Le National Board of Review préfère A Most Violent Year

Posté par vincy, le 3 décembre 2014

a most violent year

C'est au tour du National Board of Review de livrer son palmarès. Surprise, les favoris, à date, de la saison, Boyhood et Birdman, ont été ignorés puisque c'est le nouveau film de J. C. Chandor, A Most Violent Year, qui a été désigné meilleur film. Le film a gagné deux autres prix.

Il y a peu de chances qu'il gagne l'Oscar au final. Depuis le début des années 2000, seulement deux films ont reçu le prix du NBR et l'Oscar du meilleur film. Pour le reste, on ne peut pas dire qu'il y ait des prises de risques mais on remarque des habitués du palmarès : Eastwood (deux fois primé pour un de ses films, deuxième prix en tant que réalisateur), Julianne Moore (troisième fois primée), Jessica Chastain (déjà citée comme meilleure actrice), Edward Norton (déjà récompensé)...

Notons quand même que Julianne Moore, déjà citée par les Critiques de New York avec son film Still Alice et un prix d'interprétation féminine avec celui de David Cronenberg, Maps to the Stars, semble la favorite pour la saison des prix de l'année

Enfin, le meilleur film en langue étrangère a récompensé Les nouveaux sauvages, l'un des coups de coeur du dernier Festival de Cannes. C'est la première fois qu'un film argentin gagne son prix, et la deuxième fois qu'un film sud-américain est récompensé.

Meilleur film: A Most Violent Year
Meilleur réalisateur: Clint Eastwood (American Sniper)
Meilleur acteur (ex-aequo): Oscar Isaac (A Most Violent Year) et Michael Keaton (Birdman)
Meilleure actrice: Julianne Moore (Still Alice)
Meilleur second-rôle masculin: Edward Norton (Birdman)
Meilleur second-rôle féminin: Jessica Chastain (A Most Violent Year)
Meilleur scénario original: Phil Lord et Christopher Miller (The Lego Movie)
Meilleur scénario adapté: Paul Thomas Anderson (Inherent Vice)
Meilleur film d'animation: Dragons 2
Meilleur espoir: Jack O’Connell (Invincible)
Meilleur nouveau réalisateur: Gillian Robespierre (Obvious Child)
Meilleur film en langue étrangère: Les nouveaux sauvages
Meilleur documentaire: Life Itself
Prix de l'histoire du cinéma William K. Everson: Scott Eyman
Meilleur ensemble: Fury
Prix Spotlight: Chris Rock (Top Five)
Prix NBR liberté d'Expression (ex-aequo): Rosewater et Selma

Bill Murray et Jessica Chastain en exclusivité sur Netflix

Posté par vincy, le 25 octobre 2014

bill murray st vincent

Netflix va diffuser en exclusivité St. Vincent et The Disappearance of Eleanor Rigby, deux productions The Weinstein Company. De quoi bouleverser nos habitudes de cinéphiles: nul ne sait si un jour ces deux films seront visibles sur le grand écran. Une chose est certaine, désormais, le petit écran est devenu la première fenêtre. Warner Bros va ainsi diffuser Tammy, la dernière comédie avec Melissa McCarthy, exclusivement en vidéo à la demande.
L'encombrement des sorties en salles et la concentration du public autour de quelques succès le mercredi oblige à revoir la stratégie de certains distributeurs ou producteurs.

Ce n'est pas la première fois que cette stratégie est appliquée. Mais Netflix frappe fort avec deux films indépendants américains dotés de castings qui auraient pu permettre une sortie en salles décente.

St. Vincent, troisième prix du public au Festival international du film de Toronto est réalisé par Théodore Melfi. Le film raconte l’histoire d’un vétéran de guerre alcoolique et joueur (Bill Murray) embauché par sa voisine, mère célibataire, Maggie (Melissa McCarthy), pour garder son fils de 12 ans. 

St. Vincent es disponible sur Netflix en France depuis hier, simultanément à sa date de sa sortie dans les salles aux Etats-Unis. Le film n'a aucune date de sortie prévue en salles en France.

