La France pré-sélectionne 5 films pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère

Posté par vincy, le 16 septembre 2015

oscarsA deux semaines de la date limite, la France a fait une première pré-sélection pour choisir le film qui représentera son cinéma aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.

La Commission a choisi La Belle Saison de Catherine Corsini, sélectionné à Locarno, Dheepan de Jacques Audiard, Palme d'or à Cannes, La Loi du Marché de Stéphane Brizé, prix d'interprétation masculine à Cannes, Marguerite de Xavier Giannoli, en compétition à Venise, et Mustang de Deniz Gamze Ergüven, Label Europe Cinéma à la dernière Quinzaine des réalisateurs.

La Commission se réunira de nouveau le 22 septembre pour auditionner le producteur et le vendeur international de chaque film.

Cette année, la Commission est composée de Nathalie Baye, Thierry Frémaux, Michel Hazanavicius, Mélanie Laurent, Jean-Paul Salomé, Alain Terzian, et Serge Toubiana,.

Si, avec The Artist, la France a remporté l'Oscar du meilleur film en 2012, elle n'a pas gagné la statuette du meilleur film en langue étrangère depuis 1993, avec Indochine (sauf à considérer Amour de Michael Haneke comme film français). Depuis cette victoire, 8 films français ont réussi à être nommés, la dernière fois remontant à 2010, avec Un prophète de Jacques Audiard. Depuis la création de la cérémonie des Oscars, la France détient le record de nominations '39) mais n'est que 2e au tableau d'honneur avec 12 Oscars remportés (contre 14 pour l'Italie).

Jean Dujardin de nouveau dans la peau de Brice de Nice

Posté par vincy, le 16 septembre 2015

Presque un an après avoir révélé le projet (lire notre actualité du 20 novembre 2014), Jean Dujardin tourne depuis lundi la suite de Brice de Nice, 10 ans après le carton de ce film qui en fit une vedette bankable. Retrouvera-t-il les 4,4 millions de fans (sans compter ceux qui l'ont vu à la TV) avec Brice 3... parce que le 2 je l'ai cassé?

C'est toujours un risque de produire une suite après une si longue absence. Brice de Nice avait séduit tous les publics, y compris les jeunes (qui répétaient en boucle l'expression culte "Cassééééé!". Pas sûr qu'ayant grandit, ce public soit de nouveau au rendez-vous. Il faudra un scénario solide et drôle pour que le fan de tenues jaunes conquiert la nouvelle génération.

Entre temps, Dujardin est devenu l'un des rares comédiens français très populaires. Avec 17 films millionnaires, dont 4 qui ont dépassé les 2 millions d'entrées ces cinq dernières années, son nom est associé au succès que ce soit dans le drame, la comédie ou le thriller. Désormais oscarisé, que vient-il faire à attendre de nouveau la vague?

Dans cette suite, toujours filmée par James Huth, sur un scénario du réalisateur, de l'acteur et de Christophe Duthuron (Fiston, mais aussi les récentes pièces de théâtre de Pierre Richard), on retrouvera également Clovis Cornillac alias Marius de Fréjus et Bruno Salomone alias Igor d'Hossegor. Alexandra Lamy n'est plus annoncée au générique mais Alban Lenoir, révélé par Un Français de Diastème au printemps, s'invite en nouvelle recrue.

Le producteur Eric Altmayer précisait récemment dans Gala que le "pied nickelé du surf, devenu une attrac­tion touris­tique pour Chinois de passage" allait recevoir "un SOS de son ami Marius. Il décide alors de prendre le premier avion pour venir à son secours. Ce sera le début de nombreuses aven­tu­res…"

Le tournage a commencé à Nice, où une plage publique a été en partie privatisée (il n'y a pas que les princes saoudiens qui ont ce genre de privilèges) et durera 10 semaines, voyageant vers Bordeaux, Paris et la Thaïlande. A priori le film devrait sortir en 2016.

brice 2 parce que le 2 je l'ai cassé jean dujardin

Séoul l’hypnotique : cycle de cinéma sud-coréen au Forum des images

Posté par MpM, le 15 septembre 2015

Séoul hypnotique

Dans le cadre de l'année France-Corée, qui célèbre les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le Forum des images propose jusqu'au 1er novembre un cycle de cinéma sud-coréen consacré à "Séoul l'hypnotique".

