Valentine’s Day en avant-première le jour de la Saint-Valentin

Posté par vincy, le 10 février 2010

valentinesday-poster.jpgLa nouvelle comédie de Garry Marshall, Valentine's Day, débarquera sur les écrans français mercredi 17 février. Mais, à l'occasion de la saint-Valentin, Warner organisera une avant-première nationale sur presque tout le territoire "le jour des amoureux", dimanche 14 février. Le distributeur noius a fourni toutes les séances que vous pouvez consulter sur document en format PDF.

Les producteurs ont confirmé par aillers que le film aurait le droit à un "spin-off", intitulé New Year's Eve, qui devrait sortir fin 2011 et reprendra une partie du casting prestigieux. On croise en effet Jessica Alba, Bradley Cooper, Anne Hathaway, Patrick Dempsey, Hector Elizondo, Jamie Foxx, Jennifer Garner, Topher Grace, Ashton Kutcher, Taylor Lautner, George Lopez, Queen Latifah, Julia Roberts, Emma Roberts, Taylor Swift mais aussi deux absentes sur l'affiche, deux "seniors", Shirley MacLaine et Kathy Bates.

Lancôme s’offre le visage de Julia Roberts

Posté par vincy, le 6 décembre 2009

Uma Thurman chez Givenchy, Jude Law chez Dior ou Vincent Cassel chez Yves Saint-Laurent : c'est assez classique de voir une star de cinéma devenir le promoteur d'un parfum. L'Oréal et autres faiseurs de cosmétiques se payent même le luxe d'un casting mondialisé.

Lancôme, filiale de l'Oréal d'ailleurs, a souvent utilisé ce procédé pour lancer des lignes de produits de beauté (on se souvient tous d'Isabella Rossellini vantant le charme sucré de Trésor). Lancôme exploite actuellement les visages de Kate Winslet, Anne Hathaway, Juliette Binoche et Clive Owen.

Désormais, elle s'offre (our un prix confidentiel mais certainement très élevé) Julia Roberts comme ambassadrice "globale" de l'ensemble de la maison, c'est-à-dire de toute les marques. Roberts, qui sera hiérachiquement au dessus de tous les autres, agira comme un porte-parole du groupe.

Les qualificatifs employés par la société sont évidemment des superlatifs : "femme emblématique de son temps", talent exceptionnel et convictions bien trempées", "sublime". Et riche : elle gagne entre 10 et 13 millions d'euros par films.

On ignore pour l'instant comment sera traduit ce nouveau "poste" et la durée du contrat. En attendant on retrouvera Julia Roberts sur les grands écrans dans Valentine's Day, prévu dans toutes les salles en février prochain.

Alice au pays des merveilles, premières images « tentatrices »

Posté par vincy, le 25 juillet 2009

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C'est de saison. Les studios profitent des salles de cinéma pleines en été pour aguicher le spectateur avec les blockbusters à venir entre novembre et le printemps... Le teaser d'Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton est disponible depuis jeudi. Ecran Noir vous l'a proposé sur son profil Facebook dès son envoi, en attendant sa sortie au cinéma le 24 mars 2010.

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voir le Teaser en VO en HD sur YouTube

voir le Teaser en VF sur YouTube

Anne Hathaway Over The Rainbow

Posté par vincy, le 27 mars 2009

judy garlandUn biopic de plus. Hollywood se regarde de plus en plus dans le miroir. Pour faire redécouvrir (c'est-à-dire vendre) les classiques de son patrimoine?

Après Steve McQueen (pour l'instant réservé à Brad Pitt), voici Judy Garland, légendaire Dorothy dans Le Magicien d'Oz, star d'Une Etoile est née et mère de Liza Minelli.

Adapté de la biographie Get Happy : The Life of Judy Garland, de Gérald Clarke, le projet sera dédoublé : sur les planches et au cinéma. Le livre est un document rare puisque l'auteur avait réussi à mettre la main sur les cassettes enregistrées par l'artiste en vue de raconter sa vie dans une autobiographie. On doit aussi à Clarke la biographie de Truman Capote qui avait conduit au film Capote, et un Oscar du meilleur acteur pour Philip Seymour Hoffman.

Pour incarner la petite princesse des comédies musicales au destin tragique (multiples tentatives de suicides, décès par overdose de drogue), les producteurs ont choisi Anne Hathaway (qui mesure 22 cms de plus que la très petite Judy Garland). Il restera à trouver un metteur en scène de théâtre, un réalisateur, et quelques acteurs pour jouer, notamment, Vincente Minelli, ses deux soeurs aînées avec lesquelles elle a commencé sa carrière, ou encore le jeune Gene Kelly...

