Posté par vincy, le 30 octobre 2009
Paula Wagner, l'ancienne associée de Tom Cruise, a jeté son dévolu sur l'un des plus gros triomphes de la comédie musicale de ces trente dernières années : Miss Saïgon. Ne lésinons pas sur les qualificatifs de ce Mme Butterfly version Guerre du Vietnam. Avec Cats, Les Misérables, Le Fantôme de l'opéra et Le Roi Lion, il s'agit de l'un des spectacles les plus joués à Londres comme à New York. De toute l'histoire de Broadway, il est même le dixième spectacle le plus longtemps joué sur scène, sans interruption. Le rôle principal masculin avait été créé par le comédien Jonathan Pryce.
Ironie de l'histoire, ce spectacle créé en 1989, composé et écrit par les français Claude-Michel Schonberg et Alain Boublil (déjà auteurs des Misérables) n'a jamais été traduit en français pour être joué en France.
Cela fait des années qu'une transposition au cinéma est en gestation. Lee Daniels a été engagée pour le réaliser. La cinéaste de Precious a confirmé qu'il s'agissait d'une de ses éventuelles perspectives pour son prochain film. La production envisage de tourner le film au Cambodge et au Vietnam. Il restera à trouver le casting.
Il reste à enrôler un scénariste. Wagner, qui vient de créer sa structure, Chestnut Ridge Prods., espère sortir le film pour les fêtes de 2011 ou en 2012. Avec des fortunes diverses, des hits scéniques comme Chicago (300 millions de $ au B.O. mondial), Le fantôme de l'opéra (155 millions de $) ou Rent (32 millions de $ seulement) ont déjà été adaptés. Les Misérables attend son heure... depuis 1992.
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Posté par vincy, le 29 octobre 2009
Nespresso n'a pas pu résister. Pour la quatrième année, la marque de café a réengagé son meilleur VRP : George Clooney. Le nouveau film, réalisé par Robert Rodriguez et produit par une agence de publicité basée à Paris, sera visible dès le 6 novembre dans le monde entier. La star n'ayant jamais été aussi visible - deux films à venir, une vie qui envahit les pages "people" - cela reste une valeur sûre.
Cette fois-ci, les internautes ont pu, du 16 au 23 octobre, visionner des extraits du nouveau film, en avant-première sur un site dédié. Ils étaient invités à imaginer la suite de trois séquences, dont celle d'un piano qui risquait d'écraser Clooney. Les trois courtes séquences proposées - Le Piano, La Barista, Martina - sont quasiment sans paroles (hormis un "Y a-t-il une sortie par derrière?" dans La Barista). Scénarii catastrophe à inventer? Depuis la fin du concours, Nespresso a sélectionné deux scripts proposés dans les 16 pays participants, puis les cinq meilleures, tous pays confondus, seront présentés sur le site web, via une interface Facebook et un relais Twitter. Un jury, pour finir, élira la meilleure intrigue.
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Posté par vincy, le 28 octobre 2009
Les Frères Coen souhaiteraient faire du remake de True Grit leur projet d'après. Parmi leur cinq films en développement, celui-ci semble le plus avancé. True Grit, en version française 100$ pour un Shérif, était un western d'Henry Hathaway datant de 1969. Hathaway avait la réputation d'un bon faiseur, on lui doit notamment Les trois lanciers du Bengale, La fille du bois maudit, Le carrefour de la mort, La rose noire, et des séquences de La conquête de l'Ouest.
True Grit est l'adaptation d'un roman de Charles Portis avec un jeune Robert Duvall et un vieux John Wayne. L'icône du western n'avait plus que quelques films à faire et quelques années à vivre. Mais c'est avec ce film qu'il gagna son seul et unique Oscar du meilleur acteur, quarante ans après ses débuts. Le Western fut un gros succès en étant le 8e film le plus vu cette année là aux USA (plus que le James Bond de l'année mais moins que Macadam Cowboy). En France, el film avait fait 800 000 entrées.