Plus de 70 films dresseront ainsi le portrait cinématographique de cette capitale insaisissable tour à tour écrin de mélodrames flamboyants, décor pour thrillers anxiogènes,  et lieu privilégié d'observation sans concession de la société coréenne.

Parmi les temps forts du cycle, une rétrospective des films de Jang Jin (dont l'inédit Man on high heels qui fait l'ouverture), un focus en six films sur le cinéma d'Hong Sang-Soo (Un conte  de cinéma, La femme est l'avenir de l'homme...), une carte blanche au festival de Busan, un hommage au cinéaste Leesong Hee-il (No regret, White night) et à l'actrice Ye Ji-won (Old Miss Diary, Sunhi), une sélection de raretés du "han", le spleen coréen, ou encore des leçons de cinéma sur Bong Joon-ho (The host, Barking dogs never bite) ou Im Sang-soo (Une femme coréenne, Girl's night out).

Une excellente manière de lancer l'année de la Corée en France, et de se préparer au Festival de cinéma coréen de Paris qui se tiendra du 27 octobre au 3 novembre. Indéniablement, pour les cinéphiles franciliens, cette fin d'automne sera coréenne ou ne sera pas.

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Cycle "Séoul l'hypnotique" au Forum des Images
Du 15 septembre au 1er novembre
Programmation et informations sur le site de la manifestation

Deauville way of life: la semaine de la névrose

Posté par cynthia, le 15 septembre 2015

Oyé oyé cinéphiles ! Après un weekend bien chargé, retour sur notre périple journalistique durant cette semaine du 41e Festival du cinéma américain de Deauville.

Lundi, ou le jour où nous sommes mort d'ennui de bon matin

experimenterDeauville est un festival très sympathique. En effet, lorsqu'un film est projeté en avant-première à 20h et que vous avez une chance sur 40000 d'avoir une place, (donc plus de chance de gagner au Loto, partir vivre à Las Vegas et épouser Paul Walker, que Dieu ait son âme), les organisateurs proposent pour les journalistes non VIP une projection presse de beau matin.

C'est ainsi que nous avons débuté la semaine avec Experimenter de Michael Almereyda, l'histoire vraie de l'expérience de Milgram qui consistait à faire croire à certaines personnes qu'ils infligeaient des décharges électriques à d'autres individus. Cette expérience a été créée afin de trouver une réponse aux actes abominables de la Seconde Guerre Mondiale.

Sujet intéressant n'est-ce pas ? Seulement le sujet ! Entre des tirades interminables et incompréhensibles, un éléphant qui apparaît d'un coup (rassurez-vous, il n'était pas rose) et des effets visuels qui se veulent originaux mais qui sont ennuyeux, Experimenter est aussi captivant qu'un dîner aux chandelles avec un clown dépressif et sous Xanax !

Afin de nous réveiller nous nous sommes enfermés dans nos appartements avec un café plus que corsé (à la limite de la cocaïne) avant de visionner Day out of days de Zoe Cassavetes, une satire du Hollywood d'aujourd'hui : une actrice de plus de 40 ans qui lutte afin de continuer à faire son métier dans une société où, après 30 ans, vous êtes considéré comme une épave. Notre niveau de névrose a augmenté ensuite d'un cran avec le juste mais pas énorme Tangerine de Sean Baker. Filmé à l'aide d'un Iphone 5, ce film est une satire (encore) de Los Angeles à travers le monde de la transsexualité. Même si le sujet est à la mode, le trash (songé mais pas dévoilé) manque cruellement à l'appel de nos rétines assoiffées.

Mardi, et Dieu créa Al Pacino

Troisième jour de la compétition Al Pacinoet toujours pas un équivalent aux petits bijoux de l'année passé (le prodigieux Whiplash entres autres). De bon matin Dixieland de Hank Bedford où le film le plus cliché de la semaine. Un ex-taulard qui tente de se remettre dans le droit chemin tombe amoureux d'une stripteaseuse qui a sérieusement besoin d'argent, etc.

