Posté par cynthia, le 14 mai 2014
Oyé oyé cinéphiles, le 67e festival de Cannes a déroulé son tapis rouge aujourd'hui. Une ribambelle de célébrités talentueuses (ou pas) vont gravir les marches de Cannes durant deux semaines. Mais pourquoi, nous autres mortels, sommes fascinés par un geste aussi banal que de monter des escaliers? Et bien pour plusieurs raisons.
Prenez l'ouverture du Festival aujourd'hui. Le soleil brille, les cliquetis des paparazzis couvrent le bruit des oiseaux, Adèle Exarchopoulos illumine une nouvelle fois le tapis rouge cannois de son joli minois, Blake Lively accélère le rythme cardiaque de la gente masculine, Jane Campion arbore fièrement sa légendaire et brillante crinière tandis que Leila Hatami a revêtu la robe de sa défunte arrière grand-mère.
Néanmoins la star du jour n'est autre que Nicole Kidman, venue présenter en ouverture du festival le tant attendu Grace de Monaco. Vêtue d'une robe bleue somptueuse, elle agrippait de son bras le petit Tim Roth qui, bien qu'il lui arrive à la poitrine, fête ses 53 ans aujourd'hui. Saluons également le fan de Nicole qui brandissait un portrait géant d'elle, on pense qu'elle a dû aimer (ou avoir peur, au choix).
Toujours pas séduit par les marches cannoises ?
Laetitia Casta saura vous faire changer d'avis. La belle mannequin/actrice a littéralement ébouriffé le tapis rouge de sa robe bouffante de tous les côtés. Et ce n'est pas le talentueux journaliste Laurent Weil, qui en lui posant une question toute simple, a senti un vent glacial le traverser, qui nous dira le contraire :
- Laurent Weil : Girl power au festival cette année, Jane Campion, Sofia Coppola... les femmes sont à l'honneur ?
- Laetitia Casta : Mais les femmes sont à leur place! répond sèchement l’égérie de la marque L'Oréal.
Mr Weil, heureusement que vous aviez une veste afin de vous protéger de ce grand froid. Après, comprenez-la, elle le vaut bien. Par contre celle qui le vaut moins, c'est Aurélie Filippetti qui, vu le choix de sa robe, a dû perdre son styliste dans un grave accident cette semaine. A moins qu'elle n'ait été obligée de choisir sa robe dans le noir ce matin, parce que pour porter une nappe de cuisine à Cannes, faut être mal réveillé(e).
Ah Cannes et ses stars... c'en est presque de l'art. Une seule session de de contemplation ne nous suffit pas, c'est pour cela que je vous donne rendez-vous dès demain pour partager une nouvelle fois avec vous la présence de ces célébrités qui nous font tant rêver (ou rire)!
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Posté par MpM, le 14 mai 2014
Chère Jane, Madame la présidente,
Tout d'abord Welcome back in Cannes ! Vous avez avec le Festival une histoire (d'amour) ininterrompue que beaucoup vous envie, et c'est sans doute avec une sensation toute particulière que vous y revenez, cette année, dans la très belle fonction de présidente du jury.
Vous le savez sans doute, le Festival de Cannes est souvent critiqué pour la place congrue qu'il réserve aux femmes, et surtout aux réalisatrices. En 2012, que des hommes en course pour la Palme d'or. En 2013, il y avait une femme. En 2014, elles sont deux. A ce rythme, encore une petite dizaine d'années pour atteindre l'égalité...
Mais, bien sûr, le nombre de femmes en compétition officielle est l'arbre qui cache la forêt des inégalités : moins de réalisatrices (en France, elles sont 23%), moins de femmes scénaristes (27%), moins de réalisatrices écrivant leurs propres films (22%), peu de scénaristes de sexe féminin écrivant sans acolyte masculin (aucune dont c'est l'activité principale durant la dernière décennie)... et on ne parle pas des métiers plus techniques (4,3% de femmes machinistes, par exemple).
Le problème est plus grave qu'un simple déséquilibre numérique, et va au-delà d'une sélection cannoise. Le cinéma (paradoxalement) sera sans doute l'un des outils qui fera changer les mentalités, en normalisant la représentation des femmes à l'écran, et en combattant les stéréotypes.