Sélectionné à Un Certain Regard au Festival de Cannes en mai dernier, The Disappearance of Eleanor Rigby est une trilogie - Him, Her et Them - écrite et réalisée par Ned Benson. La trilogie est l’histoire d’un couple de jeunes mariés New-Yorkais, Connor Ludlow (James McAvoy) et Eleanor Rigby (Jessica Chastain) qui se retrouvent confrontés à un changement de vie. Him retranscrit cette relation vécue par Connor ; Her présente la vision d’Eleanor et Them propose le regard croisé de ce couple. Ces trois films seront disponibles en France sur Netflix, à partir du 1er novembre. Là encore, aucune date de sortie sur les écrans n'était programmée.

Xavier Dolan tombe en amour de Jessica Chastain

Posté par vincy, le 11 septembre 2014

jessica chastainOublions un moment les polémiques autours des récentes interviews de Xavier Dolan (la Queer Palm, ses fantasmes sexuels, etc.). Et revenons-en à son métier de cinéaste. Alors que Mommy - prix du jury et coup de coeur des festivaliers à Cannes - n'est pas encore en salles (il a été présenté au public du Festival de Toronto cette semaine), le jeune réalisateur prépare son prochain film, après quelques semaines de repos (il était proche du burn out et songeait même à une longue pause).

Selon Le Film Français, Xavier Dolan tournera en 2015 son premier long métrage en langue anglaise et en dehors du Québec. Hormis Montréal, le film voyagera en effet à New York, Miami, en Grande Bretagne et en Europe de l'Est. The Death and Life of John. F. Donovan aura pour star Jessica Chastain, actuellement à l'affiche de Mademoiselle Julie (en attendant de la voir dans Interstellar).

Dans Les Inrocks, le réalisateur n'avait pas révélé le nom de l'actrice de son film. Il s'apprêtait à la rencontrer : "Mon actrice préférée..." disait-il. Sans en dire plus. Etait-ce elle? On peut imaginer que le tweet de Jessica Chastain à la sortie de la projection cannoise de Mommy n'est pas étranger à leur coup de foudre.

jessica chastain xavier dolan mommy cannes 2014

The Death and Life of John F. Donovan est l'histoire d'une star impliquée dans un scandale sexuel. Jessica Chastain incarnera la rédactrice en chef d'un tabloïd britannique.

Pas de pause pour Dolan par conséquent. Dès juin, il a préféré défendre Mommy aux Etats-Unis pour la saison des prix plutôt que de reprendre ses études. Désormais, il veut toucher un large public et ne s'interdit pas de réaliser un jour un film de super-héros. Mais pas de tentation hollywoodienne pour autant. Hormis peut-être l'idée un jour de diriger Jake Gyllenhaal: " je fais des films quand ça me brûle, quand ça me consume trop de rester chez moi à me branler devant une photo de Jake Gyllenhaal." (on vous épargne ses révélations intimes dans Têtu).

Avec Jessica Chastain, il semble moins chaud mais plus léger, si l'on en croit son récent tweet sur le mur de l'actrice.

Deauville way of life, jour 2: les recettes de l’émotion

Posté par cynthia, le 7 septembre 2014

recettesOn sort (enfin) les petites robes et les sandales à Deauville, les nuages ont laissé place au soleil. Alors on déguste une délicieuse crêpe sur la plage et on file fissa dans les salles obscures! Oui, parce que je vous le rappelle, le cinéma passe avant la détente et la bronzette!

Jour 2 : On débute la compétition avec un film des plus étranges : A girl walks home alone at night d'Ana Lily Amirpour. Ou l'histoire d'une femme vampire iranienne qui se lie d'amitié avec un dealer et une prostituée... bref... même si au bout de quelques minutes on regrette de ne pas être resté avec sa crêpe sur la plage, il faut noter qu'il s'agit d'une coproduction américano-iranienne, sans doute l'une des premières de l'histoire du cinéma, vus les rapports houleux entre les deux pays. Le film rentre donc dans l'histoire malgré son côté soporifique.

On continue dans l'ennui avec Un homme très recherché d'Anton Corbijn, sorte de pâle copie de Mensonges d'Etat de Ridley Scott. Bon, ennui, j'exagère : j'ai juste piqué du nez 4 fois en 2h03 de film, et c'était surtout au début, car le temps était un peu long tout de même. En effet, il faut attendre la fraîcheur de Rachel McAdams pour rouvrir les yeux. Yeux emplis de larmes face au regretté Philip Seymour Hoffman, toujours aussi magistral. Une nouvelle fois, il a prouvé qu'il va cruellement manquer au cinéma.

