Hollywood Top 40 : les réalisateurs les mieux payés en 2009

Posté par vincy, le 18 février 2010

Vanity Fair a révélé les 40 plus grosses fortunes d'Hollywood pour l'année 2009. L'occasion pour nous de diviser le classement par métiers. Les réalisateurs trustent les cinq meilleures places. On constate aussi que le poids des recettes internationales augmentent considérablement les revenus, tout comme le cumul des fonctions (producteur-réalisateur-scénariste). Si Cameron n'a pas encore profité pleinement de l'effet Avatar, et si Spielberg n'a fait que produire l'an dernier, on note que les films à grands spectacles conduisent aux gros comptes en banque...

1 - Michael Bay - 125 millions de $

2- Steven Spielberg - 85 millions de $

3 - Roland Emmerich - 70 millions de $

4 - James Cameron - 50 millions de $

5 - Todd Phillips - 44 millions de $

9 - J.J. Abrams - 36 millions de $

11 - Tyler Perry -  32,5 millios de $

20 - Ron Howard - 25,5 millions de $

27 - Oren Peli et Jason Blum - 22,5 millions de $

36 - Clint Eastwood -  17 millions de $

L’histoire d’A entre Eastwood et le public français.

Posté par vincy, le 20 janvier 2010

eastwood-elysees.jpgAvec 866 723 entrées, Invictus réalise la meilleure première semaine française de la filmographie de Clint Eastwood. Il bat d'une courte tête Gran Torino, qui est son plus grand succès en France comme aux Etats-Unis. Pour les fans, une rétrospective en images de la carrière de la star est plantée sur les Champs Elysées (entre les stations de métro Frankin Roosevelt et Champs Elysées Clémenceau), jusqu'au 5 février. Selon le communiqué "c’est la première fois qu’une telle exposition est organisée autour d’un artiste sur les Champs Elysées à Paris." En fait elle suit celle consacrée aux couvertures de Vogue où les actrices ont souvent été en Une.

40 clichés recto-verso qui retracent sa carrière depuis les films de Sergio Leone jusqu'à un e image d'Eastwood et Freeman au milieu de sud-africain sur le tournage d'Invictus.

2009 : les douze incontournables de la rédac’ et nos coups de coeur persos

Posté par vincy, le 29 décembre 2009

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fvilm_basterds.jpgfilm_prophete.jpgfilm_500days.jpgfilm_avatar.jpg 

Les 12 incontournables 2009 :
Nous avons privilégié les films qui ont procuré un vrai plaisir de cinéphage avec du sens, de la profondeur, un regard sur l'humain ou notre époque.

Etreintes brisées (Almodovar)
The Wrestler (Aronofsky)
Un prophète (Audiard)
Slumdog Millionaire (Boyle)
Avatar (Cameron)
Gran Torino (Eastwood)
Welcome (Lioret)
Looking for Eric (Loach)
Les noces rebelles (Mendes)
Le temps qu'il reste  (Suleiman)
Inglourious Basterds (Tarantino)
(500) jours ensemble (Webb)

ponyo-bisou.jpgNos coups de coeur persos :

- Marie Pauline, la festivalière : Hotel Woodstock
- Geoffroy, l'eclectique : Still Walking
- Morgane, la spécialiste de l'animation : Mary & Max
- Kristofy, dans le genre :  District 9
- Claire, l'oeil grand public : Bienvenue à Zombieland
- Benoit, l'écume de la nouvelle vague : Les derniers jours du monde
- Benjamin, le cinéma d'avant : Fellini et 8 et demi (reprise)
- Petsss, toujours un temps d'avance : Moon (sortie prévue en 2010)
- et Vincy-le-canadien, qui cherche désespérément des nouveaux talents : J'ai tué ma mère

2000-2009 : Les 10 Oscars du meilleur film

Posté par vincy, le 24 décembre 2009

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Que nous apprennent les Oscars cette décennie? Qu'ils récompensent des films grand public, à quelques exceptions. Ou de très grands auteurs, avec quelques ratés. Ou encore qu'ils n'ont aucun préjugés sur le genre de films. Les Oscars c'est une foire, un big bang où s'netrechoquent le marketing, le box office, les lobbys de critiques, les agents et puis , comme dans une campagne électorale, une dynamique.  Souvent, le film récompensé profite de la statuette pour booster sa fréquentation en salles. On ne compte que trois échecs au box office français, un triomphe et quatre gros succès. Les échecs d'ailleurs concernent les moins bons films et aussi, des réalisateurs considérés comme de bons faiseurs que comme de grands auteurs.