Entre une scène de striptease longue, ennuyante et vulgaire, le stéréotype d'une maman roturière et aussi bien fringuée que Kim Kardashian et une fin courue d'avance, nous avons regretté d'avoir sauté le petit déjeuner !

Quoique vu le film d'après (Green Room de Jeremy Saulnier) nous avons bien fait de ne pas manger de la journée. Des bras coupés, une gorge arrachée en direct par un gros toutou méchant, notre estomac a joué aux montagnes russes et nous ne nous sommes pas éclatés comme à Disneyland !

L'éclate est arrivée à 20h avec Al Pacino et son film Danny Collins de Dan Fogelman. Voir un grand Monsieur tel que lui incarner une ex star de la chanson qui chante pour les plus de 50 ans à la manière de Franck Michael et se drogue à ses heures perdues tant sa vie l'ennuie, nous a pas mal émoustillé les globes oculaires !

Mercredi, ou la journée du sexisme (merci Vincent Lindon)

Elisabeth Olsen et Vincent LindonJames White de Josh Mond nous met en appétit mais pas de quoi dévorer un siège de cinéma non plus. Puis l'espoir remonte avec Emelie de Michael Thelin, l'histoire d'une babysitter littéralement dingue qui séquestre trois pauvres enfants pendant que leurs parents savourent une soirée au restaurant.

Entre donner le hamster de la petite fille au serpent du grand frère ou encore leur faire voir la sextape de leurs parents au dîner, Emelie qui, se fait appeler Anna nous a enfin stimulés en ce 41e festival de Deauville, mais encore une fois rien à voir avec la sélection 2014. Imaginez juste que vous passez du Champagne à la bière!

Ensuite, le plus chanceux d'Écran Noir a pu assister (après 4 heures de queue tel un mouton que l'on conduit à l'abattoir) à la cérémonie d'hommage consacré à Elizabeth Olsen. La belle avait fait le chemin des États-Unis afin de chercher son prix. Vu le discours de Vincent Lindon, elle aurait mieux fait de rester à Los Angeles dans son appartement à déguster des Donuts.

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Le palmarès de Venise confirme la grande forme du cinéma latino-américain

Posté par vincy, le 14 septembre 2015

Le cinéma latino-américain a clairement marqué son empreinte dans le grand chelem annuel Berlin-Cannes-Venise.
A Berlin, les chiliens avaient emportés la mise: Grand prix du jury pour El Club de Pablo Larraín, prix du scénario pour Patricio Guzmán (Le bouton de nacre) et Teddy Bear pour Nasty Baby de Sebastián Silva, auxquels on ajoute un Ours d'argent Prix Alfred Bauer pour le guatémaltèque Jayro Bustamante (Ixcanul Volcano) et le prix du public dans la section Panorama pour La seconde mère de la brésilienne Anna Muylaert.
A Cannes, ce fut le prix du scénario pour le mexicain Michel Franco (Chronic), la Caméra d'or (en plus de trois autres prix à la Semaine de la critique) pour le colombien César Augusto Acevedo (La tierra y la sombra), le prix CICAE de la Quinzaine des réalisateurs pour un autre colombien, Ciro Guerra (El Abrazo de la Serpiente), le Grand prix Nespresso de la Semaine de la critique et le prix Fipresci pour l'argentin Santiago Mitre (Paulina) et enfin le prix L'oeil d'or pour le documentaire chilien Allende, mi Abuelo Allende de Marcia Tambutti.

A Venise, ça n'a pas fait exception. Un Lion d'or (Desde Alla de Lorenzo Vigas, ignoré par Cannes), un Lion d'argent du meilleur réalisateur (Pablo Trapero pour El Clan), un prix spécial du jury dans la section Orizzonti (Neon Bull de Gabriel Mascaro), soit respectivement des cinéastes venus du Venezuela, d'Argentine et du Brésil (tout le palmarès de la 72e Mostra de Venise).