Bon on ne fait que pleurer en ce deuxième jour du festival ou quoi? Eh bien, ce ne sont pas les prestations de Jessica Chastain et James McAvoy dans The Disappearance of Eleanor Rigby: Them de Ned Benson (présenté à Cannes en mai dernier) qui ont séché nos globes oculaires. On pleure, on ricane, et on commence à croire en l'amour.

Le festival a ensuite choisi de terminer la journée avec finesse et humour par Les recettes du bonheur de Lasse Hallström. Helen Mirren, Om Puri et Charlotte Le Bon nous ont tant émus et mis l'eau à la bouche que l'on regrette (encore une fois) cette foutue crêpe du début de journée que l'on a mangée trop vite. Après tout, la nourriture, c'est comme le cinéma, il faut savoir en savourer chaque miette.

Deauville way of life, jour 1 : Magic Jessica

Posté par cynthia, le 6 septembre 2014

jessica chastainOyé oyé braves cinéphiles, vos journées se suivent et se ressemblent? Vous rêvez de strass et de paillettes? Alors un peu de Deauville vous fera du bien!

Jour 1 : le 5 septembre, le 40e festival du film américain de Deauville a ouvert ses parasols. Et si le soleil n'était pas au rendez-vous, la beauté, elle, était présente en la personne de Jessica Chastain. Élue plus belle végétarienne d'Hollywood, Jessica Chastain (prononcé ChastIN par les fans français en délire sur la plage) a reçu sa barrière le long de la baie, succédant ainsi à Julianne Moore, Susan Sarandon ou encore Naomi Watts.

Vêtue d'une robe rose pailletée, elle a également descendu les célèbres marches du cinéma CID de Deauville tout sourire et respirant le naturel... Jess, si tu savais comme on t'aime toi et ta gentillesse... Manger des légumes ça réussit!

En parlant de réussite, le dernier film de Woody Allen, Magic in the Moonlight, a ouvert le festival. Et on peut dire que ça n'a pas été de tout repos : quatre heures de queue pour pouvoir avoir accès à ce film événement qui n'a pourtant pas fait l'unanimité auprès du public et de la presse.

Autre événement (et non des moindres), l'hommage annuel aux disparus. La grande et unique Lauren Bacall ainsi que notre meilleur ami à tous : le drôle, l'immense Robin Williams, venu à Deauville lors de la 25ème édition. Et rien que pour lui, toute la salle (1500 personnes, donc) s'est levée afin de faire revivre la célèbre scène du film Le cercle des poètes disparus.

Du glamour, de l'émotion et de la patience... on se croirait presque à Cannes! Il nous tarde de vivre la suite... dès demain dans Deauville way of life.

Deauville 2014 : Hommage à Jessica Chastain

Posté par kristofy, le 6 septembre 2014

jessica chastain« Je ne parais pas moderne. Je ne suis pas la fille qui arrive dans une pièce et sur qui les regards se tournent ». Modeste, Jessica Chastain ? A Deauville, où elle a ouvert le 40e Festival du cinéma américain avec le nouveau film de Woody Allen, Magic in the moonlight, l'actrice est pourtant loin d'être passée inaperçue. Mieux que cela, sa venue a attiré vendredi soir une foule compacte de professionnels et cinéphiles pressés de la découvrir dans son nouveau rôle. Résultat : une salle comble et de nombreux festivaliers refoulés et déçus.

Un bel accueil pour celle qui est passée du statut de jeune comédienne à celui de valeur sûre oscarisable en l’espace de quelques films, après être restée longtemps sur les planches de théâtre.

C'est à la prestigieuse Juilliard School que Jessica Chastain s'est formée au métier, grâce à l'obtention d'une bourse (celle que Robin Williams donnait chaque année à une nouvelle inscription). Pendant plusieurs années, elle a arpenté les scènes du off-off-off-Broadway avant d’être remarquée par Marthe Keller qui parla d’elle à Al Pacino (la pièce Salomé), lequel parla à son tour d’elle à Terrence Malick (le film The Tree of Life). Jessica Chastain a aussi le talent de faire les bons choix de films (elle a décliné le biopic Diana et s’est engagée dans Take Shelter).

