Les 10 films français les plus chers de l’année

Posté par vincy, le 22 mars 2011

261 films ont été produits en 2010, pour 1,4 milliards d'euros. La crise est désormais passée. Tout est en hausse : coproductions, productions, ... Pourtant, on produit un peu moins de premier et deuxième films (47,3% des productions). Cela n'empêche pas les devis d'exploser : 5, 48 millions d'euros pour le coût moyen d'un film. La moitié des films dépassent les 4 millions d'euros. Les producteurs investissent directement 300 millions d'euros, mais la source principale de financement reste les préachats TV (321 millions d'euros).

Les dix plus gros budgets ne versent pas dans la démesure. Disons qu'on a connu plus flamboyant... Notons qu'Europacorp, la société de Luc Besson, classe quatre films dans ce palmarès des films chers.

1. Le marsupilami (Chez Wam) d'Alain Chabat. 39,34 millions d'euros

2. Columbiana (Europacorp) d'Olivier Megaton. 32,13 millions d'euros

3. Un monstre à Paris (Europacorp) de Bibo Bergeron. 28,22 millions d'euros

4. La Vérité si je mens ! 3 (La Vérité) de Thomas Gilou. 25,5 millions d'euros

5. Largo Winch II (Pan Européenne) de Jérôme Salle. 25,5 millions d'euros

6. Rien à déclarer (Pathé) de Dany Boon. 24,43 millions d'euros

7. Dans la lumière (Europacorp) de Luc Besson. 22,11 millions d'euros

8. La mécanique du coeur (Europacorp) de Mathias Malzieu et Stéphane Berla. 19,56 millions d'euros

9. On the Road (MK2) de Walter Salles. 19,28 millions d'euros.

10. Les Lyonnais (LGM) d'Olivier Marchal. 18,68 millions d'euros

(source Le film français)

La guerre des boutons revient par la bande

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Près de 40 ans plus tard, La Guerre des boutons, film culte (mais daté, certes) d'Yves Robert, va faire l'objet non pas d'une nouvelle adaptation, mais de deux.

Les hostilités ont été lancées mardi par One World Films. Initié il y a déjà un an et demi par les producteurs de Gainsbourg (vie héroïque), ce premier projet restera ancré dans les années 60 (une version actuelle n'aurait-elle pas été plus pertinente pour souligner l'universalité du roman de Louis Pergaud?). Le triomphe du Petit Nicolas donne des idées à ceux qui n'en ont pas.

Yann Samuell (Jeux d'enfants et le récent L'âge de raison) sera aux commandes; tant au niveau du scénario (qu'on annonce très fidèle) que derrière la caméra. Un personnage féminin devrait être introduit dans cette histoire de chenapans.

Le budget est évalué entre 10 et 15 millions d'euros et le tournage devrait débuter au printemps prochain. La sortie est déjà planifiée pour Noël 2011.

Un sérieux avantage qui handicape Thomas Langmann (Astérix, Mesrine) qui a répliqué dès hier pour annoncer son propre film. Problème : le scénario de Christophe Barratier (Les choristes) n'est pas achevé et le tournage n'était prévu que pour l'été prochain. Or, dans ce genre de doublon, on sait que le premier qui dégaine récolte le gros lot.

Le film de 1961 avait attiré près de 10 millions de spectateurs dans les salles.

Le Sénat ne prend finalement que 20 millions d’euros au CNC…

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

L'amendement proposé par le Sénat devait permettre de ponctionner 130 millions d'euros dans la "ganotte" du CNC, qui devrait recevoir un surplus de 174 millions à la fin de son exercice grâce à la croissance des ventes de DVD/Blue-Ray et l'augmentation des entrées en salles (voir notre actualité du 18 novembre dernier) .

Finalement, lors de l'examen du projet de la Loi de finances 2011, les Sénateurs ont adopté l'amendement mais celui-ci ne prévoit qu'un prélèvement exceptionnel de 20 millions d'euros, ce qui laisserait 154 millions d'euros au CNC. Mais, comme Canal + se voit aussi contraint de lâcher 20 millions d'euros pour contribuer au compte de soutien, les aides au cinéma ne seront pas affectées.

