Les Oscars 2015 en 10 styles

Posté par cynthia, le 24 février 2015

Les Oscars, ses prix, ses discours, et surtout l'occasion pour les stars de se revêtir de tenues hors-de-prix. Pour certains ,c'est dans la poche et ils nous ont fait rêver, mais pour d'autres... nous avons bien rigolé! Retour sur les dix tenues qui ont marqué cette 87ème cérémonie des Oscars.

Marion Cotillard, des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Après avoir porté une robe qui faisait penser à un volet de badminton aux César, l'actrice à la voix fluette est venue aux Oscars avec une robe à trou à mi-chemin entre un filet de pêche et un gruyère. Blanche avec plein d'orifices et une bande noire qui marquait le bas de ses fesses, Marion Cotillard prend de plus en plus de risques avec la mode. Mais on préfère encore son t-shirt rose Kiabi dans le film des Dardenne.

Dakota Johnson, plus belle habillée
Nous connaissons son anatomie par cœur grâce au navet Cinquante Nuances de Grey et pourtant c'est avec des vêtements que la fille de Mélanie Griffith a fait sensation. Sa robe rouge sang assymétrique faisait d'elle une princesse de conte de fée(sse)s.

Gwyneth Paltrow, le divorce lui réussit
L'ex de Chris Martin, n'a rien à envier aux différentes conquêtes de ce dernier (la sublime Jennifer Lawrence entre autres). Gwyneth est apparue sur le tapis rouge dans une somptueuse robe signé Ralph et Russo. Sublime confiserie avec cette rose qui soutient une épaule, quand l'autre reste dénudée, il s'agit d'un sans faute pour la belle plante.

Scarlett Johansson la sirène du tapis rouge
Prochainement à l'affiche de la suite d'Avengers, Scarlett Johansson a affiché ses formes vertigineuses dans une robe verte et échancrée. Même John Travolta n'a pas résisté à son charme et lui a volé un baiser sur le tapis rouge. Comme nous le comprenons! En revanche, la coiffure un peu punk gâche un peu l'ensemble...

Jared Leto, In my Umberella ella ella hey hey hey
Jared Leto, toujours plus Jesus Christ que jamais, a fait sensation (pas dans le bon sens du terme) en costume bleu pâle et parapluie! Récapitulons: nous sommes à Los Angeles où le soleil brille... La seule explication que nous trouvons est que l'acteur a dû vouloir faire une dédicace à la chanteuse Rihanna. Et c'est raté!

Channing Tatum, le lubrifiant naturel
L'acteur aux pectoraux d'acier (vous les reverrez prochainement dans la suite de Magic Mike) a une nouvelle fois dissout les culottes et les slips de l'assemblée par son charisme. Le "tuxedo" parfaitement coupé, certes horriblement classique, mais si "James Bondien"... Le tapis rouge étant trempé nous repensons subitement à Jared Leto et son parapluie...

Lupita Nyong'o, allô maman bobo
Lupita a choisi une robe à perles pour revenir aux Oscars après sa consécration de l'année dernière. Excellent choix me direz-vous? Oui (la silhouette est sublimée) mais non! Mettez-vous à la place de ses tétons! Ils ont dû drôlement souffrir.

Julianne Moore, alerte à la perfection
La divine rousse était de toute beauté dans une robe blanche et parsemée de diamants (vrai ou faux, ils étaient étincelants) pour aller chercher son Oscar plus que mérité! C'était sobre, original, et classe. Sans oublier la coiffure qui assagissait sa chevelure rousse habituellement flamboyante.

Sienna Miller, quelqu'un peut lui offrir un Macdo?
Sous alimentée, l'actrice semblait lutter pour se déplacer dans sa robe, pourtant magnifique. Noire et à dentelle au niveau de la traîne, elle aurait fait davantage sensation si nous n'avions pas été captivé par sa maigreur (là, même le noir ne peut rien faire). Les formes de Scarlett, Julianne et Marion nous semblent plus appétissantes...

