Yann Demange (’71) convoite Matthew McConaughey pour son prochain film

Posté par vincy, le 19 novembre 2016

Matthew McConaugheyAprès un premier film assez bluffant, '71, Yann Demange passe directement par la case Hollywood. Pour son prochain film le cinéaste courtise l'acteur oscarisé Matthew McConaughey. White Boy Rick doit se tourner dau début de l'année 2017.

Le film est l'histoire de Richard Wershe Jr., indicateur depuis l'âge de 14 ans pour des agences gouvernementales et devenu lui même un gros trafiquant de drogue à 17 ans. Il a été condamné à la prison à vie mais cette sentence reste critiquée et de nombreux militants plaident pour une révision de son procès: après tout, il a été mis en contact avec le milieu de la drogue, alors qu'il était mineur, pour les besoins et à la demande des agents fédéraux.

McConaughey jouerait le père de Wershe, qui a aujourd'hui 46 ans: un ouvrier qui essaie de garder une certaine cohésion de sa famille tout en sauvant son job dans l'industrie automobile, qui ne va plus très bien.

Le scénario, écrit par Logan et Noah Miller, auteurs et réalisateurs de Shérif Jackson, a été réécrit par Steve Kloves (Harry Potter). Le tournage est programmé pour mars dans le Michigan et l'Ohio.

Né à Paris en 1977, Yann Demange s'était fait remarqué avec '71, son premier long métrage en 2014, récompensé comme meilleur film à Athènes, meilleur réalisateur aux British Independent Film Awards et aux festivals de Munich et Philadelphie, en plus d'être sélectionné parmi les 10 meilleurs films indépendants de l'année par le National Board of Review.

Les Œillades 2016: le Diable est partout

Posté par cynthia, le 19 novembre 2016

Alors que le Festival des Œillades d'Albi a démarré sur les chapeaux de roues cette semaine, il se poursuit avec un grand bol d'air de jeunesse. Les 20 ans du festival se fêtent avec les jeunes, la réflexion et le rire, mais pas seulement. En une journée on aura navigué entre les enfers, l'Arctique et une cité de banlieue. On sera passé du charme envoûtant au délire dégoûtant, d'une belle fable à une comédie stéréotypée, de l'émancipation des femmes au racisme ordinaire.

Après un petit petit-déjeuner devant Ma vie de Courgette (l'un de nos coups de cœur de l'année et déjà 500000 spectateurs dans les salles), c'est un autre film d'animation qui a ouvert la cinquième journée du Festival. La jeune fille sans mains, de Sébastien Laudenbach, est une libre adaptation du conte angoissant des Frères Grimm. Véritable découverte, ce choc visuel n'aurait jamais pu voir le jour sans le cran et la passion de son réalisateur/dessinateur. Une jeune fille se voit offrir au diable par son père contre de l'or. Le Diable la veut sale: son père l'oblige alors à ne plus se laver et en vient à lui couper les mains (trop propre aux yeux du mal). Plein de métaphores telles que l'émancipation sexuelle, parentale et mentale de la femme, La jeune fille sans mains est une plongée dans la modernité. Violent, touchant et parfois très érotique, ce film s'inspire du dessin et des estampes asiatiques. De la première minute et jusqu'à la dernière, il noie le spectateur avec violence et douceur dans un tableau animé de couleurs et de formes laissant planer le mystère en soulevant des tas de questions et d'interprétations possibles: une véritable fable philosophique animée. Sortie le 14 décembre.

