François Ozon enrôle Jacqueline Bisset et Jérémie Renier

Posté par vincy, le 22 décembre 2016

François Ozon s'offre une nouvelle icône du cinéma pour son prochain film: Jacqueline Bisset (Bullitt, Le Magnifique). L'actrice britannique francophone et francophile sera entourée de Jérémie Renier, qui a déjà été filmé par Ozon dans Les amants criminels en 1999 puis Potiche en 2010, et Marine Vacth qu'il avait révélé avec Jeune et Jolie en 2013.

L’Amant Double s'annonce comme un thriller érotique. Le tournage débute en cette fin d'année. Mandarin assure la production, comme pour la plupart des films de Ozon depuis Potiche.

Pour Bisset, c'est un retour au cinéma français. L'actrice, née en 1944, n'avait pas joué dans un film hexagonal depuis Les Gens qui s'aiment de Jean-Charles Tacchella en 2000. Elle vient de tourner un film d'action autour du 11 septembre 2001, Nine eleven de Martin Guigui et le thriller politique Backstabbing for Beginners, avec Theo James, du danois Per Fly. Bisset a reçu une nomination aux César pour La cérémonie de Claude Chabrol, il y a 20 ans, comme second-rôle féminin.

Isabelle Huppert chez Abel Ferrara

Posté par vincy, le 21 décembre 2016

Alors qu'elle sera à l'affiche demain dans Souvenir et qu'elle collectionne les prix aux Etats-Unis avec Elle de Paul Verhoeven, Isabelle Huppert est annoncée dans le prochain film d'Abel Ferrara, Siberia. Selon Le Film Français, elle jouera aux côtés de Nicolas Cage et Willem Dafoe dans ce projet longtemps retardé faute de financement.

Ferrara évoque Siberia comme son Odyssée. Le film parle de rêves, de souvenirs et de nature. Il doit être, a priori, tourné dans le désert. Son acteur fétiche, Dafoe (ils ont tourné quatre films ensemble), jouera son propre rôle. Pour son script, il s'est inspiré du Livre rouge de Carl Jung, qui croise les peurs primales, l'inconscient et les terreurs de l'enfance. Le tournage devrait avoir lieu dans les prochains mois.

L'actrice a aussi confirmé dans l'émission "Quotidien" de Yann Barthès (TMC) qu'elle venait de finir le tournage du nouveau film d'Hong Sang-soo (5 jours à Cannes), qu'elle a retrouvé quatre ans après In Another Country. On la verra également dans Madame Hyde de Serge Bozon, Happy End de Michael Haneke, Marvin d'Anne Fontaine et Barrage de Laura Schroeder.

Huppert is still hype.

Jim Jarmusch aux Galeries de Bruxelles: une autre vision du cinéaste

Posté par wyzman, le 21 décembre 2016

En sélection officielle au dernier festival de Cannes, le douzième long métrage de Jim Jarmusch sort aujourd'hui en salles. Drôle et poétique, Paterson est un nouveau coup d'éclat dans la filmographie d'un cinéaste qui n'a eu de cesse de surprendre dès ses débuts. Désormais âgé de 63 ans, résumer Jim Jarmusch à son seul titre de cinéaste serait néanmoins malencontreux tant les talents de cet homme né dans l'Ohio sont divers.

Cinéma, musique, poésie, photographie, celui qui est déjà apparu dans des épisodes de Bob l'éponge et Les Simpson semble capable de tout faire. Et ça tombe bien puisqu'il est au centre d'une exposition qui se tient jusqu'au 12 février 2017 au Cinéma Galeries de BruxellesUne autre allure. Conçue comme une exploration de l'imaginaire et du travail de Jarmusch, l'exposition a le mérite de faire découvrir aux non-initiés certains plans et scènes phares de films tels que Permanent Vacation, Dead Man, Ghost Dog ou encore Only Lovers Left Alive. Une très bonne idée. Complètement libre, le parcours d'Une autre allure est un beau moment d'errance nécessaire pour tenter de comprendre les inspirations de ce cinéaste accompli.