Lady Gaga, SOS ménage
La chanteuse, venue offrir sa voix pour rendre hommage à La mélodie du bonheur, ne manquait pas de formes (pas facil d'habiller une taille 42 à Hollywood). A moins que ce ne soit la robe qui lui faisait prendre 20 kilos et donnait l'impression d'une petite femme montée sur des échasses. Mais le pire de sa tenue (vous connaissez la Gaga) était ses gants à vaisselle, bien rouges. Lady Gaga a-t-elle nettoyé (les dégâts du sex appeal trop violent de Channing Tatum) à la fin de la soirée?

14 événements marquants de l’année cinéma 2014

Posté par vincy, le 4 janvier 2015

scarlett johansson under the skin

L'année cinéma ne fut pas de tous repos. Hormis ce qui compte le plus, les films, l'industrie a connu de fortes turbulences et parfois même quelques séismes faisant bouger les plaques tectoniques les plus solides. Le cinéma reste un art fragile, mué par une industrie qui cherche en vain des formules, recettes, et autres martingales rassurant les investisseurs.

La preuve la plus spectaculaire est évidemment l'énorme opération de piratage qui a ébranlé le géant Sony Pictures. Alors que le studio lançait en fanfare le tournage du nouveau James Bond, Spectre, ses ordinateurs étaient "hackés". Et les "Gardiens de la Paix", qui revendiquent l'acte de "vandalisme" pour reprendre le mot de Barack Obama, se sont délectés: révélation des salaires des dirigeants, des contrats pour les films, des courriels (parfois très politiquement incorrects) entre les dirigeants, diffusion de films en ligne et, en point d'orgue, menace d'attentats pour quiconque projetterait le film The Interview. Ce dernier fait marquant a créé un dangereux précédent: Sony a d'abord annulé la sortie du film, avant de négocier avec quelques 300 salles et une plateforme en ligne. En capitulant devant des terroristes, en censurant une comédie satirique, Sony s'est mis Hollywood et une grande partie de la classe politique à dos...

Mais l'année 2014 ce n'était pas que ça. A Hollywood, les mines sont peu enjouées: le box office est en retrait, les suites produites n'ont pas été les cartons annoncés. Seuls les super-héros et franchises pour la jeunesse ont vraiment cartonné (les deux films les plus populaires de l'année sont finalement un Hunger Games). Pas étonnant alors que tous les studios se soient lancés dans un programme ambitieux de sagas, avec en tête une guerre déclarée entre Disney-Marvel-Star Wars et Warner Bros-DC Comis-Harry Potter. Les plannings sont prêts jusqu'en 2020. Un véritable travail à la chaîne.

Mais Hollywood a les yeux rivés au-delà. Du financement à la distribution, désormais c'est du côté de la Chine que ça se passe. L'Empire du milieu, déjà 2e marché cinéphile du monde, va devenir rapidement la plus grosse réserve de spectateurs. Certains films américains y font un box office presque supérieur à celui qu'ils réalisent en Amérique du nord. Partenariat, coopération, joint-venture: tout le monde veut sa place là bas. C'est le nouvel eldorado.

Même les Français s'y investissent. Ironiquement d'ailleurs, c'est un remake chinois d'un film français réalisé par un cinéaste français qui représentait la Chine aux Oscars. Tout un symbole d'ouverture. Tandis que dans l'Hexagone, on joue à Jean-qui-rit/Jean-qui-pleure. La fréquentation des salles est à un excellent niveau. La part de marché des films français a rarement été aussi bonne.  Trop tôt pour dire si l'opération 4€ pour les moins de 14 ans a joué un effet déclencheur sur les films familiaux. Mais avec deux symboles, le carton à 12 millions d'entrées de Qu'est-ce-qu'on a fait au Bon Dieu? et le triomphe international de Lucy, le cinéma français continue de séduire (y compris à la télévision puisqu'Intouchables s'est offert une audience de coupe du monde avec 13 millions de téléspectateurs). Mais, dans le même temps, la production française connaît une crise sans précédent avec une réduction drastique des tournages et des budgets. A cela s'ajoute une véritable vulnérabilité du modèle économique et des tensions sociales toujours d'actualité.