Nous avons poursuivi notre voyage avec Le Voyage au Groënland, présenté à l'ACID en mai dernier, d'un de nos chouchous, Sébastien Betbeder. Il s'agit de l'épopée de deux loseurs parisiens dans le froid du Groenland. Thomas et Thomas sont les deux meilleurs amis du monde. Comme tous meilleurs amis ils décident de se faire des vacances ensemble mais pas n'importe où; au Groenland. La raison? Le papa du premier Thomas a logé domicile dans ce lieu enneigé. Si les quarante premières minutes nous captivent et nous font rire aux éclats, le reste du film plombe l'ambiance avec des scènes trop longues et cette volonté trop voyante du "je veux faire vibrer la corde sensible du spectateur". Les scènes finissent par s'enchaîner tel un documentaire de Nat Geo Wild au point de devoir supporter l'abattage d'un ours polaire et le dépeçage d'un phoque (Brigitte Bardot vient de se suicider avec une boîte de Doliprane. On aurait voulu l'aider mais comme on a fait la même chose...). Végétariens et cinéphiles vous êtes prévenus. Sortie le 30 novembre.

Après avoir eu l'estomac dans le crâne, notre cerveau s'est fait la malle très très loin devant le Il a déjà tes yeux de Lucien Jean-Baptiste. Un couple noir adopte un enfant blanc et c'est parti pour le film le plus stéréotypé de la sélection. Entre les blagues sur les noirs, les juifs, les gays, les musulmans, les clichés de cité, le personnage de Zabou Breitman raciste au look de Nanny Mcphee et le personnage gros lourd qui se veut drôle (Vincent Elbaz, tristement pas drôle dans le rôle du meilleur pote du héros), nous étions plus accablés que mort de rire. Un genre de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu? inversé légèrement trop prévisible pour séduire. Dommage que la seule scène intelligente entre une fille et son père qui essaye de le rendre tolérant à travers un magnifique discours, ne dure que 2 minutes. Sortie le 18 janvier 2017.

Après une telle journée où le mal s'invite là où ne l'attend pas forcément, il nous tarde de revenir au grande cinéma, avec un certain Jean-Louis Trintignant.

Le Film Français reprend les éditions Dixit et relance le magazine Première

Posté par vincy, le 18 novembre 2016

Il y a quelques semaines, LFF Média, la société d'édition du Film français, a pris une part majoritaire dans le capital du leader de l'édition et de la formation professionnelle aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel, Dixit.

LFF Media est entré au capital du groupe Dixit à hauteur de 51%. La société sera rebaptisée Dixit Le Film français, et dirigée par Jean-Marc Berne. Ce dernier restera actionnaire à hauteur de 49%. Les négociations ont été bouclées par les deux parties le 19 septembre.

Dixit est le leader de la formation professionnelle dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel, en proposant 12 modules différents abordant tous les secteurs de la filière - la production, la distribution, l’écriture et les nouveaux médias notamment - répartis en 25 sessions organisées chaque année. Cette activité représente 60% de son chiffre d’affaires tandis que le pôle éditorial, un catalogue actif de 59 ouvrages (10 000 exemplaires vendus par an) amène 40% des recettes. L’activité d’édition devrait être renforcée avec de nouvelles thématiques.

Objectif 100000 ex

Cette acquisition fait suite à celle du magazine Première, dans le domaine de la presse grand public. Lourdement déficitaire, Première a été repris en mai 2016 par LFF Médias. Avec un tirage et une fréquentation de son site internet en forte baisse, Première essaie de trouver un nouveau souffle dans un contexte dramatique pour la presse magazine. L'objectif est de repasser au dessus des 100000 exemplaires.

Le magazine, qui fête cette année ses 40 ans, est toujours bimestriel (tous les deux mois si vous préférez). La nouvelle formule a été lancée le 2 novembre avec Valerian en couverture. Plus grand, avec une maquette refondue, des nouvelles rubriques et des reportages de films à venir, Première cherche à être la référence dans la “culture cinéma et de séries TV”, à la manière du magazine Empire.

Le cahier critique est profondément transformé misant davantage sur les films que la rédaction veut encourager et oubliant ainsi l'exhaustivité des sorties (devenue impossible à raison de 10 à 15 films par semaine). Selon l'APCM (ex-OJD, Première est tiré à 93 659 exemplaires (-5,36% en un an), dominant toujours la presse cinéma puisqu'il devance Studio-Ciné Live (47 444 ex, -13,70%) et Les Cahiers du cinéma (15 038 ex, - 4,2%). La refonte du site internet et de son application est prévue pour le 1er semestre 2017.

