Disney gonfle ses muscles avec Lucasfilms, Marvel et Pixar

Posté par vincy, le 2 novembre 2012

Après avoir acquis Pixar et Marvel, et mardi dernier Lucasfilms (lire notre actualité, Disney a décidé de passer à la vitesse supérieure et d'aligner un agenda plus musclé que prévu à partir de 2014 (lire aussi notre actualité du 2 octobre).

En 2013, le studio a déjà prévu une version du Magicien d'Oz par Sam Raimi, Iron Man 3 (avec une version 3D, lire aussi notre actualité du 30 avril), Monsters University (la suite de Monstres et Compagnie), Lone Ranger (avec Johnny Depp mais sans pirates), Thor 2, Frozen et un spin-off de Mary Poppins (Saving Mr. Banks).

A partir de 2014, le calendrier s'est rempli. Marvel a prévu de sortir Guardians of the Galaxy le 1er août 2014 et  Ant-Man en novembre 2015. La suite de Captain America, désormais baptisée The Winter Soldier, est programmée pour avril 2014. Toujours en 2014, Disney avait déjà prévu Maleficient, Robopocalypse, et The Good Dinosaur. S'ajoute un Pixar, Phineas et Ferb et un film d'animation sans titre pour le début du mois de novembre de cette année là (lire également notre actualité du 22 août). Sans oublier Bear, production de Disney Nature.

C'est surtout la confirmation de la suite de The Avengers qui affole Hollywood. Disney l'a calé au 1er mai 2015. Et avec l'acquisition de Lucasfilms, le groupe a annoncé la sortie d'un 7e Star Wars la même année. De quoi effrayer la Fox, ancien distributeur de la saga, qui avait prévu de sortir son nouveau film d'animation, Trolls une semaine après The Avengers 2.

Disney a pour ambition de redevenir le studio leader à Hollywood, ce qui ne lui est pas arrivé depuis 2003 (Le monde de Nemo, Pirates des Caraibes). Pour l'instant, avec 14% de parts de marché (mais avec beaucoup moins de films que ses concurrents), Buena Vista est le 3e distributeur en Amérique du nord cette année grâce à The Avengers (Marvel) et Rebelle (Pixar). Hélas le flop de John Carter et la déception de Frankenweenie ne permettent au studio d'espérer reprendre la pôle position cette année. Il lui reste une carte à jouer : Le monde de Ralph.

Box office : l’été US en pente douce…

Posté par geoffroy, le 23 septembre 2012

L’été US s’est achevé, et avec lui, la valse des sorties estivales commencées depuis le début du mois de mai. L’exercice 2012 a déçu, accusant une baisse de 2,6% par rapport au total de l’an dernier à la même période.

-  6 mai / 4 septembre 2011 : 4,4 milliards de $

-  4 mai / 3 septembre 2012 : 4,3 milliards de $

Troisième meilleure période en chiffres bruts derrière les sessions 2009 et 2011, la situation n’est plus la même si l’on prend en compte le nombre de billets vendus. En effet, avec 530 millions de spectateurs, l’été 2012 obtient le plus mauvais score depuis 15 ans. Malgré son démarrage tonitruant à mettre à l’actif des Avengers, le box-office estival aura terminé sur les rotules, comme asphyxié par un trop plein de longs-métrages interchangeables (218 films sur la période mai-août) malgré quelques bonnes surprises. De quoi faire grimacer les pontes des grands studios qui investissent de plus en plus dans des mastodontes coûteux alors que ce sont les "petits" films qui s'avèrent les plus rentables (Ted, Magic Mike, Monnrise Kingdom, Indian Palace, …).

Pas surprenant, dès lors, de constater que les cinq premiers films de l’été (The Avengers, The Dark knight rises, Amazing Spider-Man, Rebelle et Ted) représentent 41% du total des entrées. Soit le pourcentage le plus élevé depuis 20 ans. À titre de comparaison les cinq premiers films de l’été 2011 ne représentaient que 32%. Néanmoins, et grâce à un remarquable premier trimestre (merci Hunger games), la tendance à mi-saison s’inverse pour un gain de 3,6% par rapport à 2011. À ce titre, la fin de l’année risque d’être intéressante avec les sorties du dernier Twilight, du 23ème James Bond Skyfall, du premier Bilbo de Peter Jackson, du Lincoln de Spielberg et des films d’animation Les Mondes de Ralph (Disney), Rises of Guardians (Dreamworks) et Monsters, Inc. (3D) (Pixar).

Voici notre classement des principaux films l’été 2012 répartis en 3 catégories :

LES SUCCES

The Avengers

Personne ne s’attendait à un tel succès. Le film de Joss Wedhon jouait au quitte ou double avec son budget à 220 millions de $ et sa réunion de super-héros estampillés Marvel. La stratégie de la Marvel (parler des Avengers et du SHIELD dans Thor, Iron-Man ou Captain America) aura été payante. La qualité du divertissement et le casting 5 étoiles ont fait le reste. Après son incroyable démarrage (meilleur week-end de tous les temps avec 207 millions de $), le film s’est remarquablement bien maintenu pour aller côtoyer les cimes du box-office (622 millions de $). La suite est déjà sur les rails avec une date de sortie prévue au 1er mai 2015.

The Dark Knight Rises

Le 3ème opus de la saga Nolan termine donc à la deuxième place du classement. Terrassé par les Avengers, le super-héros DC Comics ne démérite pas pour autant puisqu’il va terminer sa course vers les 440-450 millions de $. Sa très nette progression à l’international (plus de 600 millions de $), lui permet de dépasser le milliard dans le monde. Il devient, par la même occasion, le deuxième film de l’année à se hisser à cette marque derrière l’intouchable Avengers et son 1,5 milliard. Il devrait finir à la septième place devant Pirates des Caraïbes: le secret du coffre maudit (1,066 milliard de $) et derrière le Retour du Roi (1,119 milliard de $), même si tous les deux continuent de le battre en nombre de spectateurs.

Ted

Il s’agit du succès surprise de l’été. Il en faut toujours un et c’est lui, le nounours en peluche animé trash, grossier, buveur de bières. Avec 217 millions de dollars aux Etats-Unis pour un budget de 50 millions, cette comédie, avec Mark Whalberg, prouve que l’originalité paye. Classé 7ème film "R-rated" de tous les temps sur le sol américain derrière l'Exorciste de Friedking, le film a dépassé les 400 millions de dollars à travers le monde et sortira en France le 10 octobre prochain. À signaler qu’il s’agit du plus gros succès de l’été pour Universal devant Blanche-neige et le Chasseur et le très décevant Battleship. C'est aussi le seul film non franchisé a réussit à séduire les spectateurs en masse.

