Cannes 2011 : Deneuve, De Niro, Belmondo, Corman, Kubrick et Méliès au menu de Cannes Classics

Posté par kristofy, le 27 avril 2011

La sélection Cannes Classics, créé en 2004, permet au Festival de Cannes de valoriser les films de répertoire retrouvés et des copies restaurées, ainsi que des ressorties en salles ou en DVD des grandes œuvres du passé. Par exemple le célèbre de Georges Méliès Le Voyage dans la lune sera à nouveau visible 109 ans après sa sortie dans une version couleur restaurée avec une bande-son originale du groupe AIR.

Cannes Classics 2011 présentera quatorze films et cinq documentaires, et quelques surprises. Le président du jury Robert De Niro accompagnera une séance de son film Il était une fois le Bronx; il y aura une leçon de cinéma par l'acteur Malcolm McDowell après la présentation du film Orange Mécanique de Stanley Kubrick (voir actualité du 21 mars); Bernardo Bertolucci, qui recevra une Palme d’Or d’honneur (voir actualité du 11 avril), viendra présenter Le Conformiste; Jerry Schatzberg présentera son premier film Portrait d’une enfant déchue avec son actrice Faye Dunaway, icône de l'affiche cannoise de cette édition (voir actualité du 4 avril; Jean-Paul Rappeneau et Catherine Deneuve seront là pour Le Sauvage, comédie adulée par Gilles Jacob; Charlotte Rampling est le sujet du documentaire The Look d’Angelica Maccarone; Roger Corman sera fêté pour Le Monde de Corman: Exploits d’un rebelle hollywoodien; Rue Case-Nègres sera projeté en compagnie de sa réalisatrice Euzhan Palcy à l'occasion de l'Année des Outre-Mer (voir actualité du 6 avril); enfin, Jean-Paul Belmondo recevra un hommage particulier avec la projection d'un documentaire sur l'ensemble de sa carrière (voir actualité du 30 mars).

Classiques à revoir ou raretés à découvrir, de 1902 à 1993, de la Turquie à l'Allemagne, voici la sélection Cannes Classics 2011 :

Films :

Le Voyage dans la lune de Georges Mélies (France, 1902, 16’)
Orange Mécanique de Stanley Kubrick (USA, 1971, 137’)
La Machine à tuer les méchants (La Macchina Ammazzacattivi) de Roberto Rossellini (Italie, 1952, 80’)
Il était une fois le Bronx (A Bronx Tale) de Robert De Niro (USA, 1993, 121’)
Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie, 1970, 118’)
Rue Cases-Nègres d’Euzhan Palcy (France, 1983, 106’)
Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Donwfall Child) de Jerry Schatzberg (USA, 1970, 105’)
La Loi de la frontière (Hudutlarin Kanunu) de Lufti O. Akad (Turquie, 1966, 74’)
La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas (Allemagne, 1931, 81’)
Les Enfants du paradis de Marcel Carné (France, 1945, 190’)
Despair de Rainer-Werner Fassbinder (Allemagne, 1978, 115’)
Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (France, 1975, 106’)
Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (France, 1960, 91’)
L’Assassin (L’Assassino) d’Elio Petri (Italie, 1961, 100’)


Documentaires :

The Look d’Angelica Maccarone (Allemagne / France, 2011, 95’)
Le Monde de Corman: Exploits d’un rebelle hollywoodien (Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel d’Alex Stapleton) (USA, 2011, 125’)
Belmondo... Itineraire de Vincent Perrot et Jeff Domenech (France, 2011, 86’)
Kurosawa, la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52’)
Il était une fois… Orange Mécanique d’Antoine de Gaudemar et Michel Ciment (France, 2011, 52’)

Dinard 2009 : Hitchcock d’or pour un film coup de poing, White Lightnin’

Posté par kristofy, le 12 octobre 2009

whitelight.jpgLe 20ème Festival du film Britannique de Dinard vient de se terminer avec la révélation d’un film autant perturbant qu’épatant : White Lightnin’ réalisé par Dominic Murphy. Avant de revenir sur les découvertes en avant-première, quelques mots sur les films de la compétition.