Brillante Mendoza affirme son soutien au controversé président philippin Rodrigo Duterte

Posté par vincy, le 17 novembre 2016

Le réalisateur philippin Brillante Mendoza, dont le film Ma' Rosa, qui a reçu le prix d'interprétation féminine à Cannes (pour Jaclyn Jose) et qui sort le 30 novembre en salles, est réputé, connu, récompensé pour ses films presque caméra au poing, montrant les fractures sociales de son pays. C'est pourtant avec un autre film qu'il fait parler de lui. Le cinéaste a filmé le premier discours à la Nation du président Rodrigo Duterte, pas vraiment en odeur de sainteté en Occident.

Duterte, "The Punisher"

Considéré comme un dictateur, Duterte a balancé quelques phrases controversées ("Hitler a massacré trois millions de Juifs. Bon, il y a trois millions de drogués (aux Philippines). Je serais heureux de les massacrer"), insulté Barack Obama (en le traitant de "fils de pute") et l'ambassadeur américain ("Comme vous le savez, je me bats avec l'ambassadeur. Son ambassadeur homosexuel, le fils de pute. Il m'a fait chier.") et déclaré "l’Etat de non-droit" sur l’ensemble de l’archipel. Il appelle à tuer tous les trafiquants de drogue (sans justice intermédiaire) et s'apprête à réhabiliter le dictateur sanguinaire Ferdinand Marcos en lui offrant des funérailles nationales. Le « Punisher », président depuis juin dernier, est violemment critiqué pour le non respect des droits de l'Homme et pour la violence de sa politique anticriminalité. Depuis son investiture, plus de 1800 suspects ont été abattus par la police et 2600 autres personnes sont mortes dans des circonstances inexpliquées.

Voilà pour le contexte.

Brillante Mendoza assume complètement son soutien à son Président. Outre le le premier discours de la Nation, il a réalisé deux courts métrages défendant l'action gouvernementale (le premier avec un toxicomane qui rate les grands événements de la vie de sa fille, et le second avec une Philippine qui travaille à l'étranger pour envoyer de l'argent à son fils drogué).

Dans un entretien à l'AFP, il estime que "l'incompréhension suscitée à l'étranger" par le dictateur est avant tout "la conséquence d'un fossé "culturel" entre les sociétés occidentales et philippine.". "S'il y a une personne qui comprend la situation, c'est le président", affirme Mendoza. "Je sais que beaucoup de gens ne soutiennent pas tout ce qu'il fait. Mais, quand on connaît la situation, on sait qu'il fait ce qu'il faut faire".

Lutte contre la drogue

C'est d'autant plus étonnant, et inciterait à revoir l'œuvre de Mendoza d'un autre œil, que les films du cinéaste sont assez critiques à l'encontre d'une police violente et d'un pouvoir corrompu dans un pays où la pauvreté amène souvent les populations à des situations extrêmes pour survivre (il suffit de revoir Kinatay). En fait, là où Mendoza rejoint le discours de Duterte, c'est dans la lutte contre la drogue. Mais lors de son entretien, il ne prend pas parti sur le cas des exécutions extrajudiciaires: "Quand je n'ai pas une connaissance personnelle d'une situation, je n'en parle pas" dit-il pour ne pas se mouiller. C'est un peu hypocrite puisque le Président philippin a remporté en mai l'élection présidentielle en promettant de tuer des milliers de criminels pour éradiquer le trafic de drogue. C'est cash.