Madagascar 3

La franchise Madagascar reprend du poil de la bête après un deuxième épisode légèrement décevant au box-office US. La progression n’est pas anodine puisque l’on passe de 180M$ à plus de 215M$. Le ton bariolé et psychédélique de cet épisode a séduit bambins et ados du monde entier. Le dessin animé est certain de dépasser son prédécesseur à l’international pour un cumul qui devrait approcher les 700 millions de $ dans le monde. De fait, un quatrième opus est presque sûr de voir le jour. Sans être forcément une mauvaise nouvelle, il serait de bon ton que la qualité du prochain film sur Alex et ses amis suive la même courbe que celle des billets verts.

L’Age de glace : la dérive des continents

Situation paradoxale pour ce quatrième opus des aventures de Scrat et de ses amis. Car avec 158M$, le film est le moins lucratif de la série sur le sol américain. Et de loin. Néanmoins on ne peut raisonnablement pas parler de déception puisque le film, doté d’un budget raisonnable (95M$ là où Rebelle en a coûté 185M$), s’est envolé à l’international avec 676M$. On ne sait pas si une suite est d’actualité mais, à l’instar d’une saga  comme Madagascar, le succès à l’étranger suffit à rentabiliser la production du film dont les héros sont désormais connus dans le monde entier. En France, Scrat & Co sont leaders du box office annuel, de loin.

Magic Mike

Deuxième surprise de l’été, le film de Soderbergh a affolé les compteurs. Rendez-vous compte : 7M$ de budget, 113M$ de recettes. Un tel pactole a dû rassurer Sony sans doute un peu déçu des résultats de son MIB 3. Autre gagnant. Channing Tatum. Cette année, l’acteur de G.I : Joe place trois films au-delà des 100 millions de dollars. Magic Mike, donc, The Vow (125M$) et 21 Jump Street (138M$). Qui aurait pu croire qu'un drame "adulte" sur le milieu du strip-tease en Floride pouvait draguer autant de spectateurs? Comme pour Ted ou de nombreux petits films dont le budget est compris entre 5 et 50 millions de $, il y a une niche pour spectateurs adultes qui semble mal exploitée par les studios, focalisés par les suites, remakes, reboots et super-héros.

The Best Exotic Marigold Hotel (Indian Palace)

Cette programmation décalée par rapport à la saison estivale a conquis son public. Le film anglais avec Judi Dench, Maggie Smith et Tom Wilkinson (des cartes vermeilles) a presque quintuplé son budget (10M$) pour atteindre les 46 millions de dollars. Pas mal du tout. Et comme le film n’a pas été un manchot à l’étranger (85M$), il fait partie de ces films à la rentabilité démente.

DEUX CAS À PART

The Amazing Spider-Man

Pourquoi ne pas l’avoir mis dans la catégorie des succès ? Justement parce qu’il s’agit d’un Spider-Man. De fait, réaliser moins de 300M$ sur le sol américain (261M$ pour être exact) malgré l’apport de la 3D, ressemble à une vraie déception. Comme si l’effet marketing l’avait emporté, une fois n’est pas coutume, sur l’aspect artistique d’une relecture aussi précoce. Néanmoins il ne faut pas se leurrer : totaliser 750 millions de $ dans le monde est plus que suffisant pour mettre en chantier une suite. Cependant Marc Webb n'est pas Sam Raimi et les effets spéciaux vont devoir être plus impressionnants pour relancer le héros dans la durée.

Rebelle

Là encore nous aurions pu mettre le dernier Pixar dans la catégorie des succès. Totaliser 233 millions de dollars US en fin de carrière, c’est mieux que Madagascar 3, The Lorax ou encore L’Age de glace 4. Mais à l’instar de Cars 2 ou de Wall E, Rebelle n’arrive pas réellement à percer à l’international. Pour le moment le film émarge à 266M$. C’est bien mais très loin des 676M$ de l’Age de glace 4 et des 404M$ de Madagascar 3. Le succès monde reste bon mais certainement en deçà des espérances. Pixar est dans un creux de vague qui, pour le moment, ne lui permet pas de dominer le marché soit au niveau artistique (Là haut, Ratatouille, Wall-e) ou au box office (Toy Story 3).

LES DÉCEPTIONS

Men In Black III

Il aura fallu attendre dix ans pour voir sur nos écrans la suite des aventures des hommes en noir. Dix ans et une 3D en plus. Malgré l’inflation et l’apport de cette technologie, MIB3 n’a pas atteint les 200M$. Il devient même l’opus le moins rentable de la franchise avec 179M$ de rectettes. La déception est grande surtout que le film, sans être d’une innovation folle, n’est pas déplaisant à regarder. L’international sauve cette production à 225M$. MIB3 peut dire merci aux MIB et à Will Smith, toujours aussi populaire à travers le monde. Mais pas de quoi en faire un quatrième. Fin d'une époque.

Blanche neige et le Chasseur

Adaptation assez libre à l’inscription merveilleuse plutôt créative, ce Blanche neige un brin guerrier s’en sort avec les honneurs. Mais il a coûté cher (175M$) et n’a pas beaucoup rapporté à l’international. Les 400 millions de dollars n’ont pas été franchis même s'il s’en rapproche (396M$). Il se murmure à Hollywood q'un spin-off avec le chasseur et la star de Thor, Chris Hemsworth, est en préparation. Seule consolation, il a largement fait mieux que l'autre Blanche neige, avec Julia Roberts (160 millions de $ de recettes dans le monde pour un budget de 85 millions de $).

Prometheus

La préquel de Ridley Scott, rondement marketé jusque dans ses campagnes virales, a réalisé un excellent démarrage. Puis le film, avec des critiques mitigées et un public déçu de ne pas retrouver l'esprit terrifiant d'Alien, s’est effondré pour clore sa carrière à 126M$. Pas si mal pour un film de SF classé R-rated, mais le bouche à oreille n’aura pas permis au film d’atteindre les cimes du box-office. Il sera sauvé, lui aussi, par sa carrière mondiale. 260M$ et un cumul à 385 millions de dollars pour un budget estimé à 130M$. Déception, donc, mais aucunement un échec.