True Grit eut une suite en 1975, Rooster Cogburn, avec John Wayne ET Katharine Hepburn. Le film de Stuart Millar rapporta deux fois moins d'argent que le premier. Il y eut même une version téléfilm de True Grit en 1978. Les Coen s'attaquent donc à un morceau de culture populaire. Cette nouvelle version, produite par Spielberg, entre autres, serait plus fidèle au roman de Portis que celle d'Hathaway.
Ils avaient lancé la pré-production en embauchant Jeff "Big Lebowski" Bridges pour incarner le Shérif Rooster Cogburn. Josh Brolin (No Country for Old Men) a commencé les négociations aussitôt après pour jouer le tueur. Et Variety confirme désormais que c'est la méga-star Matt Damon qui est en discussions pour être l'avocat. Tout devrait se tourner dès mars cette adaptation-remake (pour une sortie dans un an). Damon enchaînerait ainsi le prochain Eastwood actuellement en tournage en France, les Coen et le nouveau Jason Bourne. Damon est, de la bande des Ocean's de Soderbergh, le seul à ne pas encore avoir été de la partie dans un Coen.
Ces derniers viennent de finir A Serious Man, en salles en France en janvier prochain.
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Posté par vincy, le 27 octobre 2009
Xavier Gens revient au thriller en langue anglaise, deux ans après Hitman (2007), son dernier film tourné et gros succès international. Gens avait aussi obtenu un succès d'estime avec Frontière(s), film horrifique tourné avant Hitman, mais sorti après. Les deux ayant été très rentables, ils ont permis à Gens de convaincre des producteurs et distributeurs internationaux de le suivre sur son nouveau projet. Dans 4 mois, il reprendra le chemin des plateaux avec The Fallout, en Europe de l'Est. Ce thriller futuriste prendra place dans un squat new yorkais. en plein monde post-apocalyptique.
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Posté par kristofy, le 27 octobre 2009
Le jury du 20ème Festival du film Britannique de Dinard a choisi de récompenser le film White Lightnin’ réalisé par Dominic Murphy où la violence de Jesco White en perdition se confond avec celle d’un coin du sud des USA, et le film Jean Charles de Henrique Goldman où des immigrants brésiliens se retrouvent à Londres, mais pendant la psychose des attentats l’un d’eux va être tué par des policiers… Ce palmarès est une nouvelle illustration que le cinéma britannique semble s’interroger sur le monde et les autres bien plus que le cinéma français. Si les films en compétition étaient très différents les uns des autres ils ont tous su faire partager aux spectateurs des quotidiens des personnes plutôt que de personnages.
Le cinéaste Shane Meadows vient maintenant chaque année à Dinard, son festival préféré, où presque chacun de ses films ont été découvert ici comme Dead Man’s Shoes (grand prix Hitchcock d’or en 2004), This is England, Somers Town en clôture en 2008. Son nouveau film Le Donk & Scor-Zay-Zee est une expérience de vrai-faux documentaire tourné en seulement cinq jours sans scénario. Shane Meadows avec une caméra numérique (plus un autre caméraman et un preneur de son) a choisi comme sujet de film Le Donk (un roadie qui travaille en coulisse des concerts des Artic Monkeys) qui voudrait devenir le manager de Scorz, un copain qui fait du rap en amateur. On découvre donc un looser magnifique qui regrette que son ex-femme enceinte de lui soit heureuse avec un autre et un rappeur qui espère chanter devant des milliers de personnes. Shane Meadows réussit avec habileté à provoquer des improvisations géniales (surtout de Paddy Considine) tout en nous montrant des scènes off, en plus de l’histoire des deux personnages il y a aussi celle du film dans le film (Scorz-Zay-Zee a depuis enregistré son premier album). Le Donk & Scorz-Zay-Zee est autant un exercice de style qu’une fiction en forme de documentaire, ce mockumentaire très drôle est aussi une sorte de manifeste encourageant les apprentis-cinéastes à réaliser eux aussi un film en cinq jours…
Les amateurs de films de genre fantastique vont attendre Moon, un premier film très maîtrisé de Duncan Jones, déjà un peu connu comme réalisateur de pub et de clip et plus connu comme étant le fils de David Bowie. Dans un futur pas si lointain les ressources d’énergie sur Terre sont épuisées alors on exploite de l’hélium 3 produit sur la Lune. Là-haut, la production est surveillée par un seul employé (Sam Rockwell) qui y travaille avec un contrat de trois ans avant de revenir. Un accident va bousculer les certitudes de cet employé qui va se rendre compte qu’il n’est pas aussi seul qu’il le croyait… Moon est un film de science-fiction du genre introspectif, avec des mouvements de caméra calmes et la musique planante de Clint Mansell, un climat propice pour partager les doutes du personnage. Après avoir été un des évènements du festival de Sundance 2009 (40 après les premiers pas de l’homme sur la Lune), Moon a aussi récolté une moisson de récompenses au festival fantastique de Stiges.