Quelle décennie : Scorsese (enfin!), Jackson, Eastwood (enfin!), les Coen et Boyle. dans ces dix ans où le box office a été dominé par les sagas, une franchise qui reçoit le prix suprême.  Un péplum, deux drames cyniques sur le déclin de l'Amérique, un western, un film de boxe, un polar, une comédie musicale, de l'héroic fantasy, et même une comédie romantique produite en Inde. Hollywood n'a aucun a priori et distingue un premier film de Sam Mendès comme un ovni en hindi de Danny Boyle. Dans tous les cas, Hollywood a changé. Les Oscars se sont mondialisés avec.

2000 : American Beauty (3 001 000 entrées)
2001 : Gladiator (4 806 000 entrées)
2002 : Un homme d'exception (783 000 entrées)
2003 : Chicago (956 000 entrées)
2004 : Le seigneur des anneaux - Le Retour du roi (7 394 000 entrées)
2005 : Million Dollar Baby (3 085 000 entrées)
2006 : Collision (530 000 entrées)
2007 : Les infiltrés (1 807 000 entrées)
2008 : No Country for Old Men (960 000 entrées)
2009 : Slumdog Millionaire (2 687 000 entrées)

Festival Lumière… on coupe?!

Posté par Morgane, le 19 octobre 2009

lyonfest1.jpgLe Festival Lumière a déjà fermé ses portes. Durant ces six jours, les salles obscures du Grand Lyon ont très souvent rempli leurs rangs avec 50 000 tickets vendus. On peut dire que le festival a connu un véritable engouement de la part d’un public qui semblait plutôt ravi. Lyon pourrait devenir un rendez-vous incontournable, sans réelle concurrence à cette période de l'année hormis Rome, en Europe.

Quel bonheur de revoir sur grand écran et dans une salle comble un film comme Mon nom est Personne ou encore de découvrir les films de Don Siegel ou de pouvoir admirer le dernier chef d’oeuvre de Murnau, Tabu, accompagné par l’Orchestre National de Lyon dans la belle salle de l’Auditorium.lyonfest2.jpg

Ce Grand Lyon Film Festival (le nom est clairement calibré pour faire partie de la communication de la ville au niveau mondial), lancé par Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, fut une très belle idée qui a su trouver son public immédiatement même si la cohérence de la programmation peut sembler un peu floue. C’est un très bel hommage au 7e Art qui trouve très naturellement sa place au coeur de la ville des Frères Lumière et qui s’est clôturé par la présence prestigieuse et honorifique de Clint Eastwood à qui était remis le prix Lumière 2009 pour l’ensemble de son oeuvre. Un choix logique pour un festival qui se veut un pont entre le patrimoine et l'oeuvre, entre hier et aujourd'hui.

La 1ère édition tire à peine sa révérence que l’on a déjà hâte de voir fleurir la seconde…

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photos (c) morgane postaire : emir kusturica & marjane satrapi ; asia argento, francis ford coppola & les frères dardenne

Grand Lyon Film Festival… 5, 4, 3, 2, 1… Moteur

Posté par Morgane, le 15 octobre 2009

grandlyonfestival.jpgLa première édition du Grand Lyon Film Festival a ouvert ses portes mardi 13 octobre, lors d’une soirée où Lumière?! (un nouveau montage de films Lumière) a été projeté pour l’occasion. Une grande première pour cette ville Lumière au sein de laquelle Thierry Frémaux lance cette année un grand festival mêlant le 7ème Art au passé comme au présent. Et le succès semble immédiat car les places se sont arrachées à vitesse grand V et nombreuses séances de la semaine affichent déjà complet…