The Bourne Legacy

Spin-off ou reboot, telle est la question. En tout cas le film de Tony Gilroy ne rééditera pas les résultats de la trilogie originale. Le film avec Jeremy Renner aura bien du mal à dépasser les 121M$ du premier Bourne (ne parlons même pas du nombre de spectateurs). Un final à 115 millions nous semble raisonnable. Son parcours à l’international devrait le rendre rentable et pourrait, là encore, anticiper un nouveau chapitre, à condition de revenir au style de la trilogie avec Damon et de rendre plus intéressant le personnage principal.

The Expendables 2

Le deuxième opus des bad guys fait moins bien que l’original. Alors que le premier film avait fini sa carrière au-delà des 100 millions de dollars, cette suite devrait terminer sa course vers les 85-90M$. Allez, ce n’est pas si mal ! Surtout que les vieux cartonnent un peu partout dans le monde. Les 300 millions de dollars sont réalisables, prouvant qu’un actionner à la sauce 80’s peut fonctionner.

LES ÉCHECS

Dark Shadows

Le dernier Burton marque la 8ème collaboration du cinéaste avec Johnny Deep. Alors qu’Alice au pays des merveilles a rapporté plus d’un milliard de dollars dans le monde, Dark Shadows se contente d’un score anodin, indubitablement décevant. Le film n’est pourtant pas mauvais, retrouve par bribes la classe créative de Burton en nous contant cette histoire de vampire à travers les âges. Mais totaliser moins de 250M$ dans le monde pour un coût de production évalué à 150 millions de dollars est une véritable sanction pour un film qui ne le méritait pas. Dommage.

Battleship

Peter Berg, auréolé de son succès avec Hancock, a essayé de nous proposer une variation improbable du jeu « Touché-Coulé » en mode Transformers. Le public n’a pas suivi. 65 millions de dollars engrangés pour un coût de production estimé à plus de 200M$, c’est l’un des plus gros échecs de l’année. Taylor Kitsch, l’acteur principal, se remarque au même titre que Channing Tatum, mais, à l'inverse, comme le looser de l’année. A son actif : Battleship et le désormais tristement célèbre John Carter. Coulé.

Total Recall

Mais pourquoi diable avoir pris la décision de proposer le remake du film de Paul Verhoeven sortit en 1990 ? Un peu comme le Conan de Nispel, le film de Len Wiseman s’est pris les pieds dans le tapis. Les 58M$ de recettes restent bien insuffisants pour un tel potentiel scénaristique, fut-il un remake hasardeux porté un Colin Farrell devenu bien fade. Le manque d’ambition de ce type de production flingue l’esprit créatif d’un Hollywood de plus en plus craintif à proposer de l’exclusif, de l’originalité, de jamais vu.

Abraham Lincoln : chasseur de vampires

Pour contredire notre avis sur Total Recall et le manque d'originalité, il est vrai que celle-ci ne paye pas toujours. C’est le cas pour le film de Timor Bekmambetov, indigeste variation d’une histoire revisitée à l’emporte pièce. 37 millions de dollars plus tard, même les geeks en demande de nouveautés sont restés sur leur faim. L’international n’a pu sauver un film ou peu de chose l’est.

Rock of Ages, Crazy Dad, Voisins du troisième type

Trois films d’un trio de stars historiques et trois échecs retentissants. Tom Cruise (même s’il n’est pas la star du film) pour Rock of Ages, Adam Sandler pour Crazy Dad et Ben Stiller pour Voisins du troisième type se sont fait ratatiner par Magic Mike. Est-ce la fin d’une époque pour ces trois stars ? Surement pas, même s’il faut avouer qu’ils n’arrivent plus à rencontrer le succès à chaque film. De toute façon quant un film est médiocre, une star ne peut pas tout. c'est peut-être le système qu'il faut accuser : trop de concepts, pas assez d'idées.

Une recette éprouvée?

L'été 2012 n'aura pas dévié de la tendance actuelle qui fait la part belle aux films attendus. Aux trois premières places nous comptons trois super-héros (Avengers, Batman, Spider-Man). Si nous rajoutons Rebelle et Madagascar 3, nous obtenons 5 films attendus sur six. Seul Ted aura réussi à faire trébucher les pronostics. L'été reste une saison essentielle pour Hollywood : 8 des 10 films les plus vus cette année l'ont été durant cette saison. Hollywood n'a rien à craindre pour sa suprématie. Hormis Intouchables (12e, 365 millions de $ dans le monde), aucun film produit en dehors du monde anglo-saxon n'arrive à perturber sa machinerie à dollars.

Warner Bros bien décidée à exploiter la Justice League

Posté par matthieu, le 14 juillet 2012

Alors que The Avengers sorti sur les écrans vient de populariser le cross-over de super-héros auprès du grand public, a Warner Bros, alliée à DC Comics, tente elle aussi de rentabiliser au maximum son catalogue grâce à la Justice League of America. Sa propre ligue n'a rien à envier à celle de Disney/Marvel : Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et autres Aquaman et Martianman Hunter. C'est dans cette optique que DC Comics a relancé au cinéma tout son univers, Superman en tête, en prenant modèle sur Marvel. Pour autant, si cette dernière est parvenue au bout de cinq années de mise en chantier à lancer sur les écrans le gigantesque cross-over qu'est The Avengers, le parcours s'avèrera plus fastidieux pour la Warner qui part presque de zéro pour former cette Ligue de justiciers.

Tout d'abord, la saga Batman de Christopher Nolan touche à sa fin. Renégocier un contrat avec Christian Bale va s'avérer onéreux. Ensuite, la tentative Green Lantern a été un fiasco artistique et financier. Cet échec quasi-total oblige à tout revoir. Wonder Woman et Flash devraient arriver sur nos écrans dans les prochaines années mais aucun casting n'est encore confirmé. Reste Superman, que le studio relance l'année prochaine sous le titre de Man of Steel.

À défaut du cinéma, ce sera donc sur d'autres supports que l'on va pouvoir se familiariser avec l'univers assemblé de DC Comics, et en premier lieu celui du jeu vidéo. Sorti en juin dernier, Légo Batman 2 : DC super-heroes empile les premières briques du cross-over attendu. Mieux encore, à venir l'année prochaine et annoncé par une plaisante bande annonce, Injustice Gods Amongs Us voit leur première réunion dans un vrai grand jeu-vidéo semblant peu éloigné visuellement de la très lucrative franchise des Batman Arkham Asylum/City dont le troisième volet pourra très certainement compter sur des caméos de la Justice League.