Un des réalisateurs précurseur de la vague ‘Horror made in UK’ (The Descent, Eden Lake, Wilderness, etc…) était de retour à Dinard : Christopher Smith qui nous avait épouvanté avec Creep puis avec le survival déjanté Severance nous a présenté son mystérieux Triangle. Cette fois c’est un pur film d’angoisse qui joue avec les nerfs des spectateurs. Triangle est la fois très malin et très maîtrisé, une belle surprise.
Une séance spéciale a fait découvrir sur grand écran Lesbian Vampire Killers, une chance car le film qui aurait dû sortir en salles cet été nous arrivera en fait directement en dvd courant février 2010. Deux potes en virée arrivent dans un village maudit où à leurs 18ème anniversaire les jeunes filles deviennent des vampires lesbiennes, et justement quatre bimbos étudiantes sont venues elles aussi… Même si on est loin en dessous de Shaun of the dead, cette comédie parodique est tout de même assez jouissive (les premières quinze minutes où on découvre les personnages sont délirantes) avec son lot de gags graveleux, difficile de lutter contre des suceuses démoniaques.
Une poignée de films ont été quelque peu décevant, il faut bien le dire aussi, mais la grande majorité ont eu de nombreux échos très favorables. Pour les déceptions citons Shifty où le quotidien d’un jeune dealer de crack et ses mésaventures avec ses proches et ses clients ; Boogie Woogie film choral (avec Gillian Anderson, Heather Graham, Alan Cumming, une scène avec Charlotte Rampling…) qui critique le monde des amateurs d’art contemporain et ses clichés éculés ; et le film de clôture From time to time présenté par son réalisateur Julian Fellowes (oscarisé pour son scénario de Gosford Park) où un adolescent de 13 ans retourne au manoir familial au sortir de la guerre, sa grand-mère (Maggie Smith impériale) tente de sauver pour lui la demeure familiale et l’espoir que son père est encore vivant, mais des fantômes vont leur permettre de découvrir les secrets de leurs ancêtres…
Une jolie surprise est venue du réalisateur irlandais Lance Daly qui avec Kisses filme la vie nocturne d’une ville avec le regard de deux enfants qui font une fugue. Une fillette et son petit voisin subissent les disputes de leur famille, lui met un coup à son père pour défendre sa mère et une vitre est cassée à cause d’elle, alors ils s’enfuient ensemble. Le film commence en noir et blanc à l’image de leur quotidien gris puis doucement les couleurs arrivent au fur et à mesure qu’ils découvrent la grande ville. Ils s’amusent d’abord à dépenser de l’argent comme si c’était noël mais bientôt ils se rendent comptent qu’il va leur falloir trouver à manger et où dormir… Kisses réunit tout les ingrédients (et même les clichés) d’un film social comme seuls les britanniques savent en faire avec une situation désespérante d’où survient quand même l’espoir, mais son originalité un peu magique ne peut que remporter l’adhésion. On y entend cette jolie phrase : ‘when you kiss, you give or you take’.
