquérant, L'exorciste, Les trois jours du condor, etc.).
Enfin, Adam Driver (vu dans la série la série Girls), Daisy Ridley (aperçue dans la série Mr. Selfridge) et Domnhall Gleeson (le fils de l'acteur Brendan Gleeson) seront eux-aussi au générique du film.
Si l'on a pour le moment peu d'indications sur les personnages tenus par ces différents acteurs, ou sur le pitch précis de ce nouvel épisode, on sait en revanche que J.J. Abrams est aux manettes côté réalisation et scénario, accompagné par Lawrence Kasdan. C'est le compositeur John Williams qui travaillera sur la musique du film, comme il le fit sur les six précédents volets.
Il n'y a désormais plus qu'à espérer que la force soit avec tout ce beau monde pour ne pas gâcher ce qui n'est pas seulement une franchise lucrative, mais surtout une saga culte pour plusieurs générations de spectateurs.
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