Premier film, premier vénézuélien en compétition, premier Lion d'or latino-américain

Pour Venise, il s'agit d'une première. C'est la première fois qu'un film latino-américain reparte avec son prestigieux Lion d'or. On peut étendre cet exploit aux deux autres grands festival tant le "phénomène" est rare: Berlin a récompensé d'un Ours d'or un film péruvien en 2009, deux films brésiliens en 1998 et 2008 et Cannes n'a décerné sa Palme d'or à un film latino-américain qu'en 1962 (Brésil).

Le réalisateur vénézuélien Lorenzo Vigas a donc frappé fort avec son premier long métrage Desde Alla (c'était la première fois qu'un film vénézuélien était retenu dans la compétition vénitienne). Doublé avec le Lion d’argent du meilleur metteur en scène au cinéaste argentin Pablo Trapero, le palmarès du jury présidé par le mexicain Alfonso Cuaron conforte la vision d'Alberto Barbera, directeur du festival de cinéma de Venise, qui avait confié au journal Le Monde que l’Amérique latine lui semblait aujourd’hui "le continent des plus grandes promesses cinématographiques."

Aux antipodes du cinéma français: Luchini et Leborne

Pour les festivaliers, cependant, le palmarès laisse un goût amer. De nombreux favoris de la critique sont complètement absents (Rabin, The Last Day de l’Israélien Amos Gitai, Sangue Del Moi Sangue de Marco Bellochio, pourtant prix de la critique internationale, Francofonia d’Alexandre Sokourov). Et que dire de deux prix - Fabrice Luchini pour l'interprétation, Christian Vincent pour le scénario - pour un même film, certes français, L'hermine, qui paraissent disproportionnés dans un tableau d'honneur aussi restreint? Luchini comme Valeria Golino (prix d'interprétation féminine) remportent là les deux plus grands prix de leur carrière respective. Les deux Coupes Volpi viennent consacrer le talent de stars confirmées, à l'inverse du prix d'interprétation dans la section Orizzonti, qui a mis en lumière Dominique Leborne, dans son propre rôle pour sa première apparition au cinéma, entouré de sa famille, dans le film Tempête de Samuel Collardey, prévu dans les salles en février 2016.

L'audace made in USA

L'audace, et peu importe ce qu'on pensera des films, était donc du côté latino-américain, mais pas seulement. En récoltant le Grand prix du jury, Anomalisa de Charlie Kaufman et Duke Johnson, un dessin animé "houellebecquien" réalisé en stop-motion, se déroulant une nuit dans un grand hôtel, le cinéma américain a prouvé une fois de plus sa capacité d'inventivité. Ici, le personnage principal est dépressif, terriblement seul, dégoûté de lui-même et révulsé par le monde capitaliste qui l'entoure. Il faut ajouter le double prix pour Brady Corbet et son premier long métrage The Childhood of a Leader. Sélectionné dans la section Orizzonti, le film, avec Robert Pattinson, Stacy Martin, Liam Cunningham et Berenice Bejo, a gagné le Prix Luigi de Laurentis (l'équivalent de la Caméra d'or) et le prix de la mise en scène Orizzonti. Brady Corbet, jeune acteur remarqué dans Sils Maria, Eden, Snow Therapy et Saint Laurent, s'est librement inspiré d'une nouvelle de Jean-Paul Sartre, Le mur.

Pas de doute, sur la lagune cette année, c'était à l'Ouest qu'il y avait du nouveau.

Deauville 2015 : 99 Homes et Tangerine distingués au palmarès

Posté par kristofy, le 13 septembre 2015

14 (dont 6 premiers films) ont été présentés aux différents jurys en vue d'une récompense au Festival du film américain de Deauville, et parmi eux se sont détachés Babysitter, Green Room, I Smile Back, Tangerine, 99 homes, Madame Bovary… : on devine des délibérations passionnées. La sélection a d'ailleurs été saluée pour avoir été riche et stimulante.

Benoit Jacquot président du jury, entouré de Louise Bourgoin, Pascal Bonitzer, Louis-do De Lencquesaing, Marc Dugain, Sophie Fillières, Julien Hirsch, Marie Gillain, et Marthe Keller, a rendu son verdict.