Un rôle à Oscars pour Hathaway ?

Les passagers : on évite de justesse le crash cinématographique

Posté par MpM, le 10 mars 2009

Les passagers"Ce crash, c’est comme une renaissance !"

L'histoire : Suite à un crash aérien, la thérapeute Claire Summers est chargée d’apporter un soutien et une écoute psychologiques aux rares survivants. Très vite, elle s’aperçoit que la version officielle des causes du crash (une erreur humaine) ne correspond pas aux souvenirs des passagers. Dans le même temps, elle lie une relation extra-professionnelle avec l’un des rescapés, Eric, qui refuse toute thérapie.

Notre avis : Rodrigo Garcia avait très certainement une carte à jouer avec cette histoire de passagers traumatisés par un crash aérien aidant une jeune femme mal dans sa peau à mettre à nu ses propres fêlures, et même à les accepter. Pour cela, encore aurait-il fallu qu’il sache où il allait, au lieu d’osciller sans cesse entre comédie sentimentale, thriller, mélodrame et fantastique, incapable de doser harmonieusement les séquences pseudo-romantiques (bavardes et répétitives) et les scènes d’enquête, apparemment réduites à peu de chose. Certains éléments semblent même parfaitement hors de propos, alors que d’autres sont trop rapidement évacués, et pas mal d’invraisemblances viennent parsemer le récit.

Le problème, c’est que bon gré mal gré, toutes ses incohérences finissent par trouver une explication au cours du film, par un procédé qu’il est toutefois impossible de dévoiler, sous peine de gâcher le peu de suspense qui restait. Or, même si cette errance scénaristique est en partie justifiée, cela n’empêche pas le spectateur de s’être ennuyé ferme pendant la première heure du film. Découvrir le pourquoi du comment soulage peut-être sa curiosité, mais cela ne suffit pas à renverser la vapeur en rendant tout à coup le film génial. Au contraire, l’orientation que prend l’intrigue semble à la fois inattendue et presque trop facile.

Reste Anne Hathaway, merveilleuse en psy qui ne se laisse jamais aller. Son air de jeune cygne timide ferait fondre n’importe quel spectateur : les hommes parce qu’ils la trouvent craquante, les femmes parce qu’elles ont envie de l’aider, voire de lui ressembler. On ne peut pas en dire autant de Patrick Wilson qui a un rôle plutôt ingrat de dragueur déluré en quête de sensations fortes mais cachant un terrible traumatisme. Il y a même un moment où l’on se demande ce que le personnage de Claire peut bien trouver à un type qui passe ton temps à essayer de lui faire peur… Bien sûr, cela aussi, on le comprendra en temps voulu. Dommage que cela arrive bien trop tard, à un moment où on a déjà cessé d’y prêter le moindre intérêt.

Les Oscars, pour la gloire…

Posté par vincy, le 23 février 2009

hugh jackmanLe noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.

Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.

Pour le second rôle masculin, Kevin Kline, Christopher Walken, Cuba Gooding Jr, Alan Arkin et Joel Grey donnaient le to. Cinq ex-gagnants de la catégorie, toutes générations confondues. Pour le second rôle féminin, Whoopi Goldberg, Goldie Hawn, Anjelica Huston, Eva Marie-Saint  et Tilda Swinton se partageaient la scène. Sophia Loren, Shirley MacLaine, Marion Cotillard, Nicole Kidman et Halle Berry formaient l'actrice parfaite. Michael Douglas, Adrien Brody, Robert de Niro, Anthony Hopkins et Ben "Gandhi" Kingsley composaient le meilleur acteur.

kate winslet sophia loren marion cotillardAnna Hathaway incarne Nixon 

Côté vocal, point de Peter Gabriel.

Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann. 

A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.

ben stiller natalie portmanCôté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.

Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes"). 

En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."

penelope cruzFinalement ce fut le père de Heath Ledger qui reçu l'Oscar posthume (voir actualité du 25 janvier). Penelope Cruz ne s'est pas évanouie, mais elle en a caressé l'idée.

Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".