Ce n'est pas toujours gagné, je vous l'accorde. Sans doute aurez-vous même une pensée pour cette vaste cause ce soir-même, lors de la cérémonie d'ouverture de ce 67e Festival de Cannes, lorsque vous découvrirez sur grand écran le Grace de Monaco d'Olivier Dahan, où l'on découvre une Grace Kelly, grande actrice devant l'éternel, poussée, par devoir et abnégation, à renoncer à son art pour endosser le rôle "de sa vie", lui dit-on, consistant à être épouse, mère et souveraine. Elle y est incarnée par une autre grande actrice, Nicole Kidman, à qui, il y a des années, un journaliste osa demander comment elle gérait d'être "une mère de famille qui travaille", preuve que certaines problématiques évoluent peu.
Aussi, lorsque le film s'achèvera, peut-être vous laissera-t-il un petit goût amer, qu'il ne faudra pourtant pas prendre comme un fardeau. Puisse au contraire cette sensation de gêne vous poursuivre tout au long de la quinzaine et vous pousser, non pas à privilégier les films réalisés par des femmes, ce serait leur faire injure, mais à regarder les films de la compétition avec le prisme d'une égalité homme/femme qui ne peut tout simplement pas être négociable.
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Posté par vincy, le 14 mai 2014
EN PASSANT PAR LA LORRAINE
Elles ouvrent Un certain regard. Marie Amachoukeli et Claire Burger grimpent les échelons cannois un par un. Le binôme de la Fémis est en fait un trouple puisque Samuel Theis, ami d'enfance de Claire Burger, est également co-réalisateur du film Party Girl, présenté cette année à Cannes. Si Claire et Samuel sont de la même région, Marie Amachoukeli, d'un père géorgien et d'une mère française, a un itinéraire différent, diplômée en histoire.
Party Girl est le premier long métrage des ces trois beaux jeunes talents : l'histoire d'une entraîneuse, Angélique, la soixantaine, mère de quatre enfants qu'elle a choisi de ne pas élever, décide d'épouser un de ses clients. Angélique existe vraiment, et l'un de ses fils n'est autre que Samuel Theis.
Avec un cinéma proche des Dardenne, très réaliste et ancré dans un contexte social souvent dur (la Lorraine des déshérités), le duo, engagé sur des valeurs humanistes, a déjà récolté de beaux lauriers grâce à leurs courts métrages. Forbach (2008), qui s'inspire de la vie de la famille Theis, reçoit le Grand prix du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, quelques mois après leur deuxième prix de la Cinéfondation au Festival de Cannes. Le très réussi C'est gratuit pour les filles (2009) est sélectionné à la Semaine de la critique au festival de Cannes avant d'être couronné par le César 2010 du meilleur court-métrage.
Claire Burger a étudié le montage, Marie Amachoukeli, qui manie l'humour parfois absurde, le scénario. Elles ne sont pas de la même promotion de la Fémis et pourtant, elles ont eu le coup de foudre. Il faut une bonne dose de confiance, d'amour, d'amitié pour surmonter les obstacles. Car, malgré Cannes et le César, Marie et Claire ont galéré pour pouvoir financer leur premier long métrage, sans stars. Le réalisme ne souffre d'aucun compromis : les acteurs sont des non professionnels. Cette absence de concessions ne les a pas empêchées d'avoir l'avance sur recettes.
Parallèlement, elles travaillent sur d'autres projets. Claire Burger a fait quelques montages (les courts de Bojina Panayotova) et réalisé Toute ma vie j'ai rêvé en 2009. Marie Amachoukeli a participé à des scénarios de courts métrages, notamment La femme à cordes, de Vladimir Mavounia-Kouka, nommé au César du meilleur film d'animation en 2012, et à l'écriture du premier long métrage de Cyprien Vial, Bébé Tigre qui pourrait être sélectionné à Locarno cet été.
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Posté par vincy, le 14 mai 2014
La révolution
Arrivé en 1976, nommé délégué général pour l'édition 1978, Gilles Jacob va révolutionner le Festival de Cannes dès sa première année. Il réduit la durée de la manifestation, créé des séances de minuit, compacte la compétition à une vingtaine de films, créé la Caméra d'or, qui récompense le meilleur premier film toutes sélections confondues, et rationnalise les sections parallèles de la Sélection officielle : ainsi naît Un Certain Regard, qui regroupe Les Yeux Fertiles, L’Air du temps et Le Passé composé, afin de mieux lutter contre la Quinzaine des réalisateurs.
Il transforme aussi les jurys : désormais ce seront des personnes du cinéma qui jugeront la compétition.