Le cinéma est une économie périlleuse. Des studios Ghibli au Japon qui décident de fermer temporairement leur département long métrage aux festivals (Film asiatique de Deauville, Paris Cinéma) qui mettent la clef sous le rideau, la crise touche tout le monde, même des valeurs qu'on croyaient sûres. Cela oblige de nombreux acteurs de l'industrie de modifier leurs stratégies. L'événement le plus flagrant fut sans doute la mise en ligne par Wild Bunch, en Vidéo à la demande, de Welcome to New York, d'Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu, sans passer par la case salles. Evénement qui a parasité Cannes et qui sera de plus en plus courant. Dans le même temps Wild Bunch a d'ailleurs créé une société de e-distribution et s'est marié avec un groupe allemand.

Le numérique est de plus en plus présent dans toutes les strates du cinéma: tournage, diffusion, et même marketing et promotion. Un selfie aux Oscars fait davantage de bruit et d'impact qu'une campagne de publicité massive. Même si la tendance du selfie peut agacer (sur les marches de Cannes), tous les distributeurs profitent désormais des réseaux sociaux pour promouvoir leurs films. Les stars aussi. James Franco en a même un peu abusé...

Évidemment, d'autres faits ont marqué cette année 2014. A commencer par les disparitions de personnalités qui nous manqueront devant ou derrière l'écran. L'émotion mondiale a été à son comble avec l'overdose de Philip Seymour Hoffman et le suicide de Robin Williams, deux immenses acteurs américains. De l'émotion, il y en a eu cette année. Nous resterons marqués par les adieux discrets et humbles, mais ô combien touchants, de Gilles Jacob sur la scène du Palais des Festivals à Cannes, après avoir remis la Caméra d'or, qu'il a créé, à un premier film français revigorant (Party Girl).

Mais finalement, 2014 n'est-ce-pas Scarlett Johansson qui l'incarne le mieux, en étant, paradoxalement, l'actrice la plus désincarnée de l'année? Voix virtuelle et numérique dans Her, super-héroïne se muant en clé USB dans Lucy, girl next door irrésistible en second-rôle dans Chef et personnage de BD en tête d'affiche dans Captain America : Le soldat de l'hiver, elle est toutes les femmes sans en être une seule. Elle est à la fois la belle et la bête. Elle incarne le vide existentiel de notre époque, reflète nos fantasmes, nous renvoie l'image d'une star caméléon, jusqu'à se désintégrer pour bien nous prouver qu'elle n'est pas réelle dans Under the Skin. En cela, en alien-vampire s'humanisant au contact des hommes qu'elle piège, créature hybride mise à nue par la souffrance de notre monde, Scarlett Johansson illustre numériquement et charnellement (antagonismes?) ce que le cinéma cherche encore et toujours: la restitution de la réalité à travers un imaginaire de plus en plus technologique.

Deauville way of life, jour 3: la journée de la faim

Posté par cynthia, le 8 septembre 2014

chefTroisième jour sur Deauville, encore une fois une pléiade de stars a envahi la ville ensoleillée. Enfin, stars, stars... c'est pas la Croisette non plus. La plupart des célébrités ont déserté ce 40e festival du film américain. C'est bien notre veine, ça! Bon autant se consoler avec une boule de glace à 5 euros (oui il ne faut pas être pauvre à Deauville) et des films talentueux.

Après une mise en bouche plutôt sanglante avec le Cold in July de Jim Mickle, c'est le Monsieur touche à tout, Jon Favreau qui nous a offert le plat de résistance avec Chef. Dans ce film, qu'il réalise, il incarne un chef de restaurant très talentueux qui après une mésaventure sur Twitter se retrouve contraint de se réinventer en cuisine. À ses côtés, nous retrouvons Scarlett Johansson, brune pour l'occasion, qui incarne encore une nouvelle fois la femme objet par excellence (à croire que la subtile tête blonde de La jeune fille à la perle est morte et enterrée). Elle met l'eau à la bouche de ces messieurs et de ces dames avec des décolletés plongeant, des robes moule fesses et surtout avec ses mimiques faciales qui font croire qu'elle est constamment en train d'avoir un orgasme. Elle peut se lécher les babines devant les plats de Jon Favreau, on le fait aussi (d'ailleurs n'allez pas voir le film si vous êtes au régime ou en état de jeûne ce sera un supplice), mais tout de même Scarlett il y a des limites!