Surtout, le CNC va voir son budget sérieusement augmenter grâce à la contribution des Fournisseurs d'Accès à Internet.

La décision finale reviendra à la commission mixte paritaire (Assemblée Nationale + Sénat) qui devra statuer définitivement sur ce prélèvement.

Les 20 millions d'euros grattés sur l'aide au cinéma serviront, notamment, à financer l'Hadopi (12 millions d'euros de budget).

Le pactole du CNC convoité par le budget de l’Etat

Posté par vincy, le 18 novembre 2010

Le Sénat prendra-t-il 130 millions d'euros du bonus annuel du CNC ?  Le Centre National de la Cinématographie et de l'Image Animée va en effet bénéficier de 174 millions d'euros de recettes supplémentaires grâce aux taxes sur les entrées de cinéma, en forte hausse depuis trois ans, et autres ventes et locations de films. Le Sénat a présenté un amendement en ce sens.

Il faut reconnaître qu'il y a une contradiction : la loi Hadopi, que Nicolas Sarkozy veut désormais revoir, d'une part pour s'attirer la sympathie des jeunes électeurs, d'autre part parce qu'elle s'avère déjà inefficace, a été créée au nom de la lutte contre le piratage, sur la foi des chiffres de l'ALPA (Association de Lutte Contre la Piraterie Audiovisuelle). 450 000 films seraient piratés chaque jour. Mais les entrées en salles continuent de progresser (+7% pour le moment cette année) et devraient franchir une fois de plus les 200 millions de spectateurs sur l'année. Comme quoi, et on le dit depuis des années, le piratage n'a pas l'impact dévastateur que l'on veut nous faire croire sur le cinéma.

Par conséquent, les recettes augmentent et les caisses du CNC se remplissent. On ne s'en plaindra pas : le système français, qui redistribue dans des aides à la productions françaises ce qu'il reçoit de chaque ticket d'entrée, quelque soit la nationalité du film, permet de préserver la création, sa diversité et son volume.

Mais le budget de la France va mal, et chaque surplus tente les argentiers de l'Etat. Selon le Parlement, le cinéma français se porte très bien (c'est faux, car sa part de marché stagne voire se réduit), et n'a pas besoin d'autant d'argent.

Le CNC devrait, selon les prévisions actuelles, recevoir 174 millions d'euros de plus qu'en 2010. Le Sénat n'a pas tardé à amender la loi de finances 2011, amendement adopté en Commission et propose de  "réaffecter au budget de l'Etat, à titre exceptionnel en 2011, 130 millions d'euros de ressources affectées au Centre national du cinéma et de l'image animée".

Evidemment, ce prélèvement ne diminue pas les ressources de l'institituion, mais il le prive de marges de manoeuvres pour les prochaines années, qui, rien ne le garantit, ne seront pas forcément aussi bonnes. Le CNC n'hériterait ainsi que d'un suprlus de 44 millions d'euros, le budget de deux grosses productions, grossièrement. "Ce prélèvement exceptionnel ne diminuerait pas les ressources du CNC, mais limiterait simplement leur progression à 44 millions d'euros, soit +7,6 % (soit un taux d'accroissement que beaucoup d'opérateurs et services de l'Etat pourraient lui envier...)", rassure le sénateur UMP de l'Oise Philippe Marini.

Le même Sénateur souhaite ainsi, et aussi, limiter une hausse des dépenses de fonctionnement et d'intervention du CNC. la confiance règne envers une administration plutôt saine financièrement. Si le CNC est critiqué, c'est davantage pour le choix des projets qu'il aide.

Rappelons que l'Hadopi coûte 12 millions d'euros, pour des recettes très faibles, que cette même Loi de finance va augmenter la redevance sur la copie privée et l'augmentation de la TVA sur l'offre Tripe-play des opérateurs (ce qui touche la Vidéo à la demande par répercussion). Et surtout que ces recettes supplémentaires ne seraient pas forcément reverser au secteur culturel.