Pour "son" premier Festival, Gilles Jacob a sélectionné de grands noms, mais pas seulement. Jules Dassin côtoie Rainer Werner Fassbonder, Peter Handke Paul Mazursky, Carlos Saura, Louis Malle... 1978 c'est l'année de Rêve de singe de Marco Ferrerri, L'empire de la Passion de Nagisa Oshima, La dernière valse, premier documentaire de Martin Scorsese, Ecce Bombo, deuxième long métrage d'un certain Nanni Moretti.
Les festivaliers ont partagé les souffrances de Jane Fonda dans Coming Home (Le retour) d'Hal Ashby, d'Isabelle Huppert dans Violette Nozière de Claude Chabrol, de Brad Davis dans Midnight Express d'Alan Parker. L'ambitieuse fresque d'Ariane Mnouchkine sur Molière deviendra trois ans plus tard un feuilleton épique de la télévision. Première grande tentative transmédia de l'histoire du cinéma français.
Mais la Palme d’or revient à un réalisateur discret, Ermanno Olmi, pour sa chronique de 5 familles dans une ferme lombarde au 19ème siècle. 15 ans après avoir présenté Les fiancés sur la Croisette, le cinéaste italien est sacré avec L'Arbre aux sabots, fiction aux allures de documentaire ethnologique.
La première Caméra d'or est décernée à Robert M. Young pour Alambrista.
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Posté par cynthia, le 14 mai 2014
Channing Tatum est officiellement confirmé pour le rôle de Gambit dans le prochain X-Men. Alors que X-Men: Days of futur Past ne sort dans les salles obscures françaises que le 21 mai prochain, l'acteur Channing Tatum (Magic Mike, G.I Joe) est déjà confirmé pour le prochain spin-off de la saga mutante à succès.
C'est lors de l'avant-première Londonienne de X-Men: Days of Futur Past que la productrice Lauren Shuller Donner a annoncé la nouvelle: "Channing oui! crie-t-elle au magazine Total Film, C'est un petit coquin tout comme Remy LeBeau (dit Gambit), je pense qu'il sera parfait pour ce rôle".
Rappelons que le personnage de Gambit est un bad boy sexy qui a le pouvoir de transformer les choses en arme (principalement les cartes), il possède également un pouvoir de séduction assez redoutable dû sans doute à des capacités empathiques. Cela semble parfaitement aller à Channing Tatum qui a été élu l'homme le plus sexy en 2012.
Il faudra néanmoins attendre pour voir la partie de son anatomie élue les troisièmes plus belles du monde l'année dernière, c'est-à-dire ses fesses, couvertes du costume du lanceur de cartes explosives. En effet X-Men: Apocalypse ne sortira qu'en mai 2016.
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Posté par MpM, le 14 mai 2014
Cannes est la société la plus hiérarchisée au monde. Y être accrédité n'est pas tout, encore faut-il avoir la bonne accréditation, celle qui permet d'entrer partout, voire d'être prioritaire. À ce petit jeu-là, nombreux sont ceux qui rêvent de l'accréd' juste au-dessus de la leur (donnant accès à une meilleure place ou une file d'attente plus rapide) et tremblent d'être rétrogradés, au point d'en faire des cauchemars.
Chaque festivalier cannois est en effet étiqueté en fonction de ce qu'il a le droit (ou non) de faire, les séances auxquelles il peut assister, les lieux qui lui sont autorisés, et même les files d'attente qu'il doit emprunter. Pour rendre immédiatement identifiable la "caste" de chacun, il existe une signalétique stricte, basée sur un système de couleurs, de pastilles, de lettres et de codes-barre très complexe et joyeusement bigarré. Pendant quinze jours, on voit donc se presser partout, de la plage aux toilettes publiques, une foule éclectique portant autour du cou des badges plastifiés criards comme s'il s'agissait de parures élégantes.
C'est qu'ici, l'accréditation est le bien le plus précieux (une carte blanche se monnaie bien plus qu'un collier Chopard, qu'on se le dise). Car une fois ce sésame perdu, il n'est plus possible d'aller nulle part : ni dans les salles des différentes sélections, ni dans le Palais, ni sur les Plages. C'est à peine si l'on pourra rentrer chez soi... Pour éviter tout risque, certains dorment avec. D'autres vérifient 25 fois par jour qu'elle est toujours là, et se font autant de frayeurs.
On prend d'ailleurs vite l'habitude d'être une "couleur de badge" et de se plier aux règles qui en découlent. Si vite que le retour à la vie normale nécessite parfois une petite réacclimatation, sous peine de présenter fièrement une accréd' périmée au contrôleur du train ou au vigile du centre commercial.