D'ailleurs, Scarlett, très chère Scarlett, j'hésite à t'envoyer une lettre car plus tu joues plus tu me désoles. Avant c'était ton naturel et ton talent (parce que je t'assure tu en as) que tu mettais en avant. Mais depuis quelques temps, c'est ta plastique (certes vertigineuse) qui domine le reste. Il n'y a qu'à voir ta pub Sodastream pour comprendre qu'on a définitivement perdu celle qui refusait d'être cataloguée à cause de son physique de rêve. En robe sexy, tu suces une paille avec délectation (on vous épargne l'analogie qui vient immédiatement à l'esprit) en nous disant qu'un verre de Sodastream, ça détend! Okay... et puis non, pas okay! Franchement la fille qui boit un verre toute seule chez elle en tenue de soirée et de manière suggestive qu'elle me contacte tout de suite, il va falloir que je la rencontre!

À part Scarlett Johansex, nous retrouvons dans ce film un autre pote de Jon Favreau, Robert Downey JR, fidèle à lui-même, sexy (sans tenue moule fesses en plus) et exceptionnel même dans un petit rôle. En ce qui concerne le film, Jon mérite 3 étoiles... j'aurais pu mettre 4 mais il mérite une punition parce qu'à cause de lui et de ses gros plans perpétuels sur la nourriture, j'ai vidé mon frigo en rentrant... Et comment je vais marcher avec grâce sur le tapis rouge de Deauville moi maintenant? Et bien nous verrons ça demain soir pour le prochain film de KRIIIIIIIISTEEEEEEEN, comme l'appellent les fans de la saga Twilight, j'ai nommé Camp X-Ray où l'actrice (mono-expression) incarne un soldat de l'armée américaine.

Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai hâte de remettre le couvert !

6 choses à retenir sur le carton de Lucy aux Etats-Unis

Posté par vincy, le 28 juillet 2014

lucy

Lucy, produit par EuropaCorp, réalisé par Luc Besson, et incarnée par Scarlett Johansson (double féminin de Luc?), a dominé largement le box office nord-américain ce week-end, lors de sa sortie. 44 millions de dollars c'est aussi un chiffre peu banale pour une production française (certes anglophone).

1. Un film rentabilisé (si l'on ne compte pas les frais liés au marketing) en trois jours. Et ça fait toujours du bien quand on vit une saison morose côté recettes. Lucy a coûté 40 millions de $. Il devrait récolté rien qu'en Amérique du nord 100 millions de $. Le film entrerait alors dans Top 12 historique des films d'action avec pour héros une héroïne. Il est déjà assuré d'être le troisième succès le plus important de l'année pour le distributeur Universal.

2. Le deuxième meilleur démarrage nord-américain pour EuropaCorp derrière Taken 2 (49M$). Désormais 13 des 20 plus importantes recettes du cinéma français aux Etats-Unis est un film EuropaCorp.

3. Jeu égal avec des productions hollywoodiennesLucy fait un moins bon score que Mr & Mrs Smith et Lara Croft : Tomb Raider et un peu moins bien que Wanted mais bien mieux que Salt, si on prend en compte les films avec Angelina Jolie, l'actrice spécialisée dans les films d'action (mais pas seulement) la mieux payée d'Hollywood.

4. C'est évidemment et de très loin le meilleur démarrage pour un film réalisé par Luc Besson : trois fois mieux que Malavita l'an dernier, 2,5 fois mieux que Le cinquième élément. Cependant, si on tient compte de l'inflation du prix du billet, Lucy devra rapporter plus de 113M$ pour battre les recettes finales du Cinquième Elément. En revanche, en trois jours, il a surclassé Léon (38M$ en tenant compte de l'inflation), Malavita (37M$ et Jeanne d'Arc (23M$).