Parmi les nombreuses initiatives dans le but de populariser progressivement cette ligue de super-héros, la Warner va encore sortir en DVD un long-métrage d'animation avec les héros mais aussi des produits dérivés comme des légos et autres figurines. Le projet de film devrait enfin se concrétiser d'ici 2015 afin d'atteindre les cinémas du monde entier.

Quant au programme de la Warner Bros, il sera révélé avec parcimonie dans les temps à venir et devrait permettre de se fixer clairement sur leurs intentions.

Tout juste peut-on dire que les scénaristes de Green Lantern,  Marc Guggenheim et Michael Green, ont écrit la version cinéma de The Flash pour le réalisateur Greg Berlanti (lui-même co-scéanriste de ce navet de Martin Campbell), tandis que l'un des autres scénaristes de Green Lantern, Michael Goldenberg, planche sur Wonder Woman.

Reste Christopher Nolan. Et si c'était lui le grand architecte de ce futur mastodonte? Warner serait tenté de lui donner un rôle de superviseur pour l'ensemble de ses franchises issues de DC Comics. Producteur et réalisateur de la trilogie Batman, producteur  et auteur de l'histoire du Superman de Zack Snyder, il a assuré qu'il ne réaliserait pas ce film sur Justice League, mais laisse la porte ouverte pour que Warner lui signe un énorme chèque et lui laisse une liberté artistique durement acquise.

The Dark Knight Rises répondra-t-il aux attentes ?

Posté par matthieu, le 8 juillet 2012

"Cela fait huit ans que Batman a disparu dans la nuit, passant, à cet instant précis, d'un héros à un fugitif. Assumant la responsabilité de la mort du procureur Harvey Dent, le Chevalier noir a tout sacrifié, car lui et le commissaire Gordon espéraient qu'ils le faisaient pour le bien de tous. Pendant un moment, le mensonge a fonctionné, et la criminalité à Gotham City a été écrasée par la loi Dent contre le crime organisé." Tel est le synopsis enfin révélé du film le plus attendu de l'été 2012, The Dark Knight Rises, aka Batman 3.

Après avoir dépassé le milliard de dollars de recettes il y a quatre ans avec le second volet de la trilogie de Batman réalisée par Christopher Nolan, puis d'avoir encore atteint 825 millions de $ de recettes avec Inception du même Nolan, Warner Bros s'avère bien décidée à ne pas lâcher le jeune prodige et de tirer un maximum de recettes de l'epic conclusion d'une saga ayant littéralement scotché critiques, cinéphiles, fans, comics et autres geeks.

La malédiction du troisième épisode

Attendu au tournant, la pression, augmente face à des enjeux qui ne sont pas que cinématographiques. D'autant qu'à Hollywood, il y a une sorte de malédiction sur les fins de trilogie (Spider-Man 3X-Men 3, Matrix Revolutions...). Même Nolan, adulé par les foules depuis The Dark Knight, culte depuis Memento, maniant une forme d'auteurisme avec des budgets extravagants (250 millions de dollars pour The Dark Knight Rises, hors coût marketing), joue gros. Hormis Peter Jackson et son diptyque de The Hobbit, toujours produit par la Warner, aucun cinéaste confirmé n'a un tel poids sur les épaules cette année. Les 165 minutes de The Dark Knight Rises vont devoir marquer le cinéma hollywoodien contemporain, comme l'a fait le précédent volet quatre années plus tôt. Alors qu'Hollywood limite de plus en plus les risques, ne s'aventurant plus dans des blockbusters originaux, oubliant de donner une profondeur à ses scénarios voire se contentant de produits sans personnalité, Nolan et Warner doivent montrer qu'une autre voie est possible.

Bien entendu, comme évoqué plus haut, le premier enjeu est d'être rentable. Avec 600 millions de $ au box office mondial, les actionnaires du studio seront rassurés mais cela ne suffira pas. Batman 3 doit atteindre le milliard de dollars. Autrement il apparaîtra comme un triomphe relatif. D'autant que le champion de l'année, The Avengers a dépassé Batman 2 tant aux USA qu'à l'international.

Objectif Avengers?

Outre un marketing viral qui a mis le paquet pour attirer les spectateurs, entre applications iOS, affiches, teasers, spot TV, teasers, trailers, jeux ludiques dans les villes pour découvrir des nouveautés, tout a été pensé pour faire parler d'un film qui joue sur plusieurs niveaux, essayant à la fois de viser le grand public mais aussi les cinéphiles plus exigeants et adeptes du pessimisme noir de la franchise. Le jeu vidéo, lui, ne sortira qu'à l'automne, pour les fêtes. Pour répondre à cet enjeu de taille pour la Warner et DC Comics, le film sera projeté sur près de 15 000 écrans dans le monde (soit 4 000 de plus que le précédent volet), espérant ainsi  enterrer The Avengers de Disney/Marvel : une fausse bataille puisque chacun des deux studios se sert de temps en temps de l'autre pour diffuser ses bandes annonces avant la projection d'un nouveau film de super-héros.

Si la Warner est confiante, elle se rappelle qu'elle revient de loin. Après les deux films de Tim Burton, la franchise s'est écroulée artistiquement, ne servant qu'à vendre des produits dérivés. Et le premier volet de Nolan, Batman Begins, n'a récolté que 205 millions de dollars en Amérique du nord et seulement 167 millions de $ dans le reste du monde. The Dark Knight fut une surprise pour le studio, aidé par une presse et des spectateurs unanimes et la mort d'Heath Ledger (alias le légendaire Joker) qui attira les caméras sur son (à peu près) dernier grand rôle. Rien ne laissait présager des scores qui allèrent jusqu'à tripler : En Allemagne, 6,9 ??millions de dollars sur le premier volet, 30,5 millions de dollars pour le second; +300% en Corée du Sud, passant de 6 à 25,4 millions de dollars; +265% en Australie, etc... Mais il faut faire mieux encore.