On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça".
sean pennDans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel  de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler :  "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."

hugh jackman anne hathaway

Meilleures ennemies : la guerre des miss

Posté par vincy, le 7 février 2009

 kate hudson anne hathaway meilleures ennemies
« Le mariage est le premier jour du reste de votre vie. Jusque là vous étiez mortes. »   

L'histoire : Liv et Emma sont les deux meilleures amies du monde, depuis vingt ans. Depuis ce goûter au Plaza, où les deux se promirent un jour de se marier, au Plaza de New York, en juin. Le problème est que, vingt ans plus tard, elles se retrouvent avec la bague de fiançailles au doigt, en même temps, quelques semaines avant le mois de juin. Heureusement, il y a encore des possibilités et grâce à Marion St Claire la plus prestigieuse des "wedding palnners" de la ville, les deux amies pourront se marier dans l'endroit de leur rêve. Hélas, une erreur de l'assistante de St Clair détruit leurs espoirs et il ne restera plus qu'une seule date, un seul créneau horaire pour les deux mariages...

Notre avis : Une brune, une blonde. Deux mariages. Une seule date au même endroit. A partir de ce concept, les scénaristes de Meilleures ennemies ont fait un film en trois temps : la période idyllique amicale, la guerre homérique des rivales et le(s) mariage(s) hystérique(s) fatal(s). Le deuxième acte a évidemment nos faveurs. La cruauté des coups, la jubilation à les voir se crêper le chignon (bleu) ou se faire la peau (orange), permet à cette énième comédie sur le mariage de se singulariser, un peu.

Evidemment, il faut déjà s’immerger dans ce délire névrotique qu’est le mariage. Un rêve de petite fille, dans une déco kitsch, entraînant un esthétisme spécifique. Le temps des illusions perdues n’amène pas forcément d’amertume tant le milieu environnant de ces new yorkaises paraît chic et sophistiqué. Heureusement, la brune – Anne Hathaway, renversante comme à son habitude – et la blonde – Kate Hudson, de plus en plus similaire à sa mère, Goldie Hawn – mettent du piment dans le sucre glace.

Il en fallait; tant l’installation du sujet est laborieuse. Voire caricaturale : l’avocate prédatrice, cupide, dominatrice et la prof soumise, simple, chasseresse. Elles ne seront pas sauvées par les deux prétendants fades et banals, des « Ken » interchangeables, sans aucun charisme, et d’ailleurs assez impuissants et largués dans cette « guerre des Miss ». Dès lors qu’elles deviennent agressives, compulsives, la comédie s’emballe et les délires font plaisir. Car le spectateur est sadique, c’est bien connu. Les deux filles y gagneront, en perdant un peu de son arrogance ou en gagnant en assurance. Et ce joyeux bazar se calmera pour le meilleur et pour le pire. Le film ne parvenant jamais à équilibrer les deux, nous assommant avec une morale en voix off, assez niaise. Reste qu’on se demande toujours pourquoi le mariage est « le plus beau jour de la vie d’une fille. »    

Slumdog Millionaire remporte le premier prix de la saison

Posté par vincy, le 5 décembre 2008

slumdogmillionaire.jpgLa saison des prix américains,  longue route vers les Oscars, a commencé hier avec la tradtionnelle remise des prix du National Board of Review (Conseil national des critiques créé en 1909, composé de professeurs de cinéma essentiellement).

Le film de Danny Boyle, Slumdog Millionaire, a remporté le prix du meilleur film. Avec son prix du public au Festival de Toronto, cela lui donne un atout supplémentaire dans les campagnes marketing en vue de décrocher des nominations aux Golden Globes et aux Oscars.  En quinze ans, cependant, seuls cinq films ont gagné le prix du NBR  puis l'Oscar. C'était le cas, notamment, l'an dernier avec No Country for Old Men.

Le reste du palmarès lance aussi les premiers favoris dans les autres catégories, ou, en tout cas, ceux qui risquent d'être incontournables dans la saison des prix.
- Meilleur réalisateur : David Fincher (L'étrange histoire de Benjamin Button)

- Meilleur nouveau réalisateur : Courtney Hunt (Frozen River)

- Meilleur acteur : Clint Eastwood (Gran Torino)

- Meilleure actrice : Anne Hathaway (Rachel getting married)

- Meilleur second rôle masculin : Josh Brolin (Milk)

- Meilleur second rôle féminin : Penélope Cruz (Vicky Cristina Barcelona)

- Meilleure révélation masculine : Dev Patel (Slumdog Millionaire)

- Meilleure révélation féminine : Viola Davis (Doubt)

