Alice au pays des merveilles dans la tourmente

Posté par vincy, le 22 février 2010

alice au pays des merveillesLe prochain film de Tim Burton, Alice au pays des merveilles, l'un des blockbusters les plus attendus de l'année, fait l'objet d'un boycott qui a commencé sa propagation aux Pays-Bas. Ecran Noir aurait pu vous en parler alors, mais nous ne sommes pas là pour répéter les communiqués de presse et les dépêches "officielles". Nous avons bien fait d'attendre puisqu'en une semaine, le problème est devenu international, et donc plus sérieux.

Dans un premier temps, le producteur et distributeur du film, Walt Disney,  annonce qu'il va bousculer, là où il peut, c'est-à-dire pas en France par exemple, la chronologie des fenêtres de diffusion du film : le DVD sortira trois mois après sa sortie en salles, au lieu de quatre voire six dans certains pays.

Les Américains comprennent. Les Néerlandais annoncent très vite un boycott. Les réseaux Pathé, Minerva, Wolff et Jogchems (quatre cinémas sur cinq à peu près à eux tous) menacent en effet de ne pas projeter une seule copie du film, considérant, avec une certaine mauvaise foi, que cela leur enlève des spectateurs potentiels. Mauvaise foi car un blockbuster de cette trempe va faire l'essentiel de ses entrées dans le premier mois d'exploitation, vite chassé par les blockbusters du printemps (Iron Man 2 pour commencer). Mais les propriétaires des circuits pensent qu'en annonçant une sortie DVD/VOD aussi rapide, cela découragera certains spectateurs de se déplacer. On nous dit la même chose du piratage alors que les entrées en salles sont en hausse dans toute l'Europe depuis un an. La peur est mauvaise conseillère.

Et puis voilà que les britanniques s'y mettent. Ce lundi 22 février, en soirée, Odeon, le plus gros réseau de cinéma anglais a décidé de suivre le mouvement de ses confrères (Cineworld et Vue avaient déjà annoncé leur refus de jouer le jeu de Disney).

Or, le succès d'un film, notamment une imposante production comme celle-ci, dépend de son nombre de copies et de sa diffusion à travers un territoire. La Grande Bretagne n'est pas les Pays-Bas, puisqu'il s'agit d'un des cinq plus gros marchés étrangers pour les studios américains. Et Disney a réellement besoin d'un énorme hit après des résultats en 2009 un peu contrastés (quelques gros hits, pas mal de flops).

La tendance est un raccourcissement du délai à trois mois, notamment aux USA. Les Européens veulent faire d'Alice un précédent qui décourage les studios américains dans cette spirale temporelle où les films ont de moins en moins de temps pour s'installer.

Dans une interview au Film Français, le directeur de Disney France, Jean-François Camilleri, confirme la stratégie de son groupe : "La question de la chronologie est au centre des préoccupations du nouveau président du studio. L'idée est d'analyser la nouvelle façon de consommer les programmes, et de réagir le plus vite possible. On réfélchit beaucoup à la VOD, au téléchargement définitif."

Malgré les maladresses sémantiques,  il constate que les usages changent et qu'il faut s'y adapter. On ne lui donne pas tort.

Alice sort en France le 23 mars.

Tim Burton, Président du jury du 63e Festival de Cannes

Posté par vincy, le 26 janvier 2010

timburton_cannes.jpgLe Festival de Cannes a dévoilé le nom de son prochain président du jury. Tim Burton succède ainsi à Isabelle Huppert (2009) et Sean Penn (2008). Burton a déjà été membre du jury en 1997 (notre premier festival de Cannes pour Ecran Noir) et il était revenu traîné sa silhouette sur la Croisette en 2006 lorsque sa compagne Helena Bonham-Carter avait eu cet honneur. Il n'a été sélectionné qu'une seule fois, avec Ed Wood en 1994.

Le cinéaste a déclaré : "Après avoir passé mes jeunes années à voir des triples programmes et à faire des marathons de 48h de films d’horreur, je me sens prêt pour Cannes. C’est un grand honneur et je suis très impatient de me retrouver avec mes camarades jurés pour voir de beaux films venus du monde entier. Quand on pense à Cannes, on pense cinéma du monde. Et puisque j’ai toujours vécu les films comme des rêves, je vais vivre un rêve devenu réalité."