Un chevalier faible à l'international

Pour autant, le "reste du monde" est l'endroit où The Dark Knight a souffert d'une plus large disparité en terme de résultats économiques, contrairement à la trilogie Spider-Man de Raimi ou le récent Avengers. Là où aux États-Unis le film a côtoyé l'insubmersible Titanic, en France ce fut un "misérable" résultat de 3 millions d'entrées. La Warner a donc dû jouer sur d'autres niveaux, organisant des avant-premières événementielles dans les grandes villes du monde et mettre en avant le nom de Nolan , auteur respecté, mais surtout un casting composite avec des personnalités diverses : la populaire et sexy Anne Hathaway, l'oscarisée et européenne Marion Cotillard, les beaux gosses d'Inception Tom Hardy et Joseph Gordon-Levitt. Le marketing subtil de Warner montre essentiellement le match Christian Bale / Tom Hardy. Mais les autres têtes d'affiches vont vite faire leur apparition une fois le film sorti afin de séduire un public plus large (féminin notamment). La campagne marketing (les affiches sont sur les frontons des cinémas depuis le 26 juin en France) n'en finit plus de dévoiler de nouveaux posters et de distiller de nouvelles informations.

Difficile de ne pas évoquer ce fait, The Dark Knight Rises adopte un moyen de promotion quasiment inédit de nos jours : ne rien dévoiler d'un film et laisser une surprise absolue au spectateur. Le synopsis officiel lui-même n'a été dévoilé que dernièrement. Quant aux images des bandes annonces (à chaque nouveau trailer, de nouvelles images), il s'agit très certainement des images de la première moitié du film comme c'était le cas pour la promotion du précédent volet. Sans conteste, Christopher Nolan s'amuse à aiguiser le désir jusque dans la publicité construite pour attirer les spectateurs. Cela devrait fonctionner afin de satisfaire les fans qui découvriront  un grand final qu'on espère spectaculaire. Le bouche à oreille fera le reste.

Tweets dithyrambiques

Maintenant que la première projection presse mondiale est passée (vendredi 6 juillet), inutile de dire que la presse américaine (on relativise vu le niveau : un journaliste a twitté qu'il avait donné 7,5 à Amazing Spider-Man, 8 à Avengers et qu'il mettrait 9 à TDKR) s'est emballée une nouvelle fois et les réactions dithyrambiques ont envahit le fil de gazouillis : "parfaite conclusion d'une trilogie", "le meilleur film de la trilogie", ... Certains parlent déjà d'Oscars. On attendra de voir, vraisemblablement durant la semaine du 16 juillet.

Tout juste âgé de 41 ans,  Nolan, que Warner a décidé de ne plus lâcher, a encore beaucoup à offrir à ses spectateurs et aux studios bien décidés de ne pas perdre leur poule aux oeufs d'or, lui offrant volontiers toutes les libertés qu'il souhaite à chacun de ses nouveaux longs-métrages. Quant aux enjeux de The Dark Knight Rises, le plus important ne sera pas seulement l'accueil critique et public. Mais bien l'impact artistique : espérons en effet que les productions hollywoodiennes sauront prendre son exemple en proposant des oeuvres moins conformistes ou convenues et les inciter à tourner films plus audacieux, avec des prises de vues réelles et des scénarios réjouissants. Comme au bon vieux temps... Il est est étonnant de voir que les parcours de Nolan, Cameron, Lucas, Spielberg n'aient pas servi de leçons à des studios qui cherchent une recette pour leurs recettes alors que le public désire avant tout des émotions mémorables plutôt que de des sensations vite oubliées.

La fournaise estivale US est lancée : pronostics

Posté par geoffroy, le 5 mai 2012

L’été américain démarre officiellement ce week-end aux États-Unis avec la sortie de The Avengers. Comme chaque année depuis maintenant une bonne décennie, la liste des films sortant à cette période regroupe suite, reboot, préquelle ou autre spin-off. Avec pas moins de 13 films dans ce cas-là, l’été US 2012 ne brillera pas vraiment par son originalité. Si le 3ème opus du chevalier noir semble se détacher assez nettement des pronostics, des films comme the Avengers, Brave, Spider-man 3D ou même Prometheus peuvent prétendre au podium.

Top 15 d’Ecrannoir au doigt mouillé, en en omettant volontairement les "sleepers" qui créeront la surprise,  par ordre décroissant.

1/ The Dark Knight Rises (20 juillet). Film de l’été. Dernier opus de la saga Nolan. Le désir du film sera là même si celui-ci déçoit et que le « méchant » n’a pas le charisme de Heath Ledger. Pronostics : 500M$

2/ The Avengers (4 mai). Le film cartonne déjà à l’international et les critiques sont excellentes. Les attentes, au-dessus des espérances, pourraient projeter le film vers les 400 millions de dollars. Pronostics : 400M$

3/ Spider-Man 3D (6 juillet). Malgré le scepticisme ambiant quant à un reboot aussi frais d’une saga ayant généré beaucoup de billets verts, Spider-Man reste Spider-Man. Le personnage demeure très populaire et aura le droit, avec le Lézard, à un super-méchant vraiment cinématographique. Pronostics : 280M$

4/ Brave (22 juin). Le film aura l’avantage de proposer une histoire originale. Son but, laver l’affront de Cars 2, film médiocre n’ayant pas réussi à atteindre la barre des 200 millions $. Pronostics : 250M$

5/ MIB 3 (25 mai). Il s’agit de faire oublier un numéro 2 catastrophique en termes de qualité. Will Smith reste très populaire, le duo des hommes en noir aussi. Sa sortie au cours du week-end du Memorial Day est un avantage. Pronostics : 195M$

6/ L’Age de glace 4 (13 juillet). Les deux derniers épisodes ont réalisé un peu plus de 190 millions $. L’usure est possible et  dépendant de ce qu’il aura à proposer au public. Si le film se maintient malgré la concurrence, il pourra se rapprocher des 200 millions $. Pronostics : 180M$

7/ Madagascar, Bons Baisers d’Europe (8 juin). Madagascar risque de perdre des spectateurs par rapport au 1 (193M$) et au 2 (180M$). Un peu comme Shrek en son temps. De toute façon le film va cartonner à l’international. Pronostics : 165M$

8/ Blanche neige et le chasseur (1 juin). Le style de Blanche neige et le chasseur est plus proche du Seigneur des Anneaux que d’Alice au pays des merveilles. Il peut créer la surprise en se démarquant mais sa sortie au mois de juin est un risque. Les déçus de la version de Tarsem (Mirror Mirror) pourront se reporter sur un film à l’univers beaucoup moins kitsch. Pronostics : 160M$