Conçue par le directeur de Creatis Edouard Meier et le critique de cinéma Philippe Azoury, l'exposition devrait ravir les fans de Jarmusch qui attendent avec impatience la sortie de Gimme Danger, le documentaire qui retrace les aventures des Stooges. Et pour les plus impatients, le Cinéma Galeries propose en parallèle une rétrospective de l'oeuvre de celui à qui l'on doit Broken Flowers, tandis que l'ouvrage Une autre allure de Philippe Azoury sortira le 5 janvier prochain aux éditions Capricci. Ce livre, composé à partir d'entretiens entre le journaliste et le réalisateur, décrypte la filmographie de Jarmusch et apporte un éclairage nouveau sur les thèmes et les influences qui parcourent ses films. Dans son introduction, Azoury interpelle le lecteur-cinéphile. Jarmusch c'est quoi? "N'être surtout pas dans l'actualité: le voilà sans doute le vieux rêve de Jarsmusch!" Tous ses films reçus comme des lettres, du moins c'est ce qu'il espère, sont autant de façons "de rendre tout personnel, au point que tous tes lecteurs, out tous tes spectateurs, pensent être la seule et unique personne à qui est destiné ce poème ou ce film" explique-t-il dans un entretien retranscrit dans le livre.

Pour les fans, voilà donc trois voyages atemporels et intérieurs qui s'offrent à eux: le beau Paterson, l'expo bruxelloise et le livre à lire à toute allure (ou pas) chez Capricci.

Pour plus d'informations, rendez-vous ici.

Les beaux yeux de Michèle Morgan se ferment à jamais (1920-2016)

Posté par vincy, le 20 décembre 2016

C'était l'une des plus grandes stars du cinéma français: Michèle Morgan, née Simone Roussel, s'est éteinte le 20 décembre 2016 à l'âge de 96 ans. Née le 29 février 1920, avec un anniversaire tous les quatre ans donc, l'actrice a été la première à recevoir un Prix d'interprétation féminine à Cannes pour son rôle dans La Symphonie pastorale de Jean Delannoy. Un comble quand on y pense puisque le plus beau regard du 7e art y jouait une aveugle. Elle est aussi l'une des rares comédiennes françaises à avoir son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood. Morgan avait reçu un César d'honneur en 1992 et un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière à Venise en 1996.

Mariée à William Marshall puis à Henri Vidal et enfin à Gérard Oury, Michèle Morgan a traversé l'histoire du 7e art français, commençant sa carrière en 1935. C'est dans le Quai des Brumes de Marcel Carné, face à Jean Gabin, qu'elle se révéla au spectateurs, avec la fameuse réplique qui la définira définitivement : "T'as de beaux yeux, tu sais". Son regard magnétique, sa beauté presque triste, ont inspiré Marc Allégret (Gribouille, Orage), Julien Duvivier (Untel père et fils), Lewis Milestone (My Life with Caroline), Robert Stevenson (Jeanne de Paris), Michael Curtiz (Passage pour Marseille) ou encore Arthur Ripley (L'évadée) et Carol Reed (Première désillusion).

Elle revient au cinéma français après la guerre et tourne avec les grands cinéastes classiques de l'époque: René Clément (Le château de verre), Marc Allégret (Maria Chapdeleine), Claude Autant-Lara (Les Sept péchés capitaux, Marguerite de la nuit), Yves Allégret (Les orgueilleux, Oasis), René Clair (Les grandes manœuvres), Sacha Guitry (Napoléon, Si Paris m'était conté), Denys de la Patellière (Retour de Manivelle), Henri Verneuil (Maxime, les lions sont lâchés). C'est sans doute André Cayatte  qui lui offre un de ses plus beaux rôles avec Le miroir à deux faces en 1958.

Morgan a ainsi séduit à l'écran les plus grands: Bogart, Sinatra, Philipe, Raimu, Boyer ou Marais. Avec l'arrivée de la Nouvelle vague, sa carrière décline, même si on l'aperçoit chez Claude Chabrol (Landru), Robert Hossein, Michel Deville (Benjamin ou les mémoires d'un puceau), Claude Lelouch (Le chat et la souris). La télévision prolongera son activité dans le métier avec quelques téléfilms. Et au théâtre, elle tiendra l'affiche de comédies à succès.