Là où Mendoza a plutôt raison, c'est lorsqu'il explique que l'Occident a une vision assez déformée de Duterte: "Ils le regardent avec l'idée qu'ils se font de la façon dont un président doit se comporter." On ne relativisera pas ici sa politique d'extermination mais on oublie que ce machiste sexiste et vaniteux (et populaire) a aussi pris position en faveur du maintien des écoles communautaires indigènes, s'est engagé en faveur de la transparence des pouvoirs publics aux Philippines en signant un décret permettant à chaque citoyen d’accéder aux archives gouvernementales et a soutenu les droits des homosexuels, position singulière dans un pays encore fortement influencé par la religion.

Différence culturelle?

Pour Mendoza, tout ne serait qu'une affaire de "différence culturelle". "Je ne suis pas en train de défendre l'idée que les pauvres doivent être tués", tempère le réalisateur. "Mais au final, il ne faut pas regarder le problème de la drogue que de ce point de vue". La lutte contre la drogue justifierait donc toutes les exceptions de droit.

Brillante Mendoza, dans Libération en mai estimait: "le genre de films que je fais en dit déjà assez", "ils constituent la meilleure contribution possible à mon devoir de citoyen." Apparemment, il a changé d'avis (entre temps Duterte est arrivé au pouvoir) et a décidé de participer à la propagande nationale d'un homme qui, en 1989, en tant que maire, a déclaré à propos d'une missionnaire australienne violée puis tuée dans sa ville: "J'ai vu son visage et je me suis dit Putain, quel dommage ! Ils l'ont violée, ils ont tous attendu leur tour. J'étais en colère qu'ils l'aient violée, mais elle était si belle. Je me suis dit le maire aurait pu passer en premier."

Sans doute une différence culturelle difficile à comprendre pour un occidental, Brillante Mendoza?

Edito: Les cinéphiles fantastiques

Posté par redaction, le 17 novembre 2016

Octobre a été un mois record pour la fréquentation des salles en France. C'est presque une exception dans le monde occidental. Tous les indicatifs de croissance sont à la hausse et on peut s'en féliciter; alors que le secteur du livre connaît depuis quelques mois une petite dépression, que celui de la musique n'a toujours pas retrouvé ses niveaux d'antan et que le spectacle vivant a du mal à rentabiliser ses créations. Avec plus de 21 millions d'entrées, octobre 2016 est un mois historique et cette progression se confirme également sur les 10 premiers mois de l'année qui totalisent plus de 170 millions d'entrées comme sur les 12 derniers mois qui totalisent plus de 212 millions d'entrées, selon les chiffres communiqués par le CNC.

"Les français sont les plus cinéphiles d'Europe et ce record de fréquentation le confirme encore", souligne Frédérique Bredin, présidente du Centre National du Cinéma et de l'image animée. Et les semaines à venir, avec Les animaux fantastiques, Alliés, Vaiana, Papa ou Maman 2, Premier contact, Assassin's Creed, Passengers et Rogue devraient remplir les multiplexes. Hollywood, la comédie française, voilà la bonne recette si on en croit le box office annuel. Les films d'auteur ont plus de difficultés à s'imposer. Il y a bien sûr quelques exceptions. Ken Loach, Xavier Dolan, Woody Allen et Pedro Almodovar, ont su attirer un public assez large. D'une part cela prouve l'impact d'un Festival comme Cannes sur cette catégorie de films. D'autre part, ce sont des réalisateurs-stars qui ont fidélisé les cinéphiles au fil des ans.

Mais le box office reste cruel pour la diversité des productions. Cette semaine Les Animaux fantastiques risque d'écraser la concurrence. Car si on peut applaudir les hauts niveaux de la fréquentation et même la bonne part de marché des productions françaises (combien de pays peuvent se flatter d'avoir plus d'un spectateur sur trois pour des films nationaux?), on peut aussi s'inquiéter de la concentration des spectateurs sur quelques films. Certes, les salles sont remplies. Mais ça profite surtout à quelques sorties, souvent des grosses productions françaises ou des productions anglo-saxonnes. Cependant, ce record d'octobre, cette fantastique fréquentation des salles de cinéma, doit aussi beaucoup à la vitalité du 7e art d'une part et à la variété des films proposés.