Pour Cannes, il s'agit aussi de confirmer un peu plus chaque année l'importance des films de genre. Burton est en effet née dans l'animation au début des années 80.  De Beetlejuice à L'étrange Noël de M. Jack, de Batman à Edward aux mains d'argent, de Mars attacks! à Sleepy Hollow, de Charlie et la Chocolaterie à Ed Wood, il a a imposé un style, une vision qui en ont fait un cinéaste fétiche, aux oeuvres toujours très attendues. Un réalisateur-star dont le nom sonne comme une marque de fabrique que des milliers de fans entretiennent. Auteur de poèmes, illustrateur, peintre, photographe, il s'attaque au 3D avec l'adaptation d'Alice au pays des merveilles (en salles 7 avril en France) tandis que le Museum of Modern Art de New York lui consacre actuellement un exposition.

Gilles Jacob déclare dans le communiqué : "Cinéaste au cœur d’or et aux mains d’argent, Tim Burton est avant tout un poète. Un prestidigitateur au délire visuel dont l’écran devient féérie. Que sa douce folie et son humour gothique envahissent la Croisette et ce
sera Noël pour tout le monde. Noël et Halloween…
"

Le 63e Festival de Cannes se déroulera du 12 au 23 mai 2010.

2009, année prophétique et apocalyptique ?

Posté par vincy, le 28 décembre 2009

tehotihuacan.jpgCourrier international vient de consacrer un énorme dossier sur un sujet que n'importe quel cinéphile connaît sur le bout des doigts : Prophéties, apocalypses et fins du monde.

C'est dans l'actu : le Musée du Quai Branly expose triomphalement la civilisation mésoaméricaine de Tehotihuacan (photo). Au bout du parcours, un panneau pédagogique nous apprend, selon les croyances des habitants de cette grande cité antique, que les Dieux, en tant que créateurs, décideront eux-mêmes de la fin de leur civilisation.

Plus au sud, les Mayas avaient prédit une fin du monde pour 2012. Prétexte au film de Roland Emmerich sorti cet automne, avec succès. Car l'apocalypse est un produit inusable. Fantasme destructeur imparabale, Hollywood nous en fait régulièrement des variations sur le même thème. En fait le cinéma a commencé à s'en préoccuper dès les années 1915.

Rien que cette année, des robots ont menacé notre planète dans Transformers, un super-héros a sacrifié les centres des plus grosses mégapoles dans Watchmen, un religieux du Vatican a survécu (temporairement) à une explosion à forte déflagration au dessus du Vatican dans Anges et démons, sans oublier Prédictions, District 9, ou le post-apocalyptique La route. A une différence de taille pour le spectateur : dans 2012, les êtres humains sont des silhouettes et des petites poupées numériques écrasées par l'intérêt du réalisateur de montrer des villes te des régions entières se détruire. L'Homme n'a que peu d'importance dans ce jeu de massacre. Dans La Route, c'est l'inverse, seule compte la détresse des survivants, et finalement leur désolation psychologique.

Les occasions n'ont pas manqué pour casser la belle planète bleue dans tous les sens. Et ce n'est pas nouveau. Emmerich avait déjà réalisé deux films dans le domaine, Independance Day et Le jour d'après. Extra-terrestre, spatiale (Armageddon), scientifique (Mr. Nobody, à venir en salles) ou climatique, les menaces sont toujours "bigger than ever". Et pourtant, à chaque fois, le monde est sauvé.

Fascinations qui jouent avec nos peurs et titillent notre existentialisme. Nous sommes si peu. De Nostradamus (mauvais biopic) à la science-fiction, les hommes ont toujours eu besoin de vivre par procuration l'ultime mort : celle de leur espèce. Mais à ce jeu là, le cinéma produit des visions inégales. La guerre des mondes de Steven Spielberg, farce horrifique sentimentale, a peu de choses à voir avec Terminator 2 : le jugement dernier de James Cameron, série B dopée aux emphés mais dotée, aussi, d'une scène ultra-réaliste d'une explosion nucléaire à Los Angeles. Là on rigole beaucoup moins. Très loin de Mars Attacks! de Tim Burton qui s'amuse avec les codes, tout en montrant les inévitables monuments du patrimoine mondial se faire dévaster.