Un fantôme venu de l'âge d'or du 7e art

Elégante et chic, même en vieillissant, sa beauté irradiait les films dans lesquels elle jouait. Ses personnages invoquaient le désirs (qui ne se souvient pas de cette séquence où elle s'affichait en soutien-gorge dans Les orgueilleux), révélaient une véritable sensualité, et affirmaient une belle liberté, annonciatrice de l'émancipation des femmes. Sa vie c'était le cinéma. Formée aux cours de René Simon, actrice précoce, on la voyait souvent comme une romantique en détresse, une femme fatale, une beauté spectrale. Morgan c'était en fait une insolence, une sexualité à fleur de peau, un magnétisme torride, le feu qui brûlait la pellicule. Mais c'est bien parce qu'elle ne masquait jamais sa mélancolie apparente qu'elle cachait aussi bien, dans ces prudes décennies, ce qui la rendait si précieuse : son tempérament complètement opposé aux préjugés qu'inspiraient ses traits.

Populaire et glamour, Michèle Morgan n'était pas qu'une affaire de regard: elle a ainsi hanté quelques grands films du 7e art, côtoyé Gabin et Bogart, subit des grands cinéastes tyranniques. Las, le cinéma l'a enfermée dans ces vieux classiques, rendant suranné son charme, embourgeoisant son image, la placardisant dans un art trop conformiste pour les années 1960 et 1970. Elle aurait pu tourner chez Visconti, a manqué Casablanca. Mais elle était captive de son image. Grâce à Deville et Lelouch, elle a brisé cette image, en vain. Elle se consacra à la peinture et aux livres. Toujours avide de (se/nous) raconter des histoires.

L’instant Zappette: Les séries dont il fallait parler en 2016

Posté par wyzman, le 20 décembre 2016

Comme l'an dernier, nous nous sommes penchés sur toutes les séries qui ont animé nos soirées pendant ces 12 derniers mois. Et encore une fois, il y a eu de très belles surprises. Entre les séries qui ont connu leur première saison et celles sur le retour, le choix est assez varié. Néanmoins et comme vous pourrez facilement le voir, les shows de HBO et Netflix trustent ce classement. Parti pris ? Certainement pas. Mais en 2016, les deux géants continuent de délivrer des programmes d'une qualité ahurissante. Pour info, les 16 séries qui ont fait 2016 ont été rangées par ordre alphabétique.

Game of Thrones - saison 6 (HBO). Après la folle saison 5, nous pensions que la série de David Benioff et D. B. Weiss ne pourraient plus nous surprendre. Nous avions clairement tort. Entre une Daenerys toujours plus puissante, la vengeance de Sansa, les manigances de Cersei, le périple d'Arya et la résurrection de Jon Snow, ces 10 épisodes avaient de quoi nous mettre dans tous nos états. A la clé, un record d'audience (8,89M d'accros) pour un final absolument magistral.

Insecure - saison 1 (HBO). Après l'annulation de Looking et l'annonce de la fin à venir de Girls, nous nous demandions quelle dramédie allait pouvoir nous faire rire et pleurer en même temps. Certains évoqueront Divorce, mais de vous à moi, la série ne mérite pas la moitié de sa hype. Et cela parce qu'Insecure, diffusée juste après, s'avère bien meilleure. Centrée sur les péripéties de deux jeunes femmes noires, les 8 épisodes d'Insecure ont enfin permis à Issa Rae de crever le petit écran. Il était temps.

Marseille - saison 1 (Netflix). Non, ceci n'est pas une blague. Peut-être une légère provoc. La première production française du service de streaming a longtemps été moquée mais lorsque vient le moment de revenir sur toutes les séries qui ont marqué l'année, impossible de passer outre Marseille. Lutte de pouvoir entre un maire et son dauphin, Marseille nous a tous fait rire tant certains plans, certaines répliques, certaines scènes et certains acteurs sont ridicules. Mais malgré ça, le bad buzz a permis son renouvellement.