« Si je ne continue pas à me défier et à risquer des échecs, je n’ai rien à faire dans ce métier. Je ne cherche pas à être une célébrité, je veux être une actrice ». Elle a ainsi soutenu pendant plusieurs années (avant même de devenir célèbre) le film en forme de diptyque The Disappearance of Eleanor Rigby de Ned Benson, attendant que le tournage puisse commencer. Présenté d’abord à Cannes puis à Deauville, The Disappearance of Eleanor Rigby propose une Jessica Chastain aux multiples visages. On la voit juvénile et insouciante avec des cheveux longs, abattue et dépressive avec des cheveux courts, elle danse devant les phares d’une voiture, elle pleure à l’entrée d’un métro sous la pluie, elle passe par toute une palette d’émotions qui nous fait partager les états d’âme de son personnage... (revoir nos impressions cannoises ici)

Curieusement, le parcours de Jessica Chastain semble pouvoir se résumer avec le chiffre 2 :

- 2 films au festival de Cannes 2011 : elle brille dans l’apocalyptique Take Shelter et dans le mystique The Tree of Life, c'est la double révélation de l'actrice aux yeux du monde entier. Elle est revenu à Cannes en 2012 dans Des Hommes sans loi (et comme voix du film d'animation Madagascar 3), puis encore en 2014 donc avec The Disappearance of Eleanor Rigby.

- 2 films en tête du box-office en 2013 : Zero dark thirty et Mama sont sortis presque simultanément aux Etats-Unis avec un large succès qui a dépassé les attentes, c’est une des rares fois où cela se produit avec la même actrice dans un rôle principal.

- 2 nominations à un Oscar : meilleur second rôle pour La couleur des sentiments, meilleure actrice pour Zero dark thirty, mais elle n'a pas encore remporté la statuette.

- 2 films pour une même histoire : The Disappearance of Eleanor Rigby-Her et The Disappearance of Eleanor Rigby-Him qui ont été remarqués pour l’originalité de leur concept dès le festival de Toronto 2013. Mais la distribution en salles ne suivra pas : au cinéma on verra seulement le remontage The Disappearance of Eleanor Rigby-Them déjà présenté à Cannes.

- et enfin, 2 nouveaux films en salles en France en 2014 : Mademoiselle Julie de Liv Ullmann le 10 septembre, et Interstellar de Christopher Nolan le 5 novembre.

Deauville 2014 : pas de crise de la quarantaine!

Posté par kristofy, le 21 août 2014

Cette année, le Festival Américain de Deauville va fêter son 40ème anniversaire. Le rendez-vous normand saura une nouvelle fois encore réunir sur les planches à la fois les films des grands studios d’Hollywood et aussi le cinéma indépendant américain. Une continuité qui est d’ailleurs racontée dans un livre qui évoque autant 40 ans de festival que 40 ans de cinéma américain avec de nombreux témoignages en souvenirs des moments les plus émouvants (Deauville, 40 ans de cinéma américain, 176 pages, éditions Michel Lafon). De plus, les séances nocturnes ‘Nuits Américaines’ projetteront les films primés depuis 1995 (création de la compétition avec un jury).

Hommages

Enfin, le Festival proposera cette année de (re)voir des films avec Yul Brynner, et deux icônes récemment disparues Lauren Bacall, et Robin Williams.

Ce 40ème anniversaire de Deauville va proposer une affiche très éclectique avec plusieurs hommages : le réalisateur John McTiernan, Jessica Chastain et The Disappearance of Eleanor Rigby (them), Will Ferrell et ses Légendes Vivantes, Ray Liotta, le producteur Brian Grazer. En revanche, James Cameron a annulé sa venue pour la présentation de son documentaire Deepsea Challenge 3D.

Avant-premières

Le film d’ouverture sera le très attendu nouveau Woody Allen Magic in the Moonlight avec Colin Firth et Emma Stone et celui de clôture, le très attendu Sin City 2. Parmi les avant-premières on y verra notamment Camp X-Ray avec Kristen Stewart (Sundance), Get On Up le biopic sur James Brown, Les Recettes du Bonheur de Lasse Hallström avec Helen Mirren (et aussi Charlotte Le Bon), Alex Of Venice avec Mary Elizabeth Winstead et Don Johnson, Infinitely Polar Bear avec Mark Ruffalo et Zoe Saldana, Avant d’aller dormir de Rowan Joffe avec Nicole Kidman et Colin Firth, Pasolini de Abel Ferrara (sélectionné également à Venise)…
On regrettera l’absence de The smell of us de Larry Clark et de Coherence de James Ward Byrkit.