5. Scarlett Johansson entre donc dans le panthéon des femmes d'action, avec Angelina Jolie et Jennifer Lawrence. Lucy est le 4e meilleur démarrage de sa carrière, mais surtout le meilleur pour un film où elle ne partage pas l'affiche avec d'autres héros (Avengers, Iron Man 2 et Captain America 2, où elle incarne dans les trois la Veuve noire). Lucy est donc son plus gros succès personnel, déjà parti pour être dans son top 5 en terme de recettes cumulées et d'entrées (il est 10ème en trois jours, 12ème en nombre d'entrées). Avec le carton de Captain America 2, et les succès critique pour ses performances singulières d'Her et  d'Under the Skin, elle signe sans aucun doute sa plus belle année.

6. Les femmes prennent le pouvoir : Jennifer Lawrence avec Hunger Games et le dernier X-Men, Shailene Woodley dans Divergent, Angelina Jolie en Maléfique. Les dominatrices et femmes puissantes, sachant tenir un flingue ou mettre K.O. des mâles orgueilleux, réussissent désormais à s'imposer face aux hommes. Sur les douze derniers mois, Hunger Games, La Reine des neiges, Gravity, Maléfique, auxquels on doit ajouter Captain America 2 et X-Men : Days of Future past, sont parmi les 10 films les plus lucratifs du box office nord-américain (avec un podium 100% féminin). Terminé le temps de la malédiction où les studios pensaient qu'une femme ne pouvait pas tenir un flingue et séduire les spectateurs.

Lucy à Locarno, Birdman à Venise

Posté par vincy, le 10 juillet 2014

lucy

Les deux grands festivals européens de l'été ont annoncé simultanément leur film d'ouverture.

Lancement des festivités avec le Festival de Locarno le 6 août. C'est assez rare que le Festival suisse s'ouvre avec une production internationale anglo-saxonne. Ce sera le cas avec le nouveau film d'action de Luc Besson, Lucy, dont la star n'est autre que Scarlett Johansson. Le film sortira simultanément dans les salles françaises. Au générique, on retrouve également Morgan Freeman, Choi Min-Sik et Amr Waked.

Lucy est une jeune étudiante qui voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.

Besson viendra présenter en personne le film, qui sera projeté dans le cadre majestueux de la Piazza Grande, en plein air (8000 spectateurs).

Trois semaines plus tard, le 27 août, c'est la Mostra de Venise qui s'ouvrira, avec un film-événement, Birdman d'Alejandro Gonzalez Iñárritu. Cette comédie, avec Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton, Zach Galifianakis, Amy Ryan et Naomi Watts, est l'histoire d'un un has been connu pour avoir incarné un super-héros. Malgré cela, il a des difficultés à monter une pièce de théâtre à Broadway autour de son personnage. La résurrection n'est cependant pas très loin. Le film doit sortir aux Etats-Unis le 17 octobre et en France le 28 janvier 2015.

À 29 ans, Scarlett Johansson va recevoir un César d’honneur…

Posté par vincy, le 11 février 2014

scarlett johanssonDiktat de l'audience? Seule star américaine disponible? Volonté de faire le buzz avec sa sublime voix (qui doit bien connaître quelques mots de français depuis qu'elle réside à Paris)?

En tout cas, la jeune et très jolie Scarlett Johansson va recevoir un César d'honneur lors de la 39e cérémonie des César le 28 février prochain. 15 ans de carrière et déjà un César.

Le communiqué justifie son choix : Scarlett Johansson a "tourné avec les plus grands" (les frères Coen, Brian de Palma, Christopher Nolan), consacrée par "le succès mondial de Lost in translation de Sofia Coppola, en 2003, film dans lequel son talent explose aux yeux du monde entier", devenue "la muse de Woody Allen pour Match Point, Scoop, et Vicky Cristina Barcelona". Bref "une immense actrice est née".