C’est le réalisateur Jean-Paul Rappeneau (sept films dont cinq "classiques" au compteur, en attendant le huitième l'année prochaine) qui présidait le jury. Il était entouré de l’acteur Stéphane Freiss et des actrices Zoé Félix, Sarah Biasini, Julie Ferrier, de Carole Scotta (productrice et distributrice) et de Jean-Pierre Lavoignat (journaliste) mais aussi de britanniques comme Paul Andrew Williams (réalisateur récompensé du Hitchcock d’or à Dinard en 2006 pour London to Brighton) et Dallas Smith (agent), de l’acteur Hugh Bonneville et de la pétillante actrice Sally Hawkins.

White Lightnin’  de Dominic Murphy nous raconte l’histoire hallucinante et hallucinée de Jesco White qui va se venger des assassins de son père après un parcours chaotique et psychotique. C'est évidemment la surprise radicale de la compétition. C'est d'ailleurs ce film extrême qui a été choisi pour le grand prix par le jury. Et si quelques personnes ont quitté la salle avant la fin, si le public est secoué, et si les avis divergent, on entendait à chaque fois le même écho : ce film c’est vraiment quelque chose...

- Jean-Paul Rappeneau : "On tenait à saluer la diversité des films proposés en compétition. White Lightnin’  est un film avec un visuel pas ordinaire et un acteur Palmarès dinardextraordinaire."
- Carole Scotta : "White Lightnin’  n’a pas encore de distributeur en France, j’espère qu’il sera distribué et qu’il sera vu par un public français. Est-ce que ce film peut trouver une économie malgré un public probablement restreint, c’est la question. Et si ce Hitchcock d’or à Dinard peut aider ce film alors c’est tant mieux. Nous tous on a envie d’en parler, il faut peut-être qu’un petit buzz se développe."
- Stéphane Freiss : "Le personnage de White Lightnin’ ce n’est pas le genre de chose qu’on nous propose à jouer. La performance de cet acteur Edward Hogg vient sans doute de l’audace de l’écriture du film et de la complicité avec son réalisateur."
- Jean-Pierre Lavoignat : "Vous avez vu ce que fait Carrie Fisher (la princesse Léia de StarWars) dans White Lightnin’ ? Elle est incroyable." "On a choisi White Lightnin’  pour la maîtrise de l’ensemble, la mise en scène, le travail sur le son, les thèmes abordés. C’est une œuvre de cinéma évidente. En commençant les délibérations c’était presque déjà acquis que nous lui remettions le grand prix, on a même évoqué la possibilité de lui remettre tous les prix (le film a aussi eu celui de la meilleure photographie). Mais on a voulu aussi récompenser le film Jean Charles de Henrique Goldman, autre film que certains jurés ont défendu, avec le prix du meilleur scénario."

Jean Charles de Henrique Goldman fut l'autre film marquant. Il montre des immigrants brésiliens qui s’adaptent à Londres en 2005 quand vont éclater des attentats terroristes. Jean-Charles accueille sa cousine et se débrouille pour du travail pas déclaré dans le bâtiment, mais un jour il va être tué dans le métro pour avoir été confondu avec un terroriste potentiel. Ce tragique fait divers avait fait la une des journaux et inspire ce film.

