Cannes 2016 : la Semaine de la Critique dévoile sa 55e sélection

Posté par MpM, le 18 avril 2016

Pour son édition anniversaire "50 + 5", la Semaine de la Critique propose une sélection riche de 10 longs métrages, dont 6 premiers films, et 15 courts et moyens métrages, sélectionnés parmi les 1500 courts et 1100 longs visionnés. En tout, dix-sept pays sont représentés avec une forte présence de l'Asie (Cambodge, Philippines, Taïwan, Singapour...) et de l'Europe du sud : Italie, Espagne, Grèce... et bien sûr Portugal, dont le dynamisme est visible à travers la sélection en compétition de deux courts métrages.

Bien que la Semaine fasse traditionnellement la part belle aux premiers films, on retrouve dans cette 55e sélection plusieurs réalisateurs qui sont loin d'être des inconnus. Ainsi, c'est Justine Triet (La bataille de Solférino) qui fait l'ouverture avec son deuxième long métrage Victoria qui compte Laure Calamy, Vincent Lacoste et Melvil Poupaud au générique. On retrouve également en séances spéciales Alessandro Comodin (L'été de Giacomo) et Jean-Christophe Meurisse de la compagnie Les chiens de Navarre ainsi que les nouveaux courts métrages de deux cinéastes confirmés révélés par la Semaine de la Critique : César Augusto Acevedo et Nadav Lapid.

Côté courts métrages, on retrouve des comédiennes passées pour la première fois derrière la caméra, Sandrine Kiberlain, Laetitia Casta et Chloë Sevigny, qui proposeront une séance de clôture pleine de fraîcheur. Enfin, la compétition longs métrages invite Julia Ducournau (dont le court métrage Junior avait été sélectionné par le comité court en 2011) et Davy Chou, qui passe à la fiction après l'étonnant documentaire Le sommeil d'or.

Séances spéciales longs métrages

Victoria de Justine Triet (France) - 2e film, film d'ouverture
Happy Times Will Come Soon d'Alessandro Comodin (Italie) - 2e film
Apnée de Jean-Christophe Meurisse (France) - 1er film

Compétition longs métrages

Albüm de Mehmet Can Mertolu (Turquie) - 1er film
Diamond Island de Davy Chou (Cambodge / France) - 2e film
Grave de Julia Ducournau (France) - 1er film
Mimosas d'Oliver Laxe (Espagne) - 2e film
Shavua ve Yom d'Asaph Polonsky (Israël) - 1er film
Tramontane de Vatche Boulghourjian (Liban) - 1er film
A Yellow Bird de K. Rajagopal (Singapour) - 1er film

Compétition court métrages

Arnie de Rina B. Tsou (Taïwan / Philippines)
Ascensão de Pedro Peralta (Portugal)
Campo de víboras de Cristèle Alves Meira (Portugal )
O Delírio é a redenção dos aflitos de Fellipe Fernandes (Brésil)
L’Enfance d’un Chef d'Antoine de Bary (France)
Limbo de Konstantina Kotzamani (Grèce)
Oh What a Wonderful Feeling de François Jaros (Canada)
Prenjak de Wregas Bhanuteja (Indonésie)
Le Soldat vierge d'Erwan Le Duc (France)
Superbia de Luca Tóth (Hongrie)

Séances spéciales courts métrages

* Séance 50+5
Myomano shel tzalam hatonot de Nadav Lapid (Israël)
Los pasos del agua de César Augusto Acevedo (Colombie)

* Films de Clôture
Bonne Figure de Sandrine Kiberlain (France)
En Moi de Laetitia Casta (France)
Kitty de Chloë Sevigny (États-Unis)

Festival 2 Valenciennes : André Téchiné et Tobias Lindholm reviennent par la grande porte !

Posté par wyzman, le 19 mars 2016

Une chose est sûre, côté fiction, le Festival 2 Valenciennes comblerait de bonheur n'importe quel cinéphile. Comédie sociale (Tout pour être heureux) ou drame psychologique (Colonia), il y a en pour tous les goûts. Et hier, la troisième journée n'a pas manqué de délivrer son lot de bonnes surprises. A commencer par Chala, une enfance cubaine d'Ernesto Danaras. Avec cette histoire de jeune garçon malin et débrouillard livré à lui-même, le réalisateur parvient à montrer un Cuba que l'on ne voit que trop peu, le vrai Cuba, celui que l'on fantasme et qui fait froid dans le dos à la fois. Tout cela à travers les destins de ces deux personnages principaux : Chala et son enseignante Carmela. Le jeune Armando Valdes Freire est impressionnant de justesse, tandis qu'Alina Rodriguez éblouit. Mercredi prochain, à défaut d'aller voir Batman v. Superman, nous vous conseillerons Chala !