L’autre belle surprise est peut-être le film le plus anglais du festival de Dinard bien qui soit réalisé par la danoise Lone Scherfig : An Education est le genre de film qui fait figure de classique instantané sur lequel on s’imagine parier pour arriver jusqu’aux Oscars (déjà un prix du public à Sundance). Il nous raconte le parcours d’une jeune fille BCBG de bientôt 17 ans qui va s’émanciper du conservatisme ambiant du Londres des années 60 encore marqué par l’après-guerre : un homme qui a dépassé la trentaine va lui faire tourner la tête et lui faire découvrir la vie comme elle la rêvait secrètement. La jeune Carey Milligan était conditionnée pour être sérieuse à l’école pour viser une prestigieuse université, mais elle va être séduite par l’aventurier Peter Sarsgaard qui lui fait découvrir le luxe et l’insouciance. Elle qui idéalise les français de Saint-Germain-des-Prés (Juliette Gréco et l’existentialisme de Sartre…) va découvrir d’un coup l’amour irraisonné (il a le double de son âge) et les conduites irraisonnables (ne pas compter l’argent, aller à l’encontre des bonnes moeurs…). Elle va transgresser beaucoup de conventions par rapport à sa famille (le père Alfred Molina voit d’un mauvais œil les étrangers sauf si ils permettent de s’élever socialement) et à son école (la directrice Emma Thompson ne veut pas entendre parler de relation intime avec un garçon pas plus que de se détourner des livres), mais l’époque du milieu des années 60 est-elle déjà prête pour être bousculée ? Le scénario très habile de Nick Hornby (inspiré d’une histoire vraie) parvient à nous faire partager les questionnements (féministes) et les envies (de belles vies) de son héroïne, ce qui fait que An Education trouve aussi un écho avec notre époque et notre adolescence.
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Posté par MpM, le 23 octobre 2009
Pour la 7e année consécutive, la Russie fait son cinéma à Paris le temps d’une semaine riche en événements et rencontres.
Du 28 octobre au 3 novembre 2009, on pourra ainsi découvrir une dizaine de longs métrages inédits parmi lesquels Le tsar de Pavel Lounguine, Le miracle d’Alexandre Prochkine (prix spécial du jury au dernier Festival international du film de Moscou) et Oxygène de Ivan Vyrypaev.
Sans oublier, en ouverture, Les Zazous de Valeri Todorovski, véritable star de l’Académie du cinéma "Nika" qui l’a couvert de prix en 2008 : "meilleur film", "meilleur son", "meilleur décor" et "meilleurs costumes".
L’occasion également de rencontrer les équipes de films présentes et de s’offrir un bon aperçu d’une cinématographie qui a encore trop de mal à s’imposer sur nos écrans.
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Regards de Russie
Du 28 octobre au 03 novembre 2009
Cinéma L’Arlequin (75006)
Renseignements : 01 45 44 28 80
www.lesecransdeparis.fr
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Posté par vincy, le 22 octobre 2009
Coup sur coup, Angelina Jolie s'est engagée sur deux projets. D'abord, elle remplacera Charlize Theron dans The Tourist, remake d' Anthony Zimmer. Le film devait être réalisé par Bharat Nalluri, avec Theron et Tom Cruise en vedette. Depuis que Tom Cruise a quitté le projet, les désistements se sont enchaînés.
Finalement The Tourist sera réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, le réalisateur de La vie des autres. Le choix du cinéaste conditionnait la participation d'Angelina Jolie, qui donnera la réplique à Sam Worthington. Le tournage commencera en février pour une sortie en 2011.