Jury

Cette année le jury sera composé uniquement de personnalités ayant déjà été président du jury dans le passé : le président Costa Gavras sera entouré de Pierre Lescure (2002), Claude Lelouch (2004), André Téchiné (2007), Jean-Pierre Jeunet (2009), Emmanuelle Béart (2010) et Vincent Lindon (2013). S'y ajoute bizarrement la chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla, sans doute pour ajouter une touche féminine un peu plus marquante à ce jury très peu paritaire.
L’autre jury, celui attaché à récompensé un film Révélation, sera lui plus féminin avec la présidente Audrey Dana entourée de Clémence Poesy, Lola Bessis, Anne Berest, la chanteuse Christine (‘& the Queens) et de Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie).

Compétition

En compétition beaucoup de premiers et seconds films qui devraient étonner, mais cette année, on retrouve aussi, plus que d’habitude, des cinéastes déjà confirmés qui vont surprendre comme Gregg Araki et White Bird avec Shailene Woodley, Eva Green ou Anton Corbijn et Un Homme très recherché avec Philip Seymour Hoffman (un de ses derniers films) et Rachel McAdams.
Le film de genre sanglant sera bien représenté avec It Follows de David Robert Mitchell, Juillet De Sang de Jim Mickle (tous deux étaient à Cannes) ou A Girl Walks Home Alone At Night de Ana Lily Amirpour.
Déjà des bons échos de Berlin pour Love is Strange avec John Lithgow et Alfred Molina, de Sundance avec l’actrice Brit Marling qui fera doublement sensation dans les films I Origins de Mike Cahill (avec Astrid Bergès-Frisbey et Michael Pitt) et The Better Angels de A.J. Edwards (avec Jason Clarke, Diane Kruger et Wes Bentley). Le plus attendu est sans aucun doute celui qui a fait sensation à Sundance comme à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes: Whiplash de Damien Chazelle. Parmi les 14 films de la compétition on reverra aussi Reese Witherspoon dans The Good Lie de Philippe Falardeau, Catherine Keener et Hafsia Herzi dans War Story de Mark Jackson.

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40e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 5 au 14 septembre.
Renseignements sur le site de la manifestation

Compétition

A girl walks home alonte at night, d‘Ana Lily Amirpour
I Origins, de Mike Cahill
It Follows, de David Robert Mitchell
Jamie Marks est mort (Jamie Marks Is Dead), de Carter Smith
Juillet de sang (Cold in July), de Jim Mickle
Love is strange, d’Ira Sachs
The Better Angels, de A.J. Edwards
The Good Lie, de Philippe Falardeau
Things people do, de Saar Klein
Un homme très recherché (A Most Wanted Man), d’Anton Corbijn
Uncertains Terms, de Nathan Silver
War Story, de Mark Jackson
Whiplash, de Damien Chazelle
White Bird (White Bird in a Blizzard), de Gregg Araki

Avant-Première

Alex of Venice, de Chris Messina
Avant d’aller dormir (Before I Go to Sleep), de Rowan Joffe
Camp X-ray, de Peter Sattler
Chef, de Jon Favreau
Deepsea Challenge 3D : l’aventure d’une vie (Deepsea Challenge), de John Bruno, Ray Quint & Andrew Wight
Get on up, de Tate Taylor
Infinitely polar bear, de Maya Forbes
Land Ho !, de Martha Stephens & Aaron Katz
Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues), d’Adam McKay
Les Boxtrolls (The Boxtrolls) d’Anthony Stacchi & Graham Annable
Les Recettes du bonheur (The Hundred-Foot Journey), de Lasse Hallström
Magic in the moonlight, de Woody Allen
The disappearance of Eleanor Rigby : them, de Ned Benson
Sin City 2 : j'ai tué pour elle, de Frank Miller et Robert Rodriguez

L’instant Glam’: Robert Pattinson, Jessica Chastain, Steve Carell, Channing Tatum, Eva Longoria, Julianne Moore…