Mais, sans effets spéciaux, et souvent avec une sobriété toute aussi saisissante, le cinéma, parfois imagine cette fin du monde sous le regards d'auteurs comme Don McKellar dans Last Night. Tout s'arrête à l'heure dite. Il n'y a plus rien. Ou comme les frères Larrieux cette année, dans Les derniers jours du monde, où, la nuit envahit tout, le temps s'est arrêté, la vie n'existe plus vraiment. Deux fables où l'écran, soudainement, devient noir.

Alice au pays des merveilles, premières images « tentatrices »

Posté par vincy, le 25 juillet 2009

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C'est de saison. Les studios profitent des salles de cinéma pleines en été pour aguicher le spectateur avec les blockbusters à venir entre novembre et le printemps... Le teaser d'Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton est disponible depuis jeudi. Ecran Noir vous l'a proposé sur son profil Facebook dès son envoi, en attendant sa sortie au cinéma le 24 mars 2010.

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voir le Teaser en VO en HD sur YouTube

voir le Teaser en VF sur YouTube

Blockbusters 2009 : Qui est Miley Cyrus?

Posté par vincy, le 16 juin 2009

mileycyrus.jpg

Tout est dans le nom : Destiny Hope Cyrus. La destinée, l'espoir... Miley Ray Cyrus (désormais son nom officiel) fait partie de ses ados-stars. Née en 1992, avec comme marraine Dolly Parton (superstar de la country et vedette de cinéma), elle a donc seize ans et quelques quand elle est déjà parmi les stars les plus riches de l'année. Avec 25 millions de $ de pactole en 2008, elle appartient au club très fermé des 100 célébrités les plus riches depuis quelques temps.

Cette ex Pom Pom Girl a commencé sa carrière à neuf ans. Elle débute dans la série de son père, Billy Ray Cyrus, Doc. A 10 ans, elle tourne chez Tim Burton, dans Big Fish. Disney l'engage alors pour un double rôle. Celui de Miley Stewart et Hannah Montana, ado le jour, star la nuit. Trop petite (1m64), elle est d'abord recalée. Mais sa persévérance et sa personnalité "énergique et positive" ont convaincu les pontes du studio. Comme High School Musical (elle y fait un caméo dans le deuxième épisode), Hannah Montana est l'occasion de vendre des disques à travers un feuilleton télévisé. Avec déjà trois saisons à son actif, et plus de 70 épisodes en boîte, elle devient vite une des chouchous des gamines du monde entier.

Elle incarne un fantasme : l'occidentale ordinaire qui se métamorphose en vedette pop. Elle a des goûts simples : faire du shopping (son activité favorite), porter du rose ("c'est plus qu'une couleur, c'est un attitude"), parler de ses trois chiens...

Son image Disney l'oblige d'ailleurs à être vigilente. Entre des rumeurs de grossesse (alors qu'elle est mineure!) et des photos dos nu dans un magazine ou seins nus sur Internet, elle a du souvent démentir, se faire pardonner... Elle s'est attirée les foudres de la très conservatrice Association des familles américaines en évoquant le mariage gay (elle y est favorable, en plaidant le fait que nous sommes tous des "enfants de Dieu et que chacun doit pouvoir être heureux.").

Sa discographie l'a rendue millionnaire (deux albums, un live, deux tournées, cinq BOF). Sa filmographie est en devenir suite au succès du film Hannah Montana (80 millions de $ au box office américain). Dépendante de son double personnage et même de Disney (elle a fait la voix de Penny dans Volt), cette créature cherche à s'émanciper. Dans son prochain film, The Last Song (encore produit par Disney), elle aura pour partenaire Greg Kinnear et Kelly Preston. Cette adaptation du roman de Nicholas Sparks, réalisée par Julie Anne Robinson, sera là encore l'occasion de sortir une bande originale sur-mesure.

Mais les paparazzis ne sont pas loin et rodent comme des vautours, guettant le moindre faux pas qui pourrait ruiner sa réputation de jeune fille sage. Les garçons aussi bourdonnent autour de la belle : Nick Jones, membre des Jonas Brothers, Justin Gaston (mannequin et chanteur country) ...