Grand Prix : 99 homes, réalisé par Ramin Bahrani, avec Michael Shannon, Andrew Garfield et Laura Dern. Ce film, en compétition à Venise l’année dernière en 2014, n’était bizarrement pas encore été distribué en France, ça sera le cas bientôt : aucune sortie en salles, mais visible en e-cinéma/vod début 2016 par Wild Bunch. 99 homes est l'histoire d'un homme, dont la maison a été saisie par la banque, et qui se retrouve à devoir travailler avec le promoteur immobilier véreux responsable de son malheur.

Prix du Jury : Tangerine, réalisé par Sean Baker. Sélectionné à Sundance et Karlovy Vary, sa sortie est programmée le 30 décembre.

De son côté, le jury Révélation a pour tâche de récompenser un des films plutôt pour un aspect novateur ou son originalité. La présidente est Zabou Breitman, accompagnée de Géraldine Nakache, Alice Isaaz, Rachelle Lefèvre et Stanley Weber, a choisi un film sélectionné cette année à Sundance (primé), Locarno (récompensé) et Toronto.

Prix de la Révélation : James White, réalisé par Josh Mond, avec Christopher Abbott et Cynthia Nixon

Les autres prix sont:

Prix du Public : Dope, réalisé par Rick Famuyiwa, avec Shameik Moore et Tony Revolori, déjà sélectionnés à Sundance (Prix du meilleur montage) et à la Quinzaine des réalisateurs. Il sort le 4 novembre en France.

Prix de la Critique : Krisha, réalisé par Trey Edward Shults. Ce premier film était sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes cette année. Il avait reçu le prix du public au SXSW Festival au printemps.

Enfin, le Prix d’Ornano-Valenti qui récompense un premier film français (dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation) a été remis à Les Cowboys de Thomas Bidegain découvert à la Quinzaine des réalisateurs et dont la sortie est prévue pour le 25 novembre.

Une semaine pour redécouvrir Kiyoshi Kurosawa

Posté par MpM, le 13 septembre 2015

Kiyoshi Kurosawa

Le cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa révélé avec Cure en 1997 aura les honneurs du Reflet Médicis entre le 16 et le 22 septembre prochain à l'occasion de la sortie de son nouveau film, Vers l'autre rive.

En partenariat avec le distributeur Version originale / Condor, le cinéma parisien présentera chaque soir l'un des films de Kurosawa. Les séances seront suivies de discussions avec des spécialistes de son cinéma comme Olivier Père ou Jean-François Rauger.

Le public  pourra ainsi (re)découvrir certains des longs métrages les plus emblématiques du toujours surprenant cinéaste japonais comme Cure, Kaïro ou Charisma, mais aussi des films plus récents comme le diptyque Shokuzai ou la comédie romantique fantastique Real.

Vers l'autre rive, qui a reçu le prix de la mise en scène Un certain Regard lors du dernier festival de Cannes, sera quant à lui présenté en avant-première le 24 septembre au Mk2 Odéon, en présence de Kiyoshi Kurosawa. Il sortira sur les écrans le 30 septembre.

A noter que la rétrospective présentée au Reflet Médicis sera ensuite reprise au Majestic de Lille la semaine du 7 octobre.

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Rétrospective Kiyoshi Kurosawa
Du 16 au 22 septembre 2015
Cinéma Reflet Médicis (75005)

Informations et horaires sur le site du cinéma

Charlotte Rampling tourne avec Ritesh Batra (The Lunchbox)

Posté par vincy, le 13 septembre 2015

Après un prix d'interprétation à Berlin pour 45 Years (en salles le 4 novembre, après une diffusion au Festival du film britannique de Dinard) qui l'a enfin consacrée dans un grand festival, Charlotte Rampling enchaîne de nouveau les tournages et les projets.

Ritesh Batra (The Lunchbox) l'a enrôlée pour son prochain film The Sense of Ending, où elle côtoiera Jim Broadbent, Emily Mortimer, Billy Howle, Freya Mayor, Michelle Dockery et Harriet Walter. Le film est l'adaptation du roman éponyme de Julian Barnes, prix Man Booker (l'équivalent du Goncourt britannique) en 2011. En France, le livre est traduit sous le titre Une fille qui danse.