Pour maintenir cet écosystème salutaire, il reste un gros travail pour stimuler la curiosité des spectateurs et leur donner le courage d'aller voir un film qui ne "buzze" pas sur Internet. Il devient primordial de trouver des solutions pour faire vivre (plus longtemps) les "petits" films et de trouver les moyens pour qu'ils ne soient pas marginalisés. C'est une condition sine qua non pour qu'on puisse encore se flatter d'être le pays le plus cinéphile d'Europe.

Pierce Brosnan ne suffit plus

Posté par wyzman, le 16 novembre 2016

L'heure est grave. Non, on ne parle pas de Donald Trump ou de la sortie des Animaux fantastiques mais bien de l'ancien James Bond Pierce Brosnan. Son film I.T. vient de sortir en e-cinéma et semble cartonner, mais il n'en va pas de même pour sa carrière. Explications.

Échecs, fours, désastres

Nous pourrions passer un moment à évoquer ce nouveau film, I.T., mais ce ne serait pas pertinent. Comme la plupart des projet dans lesquels l'acteur de 63 ans s'embarque désormais, le résultat n'est pas à la hauteur de nos attentes. Pire, on en vient à se demander pourquoi l'on continue à espérer. Dans I.T., Pierce Brosnan incarne tout de même un PDG de compagnie innovante type Apple qui se retrouve harcelé par un informaticien un brin pervers. Intéressant sur le papier, ce thriller est hautement dispensable. Malheureusement, il en va de même pour la quasi-totalité des films qui incluent Pierce Brosnan depuis 2011…

A l'exception du Dernier Pub avant la fin du monde et No Escape, cet Irlandais pure souche n'est plus en mesure de nous mettre dans tous nos états. Et c'est un drame. Car outre 4 bons James Bond (GoldenEye, Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas, Meurs un autre jour), Pierce Brosnan a fait de belles choses. On pense bien évidemment à Madame Doubtfire, Mars Attacks!, L'Affaire Thomas Crown et Mamma Mia! Des films qui, outre leur belle carrière au box office mondial, ont assis son statut de superstar européenne. D'ailleurs, le petit Pierce va recevoir un prix pour sa contribution au cinéma mondial aux prochains European Film Awards. Mais plus le temps passe, plus l'on vient à se dire que ces beaux jours sont derrière lui. Beaucoup de ses films ne sortent même plus en salles en France. A moins que…

Un retour en grâce prévu pour 2017 ?

D'un ennui mortel dans November Man et Survivor, l'ancien 007 a fait le choix, comme beaucoup d'autres, de se tourner vers la télévision. Et en bons sériephiles que nous sommes, nous n'allons pas nous plaindre. En 2017, il devrait ainsi crever le petit écran dans The Son, une mini-série diffusée sur la chaîne cablée AMC (Mad Men, Breaking Bad, The Walking Dead). Adaptation du roman éponyme de Philipp Meyer, The Son raconte les péripéties de trois générations d'une famille texane, de 1850 à nos jours.

Présentée comme un drama familial sur fond de western, The Son pourrait faire de l'ombre à Westworld, le nouveau hit de HBO (Game of Thrones) et devenir par la même occasion l'Eldorado de Pierce Brosnan. A condition qu'il accepte de se lancer à fond dans ce projet et d'abandonner les pistolets et ses tics corporels devenus outranciers. Mais en attendant de connaître la date de lancement de The Son, c'est avec beaucoup de regret que l'on vous conseille de faire l'impasse sur ses prochains films… Vous ne direz pas que l'on ne vous avait pas prévenus !

Ghost in the shell vs La Belle et la bête: « girl power » dans les trailers

Posté par cynthia, le 15 novembre 2016

Les fêtes approchent et les studios sortent les bande annonces des grosses sorties à venir ce printemps. Il faut bien allécher le spectateur. Deux bandes annonces ont captivé notre cerveau noyé par la polituqe, la super lune et les prix littéraires: Ghost in th shell et La Belle et la bête, deux films prévus pour le mois de mars. Scarlett vs Emma, la Veuve noire contre Hermione Granger. Un manga culte face à un conte européen hors du temps.