La comédie In the loop de Armando Iannucci nous fait découvrir les relations diplomatiques entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis avant la guerre en Irak. Le film est un ping-pong de répliques avec pleins de jurons qui fusent, la politique n’a jamais été aussi drôle. Crying with laughter de Justin Molotnikov raconte la semaine la plus éprouvante d’un comédien de stand-up : en plus de divers problèmes d’argent, de manque d’inspiration, de dépendance à la drogue, de garde partagée des sa fillette avec son ex-femme, voila qu’une ancienne connaissance surgit pour réveiller un passé oublié… She, a Chinese de Xiaolu Guo nous arrive après avoir gagné le Léopard d’or au dernier festival de Locarno, et Sounds like teen spirit est un documentaire de Jamie Jay Johnson sur les enfants qui participent au concours de l’Eurovision junior avec leurs chansons et leur candeur.

dinard 2009Palmarès de ce 20ème Festival du film Britannique de Dinard  :
Hitchcock d’or – grand prix : White Lightnin’  de Dominic Murphy
Prix du meilleur scénario : Jean Charles de Henrique Goldman
Hitchcock d’argent – prix du public : Sounds like teen spirit de Jamie Jay Johnson
Hitchcock blanc – meilleur directeur de la photo : Tim Maurice-Jones pour White Lightnin’
Hitchcock de bronze – prix coup de cœur des exploitants de salles : Moon de Duncan Z. H. Jones

Deux courts-métrages ont aussi été récompensés ex-aequo, en plus des membres du jury la cérémonie de clôture a vu sur scène Catherine Jacob et Marc-André Grondin, le parrain Hugh Hudson et la marraine Françoise Fabian ont même entamé une valse. On n’a pas tous les jours 20 ans comme l’a chanté Sylvie Mallet, présidente du festival, alors une statuette Hitchcock spéciale 20ème anniversaire de Dinard a été remise en hommage à l’actrice anglaise préférée des français Charlotte Rampling. Elle avait d’ailleurs été présidente du jury en 1994 quand le grand prix a été décerné à Petits meurtres entre amis le premier film de Danny Boyle, qui a épaté le public du monde entier avec Transpotting et Slumdog milllionaire.

Peut-être que le Hitchcock d’or 2009 pour White Lightnin’  portera chance à son réalisateur Dominic Murphy ?

Paris Cinéma récompense le film géorgien L’autre rive

Posté par Claire Fayau, le 13 juillet 2009

Paris cinéma, cette année, c'était des avant- premières , un pays à l'honneur (la Turquie) , une nuit du cinéma , une brocantes cinéma , des conférences , des ciné-concerts et une grande fête ce soir au Cent-quatre avec Héléna Noguerra.
La cérémonie de Remise des Prix organisée en ce lundi 13 juillet au MK2 Bibliothèque s'est conclue avec l'avant-première de Taking Woodstock (Hotel Woodtsock), de Ang Lee.

Le jury du Festival Paris Cinéma a choisi, parmi les 12 longs en compétition, un film géorgien L'autre rive de George Ovashvili. Le public a préféré La Nana du chilien Sebastián Silva. Enfin le jury de l’Avenir, composé d’étudiants d’universités parisiennes encadrés par Charlotte Rampling, marraine du Jury, a couronné Vegas : based on a true story d'Amir Naderi (USA).

Pour les courts métrages, le public a primé Diplomacy de Jon Goldman (USA), le prix Cinécinéma a été décerné à Vostok' du français Jan Andersen et le jury Kookaïf ilms a remis son prix de l'émotion à L'autre monde d'un autre français Romain Delange.

Le festival a rassemblé cette année plus de 75 000 spectateurs (soit une hausse de 12% par rapport à l’édition 2008) au cours de plus de 300 projections et événements proposés pendant 13 jours. La Première Nuit du Cinéma, qui a ouvert les festivités, a été plébiscitée par 2 000 jeunes spectateurs noctambules et la Brocante cinéma a attiré quelques 10 000 visiteurs.

