AFI : à chaque genre, ses dix meilleurs (I)

Posté par vincy, le 24 juin 2008

afi100.jpgQuand l’American Film Institute a lancé ses classements (les cent meilleurs films, les cent meilleures répliques, les cent meilleurs héros & vilains…) afin de valoriser son patrimoine cinématographique et de mettre en perspective un art qui évolue en permanence, il ne se doutait pas du succès de l’opération marketing…

L’AFI a donc lancé le classement « ultime », les dix meilleurs films dans leur genre. Ecran Noir reviendra donc sur chacun des dix classements. Globalement, le plus ancien film date de 1924 (Le voleur de Bagdad, fantastique) et le plus récent est sorti en 2003 (Le monde de Nemo, animation). Un écart de près de 80 ans…

Le classement permet surtout de faire apparaître des films cités dans de nombreux classements précédents. Ainsi Le magicien d’Oz (fantastique, 1er), Le train sifflera trois fois (western, 2e) et Autant en emporte le vent (épique, 4e) ont été cités neuf fois dans les différentes listes de l’AFI depuis 1998.

Et si on note la domination de Disney dans l’animation et de Hitchcock dans le suspens, il est surtout intéressant de voir que peu de cinéastes ont convaincu de manière brillante dans différents genres. Martin Scorsese (gangster, sport), Steven Spielberg (science fiction, épique), James Cameron (science fiction, épique) et ( !) Harold Ramis (fantastique, sport)  font parti des rares privilégiés.

Et si les choix sont contestables, l’exercice l’exige, notons quand même les présences réconfortantes de David Lynch, Stanley Kubrick et Quentin Tarantino, compensant ainsi les absences de Soderbergh, De Palma, Donen, Pollack…

Et cette liste a au moins le mérite de faire apparaître seize films qui n’avaient jamais eu les honneurs des classements annuels de l’AFI.

 

Prochain épisode : l’animation trustée par Disney / Pixar.

Seuls Two : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »

Posté par geoffroy, le 23 juin 2008

seulstwo1.jpgSynopsis: Gervais, policier à Paris, maladroit et entêté, est la risée de son commissariat. Depuis des années, il file sans relâche, un esthète de la cambriole, drôle et narquois, Curtis qui, chaque fois, lui échappe et le ridiculise. Un beau matin, après une course poursuite manquée, Gervais se réveille dans une capitale vidée de tous ses habitants. Tous ? Pas tout à fait. Un second individu fonce dans les rues désertes au volant d'une Formule 1 : Curtis ! Voilà nos deux héros seuls au monde, peut-être l'occasion d'enterrer la hache de guerre et de profiter de la situation...Mais ce serait sans compter sur la droiture de Gervais et surtout sur son obstination. Pour lui, la place de Curtis est en prison et rien ne saurait le faire dévier de sa mission...

Notre avis : C’est beau une ville déserte. Surtout quand il s’agit de Paris. A n’en pas douter, assister à la désertification "pure et simple" des Champs-Élysées en un seul plan est assez bluffant et, osons le dire, "fun". Soyons honnête également, c’est à peu près la seule bonne idée d’un film répétitif, plutôt lent et limite ennuyeux.

Tour de force que d’avoir réussi un tel pari, Seuls Two ressasse indéfiniment l’univers du duo comique sans pour autant y apporter une réelle plus value. Constance donc, statisme également. Car passé l’introduction développant la trame d’une histoire qui n’en a pas vraiment, nous nous hasardons dans un film « comico-fantastique-absurde » à la gloire d’Eric & Ramzy, écrit par Eric & Ramzy (comme La Tour Montparnasse infernale), réalisé par Eric & Ramzy pour Eric & Ramzy. Vrai bonne idée ou fumisterie à 18 millions d’euros ? Soyons honnête une deuxième fois. Le duo arrive, inégalement il est vrai, à pousser son concept un peu plus loin que d’habitude, sans doute libéré d’avoir eu les coudés franches pour leur première réalisation. Pas cons, ils développent en filigrane une parabole sur l’indissociabilité des duos comiques malheureusement perturbée par des sous-intrigues sans intérêts. Si la question de leur fonction (faire rire), leur interaction et leur existence n’est pas clairement abordée, nous en devinons les contours. La mise en situation des deux protagonistes échappe aux réalisateurs en herbes rapidement débordés par la vacuité d’un propos ressemblant pour beaucoup à une faute non provoquée. Pas fait exprès comme dirait l’autre.