C'est incontestable : avec Jennifer Lawrence, c'est la seule véritable star de sa génération. Mais membres de l'Académie des César, rappelez-vous : il y a de grand noms du 7e art international qui mériteraient cet honneur, certains doivent d'ailleurs beaucoup à la France (production, festivals, succès). Sans oublier des grands acteurs ou cinéastes français, populaires (on pense à Piccoli, Lelouch, Marielle, ...) qui n'ont jamais été césarisés.

Depuis quelques années, on a l'impression que les Césars ont un complexe côté star-système.

Lucy, avec Scarlett Johansson, sera le plus gros budget de l’histoire d’Europacorp

Posté par vincy, le 29 juin 2013

Alors que Liam Neeson négocie actuellement un cachet à hauteur de 20 millions de $ pour reprendre du service avec Taken 3 (au budget faramineux de 65-70 millions de $), EuropaCorp a annoncé hier la mise en route du film le plus cher de l'histoire du studio français : Lucy, le prochain film réalisé par Luc Besson. Le film, dont le tournage débutera en septembre, met en vedette deux stars hollywoodiennes (autrement dit très très chèrement rémunérées), Scarlett Johansson et Morgan Freeman. Pas plus de précisions sur le montant du devis, mais on l'imagine assez près des 100 millions de $.

Lors de la présentation des (bons) résultats de la société, son directeur général Christophe Lambert, a précisé que le film serait un thriller d'anticipation "à très grand spectacle" avec un record d'effets spéciaux pour un film de Besson.

Europacorp se dirige ainsi de plus en plus vers une stratégie "hollywoodienne". Malavita, avec de Niro et Pfeiffer, est attendu cet automne. The Homesman, avec Tommy Lee Jones et Meryl Streep, espère être au Festival de Cannes l'an prochain. La société a également confirmé le tournage du Yves Saint Laurent de Bertrand Bonello, un temps menacé, malgré le refus de Pierre Bergé d'endosser ce projet (il a préféré celui de Jalil Lespert, plus consensuel et moins critique).

Scarlett Johansson traîne au tribunal l’écrivain Grégoire Delacourt et son éditeur

Posté par vincy, le 7 juin 2013

scarlett johansson la premiere chose qu'on regarde gregoire delacourt

Scarlett Johansson attaque en justice l'éditeur français JC Lattès pour avoir publié le nouveau roman de Grégoire Delacourt (La liste de mes envies, best-seller 2012), La Première chose qu'on regarde. RTL a livré l'information ce matin.

Que reproche la star hollywoodienne? Dans le livre, une certaine Scarlett Johansson se réfugie chez un garagiste de Picardie, grand fan de la star. Le lecteur découvrira plus tard que c'est une jeune française, sosie de la comédienne, dont est tombé amoureux le jeune homme.

Scarlett n'a donc pas apprécié de devenir un personnage de fiction. RTL indique qu'elle demande réparation pour "violation et exploitation frauduleuse des droits de la personnalité."

Grégoire Delacourt est évidemment stupéfait : "On reste sans voix ! Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me donne rendez-vous pour prendre un café". Il se vantait même de pouvoir la convaincre d'interpréter le rôle du projet d'adaptation au cinéma. Incompréhension de la part d'un publiciste qui sait qu'une star hollywoodienne, icône de marques de luxe, a les moyens de protéger son identité (à défaut de pouvoir préserver sa vie privée).
Lui estime que son livre est un "hommage à sa beauté, à son intelligence, à sa filmographie".

"C'est un peu flippant de se dire que quand on parle d'un personnage dans un roman, la justice peut s'en mêler, c'est assez triste" confesse-t-il. Un peu amer, Delacourt termine son message par un touchant "I love you" à Scarlett qui en a certainement "rien à cirer" pour paraphraser Clark Gable dans Autant en emporte le vent.

Plus concrètement, l'éditeur JC Lattès a reçu une assignation devant le Tribunal de grande instance de Paris avant-hier. L'actrice réclame que l'éditeur soit condamné à des dommages et intérêts et l'interdiction de céder les droits d'adaptation de l'ouvrage. L'éditeur trouve la plainte aberrante : "Cette affaire est d'autant plus folle que ce roman est un hymne aux actrices, un hommage à leur beauté et à leur intelligence, pour dire justement que c'est la beauté intérieure qui compte. Et, surtout, c'est de la littérature !".