Nuits blanches et salles obscures pour un Paris Cinéma festif

Posté par Morgane, le 12 juin 2009

pariscinema09.jpgAujourd’hui, vendredi 12 juin, s’est tenue la conférence de presse du festival Paris Cinéma, dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence de Bertrand Delanoë, Charlotte Rampling et Christophe Girard. La septième édition se déroulera au cœur de la capitale du 2 au 14 juillet. Paris Cinéma présentera douze longs métrages (douze nationalités diverses dont sept sont des premiers films) en compétition ainsi que dix-sept courts.

Pour les impatients pressés de voir certains films avant tout le monde, de nombreuses avant-premières (dont certains films présents sur la Croisette) seront à l’affiche : le longtemps retardé Bancs publics (Versailles Rive droite), un de nos coups de coeur récent Taking Woodstock, le très attendu Public Enemies, la Palme d'or Le ruban blanc ...

Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard...

Réalisateurs-rices, acteurs-rices et autres personnalités du monde du 7ème Art viendront également fouler les tapis du festival. On pourra, entre autres, voir Bruno Podalydès, Alain Cavalier, Elia Suleiman, Claude Miller, Elsa Zylberstein, Antoine de Caunes ainsi que le duo Guillaume Canet et Emir Kusturica (devant et non derrière la caméra) pour le film L’Affaire Farewell. Paris Cinéma aura des allures de grand festival international avec l’équipe star du film Public Enemies : Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard

Cette année on rendra hommage à Claudia Cardinale (rétrospective à l’Arlequin, rencontre avec l’actrice à la BnF et exposition de photographies au Bon Marché), Jean-Pierre Léaud (rétrospective et rencontre), Tsaï Ming-Liang (intégrale de ses huit films à l’Auditorium du Louvre, masterclass avec le réalisateur à la BnF), Lluis Minarro (producteur espagnol) et Naomi Kawase (réalisatrice japonaise).

Après les Philippines l’année dernière, la manifestation accueille cette année la Turquie (puisque ce sera, de juillet 2009 à mars 2010, la Saison de la Turquie en France) avec un hommage particulier à Nuri Bilge Ceylan, un coup de projecteur sur Reha Erdem et Yesim Ustaoglu, la présentation de nombreux longs et courts métrages, des regards croisés Allemagne-Turquie et une nuit des Super-héros turcs.

Une nuit des Super-héros turcs...

Mais l’édition 2009 est également l’occasion d’innover. Aussi, Paris Cinéma ouvrira par cinq nuits dans divers cinémas parisiens (dans la nuit du 4 juillet). Au Nouveau Latina se tiendra "La Nuit des Comédies Sexy d’Asie", le Max Linder accueillera "La Nuit des Super-Héros Turcs" tandis que le Champo ouvrira ses portes à "La Nuit des Geeks" (la nouvelle comédie US), le Studio des Ursulines consacrera sa "Nuit à l’Animation Japonaise" et le Cinéma du Panthéon fera la part belle à "Russ Meyer". Une brocante cinéma se tiendra le 11 juillet sur le parvis du MK2 Bibliothèque et sera ouverte, aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. On pourra y trouver des affiches anciennes, des DVD, des revues, des photos de tournage etc…

Enfin, cette fête du 7e Art fermera ses portes en fanfare le 14 juillet. Pour ce, la halle du 104 se transformera en salle obscure et accueillera un ciné-concert, projetant Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi accompagné par Francis et ses peintres et les chanteuses japonaises Emiko Ota et Mala Barouh. La soirée se transformera ensuite en bal populaire orchestré par Helena Noguerra.

Quelque chose a te dire : on connaît la chanson…

Posté par Claire Fayau, le 26 mai 2009

quelquechose.jpgL'histoire : La famille Celliers est une famille ordinaire : tous les membres qui la composent sont complètement timbrés. Mady, mère au foyer, la soixantaine éclatante, passe la majeure partie de son temps à dire des horreurs de ses deux filles et de son mari, Henry, ancien grand patron, être étrange qui régresse bizarrement depuis son départ à la retraite. Antoine, le frère aîné, chef d'entreprise incapable de gérer une société, enchaîne faillite sur faillite tandis qu'Alice, sa soeur, peint compulsivement, entre deux avortements, des madones dépressives et toxicomanes. Quant à Annabelle, infirmière dans une unité de soins intensifs, elle tente désespérément de sauver ses proches en leur prédisant l'avenir dans les cartes. Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé.