Dans le même temps, l'actrice a accepté de négocier pour être du casting du prochain Ridley Scott, Gucci. Elle y incarnerait une femme fatale, Patrizia Reggiano, dans ce drame où les meurtres et la décadence atteignent la dynastie de la mode des Gucci. Reggiano a été condamnée à 29 ans de prisons pour avoir plannifié le meurtre de son ex-mari, Maurizio Gucci.
photo : Angelina Jolie avec des lunettes Gucci 2785 Aviators
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Posté par Morgane, le 19 octobre 2009
Le Festival Lumière a déjà fermé ses portes. Durant ces six jours, les salles obscures du Grand Lyon ont très souvent rempli leurs rangs avec 50 000 tickets vendus. On peut dire que le festival a connu un véritable engouement de la part d’un public qui semblait plutôt ravi. Lyon pourrait devenir un rendez-vous incontournable, sans réelle concurrence à cette période de l'année hormis Rome, en Europe.
Quel bonheur de revoir sur grand écran et dans une salle comble un film comme Mon nom est Personne ou encore de découvrir les films de Don Siegel ou de pouvoir admirer le dernier chef d’oeuvre de Murnau, Tabu, accompagné par l’Orchestre National de Lyon dans la belle salle de l’Auditorium.
Ce Grand Lyon Film Festival (le nom est clairement calibré pour faire partie de la communication de la ville au niveau mondial), lancé par Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, fut une très belle idée qui a su trouver son public immédiatement même si la cohérence de la programmation peut sembler un peu floue. C’est un très bel hommage au 7e Art qui trouve très naturellement sa place au coeur de la ville des Frères Lumière et qui s’est clôturé par la présence prestigieuse et honorifique de Clint Eastwood à qui était remis le prix Lumière 2009 pour l’ensemble de son oeuvre. Un choix logique pour un festival qui se veut un pont entre le patrimoine et l'oeuvre, entre hier et aujourd'hui.
La 1ère édition tire à peine sa révérence que l’on a déjà hâte de voir fleurir la seconde…
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photos (c) morgane postaire : emir kusturica & marjane satrapi ; asia argento, francis ford coppola & les frères dardenne
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Posté par vincy, le 19 octobre 2009
Pour sa 14e édition, le Festival international des jeunes réalisateurs de Saint Jean de Luz a consacré In the Loop (meilleur film ET meilleur réalisateur). Le film d'Armando Iannucci sort le 18 novembre en France et a déjà rapporté 2,4 millions de $ au box office nord-américain. Joxean Bengoetxea (Ander) a reçu le prix du meilleur acteur et Pauline Etienne (Le plus bel âge) celui de la meilleure actrice. Le public a préféré donner la Chistera (le nom basque du prix) à Max Meyer pour son bientôt culte Adam. Le prix des jeunes a choisi La reine des pommes.
Présidé par Anne Parillaud, le jury (1) faisait face à une sélection que de nombreux festivals envieraient. Certes, ici, nulle avant-première mondiale, aucune star débarquant en jet privé et lançant un match de foot pour de belles images au JT. Les festivals du Pays-Basque préfère l'ambiance, l'artistique et une forme d'humilité. Tous les films ont des distributeurs, ce qui garantit presque une date de sortie prochaine pour ces oeuvres.
10 films remarqués au fil des mois
En compétition, le festival a sélectionné La grande vie, du comédien Emmanuel Salinger, dont c'est le premier long métrage. In the loop, satire politique britannique, d'Armando Iannucci, qui a fait le tour du monde des festivals depuis son avant-première à Sundance cette année. La famille Wolberg, d'Axelle Ropert, a été vu à Cannes. Lenny & the Kids, des frères Safdie, a aussi été présenté à Cannes. Ander, de Roberto Caston, a reçu un prix à Berlin et deux prix au récent Cinespana de Toulouse. La reine des pommes, de Valérie Donzelli, avait été sélectionné par Locarno, comme Le plus bel âge (ou L'insurgée), de Laurent Perreau. Huacho, du chilien Alejandro Fernandez Almendras, avait été le NHK Award pour l'Amérique Latine en 2008, récompensant un nouveau talent par continent. Pour l'Europe, cette même année, ce fut La fille la plus heureuse du monde, de Radu Jude, cinéaste très prometteur et multi-récompensé, qui l'emporta, avant de recevoir d'autres prix à Berlin et Sofia. Adam, de Max Meyer, avait aussi fait sensation à Sundance, puis dans les médias américains, avant de gonfler son box office aux alentours de 2 millions de $, dans très peu de salles.
