André Dussollier et Laetitia Casta tournent Des Apaches

Posté par vincy, le 13 mars 2014

En début de semaine, Nassim Amaouche a commencé le tournage de son deuxième film, selon les informations de Cineuropa. Des Apaches réunit le tandem inédit composé d'André Dussollier et de Laetitia Casta. Nassim Amaouche incarnera le personnage principal du film.

Cette production Ad Vitam, coécrite par le réalisateur et Guillaume Bréaud (qui vient de cosigner Bird People, le prochain film de Pascal Ferran), raconte l'histoire de Samir, la petite trentaine, qui vient de perdre sa mère. Au cimetière, il croise un homme, inconnu, qui est pourtant son père. De là, le passé va ressurgir et une affaire familiale va le plonger dans la population kabyle de Belleville. Il deviendra l'Apache, un homme libre et affranchi.

Le tournage se déroule essentiellement dans le quartier parisien de Belleville et fera un bref détour en Kabylie. Le film avait obtenu l'Avance sur recettes en 2011.

Nassim Amaouche a remporté le Grand Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2009 Adieu Gary.

Cannes 2014 : 15 projets sélectionnés au 10e Atelier de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 12 mars 2014

15 projets ont été retenus pour L'Atelier de la Cinéfondation du festival de Cannes cette année. Des novices et des vétérans, des talents prometteurs et des espoirs confirmés : l'atelier s'ouvre à tous les styles et a un air de Cinémas du monde.

- Invisible / Pablo Giorgelli (Argentine). Caméra d'or 2011 pour Les acacias.
- Territoria / Nora Martirosyan (Armenie). Premier long métrage.
- Tabija / Igor Drljaca (Bosnie). Son précédent film Krivina a été sélectionné à Toronto et Rotterdam.
- Saudade / Antonio Méndez Esparza (Brésil). Grand prix de la Semaine de la critique 2012 pour Aquí y allá.
- Ville-Marie / Guy Édoin (Canada). Deuxième long métrage après Marécages.
- In the Shade of the Trees / Matías Rojas Valencia (Chili). Deuxième long métrage après Raiz.
- Ruta salvatge / Marc Recha (Espagne). Pau et son frère avait été en compétition à Cannes en 2001.
- Ce sentiment de l'été / Mikhaël Hers (France). Remarqué avec Memory Lane (sélectionné au Festival de Locarno).
- Aliyushka / Adilkhan Yerzhanov (Kazakhstan).
- The Darkness / Daniel Castro Zimbrón (Mexique). Deuxième long métrage après Tau.
- White Sun / Deepak Rauniyar (Népal). Deuxième long métrage après Highway, sélectionné à Berlin.
- To All Naked Men / Bassam Chekhes (Pays-Bas/Syrie). Son court-métrage Falastein, sandouk al intezar lil burtuqal était en compétition à Cannes en 2012.
- Oil on Water / Newton I. Aduaka (Nigéria). Grand prix au Fespaco d'Ouagadougou, Ezra avait été sélectionné à Sundance en 2007.
- Dogs / Bogdan Mirica (Roumanie).
- A Yellow Bird / K. Rajagopal (Singapour). Premier film du documentariste.

Du 16 au 22 mai, le 10e Atelier de la Cinéfondation permettra aux cinéastes, accompagnés de leur producteur, de rencontrer des partenaires potentiels pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film.

Créé en 2005, l'Atelier a pour mission "d'encourager le cinéma de création et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes dans le monde". Depuis 9 ans, il a présenté 141 projets, dont 85 sont sortis sur les écrans et 44 sont actuellement en pré-production.

Les relations ambivalentes entre la Chine et Hollywood

Posté par vincy, le 11 mars 2014

iron man wang xueqi chine hollywood

Les deals se multiplient entre Hollywood et la Chine. Il est loin le temps où les studios et producteurs craignaient une invasion japonaise dans les années 80. Désormais, ils signent avec les Emirats, l'Inde, et la Chine pour trouver des accords de financement et de production. La Chine est devenue en moins de dix ans un géant du cinéma : 2e marché mondial (recettes en salles), dépassant ainsi le Japon, un cinéma réputé et respecté (grands prix dans les Festivals comme l'Ours d'or à Berlin en février), production de films en hausse (638 en 2013, dont 45 exportés), accroissement du nombre de cinémas (5 000 écrans supplémentaires rien qu'en 2013).