Posté par cynthia, le 19 mai 2014

Oyé oyé cinéphiles, j'espère que vous avez des sous-vêtements propres à portée de main car le programme de ce cinquième jour sur les marches va vous titiller les entrailles. En effet, ce lundi soir, malgré le vent et la pluie, il a fait chaud sur la croisette. Vous allez me dire sur Paris aussi mais je vous assure qu'il ne s'agit pas de la même chaleur. Dans notre belle capitale, chaleur rime avec pic de pollution, odeur de kebab (même si j'adore ça) qui envahit les rues, soleil trop près de l'atmosphère ou encore bus bondé de monde. Dans la ville de Cannes, et en particulier lors du Festival, chaleur rime avec glamour, robes soulevées, sex appeal et joli popotin.

Après Kit Harington, James McAvoy, Monica Bellucci, Nicole Kidman, Jason Statham ou encore Gaspard Ulliel, on pensait que le baromètre excitation avait atteint son apogée et pourtant aujourd'hui il a encore augmenté. Ce qui a augmenté aussi ce sont les décibels des pucelles en chaleur. Robert Pattinson ou communément appelé ROBEEEEEEEEEEEEEERT, a gravit les Marches de Cannes dans la nuit de dimanche pour The Rover et d'hier pour Maps to the Stars. Autant vous dire que les photographes rentreront du Festival à demi-sourd. Merci aux fans du vampire qui brille au soleil! En parlant de brillance justement, ce n'était pas le cas de la montée des marches de la star cocufié la plus célèbre d'Hollywood (par sa partenaire Kristen Stewart, je vous le rappelle...et pardon pour cette seconde Closer). Si Rob portait une tenue convenable (pour une fois il n'était pas vêtu comme un SDF bourré), sa prestance était égale à une courgette oubliée dans une casserole d'eau bouillante. Je suis même tentée de penser que mon défunt chat à plus d'entrain sur un paillasson que lui sur un tapis rouge. C'est pour cela, qu'au risque de recevoir des menaces de mort par tes fans (quoiqu'elles ne connaissent pas mon adresse ), je vais me permettre de te conseiller, Robert, sur la prestance qu'il faudrait avoir sur un tapis rouge. Bon, vu qu'on a à peu près le même âge, je vais te tutoyer ce sera plus convivial.

Robert, d'abord il faut que tu saches qu'on ne laisse pas les mains dans les poches lors du Photocall! C'est malpoli! Robert tu es pourtant anglais, tu connais mieux que personne les bonnes manières. On évite aussi les baskets Adidas lors du même photocall. On n'est pas au lycée mais à Cannes. Ensuite, on ne passe pas son temps à tripoter sa tête quand on monte les marches. Aurais-tu attraper le tic nerveux de ton (ex?) petite copine Kristen Stewart bientôt à Cannes elle aussi? Et pour finir, on évite de poser en photo avec son verre en soirée cannoise, ça t'enlève tout ton mystère.  Tu devrais prendre exemple sur une autre vague de chaleur qui est montée le même jour que toi, Channing Tatum, en vedette de Foxcatcher. Oui, viens chasser mon renard Channing... Autant vous dire que la plupart des personnes présentes ont baissé les yeux à son arrivée. Par timidité? Non, juste pour voir en vrai le troisième plus joli popotin du monde. Mr futur Gambit dans X-Men a franchit de son somptueux corps le gazon cannois (hélas pas le notre les filles).

A ses côtés, Steve Carell que l'on surnomme désormais à Hollywood Steeve Oscarell vu son niveau de jeu dans Foxcatcher. C'est vrai que depuis  Mr Little Miss Sunshine, il s'améliore de plus en plus dans son travail. Physiquement aussi il y a du progrès. En costume noir, tiré à quatre épingles, l'acteur a embrasé la croisette de son joli minois d'ancien puceau. Et s'il est toujours vierge,  je me porte volontaire.

Côté femme (oui enfin des femmes), on a vu la chanteuse Sheryl Crow vêtue d'une robe noire au motif ventouse. Ce look pieuvre sans tentacules serait-il dédié à Sofia Coppola qui va prochainement réaliser La petite Sirène?  On a pu apercevoir également Eva Longoria en pleine séance de selfie avec ses fans.