Pitch - saison 1 (NBC). A l'heure où nous écrivons ces lignes, la série de Dan Fogelman et Rick Singer n'a pas été renouvelée… ou annulée ! Il y a donc de l'espoir. Centrée sur la première femme à intégrer une équipe de baseball de Major League, Pitch vaut le détour pour le regard qu'elle porte sur le racisme et le sexisme bien ancrés dans le milieu sportif. Fraîche et divertissante, Pitch est la preuve que l'on peut mêler drama et sport sans se perdre. Un bel exploit !

Stranger Things - saison 1 (Netflix). La série de Matt et Ross Duffer est objectivement l'une des plus belles choses que l'on ait vues cette année. En mêlant science-fiction, surnaturel, horreur, mystère et drame historique, Stranger Things est bourrée de clins d’œil (volontaires ou pas) aux univers de Steven Spielberg, Stanley Kubrick, John Carpenter et Stephen King. Pour rappel, la saison 1 raconte comment, dans l'Indiana de 1983, trois jeunes préadolescents tentaient de retrouver leur ami porté disparu à l'aide d'une jeune fille aux capacités très étonnantes.

The Crown - saison 1 (Netflix). Annoncée comme "le Downton Abbey de Netflix", The Crown est bien plus que ça. Alors oui, la série lorgne forcément du côté du programme d'ITV pour la dimension historique (on y suit les premières année du règne d'Elizabeth II) mais The Crown dresse également le portrait des mœurs et des manigances politiques méconnues du public. Classe et intense, la série est portée par un duo d'acteurs brillants (Claire Foy et John Lithgow).

The People v. O.J. Simpson : American Crime Story - saison 1 (FX). Après des années à faire dans le superficiel (Popular, Nip/Tuck, Glee, Scream Queens), Ryan Murphy se lance dans la production de l'une des meilleures séries de l'année. Créée par Scott Alexander et Larry Karaszewski, les 10 premiers épisodes d'American Crime Story traitent du procès ultramédiatisé d'Orenthal James Simpson, star du football américain accusée du double homicide de son ex-femme Nicole Simpson et de son compagnon. Le casting est si impressionnant (Cuba Gooding Jr., Sarah Paulson, Courtney B. Vance, John Travolta, Sterling K. Brown) qu'il est en train de tout rafler dans les cérémonies de remises de prix.

The Walking Dead - saison 7 (AMC). Bien que peu fan du programme, le retour de TWD (pour les intimes) a tout de même été l'un des grands moments de cette année. Grâce à un teasing franchement éreintant, la production a fait du personnage de Negan le sauveur de la série. Malheureusement, il l'a surtout achevée. Son massacre dans le season premiere était si violent et déstabilisant qu'entre le début et la fin de la première partie, ce sont pas moins de 6,45 millions de fans qui ont déserté la série en première diffusion. Comme quoi, même outre-Atlantique, la violence gratuite a ses limites.

This Is Us - saison 1 (NBC). Véritable pépite de cette année, l'autre série de Dan Fogelman aurait pu être un drame familial comme un autre. Kate et Kevin vont avoir des triplés. Malheureusement, l'un des bébés meurt lors de l'accouchement. Coup de théâtre, ils décident d'adopter Randall, un petit nourrisson noir abandonné le même jour. This Is Us évoque sans détour la difficulté d'être parent (thème récurrent cette année dans le cinéma US), d'être adopté, d'être noir, d'être obèse, d'être pris pour un moins que rien. Et chaque semaine, le programme délivre son lot de séquences émouvantes. On vous le dit, une pépite !

Westworld - saison 1 (HBO). A un moment où la chaîne câblée a dû faire avec les échecs de True Detective saison 2 et Vinyl, les annulations de Looking et Togetherness et les fins à venir de Game of Thrones, The Leftovers et Girls, nous pourrions facilement dire que Westworld a sauvé tout le monde. Centrée sur un parc d'attractions futuriste où des androïdes constamment reprogrammés réalisent les moindres fantasmes des visiteurs, la série de Lisa Joy et Jonathan Nolan est d'une complexité certaine mais dispose d'une réalisation impeccable. Trop froide pour certains, Westworld a le mérite de prouver à ceux qui en douteraient encore que la télévision est un espace d'expérimentation incroyable !