Anne Hathaway, reine blanche de Burton

Posté par vincy, le 9 octobre 2008

Anne Hathaway confirme son ascension à Hollywood. Brokeback Mountain, Le diable s'habille en Prada, Max la Menace. La comédie policière est son plus gros hit à date et une suite vient d'être enclanchée par le studio de production. En moyenne, elle rapporte désormais 60 millions de $ par films. A Venise, sa prestatation dans le nouveau film de Jonathan Demme, Rachel getting married a reçu les éloges.

Et maintenant c'est Tim Burton qui vient de la choisir pour incarner la bienveillante Reine blanche dans Alice au pays des merveilles. Elle sera donc opposée à la Reine rouge, sa méchante soeur, incarnée par Helena Bonham Carter. Elle y croisera Johnny Depp (en chapelier fou) et Mia Wasikowska (Alice). Entre temps, elle sera la meilleure amie de Kate Hudson dans Bride Wars et la vedette d'un thriller horrifique, Passengers.

Halloween est encore loin mais Monsieur Jack y pense déjà…

Posté par Morgane, le 5 septembre 2008

La grisaille est là, l’automne approche et Halloween avec. Pour l’occasion le mister Jack de Tim Burton a pensé à tout et offre trois bonnes raisons de vouloir faire de ces réjouissances une véritable fête !

Pour les inconditionnels, Walt Disney Home Entertainment propose, à partir du 30 septembre, une version dvd collector de L’Etrange Noël de Monsieur Jack contenant le film dans sa version remasterisée (aussi bien le son que l’image) accompagné d’un grand nombre de bonus inédits. Une édition prestige limitée sera également dans les bacs à partir du 5 novembre. Celle-ci sera composée des deux dvd de l’édition collector ainsi que d’un buste 3D de Jack Skellington.

Egalement, les personnages du film, Jack Skellington et Sally, seront les invités surprise de la saison Halloween du parc Disneyland. Tremblez dans le cimetière de la Maison Hantée…

Et pour les fans des salles obscures, ils ne seront pas en reste. L’Etrange Noël de Monsieur Jack, dans sa version 3D, ressort sur grand écran dès le 22 octobre. Il y a un an, le film était déjà sorti en salles dans sa version 3D, avec un joli succès, inespéré.

Batman dépasse le tisseur!

Posté par geoffroy, le 3 septembre 2008

Avec un total de 502 millions de dollars acquis ce week-end aux USA, The Dark Knight devient le deuxième film en dollars courants à dépasser ce palier derrière les 600 millions de $ de Titanic. De plus, il vient tout simplement de détrôner, inflation cette fois prise en compte, Spider-Man et ses 492 millions de dollars. Il devient ainsi le nouveau champion des super-héros toutes licences confondues (DC Comics et Marvel). Il fait également son entrée dans le top 30 (30ème exactement) des plus gros scores us de tous les temps en dollars constants et deviendra dès cette semaine le meilleur représentant des films des années 2000 devant Shrek 2 (503 millions de $). S'il peut espérer grapiller quelques places, Le Roi lion (546 millions de $ et 24ème) et Forrest Gump (556 millions de $ et 22ème) semblent néanmoins hors de portée. Les 530 millions de $ et la 26ème place devrait lui revenir, ce qui serait tout de même une sacrée performance.

De plus, le film de Nolan est quasi assuré de devenir le quatrième film à dépasser le milliard de dollars (en dollars courants cette fois) dans le monde derrière Pirates des Caraïbes 2 (1,066), Le Seigneur des Anneaux : Le retour du Roi (1,119) et Titanic (1,842). Il en est aujourd'hui à 919 millions. Enfin signalons qu'en France, The Dark Knight est devenu ce week-end le film le plus rentable de la franchise devant celui de Burton (2,168 millions de spectateurs). Les 3 millions d'entrées sont dans la ligne de mire.

Batman remporte le million

Posté par MpM, le 19 août 2008

Batman The Dark KnightDu jamais vu en France : un épisode de Batman franchit la barre du million d’entrées dès le premier week-end ! Soit l'équivalent des deux tiers des entrées totales de l’opus précédent (Batman begins, 1,506 million) et près de la moitié du score réalisé par Tim Burton en 1989 (Batman, 2,168 millions), jusqu’à présent tenant du titre. Autant dire que ça s’annonce très bien pour l’homme chauve-souris qui accumule les records : 4e place pour les meilleures premières séances Paris 2008, 4e démarrage premier jour 2008 (derrière Bienvenue chez les Ch'tis, Astérix aux Jeux Olympiques et Hancock) et 5e démarrage Week-end 2008.