C'est adorable me direz-vous, mais pourtant la star au grand cœur du jour ce n'est pas elle, c'est Jessica Chastain. Arrivée trop en retard la dernière fois pour signer des autographes, elle en a profité en ce cinquième jour du festival pour sortir le stylo et prendre des photos avec tout le monde.  "La dernière fois je n'ai pas pu signer d'autographes alors je suis revenue plus tôt aujourd'hui exprès" confie-t-elle aux caméras de la chaîne TV Festival. C'est de l'info ça. La belle rousse vêtue d'une robe bleue, qui s'est littéralement envolée à cause du vent, a été acclamée par la foule entière pour son extrême gentillesse à l'égard des pauvres gens scotchés aux barrières de protection. Une grande madame! D'ailleurs en parlant du vent, Jessica Chastain n'a pas été la seule a subir sa colère.
Eva Longoria en a fait les frais tout comme la sublime Julianne Moore qui maintenait de force sa robe afin de ne pas montrer sa culotte à l'assemblée. En même temps, dans Maps of the Stars, on peut observer toute son anatomie... Ce n'est pas une culotte qui va nous choquer, alors Madame Moore, laissez le vent cannois participer au Festival.

Surtout que demain, il y aura encore plus de robe à soulever... on s'en réjouit déjà!

Tom Hiddleston chez Guillermo del Toro

Posté par vincy, le 7 mars 2014

Tom Hiddleston, actuellement à l'affiche dans Only Lovers Left Alive, a finalement remplacé Benedict Cumberbatch, actuellement sur les écrans lui aussi avec 12 Years a Slave et Un été à Osage County, dans le film d'horreur Crimson Peak qui est réalisé par Guillermo del Toro.

Cumberbatch, alias Sherlock Holmes version années 2010, avait abandonné le projet en août dernier : emploi du temps trop chargé. Le comédien anglais, 37 ans, vient de terminer The Imitation Game, et va commencer les tournage de Everest, de Doug Liman et The Lost City of Z de James Gray.

A 33 ans, Tom Hiddleston, alias Loki dans la franchise Thor, vient de terminer le tournage de Muppets Most Wanted et s'est engagé sur un film de SF, High Rise, d'après le roman de J.G. Ballard.

Hiddleston rejoint sur Crimson Peak un casting plus que sexy : Charlie Hunnam, Jessica Chastain et Mia Wasikowska partagent l'affiche du premier film de Del Toro depuis Pacific Rim. Hunnam était déjà l'acteur principal du blockbuster futuriste.

Le tournage a débuté fin février à Toronto (Canada) et le film doit sortir en octobre 2015.

Christopher Nolan tourne son voyage interstellaire avec une pléiade de stars

Posté par vincy, le 14 août 2013

Matthew McConaughey (Mud, Magic Mike), Anne Hathaway (The Dark Knight rises, Les Misérables), Jessica Chastain (The Tree of Life, Zero Dark Thirty), Bill Irwin ("Les Expert", Rachel se marie), John Lithgow ("3rd Rock from the Sun", "Dexter"), Casey Affleck (Ocean's 11, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), David Gyasi (The Dark Knight Rises, Cloud Atlas), Wes Bentley (Hunger Games), Mackenzie Foy (Twilight 4 et 5, Conjuring, Topher Grace ("That's 70's Show", Spider-Man 3), David Oyelowo (Lincoln, Jack Reacher), Ellen Burstyn (Requiem for a Dream, The Yards) et Michael Caine (Inception et la trilogie Dark Knight) : voilà pour le casting définitif d'Interstellar. Des habitués de l'univers de Christopher Nolan, et quelques nouvelles têtes connues comme Grace, Burstyn, Lightow, Irwin...

Le cinéaste a commencé le tournage de son film en Alberta, au Canada, programmé en novembre 2014 dans les salles.

Le script est basé sur la théorie des "trous de ver", soit les propriétés de connexions des différents points de l'espace qui permettent de faire des raccourcis à travers l'espace et de voyager entre différentes dimensions. On suivra ainsi les aventures d'un groupe d'explorateur qui découvrira un "trou de ver" (wormhole en anglais) et dépassera ainsi les limites humaines du voyage spatial, conquérant ainsi les vastes distances d'un trajet interstellaire.

A l'origine, le projet avait été développé en 2006, avec Steven Spielberg aux commandes, à partir des théories de Kip S. Thorne, par ailleurs consultant du film de Nolan.