Hollywood se laisse donc séduire par les dragons de l'Empire du milieu. Les annonces se bousculent depuis trois mois.

Derniers contrats en date :

    • Robert Simonds et Gigi Pritzker avec le géant TPG et le chinois Hony Capital (10 films par an) ;
    • Walt Disney avec Shanghai Media Group pour développer des films chinois à la Disney ;
    • Disney (toujours) avec You On Demand (pour la diffusion de produits sur les mobiles) et BesTV (contenus numériques);
    • Disney (encore) qui va créer un parc d'attraction à Shanghai ;
    • Relativity a pactisé avec le fonds d'investissements IDG ;
    • Le chinois DMG a signé des accords avec Alcon Entertainment (Transcendance, avec Johnny Depp et le remake de Point Break)
    • Studio 8, société de l'ancien patron de Warner Jeff Robinov, avec Huayi Brothers (qui a injecté 120 millions de $) ;
    • L'agence de talents Resolution a accepté le chinois Bison Capital dans son capital ;
    • Bona Film possède 20% de 21st Century Fox ;
    • After Dark Films va faire 5 films avec la télévision chinoise Shengshia Entertainment ;
    • DreamWorks qui a créé son studio Oriental DreamWorks et qui a signé un accord avec le site de streaming local Youku, etc... (lire nos actualités)
    • La transaction la plus impressionnante reste le rachat de la chaîne de cinéma américaine AMC Entertainment par le géant de l'immobilier chinois Wanda pour 2,6 milliards de $ en 2012.
    • Le même Wanda a signé un partenariat de grande ampleur avec le canadien IMAX pour construire 120 salles dotées d'écrans géants.

Tous ces deals permettent évidemment d'obtenir de l'argent frais, mais avant tout de conquérir le marché chinois : d'abord en contournant le problème des quotas (la Chine limite le nombre de films étrangers qui sortent en salles) mais aussi en évitant la censure en produisant des films spécifiquement pour le marché chinois (avec les normes et le formatage imposé pour un public encore plus puritain que les Américains : les Chinois n'ont pas pu voir le sein de Kate Winslet dans Titanic).

Le système de quotas a légèrement évolué en augmentant le nombre de films étrangers (principalement américains) autorisés sur le sol chinois. Avant 2012, 20 films étrangers étaient diffusables en Chine. Depuis un an, le nombre a été porté à 34 (lire notre actualité). La Chine réfléchit actuellement à faire passer le nombre à 44. Le système de censure est en passe de changer également puisque le gouvernement chinois souhaite décentraliser la censure en donnant l'autorité à chaque province.

Un conflit financier

Pourtant, Hollywood devrait se méfier de cet eldorado. L'an dernier, la Chine a cessé de payer aux studios hollywoodiens leur part sur les recettes locales de leurs films. Le conflit a commencé avec l’introduction d’une nouvelle taxe sur les bénéfices (2%), taxe refusée par les studios.

Les arriérés se chiffraient à plusieurs dizaines de millions de dollars, selon The Hollywood Reporter, et les six «majors» hollywoodiennes - Disney, Warner, Universal, Paramount, Fox et Sony - semblaient concernées.

Selon les calculs du magazine, les autorités chinoises, à travers le China Film Group, plus gros distributeur du pays, devraient notamment plus de 31 millions de dollars à Warner pour Man of Steel, 23 millions à Sony pour Skyfall et 20th Century Fox pour L’Odyssée de Pi.

La Motion Picture Association of America (MPAA), qui représente les intérêts des studios, a négocié durant un mois avec les autorités chinoises pour déterminer qui devra payer cette taxe. On ne sait pas comment cela s'est résolu - le contenu de l'accord a été maintenu secret - mais en août dernier, la MPAA a annoncé que l'affaire était close.