Dommage car l’exploration de son propre univers est un formidable prétexte aux délires cinématographiques des plus fantasques. Proche d’un Tex Avery dans ce jeu sans fin du chat et la souris version live, les quelques bonnes idées (formule 1 sur les quais, Stade de France, scènes de l’autoroute) ne font pas le poids face à la pauvreté des situations, la nullité des dialogues et le manque de rigueur d’une mise en scène approximative (montage, rythme, cohérence narrative). Les velléités louables d’Eric & Ramzy sont annulées dans l’œuf, les deux compères n’osant pas aller jusqu’au bout de leur démarche. Très décevant, voire mauvais par instant. L’indulgent trouvera l’essai ambitieux mais bancal. Reste un Ramzy étonnant de justesse et une sincérité palpable de bout en bout. Bien insuffisant, hélas!

Anjelica Huston, star de Locarno 2008

Posté par vincy, le 22 juin 2008

ahuston_choke.jpgLe 61e festival de Locarno profitera de la venue de l'actrice-réalisatrice Anjelica Huston pour lui décerner le Prix d'Excellence du festival, traditionnellement remis à une star d'envergure internationale ayant oeuvré pour le cinéma d'auteur. La fille de John Huston viendra présenter Choke, de Clark Gregg (photo), une comédie noire primée à Sundance et adaptée du roman de Chuck Palahniuk.

Huston fera aussi une Masterclass. L'actrice a reçu un Oscar pour sa formidable prestation dans L'Honneur des Prizzi, en italienne éperdumment amoureuse de Jack Nicholson. Malgré son charisme, elle n'a jamais fait peur aux grands cinéastes comme Allen, Coppola, Ivory, Penn ou Eastwood.

On retient trois grandes performances : mère et tueuse dans Les arnaqueurs de Stephen Frears, matrice morbide et drôle dans La Famille Addams de Barry Sonnenfeld, et maman généreuse et touchante dans La Famille Tennenbaum de Wes Anderson.

Elle a aussi réalisé deux films, dont le poignant Agnès Browne présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1999.

Cannes toujours favori du Parlement européen

Posté par vincy, le 21 juin 2008

L'an dernier, pour son premier prix LUX, le parlement européen avait été remis à De l'autre côté, du cinéaste allemano-turc Fatih Akin. Il s'agit de soutenir la diffusion des films européens dans l'Union européenne, en leur permettant d'être sous-titrés en 23 langues et de disposer d'une copie au format 35mm pour chacun des pays membres. Dix films ont été pré-sélectionnés par un panel de 17 professionnels. Cette liste faisait la part belle à l'Europe du nord et de l'Est (un seul pays latin). Sur ces dix fictions, trois ont été choisies par un jury de 7 membres composé de critique, exploitants, programmateurs, directeurs de festivals.
Deux films étaient en compétition à Cannes : le hongrois Delta et le belge Le silence de Lorna. Etonnants choix quand on sait que les films italiens de la compétition ou le Desplechin pouvaient en être. Un troisième film, Citizen Havel, venu de République Tchèque, jouera les outsiders.

Les députés européens verront ces films à la rentrée et le favori obtiendra son prix le 22 octobre.