De l'argent perdu pour la culture mais gagné pour l'Etat.

La Bulgarie raye le cinéma de son budget, ou presque

Posté par vincy, le 27 juin 2010

Le parlement Bulgare a décidé de réduire de plus de moitié son apport au cinéma. Les fonds publics destinés au financement des films ne seront ainsi dotés en 2010 que de 4 millions d'euros (au lieu de 9,5 millions l'an dernier). Le cinéma subit ainsi la rigueur budgétaire que s'impose ce pays européen (qui veut diminuer son déficit de 1 milliard d'euros à 250 millions d'euros). La Bulgarie connaît une forte croissance mais souffre d'un déficit public très important.

Après cette révision du budget en plein milieu d'année, les professionnels s'inquiètent de voir les fonds diminuer encore lors du prochain examen du budget. Pour eux, ces coupes sont disproportionnées et vont tuer le secteur. De quoi déprimer en effet puisque le Centre national du film a d'abord annoncé un report de certains financements à 2011 ou la réduction de moitié des financements publics. Puis le même Centre a décidé qu'aucun projet ne serait sélectionné d'ici la fin de l'année en vue d'une demande de financement.

De quoi anéantir une industrie qui peine à renaître, mais y parvient. Outre quelques succès épisodiques au Box office  - The World Is Big and Salvation Lurks around the Corner vient de passer le cap des 100 000 $ de recettes - dominé par less films américains, le cinéma bulgare a remporté de nombreuses récompenses dans des festivals (Stolen Eyes et Crayfish à Moscou, Eastern Plays à Tokyo et Varsovie, In Black and White à Annecy). Par ailleurs, l'atelier de la Cinéfondation présente cette année Zincograph de Javor Gardev.

La fréquentation cinématographique est  en forte hausse. Avec près de 13 millions d'euros en 2009, ce petit marché a connu une croissance de 31% par rapport à 2008. La fréquentation s'élève à 3,2 millions d'entrées en 2009.

Spider-Man 4 se fait doubler par Thor… et met la franchise en péril

Posté par vincy, le 14 janvier 2010

sam raimi spidermanDepuis quelques semaines, les rumeurs n'étaient pas rassurantes. Kirsten Dunst avait laissé filtrer que Spider-Man 4 serait son dernier film, sous entendu qu'elle y mourrait. Et Sony, pour mieux le confirmer, avait commencé à négocier avec Anna Hathaway pour les épisodes 5 et 6. Puis, Sam Raimi ne cachait plus sa mésentente avec le studio. Le choix du méchant semblait un désaccord clivant. Sony voulant John Malkovich.

Tant de désaccords ont conduit à une rupture. Tobey Maguire ne sera pas Spider-Man dans le quatrième épisode. Et Sam Raimi a abandonné le projet. Pour Sony, le coup est rude. Déjà, il avait fallut annoncé le report du tournage, et donc du scénario. Le scénario ne convenait à aucune des parties. Celui de James Vanderbilt, qui parait-il reprendrait l'histoire à son origine (Peter Parker au lycée) a été préféré à celui de Sam Raimi (qui avait le soutien de Maguire) qui faisait évoluer le personnage. Derrière ces choix, il y a sans doute la volonté des producteurs de consolider sa franchise la plus profitable, alors que Marvel appartient désormais à son concurrent Walt Disney. Désormais, aucun héros de Marvel n'ira ailleurs que chez Disney. Autant capitaliser sur celui qui reste dans les murs.

Du coup Marvel et la Columbia avait remplacé Spider-Man 4 par Thor sur créneau du 5 mai 2011. Reléguant Spider-Man 4 aux calendes grecques, officiellement en 2012. Il faut trouver un casting complètement neuf, et un cinéaste. Sony a pour ambition de réussir ce qu'a fait la Warner avec la résurrection de Batman. Une nouvelle direction, donc, mais aussi une voie périlleuse. Contrairement à Batman, Spider-Man ne s'essoufflait pas et la génération de fans reste encore dans la cible.