Notre avis: Encore une comédie dramatique sur la famille. Rien de très nouveau sous le soleil avec cette énième variation de "Famille, je vous hais et je vous aime". Les fins psychologues trouveront le film  un brin prévisible, surtout si l’on fait attention aux "ficelles" qui tissent le récit . Et pourtant ce film choral détient un secret tellement gros, tellement alambiqué, qu'il engendre quelques dialogues quasi surréalistes. Les répliques sonnent juste dans la bouche d'acteurs sympathiques, ce qui fait le charme de ce film : le casting est impeccable, de Mathilde Seigner à Charlotte Rampling. Seul bémol : Olivier Marchal s’essayant à un autre registre a du  mal à convaincre en joli cœur. Il convainc beaucoup mieux en flic tristounet.

Quelque chose à te dire est un distrayant moment sur la filiation, ce qui se transmet de façon indicible. De quoi hésiter à se reproduire. Avec un happy-end moraliste :  une famille est plus épanouie et heureuse lorsqu'elle a crevé tous ses abcès et révélé ses secrets. Faute avouée… Evidemment, rien de nouveau sous le soleil.

Le festival de La Géode met en relief les films 3D

Posté par vincy, le 13 janvier 2009

geode dauphins baleinesAprès deux éditions décevantes, le Festival de La Géode était condamner à changer, ou mourir. Le format IMAX ne suffisait plus : le faible nombre de productions contraignait les sléectionneurs et un ou deux films monopolisaient les prix  au fil des années.

Pour cette 13e édition, du 14 janvier au 1er février, le festival a décidé de tout remettre à plat. La communication est plus lisible et la programmation, à la fois plus ambitieuse et plus palpitante. Soit 13 programmes dont 7 en 3D relief et 6 en format IMAX. Cela en fait le premier festival du genre à mettre autant l'accent sur le film en relief, considéré par tous les professionnels du secteur comme l'avenir du divertissement grand public. James Cameron, qui réalise actuellement Avatar dans ce format, l'a annoncé au récent Salon de l'ételectronique de Las Vegas : "Ne vous y trompez pas, le 3D n'est plus un gadget."

Certes, les investissements sont coûteux (projecteurs, salles...). En France, moins d'une centaine de salles sont équipées. Cela n'a pas empêché Fly Me to The Moon, en sélection, uniquement diffusé en 3D d'attirer 215 000 spectateurs en France. Un hit "IMAX" comme Géants des profondeurs, a séduit, en 10 mois et dans la seule salle de La Géode, plus de 127 000 spectateurs. Dinosaures en 22 mois a capté 215 000 spectateurs.

Avec cette sélection, on ira à 180° dans Les Alpes, au Grand Canyon, dans Les grands lacs américains ou faire Le grand voyage d'Ibn Battuta (de Tanger à la Mecque). Toutes ces productions sont récentes, certaines venant à peine de sortir aux Etats-Unis. On peut ajouter l'avant-première de Moi, Van Gogh, avec Jacques Gamblin dans le rôle du peintre, et qui sera à La Géode en exclusivité le 25 mars prochain.

La 3D relief sera l'occasion de découvrir Dauphins et Baleines, raconté par Charlotte Rampling (Darryl Hannah dans la version originale). Sorti il y a un peu moins d'un an aux USA, le film a déjà cumulé 5 millions de dollars au box office américain ; au total, il a enchanté un million et demi de spectateurs dans le monde. Il devrait être diffusé en France au premier semestre.