Scarlett Johansson sexy et violente

Non il ne s'agit pas de la suite du tristement Lucy, mais bel et bien de l'adaptation du manga, devenu un jeu vidéo, Ghost in the shell. Il s'agit d'une Scarlett Johansson forte et sexy (comme dans le manga original de Masamune Shirow) qui apparaît dans une carapace de cyborg (imberbe), laissant entrevoir ses magnifiques formes. toujours plus désincarnée et robotique, l'actrice d'Under the Kin, aux côtés de Juliette Binoche, interprète le major Kusanagi, un agent spécial et hybride. Se passant dans un Japon angoissant, post-apocalyptique et entièrement dominé par des réseaux informatiques, Ghost in the Shell promet avec son trailer explosif, d'être le film coup de poing/blockbuster/fantasme de geek de 2017.

Princesse Emma Watson

Côté tremblement d'excitation, le film annonce de La Belle et la bête nous en a donné tout autant. Emma Watson étincelle avec fougue cette version en prises de vues réelles du célèbre dessin animé de Disney (donc rien à voir avec le film de Jean Cocteau), face à un Dan Stevens couvert de poils mais toujours aussi sexy.  La bande-annonce nous replongeons dans les années 90 avec cette adaptation littéralement copiée du dessin animé, de quoi raviver les fans tout en séduisant les novices.

Tout comme le Disney initial, Belle se livre à la Bête afin de sauver son père et se retrouve ainsi prisonnière d'un somptueux château. Et nous y retrouvons aussi le chandelier, la tasse à thé et sa maman, l'horloge ainsi que Gaston qui est interprété par le bandant Luke Evans.

Nous ne savons pas pour vous mais, on a hâte d'être en mars 2017! Pas vous?

Les 34 révélations en piste pour les César 2017

Posté par redaction, le 14 novembre 2016

Le Comité Révélations de l’Académie des César s'est réuni ce lundi 14 novembre pour choisir les jeunes comédiennes et comédiens qui feront partie de la liste des Révélations pour les César 2017. 34 comédiennes et comédiens ont été choisis par le Comité pour faire partie des Révélations 2017. On regrettera quelques oublis comme Alice Isaaz, Geoffrey Couët, François Nambot, Zadek, Garance Marillier, Finnegan Oldfield... Peu de films cumulent plus d'une nomination (Quand on a 17 ans, Tout tout de suite, Voir du pays) alors qu'on imaginait Divines et Nocturama trustant les deux catégories.

On s'étonnera quand même de la présence d'acteurs déjà bien confirmés comme Niels Schneider, Kyan Khojandi ou David Murgia. Les espoirs féminins font preuve de plus de curiosité. En tout cas fils de ou fille de ça paye pour la notoriété: Lily-Rose Depp, Ginger Roman, César Chouraqui...

Cette liste sera transmise aux membres électeurs de l’Académie à titre strictement indicatif. Les cinq nommés dans la catégorie espoir féminin et les cinq autres dans la catégorie espoir masculin seront révélés le 25 janvier 2017. Les César seront décernés le 24 février.