Jusqu'ici seuls deux romans de Barnes avaient été transposés au cinéma: Love, etc... de Marion Vernoux en 1996 et Metroland, de Philip Saville, l'année suivante.

Le tournage a débuté mi-août à Londres.

L'histoire se focalise autour de Tony, retraité et divorcé, dont l'existence n'est pas palpitante. Il se souvient qu'il aurait du épouser Veronica il y a 40 ans. Mais elle a préféré son meilleur ami, et le plus brillant mec de la bande, Adrian. Malheureusement, Tony n'avait pas supporté ce choix et avait envoyé une lettre amère et enragée à son camarade, qui s'était finalement suicidé....

Rampling a récemment tourné Seances, un suspens canadien signé Guy Maddin, avec Maria de Medeiros, et le drame de Lian Lunson, Waiting for the Miracle to Come. Elle a aussi été engagée pour le film italien de Andrea Pallaoro, The Whale.

Venise 2015: « Desde allà », Pablo Trapero, Charlie Kaufman, Valeria Golino, Fabrice Luchini au tableau d’honneur

Posté par vincy, le 12 septembre 2015

Desde allà de Lorenzo Virgas lion d'or venise 2015

Pour la Compétition du 72e Festival de Venise, le jury d'Alfonso Cuaron, entouré d'Emmanuel Carrère, Diane Kruger, Hou Hsiao-hsien, Nuri Bigle Ceylan, Lynne Ramsey, Elizabeth Banks, Pawel Pawlikowski et Francesco Munzi, a choisi parmi les 21 films sélectionnés:

Lion d'or: Desde allà de Lorenzo Virgas
Lion d'argent du meilleur réalisateur: Pablo Trapero (El Clan)
Grand prix du jury: Anomalisa de Charlie Kaufman et Duke Johnson
Coupe Volpi de la meilleure actrice: Valeria Golino (Por amor vostro de Giuseppe M. Gaudino)
Coupe Volpi du meilleur acteur:
Fabrice Luchini (L'hermine de Christian Vincent)
Prix Marcello Mastroianni: Abraham Attah (Beasts Of no nation de Cary Joji Fukunaga)
Prix du meilleur scénario: Christian Vincent (L'Hermine)
Prix spécial du jury: Frenzy (Abluka) d’Emin Alper (Turquie)


Pour la section Orizzonti, le jury de Jonathan Demme, accompagné d Anita Caprioli, Fruit Chan, Alix Delaporte et Paz Vega, a choisi parmi les 18 films en course:

Meilleur film: Free in Deed de Jake Mahaffy
Prix de la meilleure réalisation: Brady Corbet pour The Childhood of a Leader
Prix spécial du jury: Boi Neon de Gabriel Mascaro
Prix du meilleur acteur: Dominique Leborne (Tempête de Samuel Collardey)
Prix du meilleur court-métrage: Belladonna de Dubravka Turic

Pour le prix de la Première oeuvre, le jury de Saverio Costanzo, qui a fait un appel en faveur des réfugiés, a élu:
Prix Luigi de Laurentis: The Childhood of a Leader de Brady Corbet, avec Robert Pattinson, Stacy Martin, Liam Cunningham, Berenice Bejo et Yolande Moreau.

Enfin, dans la section Venezia Classic, le prix a été remis dans la catégorie documentaire au canadien The 1000 Eyes of Dr Maddin, d'Yves Montmayeu, portrait du cinéaste Guy Maddin et dans la catégorie film restauré à Salò ou les 120 jours de Sodome de Pier Paolo Pasolini.

Venise 2015: L’Attente, The Danish Girl, Sangue del mio sangue, Non essere cattivo parmi les premiers récompensés

Posté par vincy, le 12 septembre 2015

Venise 2015Avant le palmarès final de la 72e édition du Festival international du film de Venise, de nombreuses récompenses ont déjà primé les films toutes sélections confondues (lire aussi le palmarès des Venice Days 2015).