Hollywood soumis au système chinois

Pour Hollywood, le marché chinois n'est pas sans danger : les dates de sorties de films sont décidées par les autorités chinoises et peuvent être changées au dernier moment (comme pour Django Unchained, censuré quelques jours avant son lancement en Chine : lire notre actualité). Evidemment, les périodes les plus sollicitées (comme l'automne et le Nouvel An chinois) sont quasiment inaccessibles pour les films étrangers. C'est aussi le gouvernement qui décide des films qu'ils veulent montrer aux Chinois. Cela rend les studios américains très dépendants : la plupart d'entre eux préfèrent se soumettre à ce diktat plutôt que de se voir refuser la sortie d'un film. C'est aussi ce qui les incite à trouver des partenaires locaux pour augmenter leurs chances d'avoir une (petite) part de ce gâteau grandissant. Ainsi Iron Man 3 a été cofinancé avec le chinois DMG Entertainment (lire notre actualité et Lionsgate (Hunger Games) est en quête d'un partenaire.

L'autre gros problème chinois qui menace Hollywood c'est évidemment le piratage. Le gouvernement chinois tarde à prendre des mesures pour atténuer le problème. Il est possible de trouver n'importe quel film, d'Amour de Michael Haeneke à Iron Man 3, dans un vidéoclub ou sur le trottoir d'une ville chinoise, le film à peine sorti en salles aux Etats-Unis. Autant de revenus en moins dans les caisses hollywoodiennes.

Les Prix Écrans canadiens partagés entre un cinéma hollywoodien et des films d’auteurs québécois

Posté par vincy, le 10 mars 2014

rebelle, enemy denis villeneuve jake gyllenhaal5 prix pour Enemy de Denis Villeneuve, qui retrouve Jake Gyllenhaal quelques mois après Prisoners. 5 récompenses également pour Mortal Instruments. Mais c'est Gabrielle qui repart avec le prix du meilleur film canadien. Le grand perdant n'est autre que Xavier Dolan (8 nominations pour Tom à la ferme, zéro au compteur final).

Les Prix Ecrans canadiens, qui fusionnent les prix Génie et Gemini, ont été créés l'an dernier. Pour leur deuxième édition, ils ont fait le partage entre films anglophones hollywoodiens et productions d'auteurs québécois. Parmi les nominés, on retrouvait le remake anglophone du hit québécois La grande séduction (2003). Quelques stars étaient également nominées comme Gabriel Yared (musique), Jake Gyllenhaal, Daniel Radcliffe et Brendan Gleeson (acteur) ou encore Marc Labrèche (second rôle masculin),

PRIX HONORIFIQUE : David Cronenberg
MEILLEUR FILM : Gabrielle - Louise Archambault - Production micro_scope
PRIX CLAUDE JUTRA DU MEILLEUR PREMIER FILM : Emmanuel Hoss-Desmarais - Whitewash
MEILLEURE RÉALISATION : Denis Villeneuve - Enemy
MEILLEUR SCÉNARIO : Shannon Masters - Empire of Dirt
MEILLEURE ADAPTATION : Elan Mastai - The F-Word
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE, PREMIER RÔLE : Gabriel Arcand - Le démantèlement
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE, PREMIER RÔLE : Gabrielle Marion-Rivard - Gabrielle
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE, RÔLE DE SOUTIEN : Gordon Pinsent - The Grand Seduction
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE, RÔLE DE SOUTIEN : Sarah Gadon - Enemy
MEILLEURE DIRECTION PHOTO : Nicolas Bolduc - Enemy
MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE : Michel Proulx - Louis Cyr, l'homme le plus fort du monde
MEILLEURE MUSIQUE : Danny Vensi, Saunder Jurriaans - Enemy
MEILLEURE CHANSON : Jimmy Harry, Serena Ryder pour "It's no mistake"The Right Kind of Wrong
BOBINE D'OR CINEPLEX - MEILLEUR BOX OFFICE : Harald Zwart -The Mortal Instruments : City of Bones

Deauville Asia 2014 : retour sur la compétition et le palmarès

Posté par kristofy, le 10 mars 2014

Zhanna Issabayeva NAGIMA festival cinéma asiatique deauville © ecrannoir.frLes films en compétition du 16e Festival asiatique de Deauville étaient au nombre de huit, mais pas un ne s’est imposé comme un gros coup de cœur unanime. Pourtant, il y a eu une certaine unanimité. Le public, la critique et le jury se sont entendus pour primer le film de Lee Su-Jin, Han Gong-Ju, déjà très récompensé dans plusieurs festivals.