Plus pragmatiquement, il peut s'agir aussi d'un impact  de la crise financière. Déjà la production de la comédie musicale Spider-Man Turn Off the Dark, mise en scène par Julie "Le Roi Lion" Taymor avec la musique de Bono (U2), a été reportée de quelques mois face au budget pharaonique. Les exigences de Raimi, Maguire et Dunst étaient sans doute énormes, notamment en matière de pourcentage sur les recettes. Or depuis quelques mois, Hollywood (et en fait les investisseurs de Wall Street) privilégient les productions sans stars. Ainsi les analystes financiers qui suivent la Fox (plus précisément son propriétaire, News Corp) ont préféré applaudir le succès d' Alvin et les Chimunks 2 que celui d' Avatar. Si les recettes mondiales n'ont rien en commun, l'un est largement plus "rentable" que l'autre : faire une suite à Avatar couterait plus cher, non pas en budget, mais en recettes à reverser à James Cameron.

Sony a été confronté au même problème. Un budget inflationniste, des recettes potentielles élevées mais stagnantes, et des stars de plus en plus gourmandes...

Le script finalement n'est que l'étincelle, ou le révélateur d'une crise plus financière qu'artistique.

Le Petit Nicolas et moi et moi…

Posté par vincy, le 6 octobre 2009

Dimanche soir, Le Petit Nicolas avait séduit 986 306 spectateurs durant 5 jours d'exploitation dans 571 salles. Un excellent score, qui va le propulser aux côtés de OSS 117 et Coco. Le million était donc franchi lundi dans la journée. Et le budget de 222 millions d'euros pourrait être amorti par la simple distribution cinématographique du film. Une suite est contractuellement envisagée.

Duris va vivre sa vie aux côtés de Deneuve et Foïs

Posté par vincy, le 10 septembre 2009

durisdeneuvefoisarestrup.jpgDuris. Deneuve. Foïs. Arestrup. Un sacré quatuor. Excitant. Surtout que les quatre comédiens tournent dans l'adaptation d'un roman de Douglas Kennedy, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998), traduction de The Big Picture. Sur le modèle de Ne le dis à personne, le réalisateur Eric Lartigau a transposé le best-seller très américain en région parisienne. Le réalisateur change surtout de registre après deux pastiches (Mais qui a tué Pamela Rose? et Un ticket pour l'espace) et uine comédie romantique à succès (Prête-moi ta main).

Le tournage vient de débuter. Le Figaro a même révélé comment finissait le personnage de Catherine Deneuve. Malhabile. D'autant qu'il s'agit de la surprise de cette adaptation. Dans le roman, l'associé du jeune avocat, interprété par Romain Duris, est un homme. "Ce qui m'a beaucoup plu, c'est qu'Eric m'a dit que le personnage d'Anne, qui est le mentor de Paul, était très viril. Et que finalement c'était un rôle d'homme" avoue la star. Pour se préparer, elle écoute du rock et fait confiance au jeu de son partenaire : "Il a comme moi une façon de parler très rapide et l'envie de bousculer les choses."

Duris, avocat brillant, marié, deux enfants est passé à côté de sa vie. Sa femme, Sarah (Marina Foïs, la compagne de Lartigau à la ville), prend un amant photographe - le métier que Paul voulait exercer. Après avoir tué accidentellement cet amant, Paul  disparaît et prendre l'identité de l'amant, pour essayer de se reconstruire et vivre enfin sa vie.

Le tournage a commencé à Paris avant de s'externaliser dans le Morbihan et au Monténégro. EuropaCorp avait acquis les droits en 2006. Il y aurait eu une vingtaine de versions de scénario. 18 millions d'euros de budget plus tard, le studio de Luc Besson a lancé la production. La sortie est prévue dans un an.