9/ Prometheus (8 juin). Prometheus réalise sans doute la meilleure campagne virale de ces dernières années. De plus, le film est le plus attendu de l’été pour une non-suite. Son probable classement R n’est pas un frein en soi mais peut lui faire perdre quelques entrées. Le bouche à oreille sera déterminant pour ce blockbuster. Si celui-ci saisit d’effroi les spectateurs, il peut envisager une carrière au-delà des 200M$. Pronostics : 155M$

10/ The Bourne Legacy (3 Août). Exit Matt Damon, bonjour Jeremy Renner (l’acteur a le vent en poupe et les bonnes grâces des studios depuis ses rôles dans Mission Impossible – Protocole fantôme et the Avengers). Si Jeremy Renner est accepté des fans, l’ADN de la franchise originale, qui semble être la même, fera le reste. Pronostics : 150M$

11/ GI Joe : représailles (29 juin). Gros pari que de lancer une suite au GI Joe de Stephen Sommers. Le film peut suivre la même carrière que la Colère des titans, suite très mauvaise du mauvais Choc des Titans de Letterier. La présence de The Rock et de Bruce Willis est un avantage. Sa sortie quatre jours avant Spider-Man 3D, non. Pronostics: 145M$

12/ Rock Of Ages (15 juin). Et voici une comédie musicale ! Les succès de Hairspray (118M$ en 2007) et Mamma Mia ! (144M$ en 2008) prouvent que ce genre de film peut tirer son épingle du jeu en été. Quelques stars (dont tom Cruise) sur une musique des années 80-90 et le tour est joué ! Pronostics : 140M$

13/ Battleship (18 mai). L’invasion marine de Peter Berg sort une semaine après les Avengers. Pas moins bon que les Transformers de Bay, le film souffle un vent patriotique teinté de scènes d’action homériques. Sans doute suffisant pour dépasser les 100M$. Mais pas beaucoup plus. Pronostics : 135M$

14/ That’s my boy (15 juin). Retour aux sources pour Adam Sandler avec ce film. Et possible retour aux affaires. En jouant un père totalement irresponsable, il retrouve le rôle d’adulte-enfant qui a fait sa gloire. Classé R, le film aura quant même du mal à rééditer les scores du Waterboy (161M$ en 1998) et de Big Daddy (163M$ en 1999). Pronostics : 125M$

15/ Dark Shadows (11 mai). Le dernier film de Tim Burton vient clore notre classement. Sa sortie, une semaine après the Avengers, n’est pas un problème pour ce type de film. Résolument décalé et visiblement très bariolé, Dark Shadows aura son public (très à cœur de retrouver le couple Burton-Deep). Le film peut même surprendre comme l’avait fait en son temps la Famille Adams (113M$ en 1991 et 214M$ en 2012 en prenant en compte l’inflation). Pronostics : 120M$

Ecran Rose : déjà une parodie pornographique pour The Avengers

Posté par matthieu, le 26 avril 2012

Forcément, budget colossal et blockbuster très attendu, il n'en fallait pas plus que pour The Avengers trouve très vite acquéreurs dans le domaine pornographique. Avengers XXX : A Porn Parody dure 90 minutes et est disponible chez Vivid Comix, studio star du X.

Mais ici point de Scarlett nue dans sa salle de bain (c'est déjà fait) ou de beaux mâles tels que Chris Evans, Chris Hemsworth ou Robert Downey Jr. bandant leurs muscles...

Ce sont des spécialistes qui s'y collent. L'italien Axel Braun, alias G-Man, est en effet réputé dans le milieu de parodies populaires du genre ; il a réalisé Superman XXX, Star Wars XXX, Batman XXX et des dizaines d'autres dans le genre.

Et puisque The Avengers manquait quelque peu de femmes, on ne s'est pas gêné pour compléter la liste afin que chacun trouve chaussure à son pied. Se rajoutent donc Sharon Carter, Miss Marvel, Scarlet Witch, Spider-woman et She-Hulk, en plus de rajouts masculins (Spider-man). Rien que ça. Une orgie de Super-héros, avec leurs super-pouvoirs, et forcément leurs super-orgasmes.

Finalement, The Avengers ne serait qu'une mise en bouche très sage (et très prude) à cette parodie plus complète et festive (jouissive ?).

Pour voir la bande annonce, c'est ici et c'est tout public. Comme pour chaque porno, les jeux d'acteurs sont invraisemblables ; mais ici un budget supplémentaire a été octroyé pour les effets spéciaux et décors en carton-pâte. La sortie est prévue début mai.

Box office : à quand le prochain film milliardaire ?

Posté par geoffroy, le 2 janvier 2012

Les nouvelles aventures numériques de Tintin sont sorties le 26 octobre dernier en France à grand renfort promotionnel. Le démarrage fut tonitruant. Ainsi, les échappées finales de notre petit reporter devraient avoisiner les 5,7 millions de spectateurs. Ce qui mettrait le film de Steven Spielberg à la quatrième place en 2011, derrière Intouchables, Rien à déclarer et Harry Potter et les reliques de la mort partie 2. Rien de déshonorant, donc, même si l’on pouvait s’attendre à mieux pour un personnage aussi iconique. Mais rappelons que l'objectif du distributeur Sony était de 5 millions d'entrées. Malgré son succès international, et avec un résultat juste correct en Amérique du Nord, il ne sera pas le quatrième film de l’année à prétendre dépasser le milliard de dollars dans le monde, club encore très fermé qu'ont rejoint Harry Potter et les reliques de la mort partie 2 (1,328 milliard de dollars), Transformers 3 (1,123 milliard de dollars) et Pirates des Caraïbes et la fontaine de jouvence (1,044 milliard de dollars).

Ces trois suites ont fait passer en quelques mois le nombre de films milliardaires de 7 à 10. L’universalisation des codes narratifs des films hollywoodiens développés en 3D relief et diffusés sur de nouveaux marchés (la Chine notamment) permet aux studios de miser sur des valeurs sûres susceptibles de franchir un tel cap synonyme de succès planétaire. Tintin, quant à lui, visera les 500 millions de dollars (89 films ont passé cette barrière depuis Star Wars en 1977). A la clé, l’assurance d’une suite filmée par Peter Jackson. Quand celui-ci en aura terminé avec son Bilbo

L'année 2012 commençant, Ecran Noir vous propose une petite prospection en vous livrant une liste de films susceptible d’atteindre le milliard de dollars dans le monde. Nous en avons choisi 10, classés par ordre décroissant, et s’échelonnant jusqu’à fin de l’année 2013. Ils ne réaliseront pas tous cet objectif. Une quasi-certitude demeure : le diptyque de Peter Jackson. Il est notre favori et nous ne voyons pas comment, sauf désastre artistique complet, il ne pourrait pas attirer les foules du monde entier après le triomphe de la trilogie du Seigneur des Anneaux, deuxième film dans l'histoire, après Titanic, à avoir été "milliardaire".