Le jury, présidé par la réalisatrice Claire Denis, était composé de Roxane Mesquida, Florence Loiret-Caille, Gilles Marchand, Samir Guesmi et René Bonnell, a rendu son palmarès samedi 8 mars :

Lotus d’or: Nagima de Zhanna Issabayeva
Prix du jury ex-aequo: Ugly de Anurag Kashyap et Han Gong-Ju de Lee Su-Jin
Prix de la Critique:
Han Gong-Ju de Lee Su-Jin
Prix du Public: Han Gong-Ju de Lee Su-Jin

No man’s land du chinois Ning Hao (Crazy Stone) avait ouvert la compétition sur les chapeaux de roues : un jeune avocat citadin rentre chez lui au volant d’une voiture rouge récupérée de son client. Dans le désert, il sera poursuivi par plusieurs camions et plusieurs individus sans compter la présence d’une danseuse qui s’est collée à lui. Presque tout le film se déroule sur cette route au milieu du désert où durant presque deux heures, chacun à son tour, tous vont s’affronter avec une violence cartoonesque. Le film était en compétition à la dernière Berlinale.

uglyUgly de l’indien Anurag Kashyap (Gangs of Wasseypur) était l’évènement attendu de la compétition. Le kidnapping d’une petite fille et l’enquête pour trouver le coupable vont déclencher une réaction en chaîne étonnante : un thriller haut en couleur. Un vrai film de "ripoux" que nous avions adoré à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 2013.

Toilet Blues, premier film de l’indonésien Dirmawan Hatta. C'est l'histoire d'un jeune homme qui aspire à devenir prêtre et qui rejette les avances d’une amie qui veut échapper à l’autorité de son père. Ce film a été le chemin de croix des spectateurs restés dubitatifs (il est pourtant signé du scénariste du très réussi The mirror never lies de Kamila Andini).

Steel cold winter du documentariste coréen Choi Jin-Sung est le récit de la rencontre entre un étudiant venu de Séoul dans un lycée de campagne avec une jeune-fille. Lui veut s'éloigner du suicide d’un camarade victime d’une rumeur ; elle sera elle-aussi victime de l’opinion des autres suite à un drame avec son père. Chacun va s’interrogre sur cette jeune-fille avant que ce garçon ne réagisse avec une effarante violence.

nagimaNagima de la kazakh Zhanna Issabayeva (Karoy) montre une jeune femme à qui l’on s’intéresse avec peine au début tant elle manque de relief. Le récit débute sans dialogue. Ce n’est qu’à partir du moment où sa meilleure amie enceinte doit être emmenée à l’hôpital que son personnage prend de l’épaisseur : élevée dans un orphelinat, cette jeune fille de 18 ans travaille dans un restaurant sans pour autant gagner assez d’argent pour le loyer et sa nourriture. Quand son amie disparaît en laissant au monde un bébé, elle va vouloir s’en occuper sans savoir ni pouvoir le faire…

Mater Dolorosa du philippin Adolfo Alix Jr. (Death March, sélectionné à Un Certain regard à Cannes en 2013) se regarde avec ses couleurs désaturées jusqu’au noir et blanc. Lourdes est une mère de famille autant crainte que respectée. Ses fils, qui ont des activités liées aux jeux d’argent et à la revente de voitures volées, ont des frictions avec des rivaux et la police. Quand un de ses fils est assassiné, elle leur interdit à tous de se venger, pour s’occuper elle-même du règlement de compte…

a capellaHan Gong-Ju (A Cappella) de Lee Su-Jin, autre film coréen de la compétition, raconte l’histoire d’une lycéenne qui est transférée dans une nouvelle école en cours d’année suite à un drame qui l’implique. Le film navigue entre son présent, avec de nouvelles amies, et son passé, pour faire découvrir au fur et à mesure ce qu’elle fuit. Le procès en cours pour un viol collectif change le regard des autres sur elle… le film a été primé à Marrakech (meilleur film), Pusan (prix du public) et Rotterdam (meilleur film).