Pour sa première version, le festival a pour invité d’honneur ni plus ni moins que le très grand Clint Eastwood. Ces 5 jours d’hommage au Cinéma graviteront autour de divers thèmes (rétrospective Sergio Leone, Don Siegel, sublimes moments du muet, the Art of Noir, Shin Sang-Ok etc.) et le festival permettra donc aux spectateurs de découvrir ou redécouvrir (en version restaurée) plus d’une soixantaine de films dans près de 40 salles du grand Lyon…

Les films seront, pour certains, présentés par plusieurs acteurs ou réalisateurs tels que Emir Kusturica, Asia Argento, les Frères Dardenne, Marjane Satrapi, Claudia Cardinale, Walter Salles, Xavier Giannoli, Claude Lelouch etc. dont certains étaient présents mercredi 14 pour l’ouverture du village du festival.

Festival à suivre…

Clint Eastwood refait équipe avec Matt Damon

Posté par vincy, le 3 octobre 2009

Warner s'offre une équipe trois étoiles pour Hereafter. Un scénariste tout juste cité à l'Oscar pour Frost/Nixon, Peter Morgan. Un réalisateur Oscarisé et vénéré, qui sort de son plus gros succès personnel au Box Office, Gran Torino, Clint Eastwood. Et un acteur, habitué lui aussi des Oscars, et star mondiale actuellement à l'affiche de The Informant!, Matt Damon. Sans oublier Steven Spielberg, qui a déjà travaillé avec Eastwood sur son diptyque Mémoires de nos pères / Lettres d'Iwo Jima, dans la production du projet.
Le thriller surnaturel va débuter ses prises de vue cet automne. Les producteurs restent secret sur le sujet mais le vendent comme un script façon Sixième sens. On y croiserait, à Paris, des Français comme Cécile de France, Mylène Jampanoï et Thierry Neuvic.

Pour Clint Eastwood ce sera son deuxième film consécutif avec Matt Damon. Ils ont déjà mis en boîte Invictus où Damon joue un capitaine d'une équipe de rugby sud-africaine qui s'allie avec le prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela, alias Morgan Freeman. Une histoire vraie qui sort à la fin de l'année aux USA et le 24 février en France. Une sélection berlinoise est fortement probable.

Première Palme d’or pour Clint Eastwood

Posté par MpM, le 26 février 2009

clint eastwoodL’acteur et réalisateur américain Clint Eastwood a reçu hier des mains de Gilles Jacob et Thierry Frémaux la première Palme d’or de sa carrière. Il s’agit d’une récompense honorifique rendant "hommage au talent d'un grand maître au sommet de son art". Il y a quelques années, c’est Ingmar Bergman qui avait eu les honneurs d’un tel témoignage d’admiration.

Clint Eastwood, qui était de passage à Paris pour la sortie de son nouveau film Gran Torino, a souvent gravi les marches du Palais des festivals, notamment pour des films tels que Pale Rider, Bird, Chasseur blanc, cœur noir, Mystic River et L’échange, mais n’avait jamais reçu la plus haute récompense cannoise. Malgré cela, sa réputation n’a fait que grandir dans les milieux cinéphiles français et internationaux. Selon ses admirateurs, Clint Eastwood fait à lui seul "la synthèse du classicisme et de la modernité du cinéma américain". Acteur mythique et réalisateur légendaire, l’ancien inspecteur Harry prouve film après film que malgré les années (bientôt 80), il n’a rien perdu ni de sa vitalité, ni de son élégance. Le seul regret, peut-être : que cette décoration remise en toute intimité, presque en catimini, empêche désormais tout jury cannois de lui décerner le prix suprême en pleine lumière, même pour un film qui le mériterait vraiment.

Le box office américain profite peu des Oscars

Posté par vincy, le 17 février 2009

oscars preparatifsLes votes sont quasiment finis. La cérémonie se prépare déjà. Les Oscars hésitent désomrais sur le scénario. Un film a remporté tous les prix de la saison : la statuette suprême peut-elle lui échapper? C'est hautement improbable tant le film est en train de compenser sa seule faiblesse par rapport au marketing de Benjamin Button : sa popularité.