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Posté par vincy, le 14 mai 2014
Le réalisateur suédois Malik Bendjelloul, dont le film Searching for Sugar Man avait reçu l'Oscar du meilleur documentaire en 2013, est décédé hier à l'âge de 36 ans, selon l'agence de presse suédoise TT.
Les circonstances et le lieu de sa mort ne sont pas encore connues.
Searching for Sugar Man, Prix du public et prix spécial du jury à Sundance 2012, retraçait la carrière du chanteur américain Rodriguez qui enregistra deux albums dans les années 70 qui furent deux fiascos commerciaux. Il a alors abandonné la musique pour travailler dans le bâtiment. Mais, pendant ce temps là, en Afrique du Sud, à son insu, ses chansons devenaient d'énormes tubes. Deux fans sud-africains sont alors partis à sa recherche, pour finalement le retrouver aux Etats-Unis et le ramener en Afrique du Sud où il fut reçu en héros en 1998. Sugar Man raconte l'histoire de ces deux fans.
Né d'un père algérien et d'une mère suédoise en 1977, Malik Bendjelloul vivait à Stockholm et avait découvert l'existence de Rodriguez lors d'un voyage en Afrique en 2006. Malik Bendjelloul a d'abord été connu comme acteur lorsqu'il était enfant, avec la série suédoise Ebba och Didrik. Il a ensuite étudié le journalisme à l'Université avant de se lancer dans la production de plusieurs documentaires musicaux pour la télévision suédoise.
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Mise à jour 14 mai 12h30. Le réalisateur s'est suicidé. "Je peux confirmer qu'il s'agit d'un suicide et qu'il était déprimé depuis quelques temps", a confié son frère Johar Bendjelloul au quotidien Aftonbladet. "La vie n'est pas toujours facile. Je suis resté auprès de lui tout le temps jusqu'à la fin", a poursuivi M. Bendjelloul, journaliste à la radio publique suédoise, Sveriges Radio.
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Posté par vincy, le 13 mai 2014
Chaque soir, si le temps le permet - mais on nous promet du soleil cette année -, le 67e Festival de Cannes organise une séance spéciale gratuite sur la plage Macé, au début de la Croisette. L'immense écran du Cinéma de la Plage, avec la Méditerranée en arrière plan, s'allume à 21h30. Demandez le programme!
Jeudi 15 mai : Huit et demi de Federico Fellini. Chef d'oeuvre aux saveurs délicieusement italiennes et hommage à l'icône de ce 67e Festival de Cannes, Marcello Mastroianni. L'affiche est directement extraite d'une image du film.
Vendredi 16 mai : Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone. Deuxième épisode de la trilogie du cinéaste (le premier, Pour une poignée de dollars sera diffusé en clôture du Festival de Cannes le 24 mai) à l'occasion des 50 ans du Western spaghetti.
Samedi 17 mai : Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone. Troisième et dernier épisode de la trilogie.
Dimanche 18 mai : United Passions de Frédéric Auburtin. Avec Gérard Depardieu, Tim Roth et Sam Neil, et en présence de Depardieu et Sepp Blatter, Président de la FIFA. Il s'agit d'un film sur l'histoire du Mondial de football. Depardieu y incarne le Français Jules Rimet, président de la Fédération internationale de football (Fifa) pendant 33 ans, et initiateur de la Coupe du monde de football.
Lundi 19 mai : Les guerriers de la nuit de Walter Hill. Avec Michael Beck et James Remar. Film interdit de sortie pendant quelques mois en France. Interdit aux moins de 12 ans. Cette histoire de guerre de gangs à New York dans les années 70 avait rencontré un joli succès en France, quand il a pu sortir.
Mercredi 21 mai : La folie des grandeurs de Gérard Oury. De Funès/Montand/Sapritch : inutile de présenter cette comédie culte des années 70 (5,6 millions d'entrées en France out de même).
Jeudi 22 mai : Polyester de John Waters. Dernier film du cinéaste avant qu'il ne passe à des productions plus grand public, et oeuvre en odorama, cette comédie trash met en vedette Divine dans le rôle d'une femme atypique, épouse d'un mari pornographe et mère d'un fils fétichiste de pieds et d'une fille extravertie qui tombe enceinte.
Vendredi 23 mai : Pulp Fiction de Quentin Tarantino. Palme d'or. What else? Tarantino sur place, sur la plage?