- Meilleur casting : Doubt

- Meilleur scénario : Nick Schenk (Gran Torino)

- Meilleure adaptation : Simon Beaufoy (Slumdog Millionaire) et Eric Roth (L'étrange histoire de Benjamin Button)

- Meilleur film d'animation : Wall-E

- Meilleur film en langue étangère : Mongol (Russie, déjà finaliste ax Oscars 2008)

- Meilleur documentaire :  Man on wire

Anne Hathaway, reine blanche de Burton

Posté par vincy, le 9 octobre 2008

Anne Hathaway confirme son ascension à Hollywood. Brokeback Mountain, Le diable s'habille en Prada, Max la Menace. La comédie policière est son plus gros hit à date et une suite vient d'être enclanchée par le studio de production. En moyenne, elle rapporte désormais 60 millions de $ par films. A Venise, sa prestatation dans le nouveau film de Jonathan Demme, Rachel getting married a reçu les éloges.

Et maintenant c'est Tim Burton qui vient de la choisir pour incarner la bienveillante Reine blanche dans Alice au pays des merveilles. Elle sera donc opposée à la Reine rouge, sa méchante soeur, incarnée par Helena Bonham Carter. Elle y croisera Johnny Depp (en chapelier fou) et Mia Wasikowska (Alice). Entre temps, elle sera la meilleure amie de Kate Hudson dans Bride Wars et la vedette d'un thriller horrifique, Passengers.

Palmarès de Venise : les paris sont ouverts

Posté par MpM, le 6 septembre 2008

Lion d’or à VeniseA l’heure des pronostics sur les lauréats de cette 65e Mostra, le presse italienne s’en donne à coeur joie en désignant à la fois ses favoris et ses bêtes noires. D’après ces vénérables confrères, Vegas de l’Américain Amir Naderi, Teza de l’Ethiopien Haile Gerima, Ponyo sur la falaise du Japonais Hayao Miyazaki ou encore The Hurt Locker de l’Américaine Kathryn Bigelow pourraient remporter le Lion d’or. Par contre, quand il s’agit de déterminer le film qu’ils ont le moins aimé de la compétition, la plupart cite un film… français : L’Autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic (1 critique sur 12), Inju de Barbet Schroder (2), et surtout Nuit de chien de Werner Schroeter (5). Seul Plastic city du Chinois Yu Lik-wai fait presque aussi bien avec trois voix contre lui. Pour le prix d’interprétation, chez les hommes, deux noms se dégagent : Silvio Orlando (Il papa de Giovanna de Pupi Avati) et Mickey Rourke (The Wrestler de Darren Aronofsky). Chez les femmes, c’est plus divers, avec notamment Anne Hathaway (Rachel getting married de Jonathan Demme), Caterina Murino ou Isabella Ferrari (Il seme della discrodia de Pappi Corsicato), Dominique Blanc (L’autre) et même Ponyo (du film d’animation de Miyazaki… peut-être une manière de dire qu’aucune actrice ne s’est révélée assez convaincante ?)

Mais en réalité, difficile de savoir quels films auront pu séduire le jury au milieu d’une sélection aussi en demi-teinte ! Birdwatchers de l’Italien Marco Bechis, sur les Indiens du Brésil, a tout du film primé en festival et pourrait faire un bon compromis. Dans le même genre, on peut aussi envisager que The Hurt locker sur la guerre en Irak, Teza sur l’Ethiopie des années 70-80 ou le drame familial Rachel getting married ne repartent pas sans rien. Milk du Turc Semih Kaplanoglu pourrait également empocher un prix de mise en scène. Enfin, si Miyazaki a fait un aussi fort effet à Wim Wenders et à ses jurés qu’aux festivaliers, on ne voit pas trop comment il ne figurerait pas parmi les lauréats.

De notre côté, on voterait sans hésiter pour Dominique Blanc et Mickey Rourke en meilleurs interprètes, et pour The Wretsler, L’Autre, Milk et The Sky Crawlers du Japonais Mamoru Oshii dans la liste des récompensés. Enfin, pour imiter les journalistes italiens, on doit bien avouer qu'on ne comprend pas ce que faisaient en compétition la farce grotesque Il seme della discordia et surtout les deux français Nuit de chien et Inju, la bête dans l'ombre quand, hors compétition, il y avait de petits bijoux tels que Stella ou Les plages d'Agnès et des essais ambitieux (pas forcément réussis, mais intéressants) comme Un lac ou Vinyan.
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