Paris retrouvera son Forum des images en décembre

Posté par vincy, le 20 juin 2008

Les travaux n'en finissaient pas... L'annulation d'un marché avait tout compliqué. De retards en impatience, le public désespérait de se voir trimballer "hors les murs" à travers Paris. Il ne faudra pas, en tout cas, attendre le réaménagement du quartier des Halles pour profiter du nouveau Forum des Images. La Mairie de Paris vient d'annoncer sa réouverture pour le 5 décembre 2008, avec un auditorium de 500 places refait à neuf, le 7e bar, des collections numérisées et l'ouverture de la Bibliothèque du cinéma François Truffaut. Le Forum pourra ainsi accueillir de nouveau ses festivals partenaires dès 2009 : NEMO, l'étrange festival, la reprise de la Quinzaine des Réalisateurs et le festival des films gays et lesbiens de Paris.

Jean Delannoy, 100 ans et s’en va (1908-2008)

Posté par vincy, le 19 juin 2008

"Je suis le dernier survivant d'une partie de l'histoire du cinéma français" déclarait Jean Delannoy. Ce n'était pas présomptueux. Des cinéastes qui ont marqué la période qui a précédé la Nouvelle Vague , il était le dernier. L'essentiel de sa carrière se fit dans les années 40 aux années 60. Dès l'amorce de son déclin cinématographique, il présidera notamment l'Idhec (l'actuelle Fémis) puis le Syndicat national des auteurs et des compositeurs.

Delannoy c'est une Palme d'or à Cannes (La symphonie pastorale), un César d'honneur (en 1986), deux prix à Venise et un à Berlin (Dieu a besoin des hommes). Il fut surtout l'homme qui filma les grands classiques : Maigret (avec des dialogues de Michel Audiard parfois), Notre-Dame de Paris, La Princesse de Clèves, Le Bossu... Sur la fin de sa carrière, il fut fasciné par les grandes icônes religieuses (Bernadette Soubirous, Marie de Nazareth). Depuis longtemps Delannoy ne tournait plus rien de bien...

Car son amour des "reconstitutions" l'ancra dans un cinéma de fresque qui paraît presque désuet. Les trublions de la Nouvelle Vague qualifiaient même ses films d'académiques, Delannoy de technicien. Un "faiseur" en quelque sorte. Lui se considérait comme un artisan. Et personne ne conteste en effet un savoir-faire presque perfectionniste dans les aspects techniques du 7e art. Cela provenait sans doute de son passé de journaliste, comédien, décorateur, assistant réal, et même monteur. Mais son allure bourgeoise, son incapacité à rayer le vernis, son envie de faire du beau cinéma, presque lisse, sa distance permanente avec les émotions les plus brutes, si elles correspondaient à un public d'après-guerre, allait être en complet décalage avec la jeunesse post-Bardot/Sagan.

Il fut l'auteur de très grands succès populaires, fit tourner Gina Lollobrigida, Jean Marais, Micheline Presle, Paul Meurisse, Michèle Morgan, Jean Gabin, le récemment défunt Jean Desailly, Marina Vlady, Annie Girardot, Klaus Kinski, Philippe Noiret, Michel Bouquet, Anthony Quinn, Erich Von Stroheim... Mais il reste attaché à jamais à Jean Gabin dont il fut l'un des réalisateurs de prédilection, lui faisant des films "sur mesure".

Si les policiers ont pris l'ascendant sur son oeuvre, il a aussi touché à la critique sociale notamment avec Les amitiés particulières (1964), sans doute son film le plus audacieux, abordant ainsi l'homosexualité masculine. Car Delannoy avait une forme de bravoure à adapter un Cocteau avant-gardiste (dont L'éternel retour révélera le cinéaste au grand public), un Gide haï par la société, à solliciter Sartre pour un script... Il y a pires inspirations...

Il est mort à cent ans, dans son village de l'Eure-et-Loir. Il avait publié une autobiographie, Aux yeux du souvenir.