Enfin, le dernier film en compétition, Trapped, de l’iranien Parviz Shahbazi (Deep Breath) raconte les mésaventures d’une étudiante en médecine trop gentille qui va aider sa nouvelle colocataire à sortir de prison pour un chèque sans provision, mais sa naïveté va lui attirer beaucoup d'ennuis.

Ce sont surtout les deux films Han Gong-Ju et Nagima qui étaient les favoris avant que le jury ne fasse connaître son choix, tandis Ugly et No man’s land ont aussi fait forte impression. Le palmarès qui les récompense n’est pas surprenant et représente bien les échos du Festival. Si Nagima gagne la plus haute récompense c’est Han Gong-Ju (un premier film) qui apparaît comme le favori de l'année en cumulant les prix du public, de la critique, et du jury, il sortira en salles sous le titre A Cappella à la fin de l’année.

jury et primés du festival cinéma asiatique deauville © ecrannoir.fr

Le Musée Art ludique prépare l’invasion des superhéros Marvel

Posté par cynthia, le 9 mars 2014

marvel exposition musée art ludiqueAprès son exposition dédiée à Pixar qui a séduit 180 000 visiteurs, Art Ludique-Le Musée proposera d'explorer l'univers Marvel : "L'art des Super-Héros Marvel". De quoi réviser au moment de la sortie du second opus de Captain America prévu le 26 mars, et avant les sorties de The Amazing Spider-Man 2 le 30 avril, de X-Men: Days of Future Past le 21 mai et des Gardiens de la Galaxie le 13 août. Et dix autres films sont déjà en tournage en préparation.

13 milliards de $ au box office mondial

Les Avengers, Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, X-Men, 4 fantastiques, Spider-Man et autres Surfer d'argent sont autant des icônes de la BD américaine que des superhéros du cinéma. 31 films déjà sortis : 5,8 milliards de $ de recettes rien qu'en Amérique du nord. 11 de ses films ont rapporté plus de 200 millions de $. Dans le monde, la marque Marvel a récolté 13,2 milliards de $ au cinéma (9 films ont dépassé la barre des 500 millions de $).

Le phénomène est planétaire et semble inusable. C'est d'autant plus suprenant que les "comics" américains se vendent relativement peu en France, par exemple.

Pourtant, leurs costumes et leurs emblèmes sont universels, leur place dans notre imaginaire et dans la culture de notre époque est incontournable. Logique que ces Super-Héros squattent le musée Art Ludique.

300 planches originales

Cette rétrospective présentera un panorama de l'univers Marvel, depuis les planches des bandes dessinées d'origine jusqu'aux dessins de concepts et illustrations réalisés pour les toutes dernières productions au cinéma. Le public va ainsi découvrir et admirer quelques 300 planches originales, issues des publications qui ont vu naître ces personnages mythiques, signées par les artistes légendaires qui ont participé à leur création et leur évolution.

L'exposition dévoilera des œuvres de l'incontournable Jack Kirby, créateur avec le scénariste Joe Simon de Captain America, puis créateur avec Stan Lee des 4 fantastiques, des Avengers, de Thor mais aussi des X-Men.

Les fans pourront également admirer le style incomparable de Steve Ditko, créateur avec Stan Lee de Spider-Man, ainsi que les planches et illustrations originales de nombreux  artistes de Marvel comme John Romita, John Buscema, Don Heck, Tim Sale, Alex Ross, Jim Steranko, Gene Colan, Franck Miller, Neal Adams ou encore celles des artistes français Aleksi Briclot ou Olivier Coipel.

200 dessins et storyboards de cinéma

Un focus sur le studio Marvel, producteur des films, permettra de créer une passerelle artistique contemporaine à travers plus de 200 œuvres réalisées pour adapter les super-héros au cinéma. Les visiteurs pourront se délecter devant les peintures de pré-production des films réalisées par Adi Granov, Charlie Weng ou le cultissime Ryan Meinerding au travers de dessins d'étude, de recherche des personnages et des costumes, des story-boards ou encore du design de véhicules et d’accessoires.