Reste que cela va compromettre sérieusement l'idée d'un film adapté du livre, déjà vendu à plus de 60 000 exemplaires en France.

Cannes 2013 : les télex du marché (2) : Scarlett Johansson, Dupeyron, Rahimi, Loznitsa…

Posté par vincy, le 18 mai 2013

- Premiers pas. Scarlett Johansson va réaliser son premier film, Summer Crossing (La traversée de l'été, d'après un roman de jeunesse jamais publié de Truman Capote. L'histoire est celle d'une jeune fille de 17 ans qui décide de rester à New York durant l'été 45 pour flirter avec le gardien de parking plutôt que d'aller voyager à Paris.

- Queer. François Dupeyron va filmer Les amants désunis, longue épopée qui débute durant la guerre de 14 (qu'il avait filmée dans La chambre des officiers) et s'achève avec la crise de 29. Un homme (Louis Garrel), avec la complicité de sa femme (Adème Haenel), va se travestir en femme pour échapper au peloton d'exécution.

- Romanciers. Quelques mois après la sortie de l'adaptation de son best-seller (et prix Goncourt) Syngue sabour - Pierre de patience, Atiq Rahimi est de nouveau au travail avec Pour un seul cortège, prévu dans les salles au premier trimestre 2014. C'est également une adaptation, mais cette fois-ci d'un roman de Laurent Gaudé, qui évoquait le crépuscule d'Alexandre le Grand. Jean-Claude Carrière et lui cosignent le scénario. Tournage en Inde en 2014.

- Dans le brouillard. En compétition l'an dernier avec Dans la brume, l'Ukrainien Sergei Loznitsa tournera l'an prochain Babi Yar, histoire tragique qui revient sur le massacre fulgurant de 30 000 juifs par les nazis en septembre 41.

Joseph Gordon-Levitt enlève les scènes pornos de son film

Posté par vincy, le 11 février 2013

C'est la rançon du succès. Don Jon's Addiction, premier film réalisé par l'acteur Joseph Gordon-Levitt, va faire l'objet de coupes afin de pouvoir être distribué aux USA. Une censure qui a le consentement du réalisateur, sans doute très sensible aux bonnes critiques reçues par son film à Berlin, où il est sélectionné dans Panorama.

Une censure dictée également par un impératif économique : Relativity a acheté les droits pour distribuer le film aux USA en signant un chèque de 4 millions de $ lors du dernier festival de Sundance (avec une garantie de 25 millions de $ en dépenses marketing). Il faut pouvoir rentabiliser l'investissement.

Gordon-Levitt explique que "cela n'affectera pas le film". Pour ne pas être classé parmi les films pornographiques, il devra en effet retirer des scènes explicitement sexuelles. Lors de sa conférence de presse berlinoise, l'acteur avoue qu'il s'attendait à ça.

Dans son film, JGL incarne un mélange de Lothaire (Don Quichotte) et de Don Juan (d'où Don Jon) des temps modernes, complètement addict à la pornographie et la masturbation.

Le film réunit Scarlett Johansson en Jessica Rabbit plus vraie que nature, Julianne Moore et Tony Danza (Madame est servie). Joseph Gordon-Levitt relativise la portée des images X dans son film (dans ce cas pourquoi les avoir tournées?) en justifiant que c'est la répétition des actes qui est essentielle à la compréhension psychologique du personnage. Pour lui, son film est avant une comédie romantique dans une société où notre culture, obsédée par les objets et les images, réduit notre capacité à pouvoir vivre une intimité entre humains.

On peut cependant espérer que le film sera visible en Europe dans sa version intégrale. Les codes de censure ne sont pas identiques et le sexe n'est pas aussi tabou qu'aux USA. Dans le même genre, Lars Von Trier a déjà anticipé le problème avec Nymphomaniac, en proposant deux versions de son film : l'une avec des scènes X et l'autre purgée de séquences pornos.