Bien évidemment, ce ne sont pas les seules séries qui ont marqué 2016. Il convient de mentionner les nouveautés Atlanta et The Girlfriend Experience, les deuxièmes saisons d'Outlander et Mr. Robot et les troisièmes saisons de Black Mirror et You're the Worst.

Bye bye Zsa Zsa Gabor (1917-2016)

Posté par vincy, le 19 décembre 2016

L'actrice américaine Zsa Zsa Gabor, ex-Miss Hongrie 1936, est morte dimanche 19 décembre 2016 à l'âge de 99 ans d'une crise cardiaque. Née à Budapest, le 6 février 1917, cette "scandaleuse" aux neuf mariages aura surtout été une figure de la presse people: franc parler, humour et glamour ont d'ailleurs pris le dessus sur sa carrière professionnelle.

Mariée dès l'âge de 20 ans à un diplomate turc plus âgé qu'elle, Zsa Zsa a ensuite enchaîné les conquêtes, les bagues au doigt, les divorces. La Gabor a été l'une des premières comédiennes dont la notoriété était fondée sur sa présence et ses frasques médiatiques.

Elle a épousé le patron des hôtels Hilton, l'acteur britannique George Sanders ou encore il y a 30 ans, le prince allemand "auto-proclamé" Frederic von Anhalt qui voulait confier à l'anatomiste allemand controversé Gunther von Hagens le soin de "plastiner" son corps après son décès: "Ma femme a toujours rêvé que sa beauté soit immortelle".

Comédienne erratique

Sari Gabro (son vrai nom), née d'un père diamantaire et d'une mère rêvant d'être actrice, a quitté la Hongrie avec ses deux soeurs en 1941. Les "Gabor sisters" deviennent rapidement célèbres à Hollywood où Zsa Zsa, remarquée par sa personnalité flamboyante. Le cinéma s'intéresse à elle en 1952 avec Cinq mariages à l'essai d'Edmund Goulding et surtout le Moulin rouge de John Huston. En 1953, elle tourne Lili de Charles Walters (aux côtés de avec Leslie Caron et Mel Ferrer) et L'ennemi public numéro un d'Henri Verneuil, avec Fernandel (sur un scénario de Michel Audiard).

Iconoclaste autant que surprenante, l'actrice peut accepter aussi bien Sang et Lumières de Georges Rouquier, avec Daniel Gélin, Le clown est roi, avec Jerry Lewis et Dean Martin, ou La soif du mal d'Orson Welles (1958). Difficile de trouver une cohérence dans sa filmographie remplie de séries B (le film noir The Girl in the Kremlin, le drame judiciaire The Man Who Wouldn't Talk, le musical Country Music Holiday, le polar Death of a Scoundrel, la SF série Z Queen of Outer Space, la comédie The Road to Hong Kong...).

Devenue une célébrité plus qu'une grande comédienne, elle finit par jouer son propre rôle ou faire des caméos dans plusieurs films et notamment dans Freddy 3 - les Griffes du cauchemar en 1987.

Célébrité permanente

Elle a aussi été très présente à la télévision. Mais c'est bien dans la presse qu'elle aura tenu un premier rôle tout au long de sa vie, affirmant avoir couché avec Frank Sinatra, Richard Burton et Sean Connery, condamnée à trois jours de prison pour avoir giflé un policier en 1989 ou à 200000 dollars d'amende pour la rupture d'un contrat publicitaire en 1993. L'année suivante, elle se place sous la protection de la loi sur les faillites pour échapper à ses créanciers, après avoir été condamnée à 3,3 millions de dollars d'amende pour diffamation envers l'actrice Elke Sommer.

Un grave accident de voiture à Hollywood la laisse partiellement paralysée. Procédurière au maximum, elle poursuit sa coiffeuse qui conduisait le véhicule et obtient 2 millions de $ de dommages et intérêts. Finalement Zsa Zsa Gabor finira par faire la une avec ses hospitalisations: une attaque cérébrale, une opération de la hanche due à une mauvaise chute, l'amputation de la quasi-totalité d'une jambe et de problème cardiaques et pulmonaires. Elle aura vécu beaucoup de vies, une longue vie, une sacrée vie, mais il faut croire que la vie est chienne et lui a fait payer tous ses excès. Son plus grand rôle, elle l'a mis en scène elle-même: c'était elle.