Samedi 24 mai : Purple Rain d'Albert Magnoli. Prince à son sommet. Un album légendaire, une chanson inoubliable (et un Oscar à la clef). Ce drame musical sur fond de rivalité entre groupes de la scène de Minnéapolis a rencontré ungros succès en salles aux Etats-Unis.
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Posté par vincy, le 13 mai 2014
A la veille de l'ouverture du 67e Festival de Cannes, on connaît enfin le film qui fera la clôture le samedi 24 mai. Nos espoirs les plus fous ont été douchés comme la pluie qui s'est furtivement abattue sur la Croisette en milieu d'après midi au moment de l'annonce. Nulle nouveauté puisque le film sera Pour une poignée de dollars de Sergio Leone (avec une nouvelle copie restaurée par la Cineteca de Bologne). L'hommage au cinéaste sera faîte par Quentin Tarantino "himself", qui a toujours avoué la forte influence du film sur son cinéma. Cannes célèbrera ainsi l'invention du Western italien, il y a 50 ans, communément appelé "Western spaghetti".
Pour une poignée de dollars, avec Clint Eastwood, Marianne Koch et Gian Maria Volontè, est le premier volet de la trilogie italienne de Sergio Leone, suivi par Et pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (1966), qui sont tous deux diffusés au Cinéma de la plage vendredi et samedi. Il s'agit de la transposition dans de Yojimbo d’Akira Kurosawa.
En 2003, une version également restaurée des Temps modernes de Charlie Chaplin avait été projetée en clôture.
Par ailleurs, Cannes a également annoncé une autre nouvelle séance spéciale, en hommage au cinéma d’animation. Le 17 mai seront projetés de nombreux extraits de Kahlil Ghibran’s The Prophet (titre provisoire). La séance sera présentée par Salma Hayek, productrice et l'une des voix du film. Cette oeuvre collective a mis à contribution Roger Allers, Gaëtan et Paul Brizzi, Joan C. Gratz, Mohammed Saeed Harib, Tomm Moore, Nina Paley, Bill Plympton, Joann Sfar et Michal Socha. Le Prophète est un livre du poète libanais Khalil Gibran publié en 1923 avant de connaître un immense succès international.
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Posté par MpM, le 12 mai 2014
Après Asghar Farhadi et Thomas Vinterberg, c'est le réalisateur bosniaque Danis Tanovic qui recevra le Prix MEDIA de l'Union européenne le 17 mai prochain, lors du 67e Festival de Cannes. Ce prix récompense un scénariste et son producteur pour un "projet de qualité à fort potentiel européen, ayant bénéficié de l’aide au développement de MEDIA".
L'an passé, Thomas Vinterberg, son co-auteur Tobias Lindholm et sa productrice Sisse Graum (Zentropa) avaient été choisis pour leur film Kollektivet (The Commune). Danis Tanovic, lui, partagera son prix avec son co-auteur Predrag Kojovic et sa productrice Amra Baksic Camo pour le projet What are you looking at ?. Une histoire qu’il décrit comme celle "d’une ville dans une période indéfiniment prolongée d’après-guerre, sans héros et avec des valeurs détournées par la corruption et le crime".
Le cinéaste bosniaque récemment récompensé par un double prix au Festival de Berlin 2013 pour son dernier long métrage La femme du ferrailleur (Grand prix du jury et Ours d'argent du meilleur acteur), avait été révélé à Cannes en 2001 avec son premier film No man's land, couronné par un Prix du scénario puis par un Oscar du meilleur film étranger. Ses trois longs métrages suivants, L'enfer, Eyes of War et Cirkus Columbia, avaient été montrés en avant-première à Toronto.
"En Bosnie Herzegovine, un pays de peu mais cependant de bons films, il est presque impossible de produire un film sans avoir accès à des initiatives et des fonds européens", a déclaré Danis Tanovic en réaction à l'annonce du Prix. "Etre membre d’« Europe créative » et son sous-programme MEDIA est essentiel pour notre industrie cinématographique."
De son côté, Androulla Vassiliou, la commissaire européenne à l’éducation et à la culture, qui remettra personnellement le prix au lauréat, a déclaré : "Danis Tanovic est l’un des meilleur réalisateur de sa génération. Son dernier projet de film est exceptionnel, avec un scénario captivant qui dégage une puissante et dynamique identité culturelle". Ce qui en fait logiquement un candidat sérieux pour une prochaine édition du Festival de Cannes.
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