40 musiciens en deux jours au Balzac

Posté par MpM, le 19 juin 2008

Supernatural orchestra

Le cinéma Le Balzac (Paris VIIIe) nous a habitués à une programmation éclectique, voire à des manifestations de grande envergure. Après les festivités liées au centenaire de la musique de films en avril dernier, il nous propose ce mois-ci deux ciné-concerts exceptionnels réunissant plus de quarante musiciens pour des soirées d'exception :
- Jeudi 19, on rira en première partie de soirée, avec des courts métrages de Laurel et Hardy, Buster Keaton ou encore Charlie Chaplin, accompagnés par la formation Archimusic de Jean-Rémi Guédon. Juste après, on partira dans l’URSS de 1929 avec le long métrage La nouvelle Babylone de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg et le Surnatural Orchestra, formation fanfare de 19 musiciens (notre photo).

- Vendredi 20, l’humeur sera à la bravoure avec la projection du Signe de Zorro, grand classique du film de cape et d’épées signé Fred Niblo, avec le sautillant Douglas Fairbanks dans le rôle de Zorro et la formation jazz Ciné X’tet de Bruno Régnier à l’acoustique. Juste avant, on aura entendu le SonArt (compagnie musicale de David Chevallier) dans une "Fantaisie en Super 8 majeur".

Dans tous les cas, une manière joyeuse et intelligente de célébrer à la fois la Fête de la musique et l’arrivée de l’été !

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Jeudi 19 et vendredi 20 juin à 20 h 30
Cinéma Le Balzac
1 rue Balzac
75008 Paris

Photo : P. De Jonckheere

Différent ! : le cinéma espagnol investit Paris

Posté par MpM, le 19 juin 2008

Différent !Après la réussite des soirées Espagnolas à Paris, qui se sont tenues au Majestic Passy le premier lundi de chaque mois depuis janvier 2008, le concept initié par une poignée de cinéphiles hispanisants (faire connaître le cinéma espagnol dans toute sa diversité) s’étend au reste de la capitale ! Jusqu’au 22 juin, le festival "Différent !" propose ainsi de nombreuses projections dont une nuit de l’étrange espagnol (Les proies de Gonzales Lopez-Gallego suivi d’un programme de courts métrages), un après-midi thématique sur les discriminations ("Intolérances"), une sélection spéciale Fête de la musique, un concert quasi improvisé et une soirée spéciale en présence de Catherine Deneuve (projection de Tristana de Luis Bunuel ce soir à 20h au Majestic Passy). Même si le but de la manifestation est de casser les habituels clichés sur l’Espagne et sa cinématographie, on croit quand même pouvoir dire sans trop s’engager que l’ambiance sera à la Fiesta.

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Du 19 au 22 juin
Cinémas Majestic Passy, le Latina et Reflet Medicis
Horaires et informations sur le site de Différent !

Cyd Charisse quitte la scène (1921-2008)

Posté par MpM, le 18 juin 2008

Cyd Charisse

Cyd Charisse incarnait la Danseuse idéale, celle dont les jambes interminables semblent douées de vie propre. D'ailleurs ses guiboles étaient assurées une fortune (quelques millions de dollars) tant elles étaient une matière première qui valait de l'or pour les studios de l'époque... On la surnommait The Legs.

La native du Texas nommée Tula Ellice Finklea avait commencé, à 13 ans, dans le corps des ballets russes. Elle commença à changer de noms, souvent connotés d'un certain "exotisme slave" avant de faire ses premières pointes devant la caméra en 1943 (Something to shout about) et surtout en 1945 aux côtés de Fred Astaire (Ziegfeld Stories), qui la surnommera "Beautiful Dynamite". Elle attendra quelques années avant de devenir Cyd Charisse. Le nom lui vient de son premier mari. Le prénom serait lié au surnom que lui donnait son petit frère zozottant "sis' de "sister").