Rock n’ Roll de Guillaume Canet se dévoile (un peu)

Posté par vincy, le 19 décembre 2016

Tourné l'hiver dernier dans le plus grand secret, Rock'n roll, cinquième film réalisé par Guillaume Canet réunit Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Johnny Hallyday, Philippe Lefebvre, Camille Rowe, Kev Adams, Ben Foster, Maxim Nucci, Yarol Poupaud, Yvan Attal, Alain Attal et Laëticia Hallyday.

Ecrit par Guillaume Canet, Philippe Lefebvre et Rodolphe Lauga, le film devrait être dans l'esprit de Mon idole, le premier long métrage de Canet, une comédie satirique. Mais cette fois-ci, ce n'est plus la télévision qui est dans le décor mais bien le milieu du cinéma.

Le pitch: Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, qui doit apprendre le québécois pour un tournage, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

Pas de photos sur le plateau et sur les réseaux, motus sur le script ou les personnages. Le culte du secret a été digne des grosses productions hollywoodiennes. Impossible de savoir quelles guests participent, même si les rumeurs en évoquent d'autres que celles mentionnées dans la fiche technique. Le film sortira le 15 février 2017.

UGC monopolise les écrans de cinéma de Versailles

Posté par vincy, le 18 décembre 2016

Bouleversement en région parisienne. Tandis que Gaumont Pathé met les bouchées double (en reprenant les cinémas d'Europacorp), que MK2 consolide son réseau parisien (notamment à Bastille), UGC s'associe avec C2L pour reprendre trois cinémas à Versailles et Meaux. Initialement c'est le réseau CGR qui devait mettre la main sur les deux cinémas versaillais (lire notre actualité du 13 mars 2015).

Ensemble, ils ont racheté les trois établissements franciliens de la famille Edeline: le Cyrano (1562 fauteuils) et le Roxane (767 fauteuils) à Versailles et le Majestic (1304 fauteuils) à Meaux, soit un total de 19 écrans et 800000 spectateurs. C'est à peu près la fréquentation d'un UGC Ciné Cité à Villeneuve d'Ascq, à Créteil ou à Lyon. Est-ce un changement de stratégie pour le réseau UGC jusque là concentrée sur des multiplexes d'une certaine taille dans les métropoles et les zones commerciales denses?

UGC assurera la programmation sans changer l'ADN des salles (le Roxane est classé art et essai) tandis que Marie-Laure Couderc (C2L), nièce de l'ancien propriétaire Jean-François Edeline, gérera le réseau. Les salles seront estampillées UGC et profiteront de tout le savoir-faire marketing et de la politique commerciale du réseau.

Dans tous les cas, les trois cinémas auront besoin d'être rénovés.

UGC confirme ainsi sa main mise dans cette zone francilienne, avec sa présence à Velizy et Saint-Quentin-en Yvelines et son futur multiplexe à Parly 2. Un quasi monopole pourrait-on dire qui est renforcé par le futur cinéma Cine Movida à Maurepas qui sera géré par ... Marie-Laure Couderc, qui exploite aussi un cinéma à Rambouillet (lire notre actualité sur la guerre des multiplexes dans les Yvelines). C2L est aussi présent dans le nord des Yvelines (Poissy, Saint-Germain en Laye) et à Provins (comme Meaux, en Seine-et-Marne), en plus de quelques salles dans le nord de la France et en Ile-de-France (Gif, Vaucresson, Sartrouville).

Harley Quinn, Catwoman et Poison Ivy dans un même film?

Posté par cynthia, le 17 décembre 2016

Il ne faut pas se leurrer, le personnage qui a sauvé le Suicide Squad de David Ayer est celui incarné par Margot Robbie: Harley Quinn. Chérie du Joker, sexy et légèrement tarée sur les bords, Harley Quinn est devenue le personnage le plus repris dans les soirées costumées (ne niez pas, vous vous êtes imaginés ainsi pour le dernier Halloween avant de vous retrouver dans un costume fantôme pas cher) et le plus admiré par les fans. Il n'est pas étonnant que David Ayer soit décidé de faire d'Harley l'héroïne de son prochain blockbuster DC: Gotham City Sirens.