Ryan Meinerding, superviseur artistique et concept designer des films Marvel Studios, est l'auteur des peintures de recherches des costumes de Captain America, des différentes armures d’Iron Man et de l’équipe des Avengers. C’est à lui également que l’on doit la peinture réalisée tout spécialement pour l’affiche de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel“ et qui sera arborée dès le 22 mars au musée Art ludique.

Le parcours présentera également aux visiteurs de découvrir certains des véritables accessoires utilisés pour le tournage des films, au côté de leurs dessins de concept : le véritable casque d’Iron Man sera présenté pour la toute première fois au public, aux côtés du marteau de Thor, de l’armure d’Iron Patriot, du bouclier de Captain America ou encore, entre autres, de la moto de l’Hydre.

Le parcours de la visite sera jalonné de vidéos (*) offrant  des commentaires de Stan Lee sur l’origine de ses créations, ses influences et inspirations, ainsi que des commentaires d’artistes français parmi lesquels Joann Sfar, Zep et Olivier Coipel.

Un musée Marvel?

Si une exposition sur l'univers Marvel est alléchante, l'idée de créer un musée permanent sur les Super-Héros intrigue davantage. Stan Lee a même confié qu'il y a "une possibilité qu'un jour nos super-héros figurent dans les musées". Il ajoute même, avec enthousiasme, qu'il espère que cela arrivera bientôt afin qu'il puisse assister à l'inauguration.

En attendant un "Louvre" version Marvel, l'éditeur-producteur décline ses héros sur tous les supports : télévision, web, jeux vidéos. La machine à cash n'est pas prête de s'arrêter.

* Un musée Marvel : L’avis de Stan Lee.
Ces images sont issues, pour la plupart, d’extraits diffusés ou inédits du documentaire “Derrière le masque des Super Héros” réalisé en 2013 en prévision de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel”, sur une idée originale de Jean-Jacques Launier, fondateur de Art Ludique-le Musée et commissaire de l’exposition.

Jennifer Lawrence : son sens de l’humour ne plait pas à tout le monde

Posté par cynthia, le 8 mars 2014

jennifer lawrence lupita nyong'o oscars 2014C'est la journée de la femme : alors célébrons-la avec la star féminine du moment. Elle a 23 ans et déjà trois nominations aux Oscars à son actif. Elle en a empoché un en 2013 dans la catégorie reine de la meilleure actrice. Jennifer Lawrence est aussi la tête d'affiche d'une franchise à cash : le deuxième opus d'Hunger Games est le film qui a récolté le plus de recettes en Amérique du nord en 2013, et les deux premiers épisodes de la série ont déjà rapporté 1,55 milliard de $ dans le monde.

Plus fort que l'éclosion d'une actrice très talentueuse, révélée dans Winter's Bone en 2010, ce qui épate tant dans la trajectoire de Jennifer Lawrence c'est sa success story digne d'un conte de fée hollywoodien, alliant les films d'auteurs et les succès publics : 5 de ses films ont passé la barre des 100 millions de $.

Succès à grande vitesse

Lauréate à 18 ans du prix Marcello-Mastroianni à la Mostra de Venise pour Loin de la terre brûlée de Guillermo Arriga, nommée à 20 ans à l'Oscar de la meilleure actrice pour Winter's bone de Debra Granik (elle le loupe face à Natalie Portman dans Black Swan), elle fait partie d'une génération d'actrices qui ont rapidement gagné en influence : au point que Dior l'a choisie pour succéder à Mila Kunis et Marion Cotillard pour être l'égérie de l'un de ses parfums.

En moins de deux ans, entre la sortie de X-men the first class, celle du premier volet de Hunger Games et le succès plus surprenant de Happiness Therapy (de David O'Russell), Jennifer a mis les critiques, l'industrie et le public à ses pieds. Elle gagne l'Oscar de la meilleure actrice à 22 ans, ce qui en fait l'une des plus jeunes comédiennes primées par l'Académie.