La semaine suivante, il ne faudra certainement pas manquer Quand on a 17 ans, le nouveau film d'André Téchiné qui narre le chassé-croisé tumultueux entre deux garçons un brin paumés. Le film a été injustement boudé par le jury à Berlin. Deux ans après L'homme qu'on aimait trop, le réalisateur de La Fille du RER réalise (et co-signe avec Céline Sciamma) un film touchant, au scénario fort et aux dialogues parfaits. Plus encore, son trio d'acteurs principaux est absolument bluffant. Bientôt à l'affiche de Keeper, Kacey Mottet-Klein impressionne. A l'instar de l'alchimie qui existe avec son partenaire Corentin Fila, dont c'est le premier rôle au cinéma mais certainement pas le dernier ! En doctoresse aimante et douce, Sandrine Kiberlain subjugue et devrait attirer en masse. Drame peut-être, Quand on a 17 ans n'en demeure pas moins salvateur et porteur d'espoir.

Et l'espoir, nous avons failli le perdre devant A War de Tobias Lindholm. Déjà auteur du brillant Hijacking, le réalisateur danois retrouve son acteur fétiche (Pilou Asbaek) dans ce drame qui suit le procès instigué à l'encontre d'un militaire qui a donné l'ordre qui a ôté la vie à 11 civils alors qu'il tentait de protéger ses hommes. Intense, passionnant et violent, A War n'a laissé aucun spectateur insensible. Plus encore, dans cette course à l'acquittement, Tobias Lindholm a réussi l'exploit de nous rendre aussi anxieux que la femme du militaire Claus, Maria, incarnée avec brio par Tuva Novotny. En salles le 1er juin, A War vaut largement le détour, et méritait sa nomination pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère,  et il ne serait pas étonnant de le voir repartir avec le Prix du public.

Pour rappel, le festival 2 Valenciennes se termine ce dimanche.

Omar Sy, acteur français le mieux payé du cinéma français

Posté par vincy, le 26 février 2016

Deux ans après la polémique sur les salaires disproportionnés des comédiens français, les cachets et rémunérations annexes se sont stabilisés. Depuis un an, les aides publiques sont liées à la proportion de ses salaires de "stars" dans le budget (voir le barème retenu par le CNC). Résultat, les cachets sont moins monstrueux mais les bonus se multiplient en cas de succès. Et nombreux sont ceux qui entrent en coproduction. Sans oublier ceux qui multiplient les casquettes: scénario, réalisation, ...

Le Parisien, après avoir interrogé les agents artistiques, a dressé un Top 15 "à la louche" des acteurs et actrices ayant touché le gros lot ces douze derniers mois. "L'époque où les stars du stand-up comme Gad Elmaleh ou Franck Dubosc exigeaient 1 M€ pour des comédies au scénario indigent est bien finie" parait-il. Comme on le sait depuis de nombreuses années les Depardieu, Deneuve, Marceau, Baye peuvent être à l'affiche pour des cachets assez "modestes", surtout si le film n'est pas une grosse production. Dujardin, Boon et Merad s'adaptent aussi aux budgets de films qu'ils veulent absolument faire (respectivement Un + Une, Lolo et Bis).

Au total, une quarantaine de comédiens et comédiennes peuvent réclamer plus de 500 000 euros. On notera dans ce top 15 qu'on ne trouve que deux femmes, deux acteurs issus de la diversité, un rescapé du Splendid, et au total trois ayant commencé leur carrière avant 1980),un sociétaire de la comédie française, neuf qui se sont fait connaître en tant que "comiques", cinq qui ont tourné avec un cinéaste américain.