Hors compétition, Une affaire d'état (thriller), Kerity et la maison des contes (animation) et Gamines (comédie) vairiaent les genres.
Le jury court-métrage, présidé par Sinclair, mettait en avant les premiers pas derrière la caméra des comédiens Audrey Dana, Benjamin Guillard et Grégoire Colin mais aussi ceux d'Olivia Basset, Pauline Bureau, Pauline Pallier, Fabrice O. Joubert, Jean-Christophe Lie. Notons aussi la présence d'Ida Techer, ancienne professionnelle du cinéma (Festival de Cannes, assistante, attachée de presse) avec son deuxième court, celle du premier film d'Eric Raynaud, scénariste de L'Affaire Farewell.
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(1) le jury long métrage était composé des rélaisateurs Christophe Barratier, Ivan Calberac, Bruno Chiche, Luc Jacquet et des comédiennes Laure Duthilleul et Linh-Dan Pham. Le jury court métrage était composé de Stanislas Mehrar, Audrey Marnay, Stéphanie Murat et Salomé Stévenin.
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Posté par vincy, le 18 octobre 2009
Le festival de Toronto ne remet aucun prix de jury, préférant les choix du public, qui sont généralement un très bon indicateur pour les oeuvres art et essai étrangères ou américaines qui peuvent concourir aux Oscars ou avoir le droit d'être distribués dans de larges combinaisons de salles. Ainsi les français avaient pu faire cocorico avec le film de Bruno Dumont, Hadewijch, prix FIPRESCI de la critique, et celui de Jean-Pierre Jeunet, Micmac à tire-larigot, 3e film du public derri!re l'australien Mao's Last Dancer de Bruce Buresford.
Mais le premier prix du public a été décerné à Precious (d'après le roman Push, de Sapphire), réalisé par Lee Daniels. Ce film américain avait déjà reçu le Grand prix du jury, le prix du public et le prix d'interprétation féminine au Festival de Sundance. Cela lui avait facilité sa sélection à Un certain regard au Festival de Cannes. Puis il a été sélectionné à Toronto, Deauville, où il reçoit un prix du jury, San Sebastian, avant de faire le tour des festivals : Londres, New York, Vancouver, la semaine dernière, et ce week-end Chicago et Gand. Il sera présenté à Tokyo lundi.
Le film ne bénéficiera pas seulement du prestige de ses prix. En effet, Precious donne au chanteur Lenny Kravitz son premier rôle au cinéma. Mais surtout il permet à Mariah Carey, qui sort son dernier album ces jours-ci, de renouer avec dignité avec le cinéma. Glitter avait été un cruel échec. Et ses autres prestations (Tennessee, 20 000 $ de box office ; State Property 2, 1,7 millions de $ de box office ; WiseGirls, sorti en vidéo) sont passées inaperçues. On pourra être plus indulgent si l'on compte Rien que pour vos cheveux, comédie burlesque avec Adam Sandler, où elle joue une longue séquence, son propre rôle.
10 mois après son avant-première mondiale, le film va maintenant commencer sa vie en salles : le 6 novembre aux USA, en vue des Oscars, puis le 10 mars en France, en espérant des nominations aux Oscars pour améliorer sa visibilité. Le distributeur, ARP Selections, a sauté sur le film dès le palmarès de Sundance et mise de grands espoirs sur cette sortie.
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