Elle obtient sa troisième nomination à l'Oscar - cette fois en tant que meilleure actrice dans un second rôle -) pour avec American Bluff(toujours de David O'Russell) pour confirmer son aura comme son talent dramatique. «La fille du feu» devient alors l'actrice la plus jeune à avoir déjà reçu trois citations aux Oscars, renvoyant aux archives la détentrice du record, Teresa Wright (nominée une fois en 1942 et deux fois en 1943 à l'âge de 24 ans). Mais les votants ont préféré cette année la novice Lupita Nyong'o (12 years of a slave).

jennifer lawrence lupita nyong'o oscars 2014Insultes et dérision

En Amérique, le succès est rarement méprisé. Elle est louangée et le bashing lui a été un temps épargné. Qui pourrait détester une fille comme elle? Que ce soit en portant des robes trop serrés ou en se cassant (souvent) la figure aux cérémonies, elle n'hésite pas à se moquer d'elle-même.

Pourtant, elle se fait souvent insulter sur les réseaux sociaux et critiquer pour son manque de sérieux sur les plateaux télés. Lawrence renvoie la balle : elle hait Twitter (ce qui lui vaut quelques tweets de geeks pas très sympas) et l'émission de TV Fashion Police (qui critique ses formes et sa boulimie). Qui le lui rendent bien.
Si elle attire la haine des "fashionistas" et autres dictateurs du bon goût, c'est parce qu'elle revendique ses jolies formes en affirmant qu'elle ne peut pas ''bosser l'estomac vide''. Elle est passée par le McDo avant les Oscars et le dernier Festival de Cannes. D'un naturel joyeux et espiègle, elle n'hésite pas à se jouer d'elle-même et de jouer avec les autres (comme cette photo avec Lupura Nyong'o où elle tente de lui chipper l'Oscar).
C'est ainsi qu'elle taquine Liam Hemsworth sur sa rupture d'avec Miley Cyrus (ce qui a mis en rage les fans de la chanteuse), chatouille Josh Hutcherson à la première londonienne de Hunger Games: l'embrasement, n'hésite pas à parler de ces problèmes gastriques liés au stress sur un plateau télé et se casse la figure aux Oscars sans perdre le sourire.

Cela lui amène plus de fans que de jaloux. Jack Nicholson lui a fait la cour, Marion Cotillard se revendique fan et Bradley Cooper l'a présentée à Leonardo DiCaprio qui voulait la rencontrer (sans doute pour savoir comment on pouvait gagner un Oscar sans avoir à perdre 20 kilos).

2 films et une multitude d’actrices pour la Journée internationale de la Femme

Posté par vincy, le 8 mars 2014

A l'occasion de la journée mondiale des droits des femmes, samedi 8 mars 2014, la réalisatrice Lisa Azuelos (LOL, Une rencontre qui sort en avril) a réalisé un film de 4 minutes pour dénoncer les mariages forcés. Elle met en scènene une fillette de 12 ans qui se retrouve mariée de force à un homme âgé.

En noir et blanc, 14 millions de Cris raconte l'histoire d'une fille aux yeux bleus (Adèle Gasparov), dans un quartier chic de Paris, qui de retour chez elle après l'école, se voit offrir par sa mère (Julie Gayet) une jolie robe blanche. En la voyant maquillée et habillée, son père (Alexandre Astier) la complimente: "une vraie petite femme". Elle se retrouve à la mairie prête à être mariée à un homme d'une soixantaine d'année, pas très avenant. Et tout le monde applaudit. la maire semble ravie. Mais voilà, l'époux finit par la violer. Un cauchemar.

Les mariages forcés concernent selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 14,2 millions de filles de moins de 18 ans , principalement en Afrique subsaharienne et Asie du sud. 14 millions de cris. En France, cela toucherait 70 000 adolescentes.

Le fait de transposer ce film dans un quartier bourgeois, au sein d'une famille "blanche", rend le film aussi provocateur que dérangeant. Sans doute le meilleur film de la réalisatrice à ce jour.