  1. Omar Sy - 1,8M€ (2,2 millions d'entrées en moyenne)
  2. Dany Boon - 1,5M€ minimum (2,9 millions)
  3. Kev Adams - 1,5M€ (2,3 millions)
  4. Jean Dujardin - entre 1 et 1,5M€ (1,5 million)
  5. Fabrice Luchini - 1M€ (860 000)
  6. Franck Dubosc - 1M€ (1,4 million)
  7. Jamel Debbouze - 1M€ (2,6 millions)
  8. Sandrine Kiberlain - entre 800K et 1M€ (670 000)
  9. Catherine Frot - entre 700K et 1M€ (845 000)
  10. Kad Merad - 800K€ (1,6 million)
  11. Christian Clavier - 800K€ (2,2 millions)
  12. Vincent Cassel - 600K€ (875 000)
  13. José Garcia - 600K€ (1,2 million)
  14. Gérard Depardieu - 500K€ (1,4 million)
  15. Laurent Lafitte - 500K€ (1 million)

Berlin 2016 : André Téchiné au top avec Quand on a 17 ans

Posté par MpM, le 14 février 2016

Quand on a 17 ans

Cela fait presque dix ans qu'André Téchiné n'avait plus été en compétition à Berlin, depuis Les témoins en 2007. Pour son grand retour, il accompagne Quand on a 17 ans, un long métrage co-écrit avec la réalisatrice Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles), qui raconte les relations complexes entre Thomas (Corentin Fila) et Damien (Kacey Mottet Klein), deux lycéens qui ne cessent de se battre.

Construit comme un triptyque autour des trois trimestres d'une année scolaire, le film prend d'abord le temps de poser son récit, de caractériser les personnages et d'installer des intrigues secondaires qui sont autant de fondations. Il y a bien sûr les deux adolescents que tout semble opposer : l'intellectuel et le costaud, le fils du médecin et l'enfant adopté par des cultivateurs, le gars de la ville et celui du haut de la montagne. Immédiatement, cela fourmille de thèmes et de sous-texte.

Narration limpide et évidente

Il y a également leurs parents (Sandrine Kiberlain en tête, parfaite dans le rôle de cette mère fantasque et joyeuse), que Téchiné inclut largement au récit, prenant le contrepied des habituels films sur une adolescence évoluant dans sa propre sphère, loin du monde des adultes. Il est en cela d'une redoutable modernité, montrant notamment une relation mère-fils harmonieuse et simple qui dynamite les clichés du genre.

Et puis, au fur et à mesure qu'avance le film, le réalisateur continue de nourrir le scénario avec des intrigues parallèles qui tour à tour font écho à l'histoire des deux adolescents, ou lui servent de catalyseur. Cela permet de faire exister les personnages plus secondaires et de garder une grande homogénéité dans la narration qui devient limpide et presque évidente, tout en ménageant surprises, chemins de traverse et rebondissements.

Car si, au départ, on croit voir arriver les grosses ficelles du scénario, on s'aperçoit rapidement que Téchiné neutralise tout ce qui pourrait être outré, se contente de suggérer ce qui est indispensable, et s'amuse avec les attentes du spectateur. Passée une première demi-heure hésitante, le film bascule ainsi dans un mélange d'humour, de douceur et de complicité qui rend la situation de départ éminemment plus subtile qu'elle ne le paraissait au départ.

Corps à corps sensuels

On est alors bouleversé par la manière dont le cinéaste (âgé tout de même de 72 ans) s'approprie les affres de l'adolescence et filme avec grâce leurs corps à corps brutaux, expiatoires et ambigües. Il capte avec une simplicité déconcertante cet aspect purement physique de la relation conflictuelle entre Thomas et Damien qui ont besoin de passer par les coups pour en arriver aux mots. Puis aux gestes d'amour, filmés eux-aussi avec une sensualité spontanée, sans effets ni calculs.

Interrogé par l'AFP sur cette place de l'homosexualité dans son oeuvre (souvent sous un angle très charnel), André Téchiné a la réponse la plus intelligente qui soit : "L'hétérosexualité prend quand même dans les fictions beaucoup de place, donc peut-être qu'on peut aussi laisser un peu de place pour montrer autre chose qui n'a pas l'habitude d'être regardé".

Et d'ailleurs comme souvent, il n'est pas tant question dans Quand on a 17 ans d'homosexualité que de la rencontre amoureuse entre deux adolescents qui s'avèrent être des garçons. Nuance de taille pour un film lumineux qui prend le sujet de l'adolescence à bras le corps mais joue la carte de la retenue, du sens du détail et de la légèreté.