Les Révélations 2017 – Comédiennes :
Oulaya Amamra dans Divines
Naomi Amarger dans Le ciel attendra
Paula Beer dans Frantz
Galatéa Bellugi dans Keeper
Sigrid Bouaziz dans Personal Shopper
Lily-Rose Depp dans La Danseuse
Eye Haïdara dans La Taularde
Liv Henneguier dans Crache Cœur
Manal Issa dans Peur de rien
Annabelle Lengronne dans La fine équipe
Marilyn Lima dans Bang Gang (une histoire d’amour moderne)
Noémie Merlant dans Le ciel attendra
Raph dans Ma Loute
Salomé Richard dans Baden Baden
Ginger Roman dans Voir du pays
Julia Roy dans À jamais
Anastasia Shevtsova dans Polina, danser sa vie

Les Révélations 2017 – Comédiens :
Steve Achiepo dans Tout, tout de suite
Damien Bonnard dans Rester vertical
Jonas Bloquet dans Elle
César Chouraqui dans L’Origine de la violence
Corentin Fila dans Quand on a 17 ans
Sofian Khammes dans Chouf
Kyan Khojandi dans Rosalie Blum
Roman Kolinka dans L’Avenir
William Lebghil dans La Fine équipe
Alexis Manenti dans Voir du pays
Hamza Meziani dans Nocturama
Kacey Mottet Klein dans Quand on a 17 ans
David Murgia dans Les Premiers les Derniers
Toki Pilioko dans Mercenaire
Marc Ruchmann dans Tout, tout de suite
Niels Schneider dans Diamant noir
Thomas Scimeca dans Apnée

Hayao Miyazaki pourrait transformer « Boro la chenille » en long métrage

Posté par vincy, le 14 novembre 2016

Allez commençons la semaine avec un peu d'espoir: le cinéaste japonais Hayao Miyazaki pourrait sortir de sa retraite. Lors d'un documentaire diffusé dimanche 13 novembre sur la NHK ("L'Homme qui n'a pas tout dit"), le réalisateur, qui s'avouait trop vieux et trop fatigué pour faire un long métrage après Le vent se lève en 2013, a confié qu'il était prêt à refaire un nouveau film.

Ce film serait une version longue du court métrage Boro la chenille (Kemushi no Boro), qu'il finalise pour le Musée Ghibli (où il sera montré en 2018). Le projet pourrait se faire d'ici 2020, à l'occasion des J.O. de Tokyo. Miyazaki aurait près de 80 ans. D'ailleurs, le cinéaste ajoute, lucide ou ironique, qu'il ne faut pas qu'il meurt d'ici là. Miyazaki a déjà évoqué le projet avec le producteur historique de Ghibli, Toshio Suzuki.

La révolution est ailleurs, et le déclic y est sans doute lié pour le vénérable Miyazaki. Pour la première fois, avec Boro la chenille, le réalisateur a utilisé une animation assistée par ordinateur pour faire son premier dessin animé en 3D.

Le documentaire de la NHK a suivi Hayao Miyazaki durant deux ans, s'offrant quelques entretiens exclusifs et le montrant travaillant sur sa "chenille".

La bande annonce de « La La Land » nous envoie dans les nuages

Posté par cynthia, le 13 novembre 2016

Il est très attendu. Damien Chazelle, 21 ans seulement, qui a déjà fait beaucoup parler de lui avec son Whiplash (trois nominations aux Oscars), est une fois de plus parmi les favoris pour les prochains Oscars avec La La Land . Il revient dans un autre registre, celui de la comédie romantique et musicale. A l'ancienne. Il faudra attendre le 25 janvier 2017 pour le voir en France. Autrement dit, le distributeur espère que le nombre de nominations aux Oscars, révélées le 24 janvier, sera un argument marketing pour la sortie du film.

Réunissant Ryan Gosling et Emma Stone et s'inspirant de son réalisateur favori, Jacques Tati, Damien Chazelle promet de créer une nouvelle fois l'euphorie. Euphorie qui a déjà commencé sur la toile depuis que la bande annonce, énergique, est disponible. La douce Stone (Prix d'interprétation à Venise tout de même), le charme de Gosling entouré par une ambiance jazzy et des décors dignes d'un songe d'adolescente, La La Land nous emmène dans les nuages (de L.A.).

Lors de son entrevue avec Ecran Noir, Damien Chazelle avait évoqué son projet La La Land à l'époque où Miles Teller et Emma Watson devaient tenir les rôles principaux. On a hâte.