Le grand public ne l’a pourtant réellement découverte que sept ans plus tard, dans une scène d’anthologie de Chantons sous la pluie : tout de vert vêtue, cheveux courts et fume-cigarette, elle ensorcelait Gene Kelly en quelques entrechats, après avoir fait tourner son canotier au bout de ses escarpins vertigineux… Elle incarne le fantasme (la femme vamp, belle, et la danseuse exceptionnelle, à l'égale du danseur) dans un décor onirique et daliesque. Un quart d'heure de chorégraphie millimétrée qui l'a fait rentré dans le bal des grandes.

Elle allait ensuite être très vite associée à l’âge d’or de la comédie musicale américaine, notamment grâce à ses rôles dans des cartons de l'époque comme Brigadoon, Tous en scène, Traquenard (l'un de ses plus grands rôles, qui plus est dans un film noir) ou encore la Belle de Moscou, remake de Ninotchka. Hélas, le genre s’essoufflait déjà, et pour elle le début des années 60 marque le commencement du déclin. Elle figure au générique du dernier film de Marilyn, inachevé et de triste mémoire (Something’s got to give), puis dans des œuvres mineures de Vincente Minnelli et Stanley Donen. Privée de son moyen d’expression favori, la ballerine disparut peu à peu des plateaux. "Hurler et crier, ce n'était pas vraiment mon style" avait-elle déclaré en 1994.

Agée de 87 ans, elle a exécuté mardi sa dernière révérence et s’en est allée, sur la pointe des pieds, rejoindre tous ses compagnons de la grande époque.

Deux personnes en une : une mauvaise recette de plus

Posté par Morgane, le 18 juin 2008

La personne aux deux personnesSynopsis :

C'est l'histoire de Gilles Gabriel, ex-star de la chanson des années 80, qui meurt dans un accident de voiture causé par Jean-Christian Ranu, petit employé coincé de la COGIP, une grande entreprise de la Défense. Mais Gilles Gabriel n'est pas totalement mort : son esprit a en fait atterri dans la tête de Jean-Christian, lequel ne comprend pas bien qui lui parle tout d'un coup... Quant à Gilles, qui conserve toute sa fougue, il n'a pas le contrôle des mouvements de son hôte. Gilles et Jean-Christian passent par tous les états avant de se rendre à l'évidence : il va falloir faire avec, à deux dans la même personne, malgré leurs personnalités opposées. Condamnés à une extrême promiscuité, ils vont s'apprivoiser, s'épanouir et se surprendre.

Critique :

Nicolas et Bruno ? Même plus besoin de citer leurs noms de famille, ils sont désormais comme Eric et Ramzy, inséparables. Tous deux (allez, je les cite quand même : Nicolas Charlet et Bruno Lavaine) sont déjà connus comme étant les créateurs de la série TV Le Bureau et les scénaristes de 99F réalisé par Jan Kounen. Cette fois-ci, les deux compères se lancent dans la réalisation d’un long métrage, rien qu’à eux. Mais le résultat n’est pas des plus fameux, malheureusement.

Ils se jettent donc dans la grande aventure d’une âme perdue (le chanteur mort dans un accident de voiture) qui trouve refuge dans le corps d’un autre (le comptable coincé d’une grande entreprise). La première demi-heure du film fait doucement rire. Deux esprits pour un seul corps… cela donne lieu à quelques situations cocasses. Mais qui parle donc ? Cependant, ces situations font très vite chou blanc. Le rire n’est rapidement plus au rendez-vous et le film semble devenir très long, très lent.

Parmi les nombreuses comédies françaises du moment, bien souvent ratées il faut l’avouer ou tout du moins peu originales, le duo Chabat-Auteuil ne réussit pas à tirer son épingle du jeu. Le scénario reste cousu de fil blanc et sans réelles surprises. Les personnages sont une fois de plus très caricaturés. Gilles Gabriel, ancienne star de la chanson, certes ringard, adore s’éclater comme il dit, alors que Jean-Christian Ranu est plutôt un employé looser dont la vie est réglée comme du papier à musique. Vous devinez la suite…