Universal distribuera une comédie romantique avec Vanessa Paradis et Romain Duris

Posté par vincy, le 23 juillet 2009

Heartbreaker est en tournage entre Monaco, la Côte d'Azur, le Maroc et Paris depuis la mi-juin et pour un mois encore. Le film de Pascal Chaumeil (dont ce sera le premier film au cinéma) réunit Vanessa Paradis, Romain Duris, Julie Ferrier et Héléna Noguerra.

Universal Pictures International vient d'acquérir les droits de distribution au cinéma et en vidéo pour la France. La filiale de la multinationale américaine, Focus features, supervisera la production du film, assurée par Quad (pour 8,7 millions d'euros).

Ecrit par Laurent Zeitoun (Prête moi ta main), Jérémy Doner et Yohan Gromb, la comédie romantique raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'apprête à épouser un homme contre l'avis de ses proches. Afin d'éviter cette union, l'entourage engage un briseur de ménage professionnel, censé séduire la fille pour la détourner de son futur époux. Mais ce il va eb fait succomber au charme de la jeune femme...

C'est la deuxième fois, après Serge Gainsbourg : une vie héroïque, que Universal a accepté de distribuer un film français.

Cannes veut se transformer

Posté par vincy, le 4 juin 2009

auditoriumlumiere.jpgQuatre ans de travaux. Mais aucune fermeture de prévu. Le Palais des festivals de Cannes dit s'agrandir, s'embellir, et gagner 300 fauteuils. Le chantier a attendu la fin du 62e Festival du film pour commencer.

Dans un premier temps, la rénovation du Palais va permettre de restructurer les façades et le parvis côté Croisette, mais surtout d'agrandir le théâtre Debussy. Cette salle réservée aux projections presse de la Compéttition et la sélection Un Certain Regard est aujourd'hui trop petite pour recevoir les journalistes comme les festivaliers. Cette première phase coûte  9,86 millions d’euros et se déroulera durant les étés 2009 et 2010 mais aussi durant le prochain hiver, entre chaque grande manifestation.

Mais le plus gros du travail sera la deuxième étape. D'une part celle-ci n'est toujours pas financée (49 millions d'euros tout de même) d'autre part il s'agit d'un chantier d'une toute autre ampleur. L'appel à architecture lancé en mars dernier par la Ville, propriétaire du bâtiment, demande à mettre en conformité et embellir le grand auditorium Lumière, mais aussi les petites salles. Le Grand auditorium qui est le lieu où tous les films en compétition et hors-compétition sont présentés officiellement doit gagner au minimum 300 places, principalement en orchestre. Il faut donc remodeler, agrandir, moderniser, améliorer l'acoustique. Le foyer, un peu désuet, doit aussi être repensé. Des écrans géants seront accrochés à l'extérieur du bâtiment. Les travaux sont idéalement prévus entre l'été 2011 et l'été 2012.

160  millions d'euros

Au total, le maire de Cannes estime que la restauration et l'extension du palais coûteront 160 millions d'euros et s'étaleront de 2009 à 2013. La façade sera modifiée, avec devant l'hôtel Majestic, une extension souterraine de 20 000 m2. Ce Palais doit rivaliser avec les nouveaux ensembles prévus à Toronto et Venise.

La mairie essaie aussi de convaincre la SNCF pour que la gare de Cannes, principal point d'arrivée des festivaliers, subisse un énorme lifting. Elle est en effet très laide (les rails sont situés sous une rocade routière et le bâtiment est sombre et poussiéreux) et sa rénovation est attendue depuis vingt ans. Pour cacher cette "horreur", la mairie de Cannes a financé en 2006, à ses frais, une fresque représentant Jean Gabin aux commandes de sa locomotive dans La Bête humaine, le film de Jean Renoir. "Pendant des mois, la SNCF dont l'autorisation était nécessaire, a refusé car une locomotive à vapeur n'était pas assez moderne à l'heure du TGV...", a confié le maire, M. Brochand.