1 & 2 / Bilbo le Hobbit - Sortie en décembre 2012 et décembre 2013

Le diptyque de Peter Jackson nous raconte les aventures de Biblo Baggins (Sacquet en français) 70 ans avant les aventures de son neveu Frodon. L’immense succès de la trilogie du Seigneur des anneaux allié au savoir-faire de Peter Jackson (l’utilisation d’une 3D qu’on dit innovante et cadencée à 48 images/seconde), devrait permettre sans mal aux deux films de dépasser le milliard de dollars dans le monde.

3/ The Dark Knight Rises - Sortie en juillet 2012

Clap de fin pour Nolan et sa « trilogie » autour de Batman. Si le troisième opus est aussi bon que les deux précédents, le milliard se profile (The Dark Knight l'avait réussi). De plus, le réalisateur aurait trouvé en Tom Hardy un acteur capable de rivaliser avec la prestation du regretté Heath Ledger. En tout cas, nous y croyons.

4/ L’Age de glace 4 - Sortie en juillet 2012

Scrat et ses amis sont de retour pour un quatrième épisode. Les résultats internationaux du troisième opus plaident en sa faveur. Si le film réalise un score US conséquent, nous voyons bien L’Age de glace 4 se rapprocher du score du quatrième Pirates des Caraïbes. Et, par la même occasion, dépasser le milliard. Seul film d'animation à être parvenu à ce résultat : Toy Story 3.

5/ Monster University - Sortie en juin 2013

Pixar aurait-il du mal à se renouveler ? Après Toy Story 3 et Cars 2, voici la suite – 12 ans après – de Monsters & Cie. Si cette suite est aussi réussie que Toy Story 3 tout est envisageable. Thème universel par excellence, il peut s’imposer partout et le milliard sera atteint sans l’ombre d’un doute. Sauf si, artistiquement, il ne convainc pas.

6/ Superman (Man of steel) - Sortie en juin 2013

L’homme d’acier est de retour sous la direction de Zack « 300 » Snyder. Produit et scénarisé par Christopher Nolan (avec David S. Goyer), la direction artistiquede ce nouveau Superman sera bien différente de celle de Bryan Singer. Le potentiel est énorme et si Snyder ne s’empêtre pas dans ses tics visuels, le fils de Jor-El pourrait bien faire un carton. D’autant que le casting est alléchant (Henry Cavill, Amy Adams, Russel Crowe, Kevin Costner, Dianel Lane, Michael Shannon...) et la maîtrise technique du cinéaste plus à prouver. Difficile mais pas impossible.

7/ The Avengers - Sortie en mai 2012

Produit par Disney (ouille !!), The Avengers est une équipe de super-héros de l’univers Marvel Comics réunissant, entre autre, Iron-Man, Hulk, Thor ou encore Captain America. L’idée marketing notoire est de reprendre les acteurs des personnages cités plus haut. On aura donc l’occasion de retrouver Chris Evans, Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Scarlett Johansson et Mark Ruffalo (celui-ci interprète Bruce Banner / Hulk en remplacement de Eric Bana et, plus récemment, Edward Norton). L’association peut faire mouche comme accoucher d’une souris. Le milliard est incertain, pas impossible. Disney a quand même placé 4 films parmi les 10 milliardaires à date.

8/ The Amazing Spider-Man - Sortie en juillet 2012

Cinq après la trilogie de Sam Raimi, Sony décide de relancer la franchise avec un reboot rajeuni. Audacieux ! Car les films de Raimi ont marqué de leur empreinte l’univers du super-héros au cinéma malgré un troisième épisode quelque peu brouillon. Réalisé par Marc Webb ((500) jours ensemble), The Amazing Spider-Man ne prendra pas le risque de jouer sur les terres de l’inventif Raimi. Le ton sera différent. L’approche aussi. Le milliard sera très dur à atteindre, d’autant qu’il subira la concurrence du troisième Batman 15 jours après sa sortie.

9 / Twilight, chapitre 4 - Révélation partie 2 - Sortie en novembre 2012

Comme Harry Potter cette année, la saga Twilight prendra fin en 2012. Et comme Harry Potter, le démarrage de cet ultime épisode risque de faire trembler la concurrence. Mais parviendra-t-il à titiller le milliard de dollars ? Toute la question est là. A priori, non. La base de son public étant plus restreint à l’international que pour le magicien de Poudlard, le challenge risque d’être hors de portée. Les trois derniers épisodes ont rapporté en moyenne 700 millions de $. A moins que la curiosité ne l'emporte…

10/ James Bond 23 : Skyfall - Sortie en novembre 2012

Saluons le retour de James Bond pourtant sérieusement compromis après les déboires de la MGM. Daniel Craig rempile au côté d’un grand cinéaste, Sam Mendès (American Beauty, Les Noces rebelles, Away We Go, Les Sentiers de la perdition). Le challenge sera compliqué puisqu’il est en grande partie assujetti aux résultats US. Il faudrait que ce nouveau Bond dépasse les 200 millions de dollars aux Etats-Unis pour espérer taquiner les cimes du BO mondial. Or, aucun James Bond n'a dépassé les 170 millions de $ aux US, et les deux premiers 007 avec Craig ont bloqué à 590 millions de $ dans le monde.

2 outsiders possibles

-          Men In Black 3 (sortie en mai 2012). Encore une suite. De celle que l’on n’attendait pas vraiment, le 2 ayant été un quasi naufrage artistique. Il y aura de la 3D, toujours les mêmes acteurs avec Josh Brolin en bonus. Barry Sonnenfeld n’est pas un manchot, mais de là à signer un hit planétaire comme en 1997…

-          Madagascar 3 (sortie en juin 2012). Le deuxième épisode était bien meilleur que le premier. En sera-t-il de même pour le 3 vis-à-vis du 2 ? En tout cas le film à toutes les chances de bien fonctionner à l’international (il se déroule en Europe). Si le film rebondit bien aux Etats-Unis, il pourrait dépasser le second opus (623 millions d dollars dans le monde) et se rapprocher, un peu, du milliard.