Depuis la révélation des nominations le 22 janvier, le box office des films nommés n'est pourtant pas à la hauteur des espérances. Les cinq productions nommées dans la catégorie du meilleur film n'ont accumulé que 90 millions de $ en trois semaines, soit un tiers des recettes globales accumulées. Et en fait seul un film a cartonné : Slumdog Millionaire. Pour l'instant, il a rapporté autant de dollars avant les nominations qu'après, un exploit en soit. Surtout, avec 42 millions de $ de bonus, il fait largement mieux que les 18 millions de $ de Benjamin Button et les 11 millions de $ de The Reader.

Benjamin Button, malgré ses 13 nominations, n'a pas été en mesure de transformer cet avantage en plébiscite. Le film se hisse difficilement dans le Top 20 annuel 2008 et a séduit 85% de son public avant l'annonce des Oscars.

En fait, ce sont les films oubliés des Oscars ou nommés dans des catégories moins visibles qui attirent les spectateurs. Ainsi la nomination de Mickey Rourke a presque triplé le box office de The Wrestler.Les noces rebelles est passé de 6 millions de $ de recettes à 21 millions de $. Ainsi Kate Winslet fait un plus gros succès avec le film où elle n'est pas nommée qu'avec le film où elle est citée (The Reader).

Mais surtout, Hollywood est confronté à un phénomène nouveau. Habituellement, le mois de janvier permet aux films des fêtes de finir leur carrière en douceur et aux films art et essais, oscarisables, de conquérir les salles. Cette année, les films des fêtes se sont crashés juste après les vacances, ayant fait, pour la plupart 90% de leurs recettes en trois semaines. Les films art et essai, hormis Slumdog Millionaire, Doute et Milk, n'ont pas dépassé les 25 millions de $ de recettes totales. Aucun film étranger sortis après octobre n'a percé au delà des 2 millions de $.

En fait, et c'est nouveau, ce sont des blockbusters qui ont pris possession du marché hivernal. En premier lieu, Clint Eastwood, leader du mois avec Gran Torino et ses 130 millions de $. Du jamais vu depuis Impitoyable pour le mythe. Paul Bart : Mall Cop a aussi dépassé le cap des 100 millions de $ et Taken a fait largement mieux qu'espéré avec 80 millions de $. Des films de genre (comédie romantique ou horreur) ont démarré en trombe durant leur premier weel end. Résultat, les films à Oscars n'ont pas pu résister à cette concurrence.

Alors que le box office a progressé de 20% par rapport à 2008, les huit films nommés dans les quatre catégories artistiques et encore en cours d'exploitation, n'ont contribué qu'à 20 % des recettes depuis trois semaines. Merci Slumdog.

Les 20 stars les plus « bankables » d’Hollywood

Posté par vincy, le 13 février 2009

will smithLe magazine Forbes calcule chaque année le poids économique des stars hollywoodienne, en fonction des recettes internationales de leurs films et de leur pouvoir d'attraction médiatique. Une côte assez objective où seulement trois femmes et deux afro-américains se glissent parmi la cohorte de mâles, dont DiCaprio est le plus jeune (et le seul trentenaire avec Damon). Huit acteurs ont été révélés par le petit écran, dans une série ou une émission d'humour. Il n'y en qu'un seul qui soit né en dehors des Etats-Unis et du Canada, c'est l'Australien Russell Crowe. Il est étonnant de voir que le classement ne coïncide pas forcément avec le montant des cachets : ici aucune Nicole Kidman ou Cameron Diaz, aucun Mel Gibson ou Eddie Murphy.

Contrairement à l'adage, la valeur attend le nombre des années. Sept comédiens et comédiennes ont ainsi commencé leur carrière avant 1990. Et quatre d'entre eux on été tête d'affiche avant 1980.

Voici ce classement, dominé, largement et logiquement, par Will Smith, seule star sur laquelle un studio peut miser les yeux fermés.

1. Will Smith

2. ex-aequo. Johnny Depp, Leonardo DiCaprio, Angelina Jolie, Brad Pitt.

6. Tom Hanks

7. George Clooney

8. Denzel Washington

9. Matt Damon

10. Jack Nicholson

11. Julia Roberts

12. Adam Sandler

13. Tom Cruise

14. Russell Crowe

15. Will Ferrell

16. Meryl Streep

17. Robert de Niro

18. Ben Stiller

19. Jim Carrey

20. Clint Eastwood