Sandrine Kiberlain et Edouard Baer tournent Imagine

Posté par vincy, le 6 janvier 2015

sandrine kiberlainCésar de la meilleure actrice en février dernier pour Neuf mois ferme, Sandrine Kiberlain enchaîne les sorties et les tournages. Cette année, elle était du dernier film d'Alain Resnais, Aimer, boire et chanter puis fan absolue dans un premier film qui a séduit le public, Elle l'adore. Elle a tourné pour Bruno Podalydès - Comme un avion -, aux côtés d'Agnès Jaoui, Pierre Arditi, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz et Philippe Le Guay - Floride - avec Jean Rochefort (lire notre actualité du 19 août).
Elle est actuellement en plein tournage de Imagine, troisième long métrage de Benoît Graffin (12 ans après Café de la plage en 2002).
On ne sait rien de l'histoire du film, hormis le fait que Nicolas Bedos a participé au scénario.

Graffin a surtout collaboré aux scénarios de films comme Après vous..., Hors de Prix, Dans la cour, Sans arme ni haine ni violence, La fille de Monaco, Trois mondes, Cookie, etc...

Dans Imagine, Sandrine Kiberlain est entourée d'Edouard Baer et de Bulle Ogier. Le tournage se terminera fin janvier.

Le Grand Prix Cinéma ELLE pour Whiplash

Posté par vincy, le 19 septembre 2014

whiplashLe Grand Prix Cinéma ELLE récompense cette année le film de Damien Chazelle, Whiplash. Le film, Grand prix du jury à Sundance, et Grand prix et prix du public au dernier Festival de Deauville, a été plébiscité par un jury de 120 lectrices du magazine.

Whiplash sortira le 24 décembre en France.

Les jurées ont également distingué par deux coups de coeur l'acteur Gaspard Ulliel pour son incarnation d'Yves Saint Laurent dans le Saint Laurent de Bertrand Bonello et l'actrice Sandrine Kiberlain pour son rôle dans Elle l’adore. Les deux films sortent mercredi en France.

Côté révélations, le magazine a choisi Karidja Touré (Bandes de filles) et Antoine-Olivier Pilon ( dans Mommy).

Hormis Elle l'adore, tous les prix ont récompensé un film présenté au Festival de Cannes cette année.

Hippocrate en bonne santé au Festival du film francophone d’Angoulême

Posté par vincy, le 26 août 2014

vincent lacoste dans hippocrateLa 7e édition du Festival du film francophone d'Angoulême (22-26 août) s'est achevée en remettant ses prix Valois.

Le jury, présidé par Sabine Azéma et composé d'Abd Al Malik, Nathalie Coste Cerdan, Stéphane de Groodt, Dyana Gaye, Anne Kern, Dany Lafferrière, Aïssa Maïga et Alexis Michalik, a couronné du Valoir d'or le film de Thomas Lilti, Hippocrate, avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin et Marianne Denicourt. Le film sort le 3 septembre en France.

Boris Lojkine (Hope) a reçu le Valois de la mise en scène. le film sera dans les salles le 28 janvier 2015. Hope a aussi été récompensé par les étudiants avec le prix Valois Magelis.

Une fois de plus Sandrine Kiberlain remporte les suffrages et reçoit le Valois de la meilleure actrice pour son interprétation dans Elle l'adore, qui sort le 24 septembre.

Le Valois du meilleur acteur a été décerné à Lyes Salem pour son rôle dans L'oranais qu'il a également réalisé. Le film sort le 19 novembre.

Enfin, le Valois du public a plébiscité Discount de Louis-Julien Petit avec Olivier Barthélémy, Corinne Masiero, Pascal Demolon, M’Barek, Sarah Suco, et Zabou Breitman.

De plus en plus, Angoulême s'impose comme un rendez-vous incontournable pour les distributeurs qui veulent tester les films auprès du public. Rampe de lancement, le Festival a proposé cette année des films aussi variés que Bouboule, La petite reine, La prochaine fois je viserai le coeur, Gemma Bovery, Brèves de comptoir, Bodybuilder, Tu veux ou tu veux pas, On a marché sur Bangkok, Un illustre inconnu, Lou! Journal infime....

Jean Rochefort n’a pas encore dit adieu au cinéma

Posté par vincy, le 19 août 2014

En février, Jean Rochefort annonçait qu'il tirait sa révérence après 58 ans de beaux et loyaux services (lire notre actualité). Finalement, le comédien s'est résigné et a signé pour un nouveau long métrage, Floride. Cette comédie dramatique écrite et réalisée par Philippe Le Guay (Les Femmes du 6e étage, Alceste à bicyclette) est prévu dans les salles l'année prochaine.