Chris Hemsworth : de Thor à Blanche Neige

Posté par vincy, le 10 mai 2011

Universal avait confirmé les négociations avec l'acteur Chris Hemsworth pour le rôle du Chasseur dans Blanche Neige et le Chasseur, juste après les premiers résultats internationaux de Thor au Box Office. Le studio attendait sans doute le premier week-end d'exploitation nord-américain pour signer. Thor a démarré fort avec 65 millions de $ aux USA et au Canada, cumulés avec les 176 millions de $ récoltés dans le monde.

L'acteur australien (27 ans) a remporté le match contre les aguerris Viggo Mortensen et Hugh Jackman (respectivement 52 ans et 42 ans)) pour chasser Kristen Stewart (Twilight). Charlize Theron (la Reine) et Sam Clafin (le prince) complètent le casting.

Dans cette version de Blanche Neige, un conte des Frères Grimm à l'origine, le chasseur doit bien tuer la princesse mais il décide de l'aider à s'échapper et à la protéger.

Le film sera réalisé par Rupert Sanders, qui vient de la publicité, et scénarisé par Evan Daugherty. Quasiment tout est prêt pour un tournage dès septembre, et une sortie fin 2012. Hemsworth sera aussi occupé à reprendre son rôle de Thor dans The Avengers de Disney.

Et justement, Disney aura déjà frappé avec sa propre version de Blanche Neige, avancée de quelques mois et prévue en juin 2012 : The Brothers Grimm : Snow White se veut plus fidèle au conte. Tarsem Singh (The Cell) a opté pour un casting moins connu : Lily Collins, Armie Hammer, Robert Emms, et le showman Nathan Lane. Le marketing reposera en partie sur la Reine : elle sera sans doute l'argument commercial équivalent à Johnny Depp dans Alice aux pays des merveilles puisqu'il s'agit de Julia Roberts.

Robert Downey Jr, Chris Hemsworth, Chris Evans, Jeremy Renner, Mark Ruffalo et Scarlett Johansson en tournage

Posté par vincy, le 2 mai 2011

C'est un projet à part, même à Hollywood. Walt Disney, en rachetant Marvel (voir actualité du 31 août 2009), a obtenu les droits de tous les super héros de l'éditeur de Comics. Une des bandes dessinées réunit Iron Man, Thor, Captain America, Hulk : Avengers (The Avengers), en français Les vengeurs, créée en 1963, est comme une quintessance du film de super-héros. Mais avant de pouvoir en faire l'adaptation, il y avait la nécessité d'attendre deux certitudes : 1) la disponibilité du casting et éventuellement le choix de certains acteurs 2) le succès de chacun des héros individuellement.

Pour le premier point, ils sont (presque) tous là ; en effet, Robert Downey Jr reprendra son rôle d'Iron Man, Chris Hemsworth celui de Thor, Chris Evans incarnera une fois de plus Captain America... De même, les seconds rôles ont répondu présents : Jeremy Renner (Oeil de Faucon dans Thor), Scarlett Johansson (Veuve noire dans Iron Man), Clark Gregg (l'agent Coulson), Samuel L. Jackson (Nick Fury). Grosse variante : l'incroyable Hulk. Eric Bana avait déjà passé le relais à Edward Norton. Ce sera finalement Mark Ruffalo qui déchirera son tee-shirt lorsqu'il aura ses colères vertes. On ajoute au casting Cobie Smulders (Agent Maria Hill, du SHIELD), Tom Hiddleston et Stellan Skarsgärd (respectivement Loki et le professeur Selvig, tous deux dans Thor).

Pour le deuxième point, il s'agissait d'attendre la sortie de Thor et Captain America. Le studio connaissait l'impact populaire d'Iron Man. Thor a rassuré assez vite : en quelques jours, il vient de récolter 93 millions de $ dans le monde avant même sa sortie américaine. Et Captain America (sous-titré The First Avenger) est prévu pour le 22 juillet. Les trois films sortent chez Paramount. Pour Disney, il s'agit donc de profiter de ces héros et le succès de leur franchise pour ramasser le cash avec une histoire les fédérant.

L'histoire, d'ailleurs : Lorsqu’un ennemi inattendu menace la sécurité du monde, Nick Fury, le directeur du SHIELD (l’agence internationale de maintien de la paix) monte de toutes pièces une équipe capable de préserver l’humanité du chaos…

Le tournage, qui se déroulera entre le Nouveau Mexique, l'Ohio et New York, a débuté mardi dernier sous la direction de Joss Whedon. Scénariste de Toy Story, Buffy contre les Vampires, Firefly et Dollhouse, il a aussi réalisé des épisodes d'Angel et Glee. Au cinéma, il n'a, à son actif, qu'un film, Serenity - l'ultime rébellion, qui fut, pourtant, un flop avec 39 millions de $ de recettes (autant que son budget). Le studio lui a donc adjoint une équipe de choc avec le chef opérateur Seamus McGarvey, la costumière Alexandra Byrne, le superviseur des effets visuels Janek Sirrs et celui des effets spéciaux Dan Sudick.

Le film sortira le 25 avril 2012 en France et le 4 mai 2012 en Amérique du nord.

Chris Evans est Captain America

Posté par vincy, le 24 mars 2010

chris evansAprès de nombreuses spéculations (et négociations), c'est finalement Chris Evans qui incarnera le super-héros de Marvel Comics, Captain America. Evans est connu pour avoir été La Torche Humaine dans Les Quatre Fantastiques, profitant de ses séquences pour se mettre régulièrement à poil et aguicher les spectatrices. On l'a aussi vu dans Le journal d'une baby-sitter, Cellular et Push.

Distribué par la Paramount, The First Avenger : Captain America, sortira en Amérique du Nord le 22 juillet 2011.  Il sera réalisé par Joe Johnston (Wolfman). Côté méchants, Hugo Weaving (The Matrix) s'amusera à faire Red Skull.

Evans a signé pour être le héros d'une trilogie.Mais surtout, il devra jouer les Captain America dans The Avengers, film qui réunira Iron Man (Robert Downey Jr), Thor (Chris Hemsworth), et Hulk (Edward Norton). Ce film sera dans les salles le 4 mai 2012.

Captain America était l'un des rôles les plus convoités à Hollywood. Il y a encore une semaine, les bruits courraient que Channing Tatum tenait la corde, face à Ryan Philippe, John Krasinski, Chace Crawford, Micgael Cassidy et d'autres.