A l'opposé de cette vision sombre de la l'exploitation des femmes, Audrey Dana nous offre une vision enchantée et printanière. En guise de teasing pour son premier film en tant que réalisatrice, Sous les jupes des filles, elle a filmé un flash mob sur le parvis du Trocadéro, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. 3 minutes 36 de comédie musciale à la Demy avec quelques unes des actrice du film : Vanessa Paradis, qui ouvre le bal, Audrey Fleurot, Marina Hands, Julie Ferrier, Alice Belaïdi, et, en rappeuse, Isabelle Adjani. La foule en bonus. Ça swingue, ça bouge, ça revitalise. Une belle idée pour célébrer les femmes. "Un pur moment de filles" qui sert d'apéritif à "un film pour les femmes et les hommes qui les aiment". On rajoutera et aussi pour les femmes qui les aiment.

Sous les jupes des filles - Flashmob Trocadéro

Jean-Louis Bertuccelli disparaît (1942-2014)

Posté par vincy, le 7 mars 2014

jean-louis bertuccelliNé le 3 juin 1942, le cinéaste Jean-Louis Bertuccelli, est mort à l'âge de 71 ans, selon un communiqué de l'ARP : "Il portait surtout, à travers sa filmographie, un regard sincère et politique sur le monde qui nous entoure".

Après une carrière d'ingénieur du son, Jean-Louis Bertuccelli se lance dans la réalisation en 1970. Il reçoit le prix Jean Vigo en 1971 dès son premier film Remparts d'argile, adapté de Chebika de Jean Duvignaud, qui avait également gagné deux prix au Festival de Berlin cette année-là.

Réalisateur prolifique, il tourne dans less 70 Paulina 1980, avec Maximilian Schell et Michel Bouquet, On s'est trompé d'histoire d'amour avec Coline Serreau, Docteur Françoise Gailland, qui vaut un César à Annie Girardot, L'imprécateur, avec Jean Yanne, Michel Piccoli et Jean-Pierre Marielle.

Après un hiatus de 5 ans, Bertuccelli revient en 1982 avec Interdit aux moins de 13 ans, seul film qu'il a produit, puis Stress deux ans plus tard, avec Carole Laure et André Dussollier. Il se concentre alors la télévision. En 1991, il s'offre une parenthèse cinématographique avec Aujourd'hui peut-être... avec Giuletta Masina, sur un scénario d'Isabelle Mergault. C'est son dernier film de cinéma. Jusqu'en 2006, il continue de réaliser des téléfilms ou des épisodes de série.

Il est le père de la réalisatrice Julie Bertuccelli, dont le documentaire La cour de Babel sort mercredi sur les écrans en France.

Membre historique de l'ARP, la société civile rappelle qu'il était "un cinéaste engagé dans l'intérêt général de son art."

Tom Hiddleston chez Guillermo del Toro

Posté par vincy, le 7 mars 2014

Tom Hiddleston, actuellement à l'affiche dans Only Lovers Left Alive, a finalement remplacé Benedict Cumberbatch, actuellement sur les écrans lui aussi avec 12 Years a Slave et Un été à Osage County, dans le film d'horreur Crimson Peak qui est réalisé par Guillermo del Toro.

Cumberbatch, alias Sherlock Holmes version années 2010, avait abandonné le projet en août dernier : emploi du temps trop chargé. Le comédien anglais, 37 ans, vient de terminer The Imitation Game, et va commencer les tournage de Everest, de Doug Liman et The Lost City of Z de James Gray.

A 33 ans, Tom Hiddleston, alias Loki dans la franchise Thor, vient de terminer le tournage de Muppets Most Wanted et s'est engagé sur un film de SF, High Rise, d'après le roman de J.G. Ballard.

Hiddleston rejoint sur Crimson Peak un casting plus que sexy : Charlie Hunnam, Jessica Chastain et Mia Wasikowska partagent l'affiche du premier film de Del Toro depuis Pacific Rim. Hunnam était déjà l'acteur principal du blockbuster futuriste.

Le tournage a débuté fin février à Toronto (Canada) et le film doit sortir en octobre 2015.