Sinon, au choix, vous pourrez vous faire croquer par des monstres du Jurassique dans Dinosaures.... vivants ou découvir le secret des momies dans Egypte 3D.Une expérience de réalité virtuelle créée par Dassault systèmes complètera la sélection avec un programme interactif intitulé Kheops 3D.

La Géode proposera aussi des films 3D relief hors compétition comme Sun 3D ou Champlain retracé. Et surtout, il ne faudra pas manquer le concert de U2 3D, diffusé en 2007 à Cannes.

Enfin, après une tentative ratée le 20 décembre à cause d'un dysfonctionnement de vidéoprojecteur, La Géode essaiera de nouveau de retransmettre un opéra, "Orphée et Eurydice", en direct le 24 janvier.

Le jury sera présidé par Pierre Lescure. Trois prix sont en jeu : Le prix du jury, le prix du public et le prix des jeunes. Chaque année, le Festival accueille environ 30 000 curieux de nouvelles images.

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Informations pratiques : lageode.fr

Paris Cinéma se déclare ouvert !

Posté par Morgane, le 2 juillet 2008

pariscinema.jpgLe Festival Paris Cinéma a ouvert ses portes ce mardi à la Cinémathèque, présentant Entre les murs de Laurent Cantet, Palme d’Or du dernier festival de Cannes.

Le film, qui sortira en salles le 24 septembre, revient sur une année scolaire partagée par un professeur de français et sa classe de 4ème3 dans un collège du XXème arrondissement de Paris. Hésitant entre le documentaire et la fiction, s’approchant parfois du drame, la caméra se promène dans les couloirs du collège suivant différents regards, différents parcours. Soulevant des questions très pertinentes (la place et le rôle du professeur, l’échange entre le classe et le professeur…), le film projette avant tout le lieu du collège dans la sphère de l’intime. Une très belle palme !

Pour l’occasion une partie de l’équipe du film était présente ainsi que Charlotte Rampling (présidente de Paris Cinéma), Costa-Gavras (président de la Cinémathèque), le maire de Paris, Bertrand Delanoë, Christophe Girard, son adjoint à la culture, et Aude Hesbert, la déléguée générale du festival. Le tout-Paris du cinéma s'est rejoint à l'Hôtel de ville pour siroter du champagne, déguster de la barbe-à-papa, papoter sous les ors et les lambris un peu chargés du salon. On y croisait Edouard Baer, Ronit Elkabetz, Bernard Menez, Eric Zonca, ...

Le Festival démarre sur les chapeaux de roues…

Cronenberg médaillé à Paris

Posté par Morgane, le 15 juin 2008

Charlotte Rapling, Bertrand Delanoë et David CronenbergLors de la conférence de presse du festival Paris Cinéma (du 1er au 12 juillet) qui s’est déroulée dans les salons de l’Hôtel de Ville le 12 juin, Bertrand Delanoë a remis la grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris à un grand cinéaste canadien, j’ai nommé Mister David Cronenberg.

En effet, le festival Paris Cinéma, dont Charlotte Rampling est la présidente, a décidé, pour sa 6ème édition, de rendre hommage au réalisateur de Spider, Les Promesses de l’Ombre, History of Violence, Existenz, Crash et tant d’autres encore.

David Cronenberg sera donc à l’honneur dans la capitale française en ce début d’été. Une soirée exceptionnelle aura notamment lieu au Théâtre du Châtelet le 3 juillet durant laquelle seront projetés son grand chef-d’œuvre La Mouche ainsi que La Mouche Noire, réalisé par Kurt Neumann en 1956. Ces deux films sortiront par la suite en salles et en copies neuves dès le 4 juillet.

Par ailleurs, la création mondiale The Fly (La Mouche) fera son show sur la scène du Théâtre du Châtelet accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, entre le 2 et le 13 juillet. Opéra composé par Howard Shore sous la direction musicale de Placido Domingo, il a pour metteur en scène…David Cronenberg lui-même.