Si Marco Bellocchio s'octroie le convoité prix de la critique internationale avec Sangue del mio Sangue et The Danish Girl repart avec le Queer Lion, quelques films comme L'attente, avec Juliette Binoche et Lou de Lâage, Beixi moshuo de Liang Zhao, Blanka de Kohki Hasei et Spotlight de Thomas McCarthy ont récolté plus d'un prix parallèle. Mais la razzia provient de Non essere cattivo, premier film de l'ancien documentariste Claudio Caligari en 17 ans et qui se voit couronné par 8 prix au total!

Prix FIPRESCI
Sangue del mio sangue de Marco Bellocchio
Prix SIGNIS
Beixi moshuo (Behemoth) de Liang Zhao
Mention spéciale: L’attesa (L'attente) by Piero Messina
Leoncino d'Oro Agiscuola  per il Cinema Award
L’attesa (L'attente) by Piero Messina
Prix Francesco Pasinetti Award
Non essere cattivo by Claudio Caligari
Meilleur acteur: Luca Marinelli (Non essere cattivo)
Meilleure actrice: Valeria Golino (Per amor vostro)
Prix spécial: La prima luce de Vincenzo Marra
Prix Brian
Spotlight by Thomas McCarthy
Queer Lion Award
The Danish Girl de Tom Hooper
Mention spéciale: Baby Bump de Kuba Czekaj
Prix jeunesse Arca Cinema
Meilleur film: Abluka (Frenzy) de Emin Alper
Meilleur film italien; Pecore in erba de Alberto Caviglia
Prix FEDIC
Non essere cattivo dey Claudio Caligari
Mention spéciale: L’attesa (L'attente) de Piero Messina
Prix Fondazione Mimmo Rotella
Alexander Sokurov (Francofonia)
Prix spéciaux: Johnny Depp et Terry Gilliam
Prix Future Film Festival Digital
Anomalisa de Charlie Kaufman & Duke Johnson
Prix P. Nazareno Taddei
Marguerite de Xavier Giannoli
Prix Lanterna Magica (CGS)
Blanka de Kohki Hasei
Open Award
Carlotta Cerquetti (Harry’s Bar)
Prix Lina Mangiacapre
Laurie Anderson (Heart of a Dog)
Mouse d'Oro Award
Meilleur film: Rabin, The Last Day de Amos Gitai
Meilleur film hors compétition: Spotlight de Tom McCarthy
Prix Gillo Pontecorvo - Arcobaleno Latino
Non essere cattivo de Claudio Caligari
INTERFILM Award
Wednesday, May 9 de Vahid Jalilvand
Prix Vittorio Veneto Film Festival
Remember d'Atom Egoyam
Mention spéciale: 11 minut (11 Minutes) de Jerzy Skolimowski
Prix “Civitas Vitae prossima”
Alberto Caviglia (Pecore in erba)
Prix Green Drop
Beixi moshuo (Behemoth) de Liang Zhao
Soundtrack Stars Award
A Bigger Splash de Luca Guadagnino
Equals de Drake Doremus
Prix pour l'ensemble de sa carrière: Nicola Piovani
Prix Carlo Mazzacurati
Non essere cattivo de Claudio Caligari
Human Rights Nights Award
Rabin, The Last Day de Amos Gitai
Prix AssoMusica “Ho visto una Canzone”
La chanson “A cuor leggero” de Riccardo Sinigallia dans Non Essere Cattivo
Prix “Sorriso diverso Venezia 2015”
Meilleur film italien Non essere cattivo de Claudio Caligari
Meilleur film en langue étrangère: Blanka de Kohki Hasei
Prix Amnesty International Italia “ Il cinema per i diritti umani”
Visaaranai (Interrogation) de Vetri Maaran
Prix CITC – UNESCO 2015
Beasts of No Nation de Cary Fukunaga
Prix Nouveau Talent
Meilleur espoir féminin: Ondina Quadri (Arianna de Carlo Lavagna)
Meilleur espoir masculin: Alessandro Borghi  (Non essere cattivo de Claudio Caligari)
Prix de la meilleure innovation budgétaire
A Bigger Splash de Luca Guadagnino