Pour vous donne encore plus l'eau à la bouche, le film, coproduit par Margot Robbie, sera l'adaptation du comic de 2009 qui met en scène les méchantes de l'univers DC à savoir Catwoman et surtout Poison Ivy qui pourrait vivre une histoire amoureuse avec Harley Quinn (leur relation a toujours été ambiguë dans le comic et/ou l'animé). Geneva Robertson-Dworet, a qui on doit le scénario de Sherlock Holmes 3 et celui du remake de Tomb Raider (avec Alicia Vikander) doit écrire l'histoire de Gotham City Sirens.

Alors que le film n'est encore qu'une ébauche, la toile s'enflamme déjà en imaginant Megan Fox dans la peau de Poison Ivy. Ce personnage avait été incarné par Uma Thurman dans Batman & Robin en 1997. Quant à Catwoman, elle a pris les traits de Lee Meriwether, Michelle Pfeiffer, Halle Berry et Anne Hathaway. Une réponse féministe à Marvel qui a toujours été incapable de faire un film autour de Black Widow (Scarlett Johansson).

En attendant une chose est sûre, après avoir encaissé 745 millions de dollars de recette avec Suicide Squad, l'univers DC n'en a pas fini avec ces méchants. Warner est bien décidé à prendre des parts de marché à Disney/Marvel. Avec Batman v Superman et Suicide Squad, Warner a encaissé 1,62 milliard de dollars de recettes. Disney a récolté 1,8 milliard de $ (Captain America 3, Doctor Strange) et la Fox 1,33 milliard de $ (Deadpool, X-Men Apocalypse). Ces six adaptations de comics forment la moitié des douze plus grosses recettes mondiales.

Les cinémas Gaumont Pathé à La Villette, Aéroville et La Joliette

Posté par vincy, le 17 décembre 2016

Situé dans le tout nouveau centre commercial Vill’Up, le cinéma Pathé La Villette a ouvert ses portes le mercredi 14 décembre. Il est en concurrence directe avec Etoile Les Lilas, les MK2 Quai de Seine et Quai de Loire et l'UGC Ciné Cité 19. Il s’agit du plus grand cinéma du nord-est parisien avec 16 salles ultramodernes et 2 900 fauteuils. L'ouverture était prévue en 2015 mais un incendie a retardé l'inauguration du centre commercial d'un an.

Il abrite aussi la toute première salle IMAX dans un cinéma à Paris intra-muros, et la deuxième après la Géode, située à quelques mètres.

"Le nouveau cinéma a été conçu pour offrir aux spectateurs un confort de projection optimal : 1,10 mètre d’espacement entre chaque rangée, des fauteuils club dans toutes les salles, des fauteuils duo pour se lover à deux" et "les spectateurs peuvent en outre réserver à l’avance leur fauteuil grâce au placement numéroté" explique le communiqué du groupe.

Situé au cœur du 5 ème musée de France, dans la quatrième travée de la Cité des Sciences et de l’Industrie, le Pathé La Villette, est le 5e complexe cinématographique ouvert à Paris en 3 ans après le Pathé Beaugrenelle, Les Fauvettes, le Gaumont Convention et le Gaumont Alésia. Il vise 700 000 entrées en 2016 et 1 million à terme.

Près de trois mois après le début de leurs négociations exclusives, les Cinémas Gaumont Pathé ont par ailleurs signé l'accord avec EuropaCorp, pour reprendre l’activité d’exploitation cinématographique de la société de Luc Besson (lire notre actualité du 5 octobre) qui comprend le multiplexe d’Aéroville à Tremblay-en-France, près de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle et le projet de multiplexe La Joliette à Marseille.

Les Cinémas Gaumont Pathé exploitent 110 cinémas pour un total de 1 051 écrans et totalisent 64,5 millions d’entrées en Europe. Le cinéma d’Aéroville est un multiplexe de 12 salles et 2380 fauteuils qui a totalisé 712 000 entrées en 2015. Le projet de cinéma de La Joliette abritera 14 salles et 2 800 fauteuils sur le site d’activité de La Joliette à Marseille.