On est apparemment loin du raz-de-marée provoqué par le film aux Etats-Unis (2e plus grosse recette en dollars courants au bout de cinq semaines d’exploitation), mais chez nous, où la franchise n’a jamais suscité l’enthousiasme lucratif d’un Spiderman ou Superman, un tel score est loin d’être négligeable. Il est notamment révélateur de l’extraordinaire attente suscitée par le film et de l’excellent buzz qui a entouré sa sortie. Si le bouche-à-oreilles fonctionne, le phénomène pourrait d’ailleurs perdurer, d’autant que The Dark Knight n’est désormais plus menacé que par la sortie de Babylon AD, dernier blockbuster de l’été. Le plus ironique dans tout ça reste finalement le fait que ce soit le volet le plus sombre de la série qui ait remporté la plus large adhésion.

Entertainment Weekly se reconnaît dans Pulp Fiction

Posté par vincy, le 6 août 2008

pulpfiction.jpgLes américains adorent les classements. Ecran Noir devrait peut-être s'y mettre... Dernier en date, celui de l'hebdomadaire "pop-culturel" Entertainment Weekly qui, pour célébrer ses 25 ans, a décidé de tout classer : affiches de films, scènes fatales et surtout les "classiques" du cinéma soit 100 films sortis depuis 1982...

Premier de la liste, la Palme d'or Pulp Fiction, de Quentin Tarantino. Le film emblématique de ces 25 dernières années ?

Il y a forcément désaccord puisque nous ne sommes pas sur la même planète. A New York ou Los Angeles, les films non hollywoodiens n'existent pas. On ne compte que dix films réalisés par des non anglophones (le mieux classé étant 28e, Les ailes du désir). Aucun français. Les cinéastes "reconnus" sont donc Wenders, Ang Lee, Michel Gondry, Alfonso Cuaron, Florian Henckel, Pedro Almodovar, Lars Von Trier et Wong Kar-wai.

Dans le registre "notons-le sur nos tablettes", on décompte cinq films d'animation (Toy Story, 5e au général, 1er en animation et en comédie), sept "suites" (Casino Royale, 19e, si l'on met à part la trilogie du Seigneur des Anneaux), qui donc surpassent les épisodes précédents, et trois films "récents" c'est-à-dire de l'an dernier : There Will be blood, No Country for Old Men, Michael Clayton. Pas de doute : les Oscars influent les jugements.

Certains cinéastes ont l'immense honneur d'avoir deux de leurs films dans le Top 100. Spielberg (Il faut sauver le soldat Ryan, 6e et La Liste de Schindler, 21e), Martin Scorsese (Les affranchis, 13e et The Departed, 76e), Tim Burton (Edward aux mains d'argent, 15e, et Ed Wood, 93e), Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, 16e et There Will be Blood, 51e), Rob Reiner (This is Spinal tap, 11e et Quand Harry rencontre Sally, 30e), Doug Liman (The Bourne Supremacy, 29e et Swingers, 87e), Ang Lee (Brokeback Mountain, 31e et Tigre et dragon, 49e), les frères Coen (Fargo, 34e, et No Country for old men, 64e), Ridley Scott (Gladiator, 43e et Thelma et Louise, 72e), Alfonso Cuaron (Children of Men, 46e et Y Tu Mama Tambien, 86e) et Peter Weir (The Truman Show, 53e et Witness, 68e). Forcément on se révolte : quid de Casino, Magnolia ? Et Allen, Eastwood, Lynch, Kubrick, Fincher, Soderbergh... un seul film ? Et Michael Mann aucun ?

Un seul réalisateur place trois films (là encore si l'on excepte la position unique de la trilogie de Peter Jackson). James Cameron. Titanic (3e), Aliens (27e) et Terminator 2 (78e).

Il en manque du film, y compris dans le culte. Aucun acteur ne se détache, même si Bruce Willis, Tom Hanks, Tom Cruise, Matt Damon , Johnny Depp sont en vedette d'au moins trois films. Côté femmes, saluons la performance de Julianne Moore, présente aussi dans plus de trois films.

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