Rochefort y sera un vieil homme, légèrement alzheimer, décidé à partir aux Etats-Unis pour rejoindre sa petite-fille, à Miami. Sandrine Kiberlain interprète le rôle de la mère célibataire de la gamine, et donc la fille (aînée) du vieil homme.

Le film s'annonce comme un "drame drôle" selon les propres mots de Kiberlain, césarisée cette année pour son rôle dans 9 mois ferme.

Le casting pour la petite fille et pour des figurants a été lancé cet été. Le tournage, qui se déroulera entre Annecy et Paris, doit commencer le 15 septembre.

Les acteurs français les plus populaires ne sont pas les mieux payés

Posté par cynthia, le 7 mai 2014

josé garcia

De José Garcia à Kev Adams, il n'y a que quelques entrées de différence. Et comme tous les ans, le classement de L'internaute des célébrités françaises ayant attiré le plus de spectateurs est plein de surprise cette année. Si on retrouve en tête José Garcia qui en 2013 était à l'affiche de trois films dont le lumineux Insaisissables, le curieux Fonzy et l'ennuyeux Vive la France, ce sont des acteurs peu apparus sur nos écrans qui suivent l'acteur et ancien comparse d'Antoine De Caunes dans ce classement.

C'est ainsi que l'on peut retrouver les acteurs François Morel, Christian Clavier, PEF et Kev Adams (tous trois dans Les profs) dominent Jean Dujardin, Alain Chabat, Daniel Auteuil ou encore le sur-récompensé aux Césars Guillaume Gallienne pourtant à l'affiche d'un seul film en 2013.

Où sont les femmes??

Les actrices sont présentes dans le classement et confirme que la femme est l'égale de l'homme, contrairement à leurs salaires! Isabelle Nanty apparaît seconde du classement, toujours grâce aux Profs, suivie par Stéfi Celma et la récemment césarisée Sandrine Kiberlain. On retrouve quelques chiffres plus loin Marie Bunel mais aussi Camille Japy et Marina Foïs.

Au total 24 acteurs ont attiré plus de 2 millions de spectateurs. Sur les 50 comédiens les plus populaires, 19 sont des femmes.

Côté salaires, pourtant, aucun des comédiens cités, excepté Chabat et Garcia, n'est dans le top 10 où l'on retrouve dans l'ordre Dany Boon, Gérard Depardieu, Catherine Frot, Gad Elmaleh, Alain Chabat, Patrick Bruel, Marion Cotillard, José Garcia, Jamel Debbouze et Mathilde Seigner. En cela les acteurs les plus populaires sont aussi les plus rentables.

Alain Resnais : « Aimer, boire, chanter » et filmer

Posté par vincy, le 3 avril 2013

Aimer, boire, chanter. Tel est le titre du nouveau film d'Alain Resnais, dont le tournage démarre aujourd'hui, le 3 avril.

Son 21e long métrage est l'adaptation de la pièce d'Alan Ayckbourn, Life of Riley (voir notre actualité du 16 mai 2012). Le scénario a été écrit par Alex Réval, Laurent Herbiet (tous deux ont déjà scénarisé les deux derniers films du cinéastes, Les herbes folles et Vous n'avez encore rien vu) et Jean-Marie Besset (metteur en scène, auteur et traducteur de pièce de théâtre).

Pour les trois couples qui s'entrecroiseront, Resnais a choisi des fidèles comme Sabine Azéma et André Dussollier, des réguliers tels que Michel Vuillermoz et Hippolyte Girardot, et des nouvelles têtes dans son univers, Sandrine Kiberlain et Caroline Silhol.

Le budget est confortable (7 millions d'euros). Le film a reçu l'avance sur recettes du CNC. Distribué par Le Pacte, il devrait sortir dans les salles d'ici la fin de l'année et pourrait être à Berlin en 2014.

Vous n'avez encore rien vu avait été présenté à Cannes en compétition en 2012. Snobé aux Césars, le film a également été un échec cuisant au box office avec 160 000 spectateurs (en comparaison Les herbes folles avait séduit 466 000 spectateurs). Tout cela n'empêchera pas le ColCoa Film Festival de Los Angeles (15-22 avril) de lui réserver un focus, avec la projection de plusieurs de ses films. La réputation du maître est intacte...